Une étude prédit un effondrement planétaire irréversible imminent

Publié le par Gerome

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En se basant sur des théories scientifiques, des modélisations d'écosystèmes et des preuves paléontologiques, une équipe de 18 chercheurs, incluant un professeur de la Simon Fraser University (SFU, Vancouver), prédit que les écosystèmes terriens vont faire face à un effondrement imminent et irréversible.

Dans un article récemment publié dans Nature, les auteurs examinent l'accélération de la perte de biodiversité, les fluctuations climatiques de plus en plus extrêmes, l'interconnexion grandissante des écosystèmes et le changement radical dans le bilan énergétique global. Ils suggèrent que tous ces éléments constituent des précurseurs à l'apparition d'un état planétaire de seuil ou encore d'un point de basculement. Si cela s'avérait exact, ce que les auteurs prédisent pour le siècle en cours, les écosystèmes de la planète, en l'état de connaissances actuelles, pourraient rapidement et irréversiblement s'effondrer.

"Le dernier point de basculement dans l'histoire de la Terre est apparu il y a 12.000 ans, lorsque notre planète est passée de l'âge de glace, qui a duré 100.000 ans, à un état inter glacial", dit Arne Mooers, professeur de biodiversité à SFU. "Alors, des changements biologiques les plus extrêmes menant à notre état actuel sont apparus en seulement 1000 ans. C'est comme passer de l'état de bébé à l'âge adulte en moins d'une année. Et la planète est en train de changer encore plus vite aujourd'hui".

"Il y a une probabilité élevée que le prochain changement d'état global sera extrêmement perturbateur pour nos civilisations. Souvenez-vous, nous sommes passés de l'état de chasseurs-cueilleurs à celui capable de marcher sur la Lune dans une des périodes les plus stables et anodines de toute l'histoire de la Terre", précise Moeers. "Lorsque le seuil sera atteint, ce sera un point de non-retour. La planète ne possède pas la mémoire de son état précédent".

Ces projections contredisent une croyance populaire répandue selon laquelle la pression de l'Homme sur le changement climatique qui détruit notre planète est encore contestable, et qu'un effondrement serait alors graduel et étalé sur plusieurs siècles. L'étude conclut que nous serions avisés de ne pas transformer la surface de la Terre de plus de 50%, ou nous ne serions plus capables d'inverser ce processus.

 

Nous avons aujourd'hui atteint 43% de ces changements, en convertissant les paysages en zones agricoles et urbaines. "En un mot, les hommes n'ont rien fait réellement d'important pour éviter le pire car les structures sociales existantes ne sont juste pas les bonnes", dit Mooers. "Mes collègues qui étudient les changements climatiques induits à travers l'histoire de la Terre sont plus qu'inquiets. En fait, ils sont terrifiés".

 

 


Publié dans Nature

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La pollution plastique touche de plus en plus d’oiseaux de mer

Publié le par Gerome

Le plastique se retrouve partout sur la planète. Il a envahi les terres et ses forêts, mais il a également investi les mers et les océans, formant notamment un gigantesque « continent » de déchets de plus de trois millions de kilomètres carrés dans le Pacifique. Cette pollution recouvre progressivement la nature et pose la question de la survie des animaux concernés.

 

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Ficelles, emballages, mousse de polystyrène… D’immenses quantités de matières plastiques se retrouvent dans l’environnement, d’où une grave (et croissante) menace pour la biodiversité marine. Certains animaux comme les poissons et les tortues de mer peuvent en effet être blessés par les déchets de cette gigantesque pollution marine.


Une équipe de chercheurs a entrepris d’étudier le contenu de l’estomac d’oiseaux de mers de la côte nord-Ouest du Pacifique. Le verdict de leurs travaux est sans appel.

Rapportés par ScienceDaily, ils font ainsi état d’une forte augmentation de la pollution plastique au large de la côte nord-ouest du Pacifique au cours des quatre dernières décennies. « La quantité de plastiques ingurgitée par le fulmar boréal fournit un aperçu des déchets qui échouent dans une grande partie de l’océan Pacifique », précise Stephanie Avery-Gomm, auteure principale de l’étude et chercheur à l’University of British Columbia (Canada).

 

Les nécropsies de 67 fulmars échoués réalisées entre octobre 2009 et avril 2010, provenant des côtes de Colombie-Britannique, de l’Etat de Washington et de l’Etat de l’Oregon ont montré que 93% d’entre eux avaient l’estomac rempli de matières plastiques. « Un oiseau s’est même retrouvé avec 454 morceaux de plastique dans son intestin », déplore Mme Avery-Gomm.


Très poussées, les investigations de son équipe permettent de se rendre compte de l’ampleur des dégâts environnementaux. La pollution plastique n’a eu de cesse d’augmenter, sachant qu’une étude consacrée aux oiseaux et à la pollution plastique effectuée au sud de l’Alaska en 1980 avait déjà révélé que 58% des oiseaux expertisés entre 1969 et 1977 avaient ingurgité du plastique. Vu son extension territoriale phénoménale, le phénomène mériterait une surveillance passablement renforcée pour tenter de le juguler. Quant aux populations, elles doivent savoir ou se souvenir que « tout ce qui infiltre une rivière, un système d’eaux usées, tout ce qui est jeté sur la plage, tout termine droit dans l’océan».


Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, on rappellera donc ici, une nouvelle fois, l’importance d’un bon recyclage et du tri des déchets…

 

 


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Berlin fait du bio!

Publié le par Gerome

Un groupe de trois berlinois projette de lancer un projet de cultures bio au sein de la capitale allemande.

 

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Les étudiants à l’origine de ce projet pour une alimentation biologique et locale ont repéré une ancienne usine abandonnée dans Berlin. Les 7 000 m² de toits la surplombant pourraient accueillir de nombreuses cultures biologiques, mais pas seulement. L’usine comprend en effet des dizaines de cuves utilisées dans la précédente vie du bâtiment pour brasser des céréales et qui seront recyclées en bacs dédiés à l’aquaculture.


L’idée est de faire de l’aquaculture sans utiliser de suppléments alimentaires et de l’agriculture biologique dans la même enceinte. L’eau utilisée pour les poissons devenue sale, ne sera pas jetée mais réutilisée pour arroser les légumes. Pas de système de filtrage, quasiment pas de remplacement d’eau, pas d’engrais ni de pesticides.

 

Dans ce cadre de cultures hydroponiques rappelons que les plantes poussent dans l’eau, non dans de la terre. Les racines se nourrissent des matières organiques contenues dans l’eau dont les déjections des poissons. Les eaux sont ainsi à nouveau propres et repartent dans les cuves dans lesquelles évoluent les poissons.


Ce dispositif permettra de diviser la consommation d’eau de cet ensemble agricole par cinq par rapport à une exploitation classique. Une empreinte carbone considérablement réduite donc quand on pense au nombre de litres d’eau réutilisés et à la relative absence de transports, les produits étant produits et consommés aux environs de leur lieu de production. Un projet ingénieux pour “vivre bio“ sans révolutionner son mode de vie et en mettant en avant le développement durable !

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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La Corée du Sud reprend la chasse à la baleine

Publié le par Gerome

Séoul a annoncé reprendre la chasse à la baleine, après 26 ans d’interruption,provoquant l’indignation des défenseurs de l’environnement. 

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Lors de la réunion de la Commission baleinière internationale (CBI), au Panama, la Corée du Sud a déclaré reprendre la chasse à la baleine, après 26 ans d’interruption. Le pays justifie sa décision en l’inscrivant dans le cadre d’une « recherche scientifique », à l’instar du Japon qui utilise ce même argument, lui permettant de chasser et de vendre la viande.

Le ministre des Affaires étrangères en Nouvelle-Zélande, Murray McCully, s’indigne : « le projet de Séoul n’a pas plus de crédibilité que le programme soi-disant scientifique conduit par le Japon, dont on sait depuis longtemps qu’il cache une chasse commerciale ».


Un sujet de critiques internationales 

Si le projet de Séoul ne devrait pas intervenir avant l’été 2013, devant être examiné par un comité scientifique de la CBI, on observe déjà une grande levée de boucliers. La Fédération coréenne pour l’environnement a ainsi appelé le gouvernement à revenir sur ses plans : « nous condamnons le ministère de l’Agriculture et de la Pêche pour marcher dans les traces du Japon en matière de chasse à la baleine, qui est devenu un sujet de critiques internationales ».

De même, la Première ministre australienne Julia Gillard, a déclaré : « je suis très déçue de l’annonce de la Corée du Sud. Nous sommes totalement opposés à la chasse à la baleine, il n’y a aucune excuse pour une chasse à la baleine sous des prétextes scientifiques ».

La Corée du Sud autorise déjà la vente de viande de baleines attrapées accidentellement dans les filets de pêche. Néanmoins, le taux anormalement élevé de baleines capturées « par erreur » fait dire aux protecteurs de l’environnement que beaucoup sont déjà tuées délibérément.

 

 


Publié dans Nature

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25 000 mégots ramassés sur des plages marseillaises

Publié le par Gerome

Et ce en seulement une journée ! Un scandale quand on sait qu’un seul d’entre eux peut polluer 300 litres d’eau, a dénoncé l’antenne de la Surfrider Foundation dans les Bouches-du-Rhône lundi.

 

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Les bénévoles de l’association Unis-Cité et les salariés de la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) ont effectué une récolte de mégots préparée par l’organisation de défense de l’environnement, toute la journée de samedi. 25 000 mégots de cigarettes ont ainsi été ramassés sur les plages du Prado, de la Fausse Monnaie et du Prophète et sur la Corniche Kennedy, à Marseille.

 

« Ce nombre peut paraître hallucinant et pourtant il en restait encore sur les plages lorsqu’ils les ont quittées, probablement au moins autant », a souligné la Surfrider Foundation dans un communiqué. La fondation déplore que les fumeurs, « à de rares exceptions près », continuent, malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation à ce sujet et les cendriers de plage distribués gratuitement par la mairie, d’enfouir leurs mégots dans le sable, et ce, même pendant le ramassage.


Selon l’organisation, un mégot à lui tout seul, avec ses 2.500 composés chimiques, pollue 300 litres d’eau. Soit pour la seule journée de samedi, de quoi polluer l’eau de deux piscines olympiques ! Pour les amoureux du tabac non avertis, le filtre met jusqu’à plusieurs années pour se dégrader. La pollution reste invisible pour la plupart d’entre nous, mais elle touche les sols, les eaux, et met en danger la faune et la flore. Le calcul fait, il s’agit maintenant de comprendre pour quelles raisons la population ne prend pas soin de son environnement. Au-delà du préjudice écologique, il est peu agréable de nager parmi des mégots de cigarettes. Des cendriers installés sur la plage changeraient-ils les mentalités ? Rien n’est moins sûr.

 

 


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