Bientôt des centrales solaires le long des voies de chemin de fer

Publié le par Gerome

Eolfi, filiale de Veolia Environnement, et Réseau ferré de France (RFF) ont annoncé ce lundi la création d'une société commune, dénommée «Airefsol Energies». Elle sera chargée de concevoir et développer des centrales de production d'électricité verte sur les espaces fonciers de RFF dont il ne se sert pas pour ses activités ferroviaires. Avec un patrimoine de 103.000 hectares, RFF est le deuxième propriétaire national.

 

Centrale-solaire-Seville-PS20-PS10


Airefsol Energies a recensé une vingtaine de sites, répartis sur l'ensemble du territoire national. «Les terrains ont été sélectionnés selon leur pertinence géologique et environnementale, le souci de préservation des milieux naturels, l'intérêt économique», indique la compagnie dans un communiqué. Une première tranche, destinée à la production d'électricité photovoltaïque, visera un objectif de 100 MW.


Eolfi est un producteur d'électricité verte, qui développe des parcs éoliens et solaires, en France, en Espagne, en Grèce, en Pologne ou aux Etats-Unis. Créé en 1997, RFF s'occupe de gérer, moderniser et commercialiser les 30.000 km de lignes ferroviaires en France.

 

 

Partager cet article

Bien manger, tout en préservant la planète... c'est possible

Publié le par Gerome

Comment faire un repas sans contribuer au réchauffement climatique...

 

article_food.jpg

Du plat de lentilles, aux émissions de gaz à effet de serre infimes, à la côte d'agneau grillée, nettement plus «émettrice», nos mets favoris auront contribué, avant d'arriver dans nos assiettes, au réchauffement climatique. Un Guide du mangeur de viande sur le changement climatique et la santé, publié par une ONG américaine, aide à choisir entre les envies de son estomac gourmand et les expériences culinaires écologiquement correctes.


«Notre étude calcule l'empreinte carbone, «du berceau au cercueil», de chaque aliment, basée sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) générés avant et après le moment où la nourriture quitte la ferme», explique Kari Hamerschlag, l'un des responsables du Environmental Working Group de Washington.

Tout a été pris en compte

L'étude, en collaboration avec CleanMetrics Corporation, groupe de conseil en économie durable de Portland (Orégon), inclut les impacts des pesticides et engrais, utilisés pour les fourrages, de l'élevage des cheptels, et les processus de transformation et transports ainsi que le CO2 généré pendant la cuisson des plats. Même le traitement des restes de nourriture a été pris en compte! Sans surprise, la viande ressort comme le principal responsable d'émissions de GES, avec en particulier le méthane produit par les ruminants. Encore faut-il distinguer entre les animaux d'origine.


A poids comparable, l'agneau est le pire, produisant près de 40 kg équivalent CO2 pour chaque kilo de viande mangée, suivi par le boeuf avec des émissions de 27 kg équivalent CO2 par kilo. Manger une petite tranche de 110 gr d'agneau braisé équivaut à faire 21 kilomètres avec une voiture de taille moyenne. Le même poids en boeuf équivaut à la moitié de la distance. «Si votre famille de quatre personnes renonce une fois par semaine à son steak, c'est comme si elle laissait la voiture au garage pendant près de trois mois», souligne Kari Hamerschlag.


100 kg de viande produits par an par Américain


Les Américains restent les premiers consommateurs de viande au monde -- 60% de plus que les Européens -- avec 100 kg produits par an par personne. Mais les Chinois, en particulier, ont développé récemment un appétit certain, avec l'aisance économique, pour les plats carnés. En 50 ans la production mondiale de viande a plus que quadruplé, passant de 70 millions de tonnes en 1960 à 300 millions aujourd'hui. Sur l'échelle des contributeurs au réchauffement climatique et à la pollution, viennent ensuite les fromages, du fait des énormes quantités de lait nécessaires.


Le porc, le saumon d'élevage, le poulet et la dinde, arrivent à égalité en terme d'émissions de GES. Concernant l'impact environnemental, le porc -- viande la plus largement consommée dans le monde dont la moitié en Chine -- constitue une catégorie à part: l'infiltration des lisiers dans les nappes phréatiques jusque dans les océans pose de gros problèmes.


Le gaspillage des produits alimentaires jetés compte, à lui seul, pour un cinquième des émissions liées à la viande et aux produits laitiers aux Etats-Unis. Les auteurs de l'étude en profitent pour rappeler une règle simple en matière de lutte contre le réchauffement climatique: «Ne pas acheter plus que ce qu'on est capable de consommer.» Et le document de conclure inéluctablement à la vertu des... légumes, lentilles notamment. Le mot de la fin pour le nutritionniste américain Michael Pollan: «Manger de la (vraie) nourriture. Pas trop. Surtout des légumes.»

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

Partager cet article

Les cycles de l’humanité sont les miroirs des cycles de catastrophes naturelles

Publié le par Gerome

À l’heure actuelle, été 2011, les signes abondent et il serait difficile de ne pas les voir. L’augmentation rapide du nombre et de la magnitude des tremblements de terre, le décuplement des épisodes de sécheresse causant pertes de récoltes et famines et, à l’inverse, de pluies torrentielles causant inondations et glissements de terrain… Le terme « tsunami » s’est désormais bien ancré dans notre vocabulaire et les températures ne cessent de battre des records tant à la hausse qu’à la baisse, et ce, aux quatre coins du globe… L’accroissement du nombre de tornades à travers le monde, les chutes de neige dans certains pays tropicaux… Bref, l’intensification des bouleversements climatiques en tout genre est au menu et tout indique qu’elle y est pour rester. Ajoutons à la liste le nombre incroyable d’hécatombes animales jonchant la planète dont la cadence ne fait que s’accélérer et nous nous retrouvons face à un phénomène dont l’ampleur et les conséquences donnent froid dans le dos.


 Les cycles de l’humanité sont les miroirs des cycles de catastrophes naturelles…

 Peut-être avons-nous aussi remarqué, en parallèle, la course effrénée et inarrêtable à la globalisation qui, sous une fausse trame de fond humanitaire, pille sans vergogne tout territoire possédant des ressources naturelles, exploite les humains de tout pays confondus et écarte avec violence et sans remords quiconque s’oppose à son expansion.



Peut-être aussi avons-nous conscience de la marche totalitaire des corps policiers et militaires qui foulent la planète entière de leurs bottes ensanglantées. La liste des pays en guerre s’allonge tous les mois et on ne se gêne plus pour nous informer à l’avance du pays qui sera la cible de la prochaine intervention armée. Au nom de la paix, bien entendu. Et comme la paix demande la sécurité – dans une optique orwélienne du moins –, peut-être aussi nous sommes-nous rendu compte de l’augmentation rapide des corps policiers ainsi que du nombre impressionnant de « gardes de sécurité » systématiquement mis en place dans tous les commerces et événements publics. Peut-être avons-nous remarqué aussi avec quelle brutalité et manque d’humanité ils agissent, comme si le peuple était désormais l’ennemi.



Ou encore, peut-être sommes-nous atteints, comme un nombre sans cesse croissant d’individus, de troubles anxieux, de dépression ou de troubles sévères de l’humeur. À moins que ce ne soit d’une maladie chronique quelconque de laquelle de plus en plus de gens de notre entourage souffrent. Peut-être le voyons-nous clairement : la grande majorité de la population (tout âge, toute race et tout sexe confondus) est en piètre état de santé : les cancers, les troubles neurologiques et les intolérances alimentaires se répandent à toute vitesse. Le cartel pharmaceutique de pair avec les instances gouvernementales (main dans la main avec les Monsanto de ce monde), qui décident ce qui est bénéfique ou non pour notre bien-être, semblent avoir gagné beaucoup de terrain en peu de temps et l’état de santé général de l’humanité place celle-ci dans une situation très précaire.



Peut-être aussi voyons-nous à quel point les dépravations en tout genre, l’intolérance, l’individualisme, la débauche, l’avarice et l’égocentrisme trouvent un terreau fertile dans le matérialisme consumériste de nos sociétés dites civilisées. Le sexisme est partout, les guerres de religion fleurissent comme sur un tas de fumier et nous ne savons plus quoi inventer comme perversions sexuelles.



 Mais, surtout, peut-être ne somme-nous pas assez à avoir conscience de tout cela.


 Les cycles de l’humanité sont les miroirs des cycles de catastrophes naturelles… et la Terre en bénéficie sous forme de nettoyage périodique.

Bien que la majeure partie des bouleversements climatiques actuels ne soient pas le fruit de l’activité humaine, la pollution systématique de toutes les couches de la biosphère, elle, l’est. De la pollution de notre air, nos eaux et nos sols par tous les rejets industriels, les sites d’enfouissement des ordures et des déchets radioactifs en passant par les centaines de bombes nucléaires que nous avons fait exploser à titre de tests (ou afin de modifier la ceinture Van Allen pour une meilleure communication militaire outre-mer, pourquoi pas?) jusqu’à l’épandage de produits chimiques tel que l’Agent Orange dans nombre de pays, notre planète est devenue, disons-le sans détour, une poubelle radioactive.

 

Nos champs agricoles, tout comme notre cour arrière, sont remplis de pesticides, d’herbicides, d’insecticides et d’engrais chimiques. Nous répandons des organismes génétiquement modifiés à tout vent et nous testons des technologies de contrôle climatique sur des pays « ennemis » afin de pouvoir leur venir en aide par la suite. Nous utilisons des technologies de contrôle mental à la HAARP, implantons des réseaux WiFi et des ondes cellulaires (clairement dommageables pour toutes cellules vivantes) à la grandeur du globe. Uranium appauvri et phosphore jonchent les terrains de jeux du complexe militaro-industriel mondial et le nombre de produits hautement toxiques utilisés dans tous les appareils technologiques (ordinateurs, GPS, téléphones cellulaires, etc.) est impressionnant : même les ampoules à basse consommation sont désormais remplies de mercure.

 

 …et la Terre en bénéficie sous forme de nettoyage périodique.

 

À l’heure actuelle, été 2011, les signes abondent et il serait difficile de ne pas les voir. Depuis plusieurs années, ils sont nombreux à tirer la sonnette d’alarme : le nombre de météores passant près de la Terre est en rapide augmentation tout comme le nombre de météorites, c’est-à-dire ceux qui touchent notre sol. Ils sont aussi nombreux à pointer du doigt les dérèglements et les sautes d’humeur de notre soleil qui causent des perturbations climatiques terrestres importantes. Les pôles magnétiques sont en route pour une inversion cyclique, les supervolcans montrent des signes de reprise d’activité et…  la Terre en bénéficiera sous forme de nettoyage périodique.

 
 Je ne suis pourtant pas du type alarmiste, ni du type sensationnaliste et je n’écris pas ces lignes afin d’apeurer qui que ce soit. Je tente simplement de voir ce qui est plutôt que ce que je voudrais voir ou encore que ce qu’on me dit de voir. Et bien que je n’apprécie pas plus que n’importe qui ce que constitue la réalité par-delà l’illusion de l’affairement quotidien, je dois me rendre à l’évidence. Et au nom de tous ceux qui désirent la vérité avant tout, je me sens le devoir de communiquer ce qui me semble juste, réel et objectif.

 L’image n’est pas des plus jolies, j’en conviens, car une des conclusions claires qui s’en dégagent est que rien ne pourra arrêter ce train et que ce train fonce tout droit vers le cataclysme à grande échelle. Et quoi que nous tentions, nous n’en altérerons pas la course.

 Alors, qu’en fait-on?

 À quoi bon dénoncer la psychopathie et ses incidences sur notre monde et notre psyché, chercher la vérité en tout sens et tenter de s’éveiller et d’éveiller notre voisin et nos proches si de toute façon nous finirons comme le prévoient les enseignements traditionnels, c’est-à-dire dans un « déluge de feu »?

 À quoi bon redécorer la chambre, repeindre la maison et réparer le balcon puisque tout ceci disparaîtra lors d’un cataclysme régional ou global?

 On dit que la vie n’est que leçons et dans ce cas l’état actuel du monde est toute une école! Mais la question demeure : qu’en fait-on?

 À quoi bon tout ce que nous entreprenons si le tout part en fumée à la première météorite venue? Tout ce que nous bâtissons n’est-il pas que châteaux de cartes en comparaison à la puissance de la nature? Et surtout une nature d’ordre astronomique. Même tout notre savoir, en tant que société, est désormais consigné sur des supports magnétiques d’une surprenante fragilité. Qu’en restera-t-il? Est-il censé en rester quelque chose ou est-ce que la race humaine aussi en « bénéficiera sous forme de nettoyage périodique »?

Spéculations mises de côté, je crois que tout ceci nous offre, en réalité, une grande opportunité : celle de faire la différence entre le futile et l’important. À mon humble avis, c’est un gigantesque appel à l’essentiel car c’est uniquement lorsque nous prenons conscience que notre existence, telle que nous la connaissons, a une fin, que nous cherchons réellement à en faire quelque chose qui vaille, quelque chose de réel, de tangible. Au même titre que nous replaçons rapidement les priorités dans notre vie à l’annonce d’un cancer, voyons-nous alors plus clairement la futilité de nos occupations quotidiennes et de nos vaines identifications à l’ego à la lumière d’une « fin imminente ».

 Il est de mon avis que les « choses » du Grand Tout doivent appartenir à un continuum de nécessité. Et par nécessité j’entends que le fait d’exister, d’être et de vivre s’inscrit dans un continuum et que par nature il n’est pas vain. Nul besoin ici de croire à la réincarnation ou au karma pour en saisir le concept et la portée. Dit simplement : chaque chose existe pour une raison.

 

Mais cette raison, que nous cherchons habituellement à appréhender de façon anthropomorphique, est en réalité basée sur unenécessité existentielle. La Création, au sens le plus absolu, ne crée pas par « plaisir » ou par « expérimentation », mais bien par besoin. Voyons-le comme un besoin « d’équilibre dans le mouvement » pour assurer sa continuité. La Création EST, et être n’est pas quelque chose de passif, bien au contraire. Chaque « mouvement » de la Création en est donc un de nécessité afin de maintenir le continuum de l’éternité, afin d’être.

Dans cet ordre d’idée, même si nous croyons n’être qu’un spectateur de « la fin du monde » sur Terre, nous jouons un rôle – consciemment ou non – dans la Balance Universelle, dans la Conscience Universelle.

Certes, il m’est très difficile d’exprimer ici quelque chose qui se vit et dont les mots sont inadéquats à transmettre l’expérience, mais je pourrais le résumer ainsi : c’est en liant le macrocosme au microcosme que nous découvrirons toute la richesse de notre existence présente, et ce, malgré son apparence « négative ».  Peut-être assistons-nous notre demeure naturelle, la Terre, dans sa « nuit noire de l’âme » en vivant cette période trouble.

 « Dans la douleur nous enfanterons. » Et croyez-moi, ce n’est pas un châtiment, mais une nécessité existentielle.

Tirons-en profit.

Publié dans Divers (Hors sujet)

Partager cet article

ONU : des casques verts contre l'effet de serre ?

Publié le par Gerome

Mercredi, lors d'une réunion sur la cause climatique, l'ONU a envisagé l'option de créer une troupe de "casques verts" pour désamorcer les conflits potentiels dus au changement climatique.

 

climat.jpg


A l'occasion d'une réunion spéciale sur le climat qui a eu lieu mercredi, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a évoqué la création potentielle d’une force de "casques verts" pour désamorcer les conflits provoqués par les catastrophes naturelles, rapporte le Guardian.


En effet, selon Ban Ki-Moon, le changement climatique et les problèmes environnementaux constituent une véritable menace pour la paix et la sécurité internationale, en particulier à cause des catastrophes naturelles que ceux-ci sont capables d'engendrés. Aujourd'hui, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) tire la sonnette d'alarme sur deux augmentations : celle des températures , de 2 à 4 degrés Celsius, et celle du niveau des mers, de 20 à 60 centimètres. Deux changements qui pourraient inclure une multiplication des inondations, tempêtes, sécheresses et autres catastrophes avec pour conséquence jusqu'à 200 millions de réfugiés climatiques. Le rôle des casques verts serait ainsi d'intervenir dans ces situations délicates autant pour apporter de l'aide que pour calmer les tensions potentielles.


Une proposition qui fait débat


Malgré l'urgence de la situation, les Nations unies restent divisées. Deux blocs émergent : d'un côté, certaines puissances mondiales telles que la Chine et la Russie estiment que l'ONU n'a pas à intervenir dans les problèmes d'environnement qui ne concernent que les experts scientifiques. Quant à l'Allemagne, elle juge que cette action serait "prématurée" alors que Peter Wittig, ambassadeur du pays à l'ONU, a fait part au Huffington Post de ses doutes quant à l'efficacité et la nécessité d’éventuels casques verts : "Faire intervenir des casques verts pourrait donner un signal fort dans la lutte contre le changement climatique mais leur rôle sera-t-il vraiment différent des tâches que les actuels casques bleus remplissent déjà aujourd'hui, notamment dans les pays les plus fragiles ?"


De l'autre coté, se tiennent les îles directement menacées par la montée des océans, comme Tuvalu, les Seychelles ou les Maldives, qui ont déjà essayé d'éveiller les consciences sur la nécessité de classer le changement climatique au rang de priorité internationale par l’ONU, rapporte toujours Le Monde. Dans une tribune au New York Times, lundi, Marcus Stephen, président de Nauru, état insulaire d’Océanie, explique cette situation d'urgence : "Le changement climatique a déjà intensifié les conflits autour des ressources rares, et pourrait présager d'une vie dans un monde conditionné par des conflits de plus en plus liés aux catastrophes environnementales."


Elire un représentant chargé du climat 


Expliquant que le réchauffement climatique est "une menace aussi importante que la prolifération nucléaire ou le terrorisme international", le président de Nauru a ainsi demandé qu'un représentant spécial des Nations unies soit nommé au climat et à la sécurité. Pour l'instant, la question des casques verts n'a donc pas été tranchée, rapporte Le Monde. Mais elle sera l'objet de la prochaine conférence de l'ONU qui se tiendra en décembre prochain en Afrique du Sud.

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Le changement climatique, une réelle menace pour la paix selon Ban Ki-Moon

Publié le par Gerome

Les membres du Conseil de sécurité de l'Onu se sont réunis mercredi pour débattre des impacts directs que le changement climatique pourrait avoir sur le maintien de la paix. Pour le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, le réchauffement de la planète représente une réelle "menace pour la paix et la sécurité internationale".


Mercredi, à l'ouverture d'un débat du Conseil de sécurité sur les "effets préjudiciables éventuels des changements climatiques", le secrétaire général de l'Onu a fait part de ses craintes quant à l'impact du réchauffement climatique sur la sécurité internationale. "Les catastrophes naturelles sont de plus en plus fréquentes et violentes dans les pays riches comme dans les pays pauvres, anéantissant vies, infrastructures, institutions et budgets. Un cocktail détonant qui peut créer de dangereux vides pour la sécurité", a alerté Ban Ki-Moon avant d'affirmer que les changements climatiques constituent une réelle "menace pour la paix et la sécurité internationale".


Un avertissement toutefois très nuancé dans le communiqué publié par le Conseil de sécurité à l'issue de la réunion. Dans ce texte, est seulement évoquée la "crainte de voir les effets préjudiciables éventuels des changements climatiques aggraver à long terme les menaces existantes à la paix et à la sécurité internationales". Les membres du Conseil ne sont pas parvenus à s'accorder sur la qualification du réchauffement climatique comme une menace directe pour la paix et la sécurité. Une demande faite par les petits Etats des îles du Pacifique, menacés par la montée du niveau de la mer. L'incapacité du Conseil à répondre à cette demande "est plus que décevante" a déploré l'ambassadrice américaine à l'Onu, Susan Rice, dont les propos sont rapportés par le site du Point. "C'est pathétique, cela dénote un manque de prévoyance, et franchement, il s'agit d'un manquement au devoir" s'est-elle insurgée.


Lutter contre le réchauffement pour limiter les tensions et conflits


A quelques mois du prochain sommet sur le réchauffement climatique, qui se tiendra en décembre à Durban, Ban Ki-Moon appelle toutefois la communauté internationale à prendre des mesures et des engagements clairs et ambitieux visant à lutter contre le réchauffement et ses impacts.

 

"Notre capacité à gérer les conséquences les plus dangereuses des changements climatiques dépendra d’une stratégie définie par des plateformes, mécanismes et institutions internationaux réformés ou nouveaux et capables d’anticiper les problèmes et de faciliter la coopération" a de son côté souligné le directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Achim Steiner.

"La communauté internationale peut éviter les conflits, les tensions et l’insécurité liés aux changements climatiques si elle met en place une réponse collective et ciblée qui s’attaque aux racines, à l’ampleur, à la volatilité et à la rapidité des défis émergents" a-t-il insisté.

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article