L'écologie pour sortir de la crise

Publié le par Gerome

Le WWF appelle les dirigeants européens, qui se réunissent en sommet informel dans la soirée à Bruxelles, à s'entendre sur un plan de sortie de crise avec des mesures de relance respectueuses du développement durable.

 

"Un retour aux modèles de croissance actuels insoutenables doit être évité à tout prix", déclare le directeur de WWF Europe Tony Long dans une lettre ouverte aux dirigeants européens.

L'organisation estime que la crise économique et financière actuelle est le "reflet d'un modèle économique déficient qui trouve son ancrage dans un système bancaire surendetté et une mauvaise gestion non seulement des finances publiques nationales mais aussi des ressources naturelles".


Plutôt que de continuer à miser sur un "système de croissance illimitée, de surexploitation et de surconsommation des ressources", le WWF propose aux chefs d'Etat ou de gouvernement, à la Commission européenne et au Parlement de l'UE de s'engager sur "les principes d'une économie verte". Huit axes prioritaires sont ainsi suggérés avec notamment l'internationalisation des coûts environnementaux et le respect de la biodiversité et de l'environnement dans les politiques d'investissement et de développement.


Les dirigeants de l'UE se sont donnés rendez-vous à Bruxelles mercredi soir pour un dîner de travail consacré aux moyens de relancer la croissance économique dans l'Union sur fond de menaces de naufrage de la Grèce et de fragilité des banques espagnoles.

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Amazonie : la présidente du Brésil met son véto sur la déforestation

Publié le par Gerome

A un mois du sommet sur le développement durable Rio+20, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a mis vendredi un veto partiel à une loi controversée réclamée par le puissant secteur agricole mais qui, selon les écologistes, risquait de provoquer une vague de déforestation en Amazonie.

«La présidente de la République a décidé de mettre plusieurs vetos au projet de loi sur le code forestier», a dit l’avocat général de l’Etat, Luis Inacio Adams lors d’une conférence de presse.

 

2518182


La ministre de l’Environnement, Izabella Teixeira, a expliqué que le gouvernement refusait d’amnistier ceux qui avaient déboisé illégalement dans le passé, voulait préserver les petits propriétaires, obliger les fermiers à reboiser et ne pas réduire les zones protégées en Amazonie, la plus grande forêt tropicale au monde considérée comme le poumon vert de la planète.

Avec 5 millions de km2, les forêts tropicales couvrent 60% du Brésil.

Les dispositions les plus controversées de la nouvelle loi portaient sur l’amnistie des auteurs de coupes forestières illégales et l’autorisation pour les fermiers de s’installer dans les zones défrichées avant juillet 2008.


L’annonce du veto partiel de Dilma Rousseff a été accueillie avec scepticisme par les défenseurs de l’environnement qui demandaient à la présidente de refuser l’ensemble du texte. «La société brésilienne et du monde entier voient un pays qui continue à jouer avec l’avenir de ses forêts», a dit la responsable du World Wildlife Fund (WWF) pour le Brésil, Maria Cecilia Wey de Brito.

«Nous avons accueilli avec préoccupation l’annonce du veto partiel parce qu’il nous semble que la plus grande partie des points les plus dangereux pour l’environnement ont été maintenus», a assuré de son côté le responsable de l’Institut socio-environnemental (ISA) Raul do Vale.


Protéger l’environnement et produire des aliments


La loi réformant le code forestier de 1965 a été approuvée par le Congrès il y a un mois après des années de bataille avec les écologistes. Selon une étude de l’université de Brasilia, la nouvelle loi pouvait augmenter de 47% la déforestation d’ici à 2020.

Le nouveau code était particulièrement embarrassant pour le Brésil à un mois du sommet Rio+20  sur le développement durable qui réunira plus de 100 chefs d’Etat et de gouvernement, alors que le pays sud-américain se veut exemplaire en matière de préservation de l’environnement et de lutte contre la déforestation.

Dilma Rousseff a mis 12 vetos et procédé à 31  modifications qui entreront dès lundi en vigueur mais devront ensuite être approuvés par le Congrès, ce qui laisse présager une nouvelle passe d’armes parlementaire.


Le veto démontre que le Brésil «est un pays qui veut protéger l’environnement tout en continuant à produire des aliments», a dit Izabella Teixeira.

Le texte modifié conserve l’obligation de maintenir intacts jusqu'à 80% des forêts dans les grandes propriétés en Amazonie et 35% dans les zones de savane. Mais il accepte plus de flexibilité pour les petites propriétés qui représentent le quart des terres agricoles du pays.


Le code forestier expose le dilemme du Brésil: d’un côté, un géant agricole, parfois qualifié de «ferme du monde», où les terres cultivées représentent quatre fois la superficie de la France, et de l’autre, un pays qui a réduit la déforestation de 27 000 km2 en 2004 à un peu plus de 6 000 km2 en 2011.

Après le veto présidentiel, «le code forestier ne sera pas celui des écologistes ni des ruralistes (le lobby agricole), ce sera le code de ceux qui ont du bon sens», a affirmé le ministre de l’Agriculture Jorge Alberto Mendes Ribeiro qui a assuré que le Brésil continuera à être «un des pays qui produit et exporte le plus au monde» tout en préservant l’environnement.

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Les éoliennes nouvelle génération

Publié le par Gerome

L'énergie éolien, Marius Paraschivoiu mise dessus depuis longtemps. Avec un nouveau système d'éolienne à axe verticale, ce professeur de l'Université de Concordia au Québec compte promettre de beaux jours à cette énergie verte.

 

energie champ eoliennes


L’éolien a le vent en poupe. Si les systèmes de ce type se multiplient aujourd'hui à travers le monde, une nouvelle génération d’éoliennes dite à axe verticale, plus productive, a été pensée par un certain Marius Paraschivoiu, professeur titulaire en génie mécanique et industriel à l'Université Concordia au Québec. La région du Nord du Québec a un fort potentiel éolien qui selon lui pourrait permettre d’y installer des parcs de 2.000 éoliennes.


Afin d’exploiter cet atout, le professeur sur diplômé a donc travaillé de nombreuses années sur la manière d’optimiser les engins : "Au cours des six dernières années, on a appris le concept de la proximité des éoliennes à axe vertical, qui est différent de celui des éoliennes à axe horizontal. Depuis un an ou deux seulement, on observe qu'en rapprochant ces éoliennes à axe vertical, on augmente leur capacité de produire de l'énergie. L'une crée du vent sur l'autre. C'est par groupe de deux qu'elles s'entraident, mais elles doivent tourner dans un sens opposé", explique-t-il cité par le site Ledevoir.com.


Outre cette capacité de synergie, l’éolienne sur axe vertical offre l'avantage de tourner sur son axe, pouvant ainsi exploiter le vent provenant de plus de directions... "Si le vent double, la puissance augmente par huit", précise le professeur. Mais la multitude de facteurs devant être pris en compte demande des calculs extrêmement complexes pour résoudre des équations reliant entre autres les forces, la vitesse et la pression d'un fluide en écoulement. Il faudra donc encore de nouvelles études pour qu'un tel procédé soit au point. Pour cela, Marius Paraschivoiu espère faire fleurir le marché des éoliennes à axe verticale afin d’inciter les ingénieurs et les firmes de construction à miser sur cette énergie d’avenir selon lui.

 

Des questions qui restent à l'étude


Mais il reste du travail pour le professeur et ses élèves car de nombreuses interrogations doivent trouver réponse : cette prolifération d'éoliennes aura-t-elle une influence sur le climat ? Si l'on affecte la couche limite des vents dans l'atmosphère, y aura-t-il des conséquences, et si oui, lesquelles ? Autant de questions qui n'ont pas encore fait l'objet d'études. Il en va de même pour les éoliennes qui pourraient être installées dans l'eau, un fluide qui est mille fois plus dense que l'air. Les recherches sur ce fonctionnement vont donc se poursuivre afin de mieux comprendre le phénomène et aboutir à un concept de production énergétique optimal.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

La Chine veut augmenter son programme de manipulation du climat

Publié le par Gerome

Un météorologiste chinois de premier plan affirme que son pays aura recours trés prochainement à une meilleure technologie pour faire venir ou cesser la pluie, et surtout pour faire meilleurs usages que ceux déjà utilisés ces dernières années.

 

chemtrails.jpg

 

Plus de  560 000 actions de manipulations du climat ont déjà été menées dans le pays depuis 2002 à l'aide d'avions, de fusées et de projectiles transportant de la glace sèche ou des particules d'iodure d'argent pour stimuler les précipitations. Elles ont pu produire 489,7 milliards de tonnes de pluie et permis d'économiser environ 10,4 milliards de dollars de pertes économiques.

 

La Chine a commencé son programme de modification artificielle du climat dés 1958. Pour les Jeux Olympiques de 2008, la Chine comptait 30 avions, 4.000 lance-roquettes, et 7.000 canons anti-aériens uniquement consacré à cet effet. Chacun de ces systèmes permettait d'introduire des produits chimiques dans les nuages menaçants, pour diminuer les gouttes de pluie avant qu'elles n'atteignent les stades.

 

En Février 2009, la Chine a également employé l'utilisation de ces nouvelles technologies pour produire artificiellement des chutes de neige sur Pékin. Après plus de quatre mois de sécheresse, elle a utilisé des bâtons d'iodure pour augmenter la chute des précipitations. Ces chutes de neige sur la capital Pékin ont duré environ trois jours et ont conduit à la fermeture de 12 routes principales autour de le ville. À la fin du mois d'Octobre 2009, les responsables de la ville affirmaient que ces miraculeuses chutes de neige, une première depuis 1987, furent possible grâce à l'ensemencement des nuages.

 

La modification du climat implique principalement l'ensemencement des nuages avec des particules de glace sèche (dioxyde de carbone solide) ou de minuscules particules d'iodure d'argent pour stimuler les précipitations, généralement dans le but d'accroître l'offre locale en eau. Son utilisation a connu une expansion croissante à l'échelle nationale et mondiale ces dernières années, et ce pour lutter contre la sécheresse, les incendies de forêt, les grêlons et les inondations.

 

Les risques potentiels de larges pollutions liées à ses techniques sont pourtant méconnus.

 

La modification artificielle du climat en temps de guerre a été interdite par les Nations Unies. En effets ces techniques peuvent être utilisées dans le but de destruction chez l'ennemie en créant artificiellement des inondations, des cyclones ou des typhons. Elle peut aussi permettre le contrôle de l'économie des marchés des produits agricoles.

 

En chine des conflits politiques causés par ces techniques existent déjà, les régions voisines s'accusent souvent mutuellement de se faire voler leur pluie par leurs voisins en utilisant l'ensemencement des nuages.

 

Environ 24 pays dans le monde utilisent déjà depuis longtemps ces techniques de modifications du climat sur le plan opérationnel. L'office de Modification  du climat chinois est considéré comme le plus grand au monde, il emploie 37.000 personnes dans le pays.

Les produits chimiques les plus couramment utilisés pour l'ensemencement des nuages sont l'iodure d'argent et le dioxyde de carbone solide( glace sèche). Le propane liquide, qui se transforme rapidement en gaz, est également fréquemment utilisé. Cela peut produire des cristaux de glace à des températures plus élevées que l'iodure d'argent. L'utilisation de matériaux hygroscopiques, comme le sel, est de plus en plus utilisé.

 

Ces produits peuvent être dispersé par avion ou par des dispositifs de dispersion situés sur le terrain . La diffusion dans les nuages par des avions est le plus fréquemment utilisé. En cas de libération par des dispositifs sur le terrain, les particules fines sont transportées par les vents et les courants d'air après leur libération.

 

Déjà un certain nombre de sociétés commercialisent leurs services: c'est le cas par exemple des sociétés américaines: Aero Systems Incorporated, Atmospherics Incorporated, North American Weather Consultants, Weather Modification Incorporated, Weather Enhancement Technologies International, Seeding Operations and Atmospheric Research (SOAR), presque toutes ont centré leurs activités sur l'ensemencement des nuages.

 

Les graves dangers de manipulation du climat

 

Si contrôle de la météo à grande échelle devient aujourd'hui possible, les conséquences potentiellement négatives peuvent inclure des effets secondaires très dangereux sur les écosystèmes existants et des risques sanitaires inconnus. En effet le contrôle de ces techniques est pour ainsi dire inexistant, ainsi leur utilisation comme une arme pourraient même s'avérer catastrophiques.

 

Il faut savoir que l'exposition à l'iodure d'argent peut provoquer des troubles manifestent sur les humains et les mammifères. Malheureusement l'accumulation de ces produits dans les sols, la végétation et les eaux de ruissellement ne sont pour ainsi dire pas mesurée.

 

En 1995 puis en 2004 des évaluations environnementales  dans la Sierra Nevada et l’Australie par un panel de chercheurs indépendants a permis de confirmer la légitime inquiétude des écologistes de la dispersion et de l'absorption de dioxyde d'argent dans l'environnement. L'augmentation d'argent constatée a permis d'affirmer le lien avec la proliférations d'algues dans les lacs glaciaires vierges de toutes pollution, ainsi que la disparition de l'opossum pygmée parmi les espèces en danger dans les régions montagneuses d'Australie.

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Diable de Tasmanie : une arche de Noé pour les survivants

Publié le par Gerome

Le diable de Tasmanie, touché de plein fouet par une épidémie de cancer contagieux et incurable, est en voie d’extinction fulgurante. LesAustraliens, conscients du danger de voir leurs diables totalement disparaître de la planète dans les cinq ans à venir, ont crée un refuge dans le but de sauver l’espèce. Le but des concepteurs : offrir aux diables sains une chance de se reproduire.

 

diable_tasmanie.jpg


L’île de Tasmanie est tout sauf un paradis pour ses diables. Les scientifiquesaustraliens l’admettent, le petit marsupial carnivore des lieux est menacé de « disparition inéluctable » par une épizootie de tumeurs faciales. Il est question ici d’une forme rare de cancer qui n’a été décrite et analysée qu’à partir de 1996. Et comme l’indique l’écologisteTim Faulkner, « la situation a eu le temps d’empirer radicalement depuis : la population a diminué de 91% en l’espace des 15 dernières années ».


Kathy Belov, professeur en génétique animale à l’université de Sydney a apporté un éclaircissement dans la revue Science : « Le diable de Tasmanie a un handicap : Il souffre d’un mauvais système imunitaire -son isolement sur sa petite île y a contribué-, ce qui empêche son organisme de reconnaître des cellules cancéreuses et donc de combattre cette maladie contagieuse qui le décime, à l’origine d’une formation d’excroissances qui apparaissent autour du museau et qui s’y développent jusqu’à ce que l’animal succombe, au bout de trois à six mois ».


Bien entendu, les soigneurs n’ont pas attendu pour tenter de trouver des solutions. Alors que la mise au point d’un vaccin permettant de sauver le diable de Tasmanie est encore bien hypothétique, les scientifiques se sont également orientés vers une seconde option : Ils ont crée un refuge, en Australie, à Tomalla Station sur le flanc des collines de BarringtonTops, au nord de Sydney. Et c’est dans cet espace, une ferme de 500 hectares qui a reçu le nom tout trouvé deDevil Ark (l’Arche du Diable, en référence à l’Arche de Noé), que des premiers diables en bonne santé, mâles et femelles, ont d’ores et déjà été accueillis. Ils y seraient autour d’une centaine à l’heure actuelle.


Selon le soigneur Adrian Good, affecté au lieu, « les premiers signes indiquent que les diables s’y sentent à merveille. 24 diablotins y sont déjà nés en 2011 ». Et, tout le monde l’espère, la tendance devrait se poursuivre. Les membres de l’espèce qui y éliront domicile pourront s’y reproduire pour, au final, être réintroduits sur l’île de Tasmanie. L’objectif est de parvenir à 350 diables à l’horizon 2016 avant de franchir le cap du millier après cette date. Et si tout se passe comme prévu, les diables pourront reconquérir l’île de Tasmanie dans 30 ans. Dans les enclos de Devil Ark, les animaux évoluent dans une végétation dense rappelant leur habitat naturel. Et au menu des diables figure un plat typiquement australien : des carcasses de kangourous !

 


Publié dans Nature

Partager cet article