La commission baleinière internationale (CBI) rejette la création d'un sanctuaire dans l'Atlantique Sud, parce que là-bas, il y a du pétrole !

Publié le par Gerome

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Ah bon ...tiens donc...et pourquoi ça?...
Eh bien officiellement parce que, les pays pratiquant la chasse à la baleine ont gagné une nouvelle manche. 


Lundi 2 juillet, la commission baleinière internationale (CBI), réunie pour son assemblée annuelle jusqu'à vendredi dernier au Panama, a rejeté la création d'un sanctuaire dans l'Atlantique Sud pour protéger les cétacés (notamment la baleine bleue, la baleine à bosse, la baleine franche australe et le rorqual commun.)
Au total, 38 de ses membres ont voté en faveur de la proposition, ...mais voilà 21 s'y sont opposés. 

Or, pour être approuvé, le texte aurait dû recueillir au moins 75 % de voix favorables.

"Le but de cette motion était de renforcer davantage la protection des baleines : en cas de levée du moratoire, il existerait ainsi toujours des portions d'océans fermées à la chasse commerciale, explique Jean-Benoît Charrassin, maître de conférence au Muséum national d'histoire naturelle et membre du comité scientifique de la CBI. Mais cette proposition de sanctuaire était surtout politique, dans la lutte qui oppose les pays chasseurs aux Etats protecteurs." (...ici vous connaissez la musique...pampampam paoum...)



Bien sûr les japonais ces grands méchants tueurs de baleine.... mais aussi, La Norvège (...le fonds souverain le plus important au monde d'argent issu du pétrole et reconnu comme l’un des fonds souverains les plus transparents au monde qui sert souvent de modèle pour ce qui est des investissements éthiques et responsables...) et aussi l'Islande, ont posé une objection au moratoire.
Faut dire qu'ils poursuivent eux ( Norvège et Islande pour ceux qui ne suivent pas), la volonté d'une chasse commerciale (700 baleines pêchées, selon les derniers chiffres de 2010-2011 de la CBI), ce qui est très différent tout de même, le commerce à ses raisons que la raison ignore . 


Ben tiens...

Alors que l'espèce a été au bord de l'extinction avec plus de deux millions de baleines abattues au XXe siècle, cette poursuite de la chasse irrite au plus haut point les pays protecteurs de l'espèce, essentiellement l'Union européenne (à l'exception du Danemark) et les Etats d'Amérique latine, menés par le Brésil et l'Argentine. (...et comme comme je les comprends)...

Surtout, que cette année, comme l'an dernier d'ailleurs, la majorité des stocks de viande de baleine n'ont pas trouvé preneur au Japon, faute de consommation nationale suffisante.

"Tokyo poursuit néanmoins une importante chasse pour des raisons de souveraineté ainsi que pour maintenir son influence en termes de diplomatie maritime et d'accès aux ressources de la mer, explique François Chartier. Le poids du monde de la pêche et des armateurs, proches du pouvoir, joue aussi."(et ça pèse lourd le poids du monde de la pêche)...ben tiens

Mais faut dire aussi que le pétrole abonde sous l'atlantique sud ! 
...et puis il y a des sales rumeurs qui disent qui y'en a vraiment beaucoup...


Voilà que le pétrole abonde sous l'Atlantique Sud parce que d'énormes quantités de sédiments s'y sont accumulées depuis la formation de cet océan, il y a quelque 140 millions d'années.

Prenons par exemple les malouines, qu'est ce qui pourrait bien poussait le prince William a resté six mois sur place pour faire joujou avec son hélicoptère, et Londres d'y envoyé l'ultramoderne navire de guerre Dauntless ("L'Intrépide") sur place, pour remplacer un autre bâtiment plus ancien, et enfin, le comité parlementaire britannique chargé de la défense a visité la base début mars, avec ce message intransigeant: "Il est hors de question de négocier la souveraineté des îles", affirme son président, le député James Arbuthnot.


Ben pour sauver les baleines bien sûr, et j'ai beau me gratter la tête ...je ne vois que ça!...
Et depuis d'ailleurs, les liens économiques avec l'Amérique latine ont atteint leur minimum, ...alors les Malouines survivent grâce à un pont aérien venant du Royaume-Uni. 


Et puisque rien ne pousse sur l'île, à cause des vents incessants, les produits frais sont pour la plupart importés de l'autre bout de monde.
Oui mais voilà, l'archipel pourrait s'enrichir encore plus avec le pétrole...ah bon????.....


Et si des forages ont déjà été réalisés dès 1998, un premier champ, de 350 millions de barils, une taille relativement moyenne, a été détecté en 2010, dans des fonds relativement peu profonds et son exploitation pourrait être en œuvre dès 2016. 
D'autres puits sont actuellement en cours d'exploration, où exactement? ...ça c'est mystères et boules de gommes, et ce dans des conditions plus ou moins difficiles, car à plus de 2000 m de profondeur, mais sur des gisements que les marchées assurent au potentiel beaucoup plus prometteur.

Selon les scénarios, cela pourrait rapporter aux Malouines, sur vingt-cinq ans, entre 10 milliards et 140 milliards d'euros. Pour un archipel dont le budget tourne autour de 70 millions d'euros, c'est de toute façon énorme...et surtout l'histoire nous dit pas combien cela rapportera aux merveilleux boursicoteurs en mal d'exotiques assurances, de pouvoir s'acheter une ile vierge au milieu de nulle part pour leur enfants cheris... 


...Bref avec ces japonnais qui viennent faire de l'extraction de baleines dans le coin, et ce pour des raisons purement scientifiques....Nous voilà rassurés...
... Nous savons ainsi, qui sont vraiment les responsables de la disparition massive des mammiferes marins...et de quelques poissons au passage...


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Une étude prédit la fin de notre planète avant l'an 2100

Publié le par Gerome

Un article de la revue Nature intitulé "Approaching a state-shift in Earth’s biosphere" a fait l'effet d'une petite bombe dans la communauté scientifique en prédisant une fin imminente à notre planète. Cette fatalité aurait lieu d'ici l'année 2100 et serait due à l'emballement des changements radicaux des écosystèmes et du climat de la Terre.

 

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Une étude de la Simon Fraser University (SFU) de Vancouver publiée dans la revue Nature montrerait qu'un effondrement total de la planète se produirait d'ici la fin du siècle. L'étude, menée par 18 scientifiques, soulève plusieurs points inquiétants : la dégradation générale de la nature et des écosystèmes, les fluctuations climatiques de plus en plus extrêmes et le changement radical du bilan énergétique global. Ces modifications finiraient par arriver à un point de non-retour, c'est-à-dire qu'elles deviendraient irréversibles.


Arne Moers, qui a dirigé la recherche, rappelle : "Le dernier point de basculement dans l’histoire de la Terre est apparu il y a 12.000 ans. C'est à l'époque où la planète est passée de la phase glaciale à celle actuelle, appelée inter glaciale. A ce moment, des changements biologiques les plus extrêmes menant à notre état actuel sont apparus en seulement 1.000 ans. C’est comme passer de l’état de bébé à l’âge adulte en moins d’une année.

 

Et la planète est en train de changer encore plus vite aujourd'hui". Or, un système ne peut pas passer d’un état à l’autre sans épuisement. Pour le chercheur : "La planète ne possède pas la mémoire de son état précédent.[...] Le prochain changement pourrait être extrêmement destructeur pour la planète. Une fois que le seuil critique sera dépassé, il n’y aura plus de possibilité de revenir en arrière". Ce "seuil critique" serait l'utilisation de 50% des ressources terrestres, alors que 43% ont déjà été exploitées.


La publication de l'équipe de la FSU a été commentée et critiquée par de nombreux chercheurs. Parmi eux, Aaron Ellison, experte des dynamiques liées à la biodiversité et aux changements climatiques de l'Université de Harvard dénonce la banalité de l'étude : "On sait déjà très bien que les choses changent très vite et qu’il faut comprendre ce qu’il va se passer, considéré l’urgence de la situation". Pour Brad Cardinal, de l’Université du Michigan, cette recherche est suggestive, mais pas définitive : "Seul le temps nous donnera la réponse. Ce n’est pas la première fois qu’une étude du genre est publiée". Pourtant, l'étude se distingue de celles réalisées jusqu'alors par l'originalité des méthodes employées.

 

La diversité des sources, notamment, conduisent à prendre très au sérieux ce nouvel avertissement. En effet, des théories scientifiques, des modélisations d'écosystèmes et des preuves paléontologiques ont, pour la première fois, converger à montrer la destruction imminente de notre planète.


"Les hommes n'ont rien fait de réellement d'important pour éviter le pire"


Dans tous les cas, ce qui semble évident pour tous les experts du domaine est l'urgence d’effectuer une vraie révolution dans le style de vie de l’humanité. Cette révolution impliquerait une augmentation du développement durable, des énergies alternatives et une meilleure gestion de l’écosystème. Les 18 scientifiques ayant réalisé l'étude proposent aux gouvernements d'entreprendre quatre actions immédiates :


- diminuer radicalement la pression démographique;

- concentrer les populations sur les zones enregistrant déjà de fortes densités afin de laisser les autres territoires tenter de retrouver des équilibres naturels;

- ajuster les niveaux de vie des plus riches sur ceux des plus pauvres;

- développer de nouvelles technologie permettant de produire et de distribuer de nouvelles ressources alimentaires sans consommer davantage de territoires et d'espèces sauvages.


D'après le directeur de l'étude, jusqu'à maintenant : "les hommes n'ont rien fait de réellement d'important pour éviter le pire car les structures sociales existantes ne sont juste pas les bonnes. C’est comme si on refusait d’y penser. Nous ne sommes pas prêts. Mes collègues ne sont pas juste inquiets. Ils sont terrifiés".

 

 


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IKEA, bien pire qu'un marchand de meubles

Publié le par Gerome

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Pour 99 euros, IKEA propose la table JOKKMOKK et ses quatre chaises en « pin massif, un matériau naturel qui embellit avec l'âge ». Pour assumer une vente annuelle mondiale de 100 millions de meubles, l'entreprise suédoise a des besoins gigantesques en bois : 12 millions de mètres cubes par an ! La nature en paie le prix.  

Prix bas pour les meubles, coûts élevés pour la nature

Une grande partie des bois utilisés dans les meubles d'IKEA proviennent de l'extrême nord de la Russie, comme le révèlent leurs très fines cernes. Dans le froid climat subarctique, les arbres poussent très lentement. La filiale d'IKEA Swedwood possède un bail en République de Carélie (Russie) sur 300.000 hectares de forêts naturelles, dont certaines zones encore vierges.

Des arbres plusieurs fois centenaires abattus en quelques secondes : à la cadence de 800 arbres par jour, les abatteuses coupent, ébranchent et empilent les troncs d'arbres avant leurs transport vers l'usine de meubles. Du haut de leurs pneus gigantesques, les machines sillonnent les marais. Ils leurs faudra des décennies pour s'en remettre. Jour après jour, IKEA détruit de nouvelles forêts primaires et leurs riches écosystèmes. Les coupes rases ne cessent de s'étendre. 

Coupes à blanc certifiées par le FSC

IKEA considère la destruction de la taïga (ou forêt boréale) comme manifestement responsable, puisque cette zone de Carélie a reçu le label FSC (Forest Stewardship Council). Les organisations écologistes condamnent depuis longtemps la supercherie de la certification par le FSC. 

Soutenons les revendications des associations Protect the Forest et Spok. IKEA doit cesser immédiatement la destruction des forêts naturelles. 

 

 


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Les derniers éléphants de Sumatra sont assassinés au nom des biocarburants

Publié le par Gerome

12 éléphants ont été empoisonnés ces derniers mois sur l’île de Sumatra (Indonésie) parce qu’ils venaient sur les plantations de palmiers à huile. Leur habitat naturel (comme celui de l’Orang-outan) a été détruit pour laisser place à d’immenses plantations stériles.

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L’organisation WWF propose que les compagnies qui possèdent les grandes plantations empruntent au ministère des Forêts des éléphants dressés pour effectuer des patrouilles et repousser les éléphants sauvages qui menacent les palmiers. Il faut aussi, selon Nazir Foead, directeur du bureau indonésien de panda.org, cesser de développer des plantations dans les couloirs de migration des éléphants, sinon les conflits se multiplieront et tout le monde, hommes et bêtes, en sortira perdant.

 

Les immenses plantations de palmiers à huile qui couvrent presque la totalité se Sumatra et de Bornéo répondent à une demande internationale toujours croissante. L’augmentation du prix de l’huile prive les populations locales de cette ressource vitale (la cuisson se fait exclusivement à l’huile de palme sur ces îles d’Indonésie). L’augmentation de la consommation d’huile de palme pour la fabrication de « biocarburant » aggrave dangereusement ce phénomène de destruction et de déforestation.

Seul le consommateur peut vraiment influencer les compagnies à d’avantage respecter la nature qui nous fait vivre. Si vous préférez rouler pour « pas cher » en voiture plutôt que de protéger quelques milliers d’éléphants et d’orang-outans en voie de disparition, je vous conseille de quitter ce site et d’enfoncer votre tête dans le sable pour ne pas voir notre planète sacrifiée au nom du modernisme et de la consommation acharnée.

 

 


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32,5 millions d'appareils électroménagers recyclés en 2011

Publié le par Gerome

En 2011, quelque 32,5 millions d'appareils électriques ont été recyclés, à près de 80%, par l'éco-organisme Eco-systèmes chargé de la collecte et la valorisation de ce type de déchets. Grâce à ce recyclage, ce sont 298.000 barils de pétrole brut qui ont été économisés l'année dernière.

 

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Eco-systèmes, l'organisme à but non lucratif chargé de la collecte et la valorisation des appareils électriques et électroniques, vient de publier son bilan de l'année 2011 en matière de développement durable. Dans un communiqué, il annonce avoir recyclé l'année dernière quelque 32,5 millions d'appareils, à 80%, et souligne l'impact de cette valorisation sur la préservation des ressources naturelles.


"Le recyclage et la valorisation de tous les appareils électriques et électroniques, allant du plus petit téléphone au plus gros réfrigérateur, se traduisent par des résultats concrets à l'échelle du développement durable" affirme l'organisme. Les millions d'appareils pris en charge l'année dernière par Eco-systèmes ont ainsi permis d'économiser 298 000 barils de pétroles bruts. Une quantité qui représente l'équivalent de 447.000 pleins de carburant d'un véhicule, tandis que l'émission de quelque 188 000 tonnes de CO2 a également pu être évitée, précise le communiqué.


Eco-systèmes indique en outre avoir extrait 134.000 tonnes de ferrailles des appareils qui ont été collectés. Une production de fer recyclée qui a permis de réaliser une économie équivalente à la consommation énergétique de 4.100 ménages sur un an. Cette énergie aurait été dépensée par une production puisant dans les minerais, souligne l'éco-organisme avant d'expliquer ce que deviennent toutes ces matières recyclées.


Une nouvelle vie pour les déchets recyclés


Nous les retrouvons dans notre quotidien, indique-t-il. L'aluminium, par exemple, est utilisé dans la fabrication de pièces automobiles, à l'instar des plastiques qui peuvent être transformés en pièces cachées. Les métaux ferreux, eux, deviennent essentiellement des armatures métalliques pour la construction, tandis que le verre extrait des tubes cathodiques permet de fabriquer de nouveaux tubes mais aussi des matériaux abrasifs ou être utilisés dans la conception de certains matériaux de construction et céramiques.


En outre, en recyclant les DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques), éco-systèmes extrait et neutralise les substances dangereuses qu'ils contiennent. Plus de 490 tonnes de condensateurs, qui peuvent renfermer des PCB polluants, ont ainsi été neutralisés, de même que 410 tonnes de gaz CFC. Ceux-ci étaient utilisés dans l'isolation des réfrigérateurs et congélateurs avant d'être interdits en 1994 en raison de leur contribution à la destruction de la couche d'ozone et au réchauffement climatique.


Enfin, Eco-système travaille avec les associations Emmaüs et Envie, grâce auxquelles 450 appareils ont pu être réemployés après s'être vu offrir une seconde jeunesse.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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