100 fermes solaires verront bientôt le jour au Japon

Publié le par Gerome

Le gouvernement japonais a fait passer une loi qui oblige les compagnies d'électricité à acheter à un tarif déterminé toute la production issue des énergies renouvelables. De ce fait, les fermes solaires poussent comme des champignons.

 

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Le gouvernement japonais souhaite augmenter de façon considérable la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité. En effet, depuis la catastrophe de Fukushima le 11 mars 2011, 49 des 50 réacteurs nucléaires que compte le Japon restent à l'arrêt (un vient d'être redémarré) et la population ne veut plus de l'énergie atomique. Dans cet esprit, une loi est entrée en vigueur hier. Elle oblige les compagnies d'électricité à acheter toute la production d'électricité proposée par des fournisseurs tiers à un tarif fixé par avance et censé encourager les initiatives de nombreuses entreprises.


Ainsi, de nombreux projets ont déjà vu le jour. Comme le rapporte l'AFP, la société Softbank a inauguré ce dimanche une centrale solaire à Kyoto et son patron a prévu la construction de 11 centrales solaires ou éoliennes dans tout l'archipel. De même, diverses municipalités ont mis en exploitation de nouvelles installations capables d'alimenter plusieurs centaines voire plusieurs milliers de foyers. En tout, il y aurait actuellement en construction ou projet dans l'ensemble du Japon plus de 100 fermes de panneaux photovoltaïques d'une puissance unitaire de plus d'un mégawatt, estime le groupe d'information économique Nikkei. Le gouvernement estime que la puissance électrique fournie par les énergies renouvelables atteindra cette année l'équivalent de deux réacteurs nucléaires de moyen gabarit, soit 2 500 mégawatts.


Les plus gros chantiers sont prévus à Minamisoma, à moins de 30 kilomètres de Fukushima, où le groupe Toshiba s'apprête à construire un parc solaire réparti en plusieurs lieux de la ville pour alimenter environ 30.000 foyers.

 

 


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Biodiversité : l'Europe regorge de nouvelles espèces animales

Publié le par Gerome

De nouvelles espèces animales seraient découvertes chaque jour… en Europe, et non en Amazonie ou à Bornéo comme on pourrait le croire. Ce résultat, publié par un consortium de 51 chercheurs, n’aurait jamais été connu sans la mise en place en 2004 de Fauna Europaea, une base de données répertoriant la biodiversité animale européenne. Autre point important, les taxonomistes amateurs réaliseraient la majorité des découvertes, venant ainsi au secours des professionnels.



Fruit commun de la bio-informatique et de la taxonomie, Fauna Europaea est la première base de données livrant les vrais chiffres des différents composants de la biodiversitéanimale européenne. Depuis 2004, 125.000 espèces y sont ainsi répertoriées, dont 254 demammifères, 77 de batraciens, 27.666 de coléoptères (charançons, scarabées,coccinelles) et 3.114 de mollusques (escargots, limaces, moules d'eau douce).

Menée par Benoît Fontaine du laboratoire Conservation des espèces, restauration et suivi des populations (Cersp, MNHN et CNRS) et Philippe Bouchet du laboratoire Systématique, adaptation, évolution (MNHN, CNRS et UPMC), une étude publiée dans la revue Plos Onepar un consortium international de 51 auteurs vient de montrer que 770 espèces sont nouvellement décrites chaque année dans cette base de données – sans que l'on puisse prédire combien restent encore à inventorier.

 

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La taxonomie est une science parfois décrite comme en crise et souffrant du handicap taxonomique (manque de main-d'œuvre ou de financements, connaissances insuffisantes), mais elle est pourtant extrêmement dynamique. En effet, même en Europe – parcourue en tous sens par les naturalistes depuis plusieurs siècles – des espèces sont encore découvertes aujourd'hui à un rythme sans précédent : une chauve-souris en Grèce, une cigale dans le Bassin parisien, descrustacés des grottes, des poissons des rivières des Balkans, des acariens dans les névés. Les montagnes et les îles de l'Europe du Sud restent les principaux réservoirs d'espèces inconnues.



Autre fait marquant de cette étude : plus de 60 % des descriptions d'espèces nouvelles pour la science sont le fait de taxonomistes non professionnels. Les amateurs sont connus pour constituer une ressource importante dans d'autres disciplines, comme l'écologie ou l'astronomie, mais l'importance de leur contribution en taxonomie n'avait jamais été mesurée jusqu'à présent. Il est indispensable de développer un système permettant de mieux soutenir et guider cette ressource humaine, en favorisant, par exemple, une meilleure intégration du travail des amateurs basé sur l'anatomie avec celui de professionnels utilisant les outils de la systématique moléculaire.

 

Près de 5.881 nouvelles espèces animales ont été découvertes en Europe entre 1998 et 2007. Elles se répartissent en différents groupes (dont l'importance est exprimée en pour cent) présentés dans ce graphique. Pour chaque taxon, les histogrammes indiquent le nombre d'espèces découvertes par des amateurs (rouge), des professionnels (mauve) ou des personnes dont le métier n'est pas renseigné (gris).

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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Des députés britanniques appellent le Brésil à sauver la tribu la plus menacée au monde

Publié le par Gerome

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Plusieurs personnalités politiques britanniques ont appelé le Brésil à se porter au secours des Awá en endiguant l’invasion et la déforestation illégale de leur territoire.

Exprimant leur ‘préoccupation’ et leur ‘inquiétude’ devant le Parlement britannique, les députés ont déclaré que le gouvernement brésilien devait prendre des mesures avant que les Awá ne soient amenés à disparaître.

Dans une motion parlementaire, les députés ‘exhortent [le Brésil] à mettre un terme à l’exploitation forestière illégale et à faire cesser les invasions du territoire awá’.

Les Awá, qui ne sont plus que 460, vivent dans l’Etat du Maranhão, au nord-est du Brésil. Chasseurs-cueilleurs nomades, ils dépendent étroitement de la forêt pour leur survie. Le taux de déforestation de leur territoire est beaucoup plus élevé que celui des autres territoires indigènes d’Amazonie.

‘Les bûcherons détruisent tout notre territoire… C’est une terre indienne… Je suis en colère, très en colère contre les bûcherons. Il n’y a plus de gibier et mes enfants ont faim’, a dénoncé un Awá.
Depuis que Survival a lancé sa campagne en faveur des Awá, une enquête sur la déforestation illégale a été ordonnée et la FUNAI, le département des affaires indigènes du gouvernement brésilien, s’est engagée à traiter le cas des Awá en priorité.

Cependant, malgré de telles promesses, des milliers de bûcherons clandestins opèrent encore dans la région, et le début de la saison sèche, propice à la déforestation, fait naître de nouvelles craintes.

Les Awá appellent le ministre brésilien de la Justice à prendre davantage de mesures pour protéger leurs territoires qui, bien que reconnus légalement, continuent d’être ravagés par la déforestation.

 

 


Publié dans Nature

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Les pesticides illégaux envahissent nos cultures

Publié le par Gerome

La France est victime d’un nouveau genre de trafic : celui des pesticides ! Un business juteux bien rodé dont les agriculteurs ne soupçonnent par toujours l’existence.

 

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 La France championne d’Europe… dans l’utilisation de produits phytosanitaires ! Pas étonnant donc qu’elle soit le lieu idéal d’installation d’un trafic de pesticides, un business criminel estimé entre 100 et 200 milliards par an. Les agriculteurs seraient attirés par des prix alléchants (5 à 10% moins chers), sans systématiquement connaitre la provenance et des caractéristiques des produits.

Dans l’Hexagone, le taux de pesticides illégaux est estimé entre 5% et 10% du marché européen, mais Jean-Charles Bocquet, directeur général de l’UIPP (Union des industries de la protection des plantes), explique au Parisien que « dans certaines régions comme le Sud-Est, le taux de fraude peut atteindre 20 à 25% ! Ce phénomène touche les cultures maraîchères, l’arboriculture et les vignes. »

Des risques sanitaires et écologiques

Les composés toxiques comme le métolachlore (désherbant), la simazine (herbicide), et autres oxadixyl (insecticide), sont de véritables poisons pour l’environnement, les cultures, et le consommateur. L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse a ainsi établi dans son rapport sur la qualité des eaux que 60% des rivières et 45% des nappes phréatiques du quart sud-est de la France sont polluées par 6 pesticides interdits depuis 2003 !

Comme souvent, c’est par manque de réelle sanction pénale que ces trafics se développent. La contrefaçon n’est punie que de 3 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende, alors que, parallèlement, l’Oclaesp* a récemment saisi 80 tonnes de pesticides non homologués d’une valeur marchande de 3 millions d’euros.

 

 


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Le Cruiser interdit, son producteur saisit la justice

Publié le par Gerome

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La France a annoncé vendredi l'interdiction du pesticide Cruiser OSR, soupçonné de contribuer au déclin des abeilles, une mesure saluée par des associations écologistes mais contestée par la société productrice Syngenta, qui saisit la justice.


Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a décidé de retirer l'autorisation de mise sur le marché du Cruiser OSR, utilisé pour l'enrobage des semences de colza, à la suite d'un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), qui évoque des risques pour les abeilles.

"Il faut avoir la volonté de porter le débat à l'échelle européenne pour essayer de le faire avancer. C'est un vrai sujet", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse, soulignant qu'un avis négatif des autorités européennes ne modifierait pas son choix.


La France est le premier pays à interdire ce produit en Europe, mais plusieurs pays mèneraient des réflexions sur l'interdiction de pesticides.

Interrogée par Reuters, la nouvelle ministre de l'Ecologie Delphine Batho a jugé cette décision très positive.

"C'est l'application du principe de précaution au regard des informations sur la dangerosité de ce produit. Donc, c'est une décision qui est un signal fort", a-t-elle déclaré.


Les producteurs ont désormais l'interdiction d'utiliser des semences contenant du Cruiser OSR pour le colza, dont la période des semis va débuter au mois d'août.

La société suisse Syngenta, qui produit et commercialise ce produit, a annoncé son intention de contester cette décision en procédure d'urgence, avec l'espoir de la faire annuler avant la fin de l'été.

"Nous considérons que c'est une décision pénalisante pour l'agriculture française, qui utilise comme seul argument une seule expérience non-validée et très éloignée de la pratique", a déclaré Laurent Péron, directeur de la communication de Syngenta en France.


"On va déposer dans de très brefs délais un recours en référé-suspension devant le tribunal administratif", a-t-il ajouté.

Près de la moitié de la surface de colza cultivé en France est traitée au Cruiser OS, selon la société.

 

"CE N'EST QU'UN DÉBUT"


"Le colza, c'est la première plante butinée par les abeilles (...). Donc c'est une très bonne nouvelle, mais ce n'est qu'un début", a dit à Reuters Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement, une fédération qui regroupe 3.000 associations environnementales.

D'autres versions du Cruiser, qui existe notamment pour le maïs, ne sont pas concernées par cette interdiction et devraient être elles aussi évaluées afin de protéger totalement les abeilles, selon France Nature Environnement.

Les populations d'abeilles ont fortement et mystérieusement décliné ces dernières années dans le monde, un phénomène déstabilisant pour l'écosystème qui a renforcé les critiques contre l'utilisation massive des pesticides.


Le rapport de l'Anses avait fait état en juin d'effets néfastes du Cruiser OSR sur ces espèces, notamment sur leur capacité à s'orienter et à retrouver leur ruche.

Le ministère de l'Agriculture avait alors souligné que les abeilles sont indispensables pour 80% des plantes cultivées.

Interrogé sur l'impact possible des pesticides sur la santé humaine, Stéphane Le Foll a estimé que d'autres produits que le Cruiser suscitaient des interrogations et qu'une réflexion sur les modèles de production devait être menée.

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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