Il y a une dizaine d’années, un homme a été condamné par l’état. Son délit ??? Avoir vendu de l’huile de tournesol à ses amis ; une huile spéciale, de sa composition, dont il se sert depuis un moment... comme essence. Il a même fait plus de 70 000 bornes avec...
Personne n’était intéressé par son invention, alors il se contentait de la vendre à ses proches. Mais visiblement, la loi interdit ce genre de transactions frauduleuses... Voila comment nous remercions les inventeurs ! La même chose s’est produite quelques années plutôt avec l’huile de colza. Les fabriquant allaient la commercialiser quand les douanes leur ont demandé de payer l’IPP (taxe sur les produits pétroliers, quel est le rapport ???) Ce qui a eu pour consequence de couler l’entreprise...
En 1971, Oleg Jefimenko, un savant de la West Virginia University, annonçait la mise au point du premier moteur alimenté par le champ électrique de la Terre. Il avançait que son moteur pouvait servir à écarter la pénurie d’énergie qui frappait alors l’occident... Cette invention n’eut pas non plus de suite publique...
Apparemment tout est fait pour que l’on reste avec nos vieilles energies polluantes : pétrole, nucléaire... Pourtant il est possible de changer, la preuve en est faite avec l’Islande. Ce pays, un peu particulier où 90% de la population croit aux elfes (esprit des pierres...), vient de décider de fonctionner essentiellement à l’ hydrogène qui n’émet dans l’atmosphère ni gaz carbonique ni autres gaz polluants ; le moteur électrique qui fonctionne avec ce combustible ne laisse guère derrière lui que de l’eau. L’Islande est donc un pays pionnier en matière d’écologie, pourtant, le principe de fonctionnement de la pile à combustible est connu depuis 1839, date à laquelle le Britannique William Robert Grove en construisit le premier modèle en laboratoire. En 1953, les travaux du Britannique F.T Bacon conduisirent au premier prototype qui permit la construction de la pile à hydrogène des missions spatiales Apollo. La pile à hydrogène en est aujourd’hui à un stade avancé de développement... pour plus de renseignements
Un être un peu particulier, Nikola Tesla, avait déjà eu l’idée d’energies quasi gratuites, largement distributable... C’était il y a un siècle... voici l’histoire de cet homme incroyable, étrangement oublié...
Tesla était un génie, un homme en avance sur son temps. Avant même que Isaac Asimov invente le terme « Robotique » dans son roman de science-fiction « I robot », Nikola Tesla avait inventé le premier « automaton », un soldat mécanique, et un modèle de bateau sous marin contrôlé robotiquement (anecdote remarquable, lorsqu’en 1899, il présenta à la marine américaine cette invention, ils ne virent aucune utilisation pratique de son invention et rejetèrent l’idée... ).
Entre 1882 et 1888, il a breveté de nombreux dispositifs utilisant des champs magnétiques tournants pour transmettre de l’électricité par courants alternatifs. Pour ceux qui ne voient par très bien ce que cela peut signifier, disons simplement que tout le matériel moderne de génération et de transport d’électricité dans le monde entier est conçu sur les idées et les brevets originaux de cet homme. et pourtant, la plupart d’entre vous, diront : "Qui donc ?..." C’est dommage, mais son nom et son mérite ont tous deux été étouffés pour des raisons de "sécurité nationale"...
Nikola Tesla est né en 1856, à Smiljan (Croatie). En 1884, il maîtrisait déjà douze langues, avait étudié la physiques et les mathématiques dans diverses universités européennes, et arrivait à New York pour rencontrer et travailler avec un autre génie, Thomas Édison.
EDISON & TESLA / CC contre CA
Les deux hommes étaient très différents dans leur façon d’approcher leurs inventions. C’était déconcertant pour Edison, qui souvent commenta à son ancien assistant, Charles Batchelor, que l’habilité de Tesla, pour construire quelque chose d’après des schémas dans son esprit, n’était pas naturelle. Il est remarquablement ironique que la rivalité entre les deux hommes, jusqu’à leurs morts, ait fournie la base de la plupart de la technologie moderne. Édison mourut en 1930 et Tesla en 1943. Cette rivalité, ayant engendré deux grandes compagnies, Général Electric et Westinghouse, se poursuit encore aujourd’hui...
Lorsque Tesla débarqua à New York, Edison avait déjà installé toute une industrie basée sur le courant continu (CC). Mais ses installations étaient peu fiables, et les moteurs à CC tombaient souvent en panne, notamment à cause de l’usure de leurs contacteurs rotatifs (balais). Dès son arrivée, Tesla voulu parler à Edison des bienfaits du courant alternatif, mais ce dernier n’était pas intéressé et l’envoya travailler sur des installations à CC. Finalement, Tesla démissionna. En quelques mois, il mit au point et breveta de nombreux appareils à courant alternatif utilisant une, deux ou trois phases (notre courant moderne est le triphasé).
En 1887, George Westinghouse, président de la compagnie électrique du même nom, comprit l’importance du courant alternatif (CA)de Tesla. Il acheta ses brevets, et lui proposa un emploi au sein de sa compagnie afin de développer un système de distribution du CA, ainsi que ses dérivées : les dynamos, les transformateurs, et les moteurs alternatifs. Tesla établit bientôt son propre laboratoire : ses expériences portaient notamment sur la puissance de la résonance électrique, et sur divers types d’éclairage.
Finalement, la vision de Tesla et l’argent de Westinghouse sont venus à bout de l’entêtement d’Edison, qui soutenait toujours le CC, lors de l’exposition universelle de Chicago en 1893.
Toutes les installations de cette exposition étaient illuminés à partir de générateurs de tension alternative de 750 kilowatts chacun. Tesla montra qu’on pouvait transmettre du courant sans fil, grâce à son transformateur à haute fréquence, appelé : bobine Tesla. Celle ci a la capacité de créer des courants de très fortes tensions, mais avec une très faible intensité, ce qui la rend inoffensive pour l’être humain. Tesla put d’ailleurs le démontrer plusieurs fois grâce à son "homme électrique", qui pouvait "envoyer" des éclairs de plus de 40 mètres, et allumer des ampoules, des moteurs électriques à distance. Sans cette découverte, aujourd’hui, je ne pourrais pas écrire ce texte, faute d’écran. Nous ne pourrions pas regarder la télévision, car celle-ci serait aussi privé de tube cathodique. C’est à partir de cette exposition universelle de 1893, que le courant alternatif allait devenir le mode le plus largement répandu de distribution de l’électricité.
Le succès de Tesla fit remporter à la compagnie Westinghouse un contrat pour la réalisation de la centrale hydro-électrique des chutes de Niagara, la plus grande jamais construite jusqu’alors. Ce fut la première pierre de l’utilisation à grande échelle de l’électricité alternative dans les entreprises et chez les particuliers.
La Science Védique
Nikola Tesla déclarait :
" Les courants alternatifs, particulièrement ceux de fréquence élevée, traversent avec une facilité étonnante les gaz, même peu raréfiés. Les strates supérieures de l’atmosphère étant raréfiées, les seules difficultés à surmonter pour atteindre une distance de plusieurs kilomètres dans l’espace sont de nature purement mécanique. Il ne fait aucun doute qu’avec les potentiels énormes que l’on peut atteindre en utilisant les hautes fréquences et le procédé d’isolation à l’huile, les décharges lumineuses peuvent traverser de nombreux kilomètres d’air raréfié ; grâce à cette énergie de plusieurs centaines de milliers de chevaux-vapeur, les moteurs ou les lampes pourront être actionnés à des distances considérables des sources fixes.(...)
Avant longtemps, nos machines seront alimentées par une énergie disponible en tout point de l’univers. L’idée n’est pas nouvelle. Nous la trouvons dans le mythe d’Anthée, qui tire de l’énergie de la Terre. A travers tout l’espace se trouve de l’énergie. Cette énergie est-elle statique ou cinétique ? Si elle est statique, nos espoirs sont vains ; si elle est cinétique - et nous savons qu’elle l’est - les hommes réussiront bientôt à connecter leurs machines aux grands rouages de la nature. "
Bien qu’a l’époque de cette déclaration on suppose que Tesla n’en avait pas eu d’approche, la description des mécanismes physiques de l’univers qu’il en donnait est proche de la science Védique.
Les Vedas sont une collection d’écrits vieux d’au moins 5000 ans : cantiques, prières, mythes, comptabilité historique, dissertations sur les sciences, et la nature de la réalité. La nature de la matière, l’anti-matière, et la composition des structures atomiques sont décrites dans les Védas. La langue des Védas est appelée Sanskrit. Elle décrit des concepts totalement étrangers à l’esprit de l’homme occidental : des mots uniques peuvent exiger un paragraphe entier pour une traduction en français.
Vers 1893, Nikola Tesla rencontra Swami Vivekananda, premier d’une succession de yogi de l’est à apporter la philosophie Védique à l’ouest. Tesla à été fortement impressionné par la théorie des cycles donnée par les Hindous, ainsi que par la cosmogonie Samkhya, théorie de la matière et de l’énergie proche de celle de la physique moderne. Tesla a commencé utiliser les termes Sanskrit comme Akasha (matière) ou Prana (énergie), et le concept d’un éther lumineux pour décrire la source, l’existence et la construction de la matière...
Tesla ne parvint pourtant pas à démontrer le principe liant énergie et matière. Quelques années aprés la mort de Tesla, Albert Einstein publiait ses travaux sur la relativité... La cosmologie Védique se voyait ainsi confirmée par la science occidentale ; l’ Est et l’Ouest se rencontrait :ce qui été su en Orient depuis plusieurs millénaires était découvert en Occident.
En 1899, Tesla fit l’une de ses plus grandes découvertes : les ondes terrestres stationnaires.
L’idée est d’utiliser la Terre comme un énorme conducteur afin de communiquer sur toute la surface de notre planète, sans avoir les difficultés des ondes radios. Mais ce projet fut vite oublié, devant le succès remporté par la transmission radio.
La même année, il affirma avoir reçu, depuis son laboratoire, au Colorado, des signaux venus de l’espace. Bien que critiqué et tourné en dérision dans quelques magazines scientifiques, il crut dès lors à l’existence d’une forme de vie intelligente vivant ailleurs que dans le système solaire. Grâce aux possibilités offertes par sa bobine, il entreprit d’envoyer des éclairs dans l’espace : aujourd’hui, personne ne sait s’il eut de quelconques réponses...
En 1900, il retourna à New-York, afin de mettre en chantier une tour radio, application issue de sa bobine, qui pourrait émettre dans le monde entier. Sa méthode aurait été d’utiliser une fréquence spécifique de résonance de la Terre, pour transmette du courant alternatif grâce à un énorme oscillateur électrique. Ce projet était financé par J.P. Morgan, qui exigea en contre partie 51 % des droits des brevets portant sur la téléphonie et la télégraphie. Tesla espérait pouvoir faire communiquer le monde entier, fournissant des moyens rapides et faciles de transmission d’images, et d’informations...
La fin d’un génie
Le projet fut abandonné : Morgan à retirer ses fonds... La structure fut détruite en 1917. Les grands banquiers venaient de comprendre que Tesla travaillait pour alimenter le monde en énergie quasi gratuite... Le pétrole devait avoir encore de beaux jours devant lui... Ce fut le plus grand échec de Tesla.
Il orienta alors ses travaux sur les turbines, entre autres. A cause d’un manque d’argent, il ne put plus que reporter ses idées sur papier.
Tesla remporta un Prix Nobel en 1912, ainsi que deux autres, posthumes : "à l’un des hommes les plus intelligents du monde, qui traça la route de beaucoup de développements technologiques de notre temps".
Il breveta plus de 900 nouvelles méthodes d’aborder la conversion de l’énergie ; il reçut quatorze doctorats des universités du monde entier ; il a fait résonner la Terre entière en 1899 avec plus de 100 milliards de volts ; il a transmis de l’électricité sur une distance de plus de 40 km (sans fil) et alluma ainsi pour 10.000 watts d’ampoules électriques ; il mit au point le système de génération et de transport de l’électricité par courant alternatif qui éclaire le monde aujourd’hui ; il conçut un champ de force qui devait faire écran au-dessus de l’Amérique en cas d’attaque aérienne au cours de la Seconde Guerre mondiale ; il proposa un procédé pour la construction d’un rayon de la mort de particules chargées (qui est à présent une réalité : le projet : Star Wars, sous la présidence de Ronald Reagan) ; en 1905, il traita de façon pratique la maîtrise du climat par l’électricité ; et il mit au point un système qui aurait transformé l’ionosphère en une source unique de lumière fluorescente qui aurait éclairé la Terre en permanence.
Cet homme d’un génie rare, Nikola Tesla, qui avait entassé plusieurs vies de recherche en une seule, mourut triste et oublié, le 7 janvier 1943. Peut être ses travaux étaient tellement avancés qu’il aura fallu deux générations de secret pour administrer en toute sécurité ses découvertes...
Extrait d’une conférence de Nikola Tesla, le 20 mai 1891, à l’American Institute of Electrical Engineers de New York :
"Nous arrivons à la fin d’un siècle qui a connu plus de bouleversements que tous les siècles précédents réunis. Les progrès de la science ont amélioré considérablement les conditions de vie de l’humanité. Et pourtant, malgré toutes les promesses des scientifiques, le monde dans lequel nous vivons est au bord de la rupture, il se dirige à une vitesse phénoménale vers une situation de catastrophe.
L’explosion démographique, la destruction de l’environnement, des forêts, tropicales et tempérées, surtout en Allemagne, l’augmentation de gaz carbonique dans l’atmosphère, la pollution de l’eau ne sont que quelques aspects qui nous font frémir. Nous avons atteint un seuil critique.
Nous en sommes tous pleinement conscients. A ceci s’ajoutent des tensions politiques et militaires, qu’on tente d’expliquer par des différences de conceptions politiques, économiques ou culturelles. La véritable raison en est pourtant la répartition inégale des richesses.
Le gouffre entre les plus riches et les plus pauvres, qui ne cesse de grandir, représente une véritable menace. Cette répartition inégale des richesses vient en grande partie du fait que la technologie actuelle n’est plus en mesure d’alimenter l’humanité de façon adéquate.
Nous continuons à vivre comme les premiers hommes il y a 30.000 ans. Il n’y a pas de différence fondamentale entre le feu de bois d’un chasseur de la préhistoire et le moteur d’une voiture. Ce que nous voyons, c’est que cette technologie n’est plus appropriée pour garantir le bien-être et la paix de la population du globe. L’énergie est donc un des enjeux majeurs de notre époque et de notre avenir."