L'humanité, ça se soigne?

Publié le par Gerome

Voici une petite histoire :

 

C'est une petite planète bleue qui va voir sa copine la planète blanche et qui lui dit :

" AH la la!!, je ne sais pas ce que j'ai, je me sens mal, j'ai mal partout, je suis fatiguée, lessivée, je crois même que j'ai de la fièvre..."

 

Et la petite planète blanche de lui répondre :

 

" Oh ne t'en fais pas! Tu as attrapé l'Humanité! Mais ne t'inquiète pas, ça part tout seul.

 

 

A méditer

 

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Le véhicule électrique, un choix valable pour les Européens

Publié le par Gerome

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Le consortium de la Commission Européenne, CARS 21, publie un document qui fait état de la viabilité de la technologie et du marché des VE, avec pour preuve un taux de pénétration en hausse.

Le rapport précise tout de même que les moteurs thermiques domineront toujours le marché à l’horizon 2020.

A long terme, l’électromobilité couplée à la décarbonisation de la production électrique, devraient contribuer au développement des transports zéro émission.

« Le véhicule électrique devient un choix valable pour les consommateurs Européens », avance le rapport.


Prise de recharge unique : une nécessité

Pour offrir une solution pratique et assurer un développement à plus grande échelle des VE, le rapport insiste sur la nécessité d’une interface unique pour la recharge, et cela au niveau Européen. Celle-ci permettra notamment de donner de l’assurance et de la visibilité aux investisseurs.

Dans ce cadre, la commission Européenne va initier une démarche pour évaluer l’impact de différentes options législatives et modalités techniques pour faciliter le déploiement des points de recharge.

« Sans préjuger des résultats de l’évaluation, la convergence vers une solution basée sur la prise de type 2 semble être l’option préférée par la majorité des parties prenantes aujourd’hui » indique l’étude.

Le consortium recommande également la mise en place d’une plateforme de coordination Européenne pour l’échange des informations et des « best practices ».


Des émissions « du puits à la roue »

Le consortium met en avant la nécessité d’une évaluation du « puits à la roue » pour mesurer les émissions et la consommation d’énergie relative aux différentes technologies.

Etant donné que les émissions des VE dépendent en grande partie de la provenance de l’électricité, leurs bénéfices devraient devenir plus significatifs avec la decarbonisation du réseau électrique.

« La décarbonisation de la production électrique et le lancement des VE sont en fait deux activités complémentaires et doivent être menés en parallèle » indique CARS21.

Le consortium considère que la mise en place d’un réseau intelligent, qui intègre le VE, est aussi importante pour augmenter le taux d’adoption. Le groupement examine actuellement différents cas de ce type.

 

 


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L'éolien offshore prend son envol

Publié le par Gerome

De nombreux postes pérennes seront créés ces prochaines années dans les régions concernées.

 

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On le sait, le chantier de l’éolien offshore est désormais bien en marche. Lancé l’an dernier, le premier appel d’offres gouvernemental a rendu son verdict peu avant l’élection présidentielle. Grande gagnante, la doublette EDF-Alstom a été désignée pour trois des quatre sites finalement mis en jeu. Autre fleuron national de l'énergie  le groupe Areva n’a par voie de conséquence réussi qu’à éviter le zéro pointé, mais il aura l’opportunité de faire mieux avec le lancement d’un deuxième appel d’offres, vraisemblablement dans les prochaines semaines. Fixé dans le cadre du Grenelle de l’environnement, l’objectif est d’obtenir une capacité de production d’électricité de six mille mégawatts (MW) à l’horizon 2020.


Une dizaine de milliers d’emplois directs et indirects devraient pour ce faire être créés et pérennisés par les consortiums vainqueurs, rappellent nos confrères de Cleantechrepublic.com, selon lesquels cette estimation optimiste s’explique « notamment par la complexité de l’éolien en mer ». « À puissance installée égale, il faut six fois plus d’ETP (Équivalents temps plein) que dans l’éolien terrestre pour construire puis exploiter des éoliennes offshore », précise Elodie Perret, responsable des filières éolienne et énergies marines au sein du SER (Syndicat des énergies renouvelables) citée par Cleantechrepublic.com.


Et le directeur de la Maison de l’emploi et de la formation (MEF) du Cotentin (Manche) Yannick Guilbert de renchérir : « Rien que pour le site de Courseulles-sur-Mer (Calvados), environ huit millions d’heures de travail seront nécessaires sur vingt-cinq ans, dont la moitié pour la phase d’exploitation, 40 % pour la construction et le reste pour la conception en amont ainsi que le démantèlement ». Plusieurs économies régionales seront donc sensiblement dynamisées et il semblerait que les industriels soient déjà à pied d’oeuvre.

 

« Il faut encore ajouter les emplois créés par les deux usines de construction de mats et pâles qu’Alstom implantera à Cherbourg (Manche), soit environ cinq cents emplois directs et quatre mille emplois induits », souligne par ailleurs Cleantechrepublic.com, reprenant l’estimation de l’entreprise. En amont, des organismes de formation [dont l'ENSAM à Angers (Maine-et-Loire) et l'École navale de Brest (Finistère)] proposent à présent des cursus adaptés. La MEF du Cotentin, elle, publiera en septembre prochain un « Annuaire des métiers et formations pour la filière des éoliennes offshore », étant entendu que « la grande majorité existe déjà et concerne des postes de niveau ouvrier ou technicien spécialisé », résume M. Guilbert.


Il reste que des perspectives encourageantes s’ouvrent pour les secteurs du génie civil, du formage et de l’assemblage des métaux, de l’électronique, de l’électrotechnique ainsi que pour celui de la maintenance. De par les contraintes techniques différentes, l’éolien offshore suppose des compétences particulières. La filière ayant vocation à s’exporter, le personnel devra enfin « parler couramment anglais », détaille M. Guilbert. Le développement des énergies renouvelables et la protection de l’environnement renforcée qu’il induit le valent bien…

 

 


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Duflot juge impossible d'arrêter les forages en Guyane

Publié le par Gerome

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La ministre écologiste du Logement, Cécile Duflot, a jugé dimanche impossible juridiquement de s'opposer aux forages pétroliers autorisés pour Shell au large de la Guyane française, qui avaient été dans un premier temps suspendus par le nouveau gouvernement.


Les défenseurs de l'environnement soupçonnent ce dossier d'avoir motivé la mutation de Nicole Bricq de l'Ecologie au Commerce extérieur à l'occasion du remaniement ministériel de jeudi dernier, jour où elle perdait son arbitrage sur les forages. Elle s'y était initialement opposée mais cette décision a été annulée.

Cécile Duflot a dit au Grand Jury RTL-le Figaro-LCI qu'elle voyait ce revirement sur ce dossier, qui fut un cheval de bataille des écologistes, comme inéluctable juridiquement.


"Juridiquement et dans l'état actuel du code minier, il n'y a pas de possibilité de déroger à cette décision qui a été prise il y a plus de dix ans", a-t-elle dit.

L'ancienne patronne du parti écologiste se prononce donc pour une refonte du code minier. Cette décision, si elle était prise, ne changerait rien au problème guyanais.

Cécile Duflot a cependant dit penser que la nouvelle ministre de l'Environnement, la socialiste Delphine Batho, aurait des "entretiens" avec Shell pour s'assurer que les forages en grande profondeur seraient réalisés en parfaite sécurité.


La ministre du Logement a dit par ailleurs penser que la mutation de Nicole Bricq au Commerce extérieur était une "promotion" et n'avait rien à avoir avec les forages en Guyane.

Les écologistes français vont constituer pour la première fois dans l'histoire de la République un groupe à l'Assemblée, mais ils le doivent à leur alliance avec le PS et non à leurs scores électoraux.

Cette position de faiblesse a relancé les querelles internes dans le parti écologiste.

 

 


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Rio+20 à peine terminé, Shell s'en va chercher du pétrole sous la banquise !

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La conférence de Rio+20 sur le développement durable à peine terminée, les géants du pétrole sont partis à l’assaut de la banquise. L’Arctique fond à une vitesse inquiétante : la banquise a perdu un tiers de sa surface en trente ans, et pourrait disparaître complètement en été d’ici 2030. Une aubaine pour les industriels du pétrole qui veulent exploiter des ressources jusque-là inaccessibles. 90 milliards de barils pourraient être extraits de cette zone. L’équivalent de 3 ans de consommation mondiale d’or noir.



Shell va commencer prochainement des forages exploratoires offshore en Arctique. Les États-Unis ont donné en décembre leur aval à ces projets d’exploration, estimant que l’impact sur l’environnement et les populations locales ne sera pas significatif... Des bateaux brise-glace et navires de forage sont en route ou déjà sur place.



Pour extraire les dernières gouttes de pétrole, les industriels veulent se lancer dans une extraction très onéreuse, dans des conditions extrêmes. En cas d’accident ou de fuite – comme dans le Golfe du Mexique (l’incendie de la plateforme BP) ou en Mer du Nord (avec Total) –, toute intervention pour contenir les dégâts et éviter ou nettoyer une marée noire sera extrêmement compliquée. « Pour empêcher les icebergs d’entrer en collision avec leurs plateformes, les compagnies pétrolières utilisent des canons à eau géants pour faire fondre les blocs de glace. Si nous les laissons faire, une marée noire ne serait qu’une question de temps », estime Greenpeace.



Au lendemain de l’échec de la conférence de Rio+20, l’ONG lance une campagne pour « sauver l’Arctique ». Elle demande l’interdiction des forages dans la région. Une fausse campagne de publicité a été lancée avec les Yes Men, pour mettre en évidence l’aberration des projets de Shell [1]. Dans cette zone de biodiversité unique, essentielle à notre équilibre climatique, l’augmentation des températures est aujourd’hui deux fois plus rapide qu’ailleurs. De bien faibles arguments visiblement, face à l’avidité des géants du pétrole.

 

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