Amateurs de yogourts?

Publié le par Gerome

DANONE obligé de retirer sa publicité mensongère après 15 ans de matraquage et de dégâts.
Le « pavé dans le pot de yaourt » qu'a lancé  Didier Raoult, chercheur français dans la prestigieuse revue scientifique « Nature » de septembre 2009 a fini par être payant.


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 Pour le patron du labo de virologie de la Timone à Marseille, les yaourts et autres boissons lactées farcis aux probiotiques que l'on nous fait avaler depuis près de 20 ans auraient une grosse part de responsabilité dans l'épidémie d'obésité qui frappe les enfants.

 Les probiotiques que Danone ajoute à tout va dans divers yaourts sont selon les allégations de la marque assénées à la télévision, censées « booster » les défenses immunitaires.

 On en trouve plus de 1 milliard par pot d¹Activia ou d¹Actimel. Le hic est que ces bonnes bactéries « actives et vivantes », dixit Danone, sont les mêmes que celles utilisées depuis longtemps dans les élevages industriels comme activateurs de croissance pour faire  grossir plus rapidement cochons et poulets.

Un porc ainsi gavé de probiotiques, c'est plus de 10 % de gagné sur la balance. Danone pousse donc à « élever » nos enfants comme des cochons ou des poulets.
 En fait, en début d'année, des chercheurs ont eu l'idée de comparer la flore intestinale des obèses et des non obèses. Et là, surprise, les premiers étaient bourrés de probiotiques - ceux qu'on trouve justement dans les yaourts « santé plus ». Didier Raoult commente :
 « On a autorisé pour l'alimentation humaine des activateurs de croissance utilisés dans les élevages, sans chercher à savoir quel serait l¹effet sur les enfants ».

 Du coup, celui-ci a réclamé des études pour connaître le rôle précis de tous les produits lactés dans l'épidémie d'obésité infantile. En outre, il n  y a pas que les enfants qui sont victimes de cette supercherie ; j'ai rencontré de nombreuses femmes potelées bien que sous alimentées, et qui cherchaient désespérément à maigrir en se limitant à quelques yaourts par jour plus quelques babioles. Et désespérante désillusion, elles continuaient à grossir, étaient de plus en plus fatiguées et fragiles, surtout en hiver où il est  indispensable
 de se « yanguiser », alors que les yaourts sont hyper « yin ».

 D'où l'article « Aigle moqueur » que j¹avais passé dans « Pratique de Santé » sous le titre « Devenez XXL avec des yaourts » Finalement, les semeurs d'alerte indépendants ont fini par émouvoir les services officiels avant que le scandale n'éclate trop au grand jour.
 C'est ainsi qu¹ils viennent de mettre la pression sur le groupe  Danone, l'obligeant, selon les termes délicats des grands journaux « à revoir sa copie » (Un monstre comme Danone, ça se ménage).
 Il faut tout de même réaliser que cela pourrait être un coup dur pour le lobby puisque les groupes
 Actimel Europe et Activia Europe pèsent ensemble 1,5 milliards d'Euros sur un chiffre total Danone de 15 milliards,  soit 10 %.

Mais je ne me fais guère de soucis pour cette entreprise de tricheurs, car entre ses discrètes et adroites manoeuvres de retrait publicitaires et les addictions de beaucoup de consommateurs automatisés, il n'y a pas vraiment le « feu au lac », en attendant qu¹on nous invente une autre « salade à la mode ».

 


Publié dans Nutrition & Santé

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Une nouvelle offensive dans le monde de la viande industrielle : les multinationales du Sud

Publié le par Gerome

GRAIN | 25.10.2010 | 16:12

mercredi 10 novembre 2010


De nos jours, les pays du Sud consomment apparemment de plus en plus de viande. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), la consommation de viande par habitant dans les pays en développement a doublé entre 1980 et 2005, et la consommation d’œufs y a été multipliée par trois. Comment expliquer cette évolution ? Pour certains, le facteur majeur a été l’augmentation des revenus en Asie, mais cela peut difficilement justifier une hausse aussi énorme. La raison principale est plutôt à chercher du côté de l’approvisionnement.

 

Les entreprises de l’agrobusiness, soutenues pas de fortes subventions et par les gouvernements, ont réussi, au cours des dernières décennies, à pousser la production mondiale de viande à des niveaux inouïs, provoquant des conséquences dévastatrices pour les animaux, les personnes et l’environnement. Une grande partie de cette production industrielle se fait désormais dans les pays du Sud, où une nouvelle génération de compagnies transnationales (TNC), originaires de ces pays, s’allient avec les firmes plus anciennes des pays du Nord, pour imposer “le dieu viande” d’un bout à l’autre de la planète.


Qu’est-ce qui alimente l’essor effréné du marché de la viande dans les pays en développement dans le Sud ? La réponse la plus évidente est l’abondance de viande bon marché provenant de fermes industrielles, elle-même rendue possible par l’abondance d’une alimentation animale bon marché. L’explosion actuelle de la consommation de viande n’est que la répétition de ce qui s’est passé il y a des années au Nord, quand les entreprises ont commencé à installer des fermes industrielles et des parc d’engraissement, pour transformer en protéines animales destinées à la restauration rapide et aux supermarchés les montagnes de céréales et d’oléagineux produites grâce aux subventions. On se débarrassait – et c’est toujours le cas - des excédents de viande, depuis les cuisses de poulet congelées aux tripes de bovins, dans les pays pauvres.


Derrière le système de la viande industrielle, s’agite tout un monde de grandes entreprises impliquées dans la production et le commerce de la viande. C’est un système qui reçoit toutes sortes de subventions, aux États-Unis comme en Europe. Selon certaines études, le prix d’une livre de viande hachée aux États-Unis devrait avoisiner les 30 dollars US, plutôt qu’un à deux dollars, le prix de vente habituel dans les centres de vente en gros. 1

 

Si l’on annulait ne serait-ce que les subventions sur l’alimentation animale, les coûts d’exploitation pour les producteurs de viande américains seraient environ 10 % plus élevés et on commencerait probablement à voir des stands de fruits et de légumes remplacer les Kentucky Fried Chicken et les McDo dans les quartiers pauvres. 2 Dans l’Union européenne, une vache reçoit en moyenne 2,50 dollars US de subventions par jour, alors que les deux tiers de la population de l’Afrique sub-saharienne vivent avec moins de deux dollars par jour. 3 Que ce soit aux États-Unis ou en Europe, la plupart des gens, les pauvres en particulier, sont obligés de manger de la viande bon marché. Et c’est le modèle qui est en train de s’imposer partout dans le monde.

 


Publié dans Nutrition & Santé

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Révoltant : 78% des Français sont pour les biocarburants

Publié le par Gerome

En un mot : révoltant!!

Selon un sondage Ipsos, les Français se disent en grande majorité prêts à utiliser des carburants bio.

Les biocarburants sont une hérésie environnementale, quand on sait qu'il faut 4 litres de pétrole pour produire 1 litre de biocarburant, cela semble totalement fou!

De nombreux pays souffrent de malnutrition et 78% des français estiment que les biocarburants sont bons! Il faut savoir qu'avec les biocarburants on fait rouler des voitures avec de la nourriture!!!

Le Brésil par exemple, qui est le premier producteur mondial de biocarburants, rase sa forêt amazonienne pour agrandir les surfaces cultivables et ainsi produire toujours plus de biocarburants.

Cons de français!!! Cons de français qui ne pigent rien à rien, comment peut-on cautionner une telle insulte à la Terre et à l'humanité? C'est impensable

 

Pour plus d'informations je vous renvoie à ma catégorie Biocarburants : l'erreur

 

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Alsace : 5.000 euros de prime pour une voiture électrique

Publié le par Gerome

Les 500 premiers acheteurs alsaciens d'un véhicule 100% électrique se verront attribuer une prime de 5.000 euros. Le conseil régional, qui veut faire de l'Alsace un modèle, a voté cette loi qui entrera en vigueur au 1er janvier 2011.

 

Acheter une voiture électrique coûte plus cher, alors le conseil régional alsacien a voulu encourager ce type d'acquisition. En offrant une prime de 5.000 euros aux 500 premiers acheteurs d'un véhicule entièrement électrique, il espère favoriser la vente de ces véhicules. Seule condition d'obtention de cette prime : s'engager à ne pas revendre le véhicule dans les deux ans.


Ajoutés aux voitures qu'utilisent les services publics, ces 500 achats feront passer le parc automobile alsacien à 1.000 véhicules tout électrique. Deux cent mille euros seront consacrés par la région au financement d'équipements comme, par exemple, l'installation de prise de chargement sur les parkings des supermarchés.

L'objectif est bien sûr de réduire la production de gaz à effet de serre avec un espoir : une division par quatre de ces émissions d'ici 2050.

 

 

Publié dans Les bonnes nouvelles

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Le Colza muté

Publié le par Gerome


 

Ken Smith, professeur d'agronomie à l'université de l'Arkansas, avait prévenu : « Vous verrez. Ce qui impressionne dans notre agriculture, c'est sa dimension et son intensité. » Effectivement, dans le Mid-South américain, l'agriculture ressemble à une industrie. Tout est disproportionné : les champs taillés au cordeau ; les machines pour semer, récolter, épandre les pesticides ; les tourbillons de poussière qui montent au ciel, soulevés par les cueilleuses mécaniques de coton et les pick-up des agriculteurs.

 

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                                                     Champ de colza


Mais, depuis quelque temps, les fermiers les plus modernes du monde doivent revenir à des outils d'un autre âge, la houe et la pelle, pour déloger la mauvaise herbe qui envahit leurs champs. L'amarante de Palmer est surnommée pigweed (l'herbe à cochon), entre autres vocables si grossiers que les agriculteurs n'osent pas les répéter. Ce n'est pas une petite herbe folle mais « un monstre », dit Claude Kennedy, directeur de la station agricole expérimentale du bourg de Marianna : « Elle est de plus en plus agressive et prend des formes si étranges que parfois elle me fait presque peur. » La plante peut pousser de 5 centimètres par jour et atteindre plus de 2 mètres de haut. Avec ses branches tourbillonnantes, elle rappelle les arbres torturés qui peuplent les films du maître du fantastique, Tim Burton. Il arrive que ses racines cassent les moissonneuses.

Elle est le rejeton non désiré d'un mariage qui fut longtemps sans nuages entre les agriculteurs américains et les semences OGM Roundup Ready, la technologie phare de Monsanto. Le principe : un gène de tolérance à l'herbicide total Roundup est introduit dans une plante cultivée. Quand le produit est épandu, toutes les mauvaises herbes meurent, tandis que l'OGM survit.
Les agriculteurs de l'Arkansas parlent de l'âge d'or de ce système avec des étoiles dans les yeux. « Ces semences sont arrivées en 1996, se souvient Sid Fogg, cultivateur de coton et de soja. C'était formidable. On semait, on passait deux fois du Roundup et on avait les champs les plus propres, les plus jolis qu'on ait jamais vus.»
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                                                      La Pigweed

Aux Etats-Unis, 58 % du coton, 66 % du maïs et 93 % du soja sont Roundup Ready. La majorité des OGM cultivés dans le monde également, et le glyphosate, contenu dans le Roundup, est la molécule herbicide la plus utilisée sur terre. Dans l'Arkansas, le paysage a été bouleversé. Le labour - un moyen de lutter contre les mauvaises herbes - a été abandonné. La dizaine d'herbicides qui se partageaient le marché ont été balayés. Chacun a pu cultiver plus. Les exploitations se sont agrandies, les agriculteurs enrichis. « Tout était facile, trop facile », laisse tomber l'agriculteur Bill Wilkie.

Cette époque bénie est révolue. « Mère Nature n'en a fait qu'à sa tête », résume Sid Fogg. Au bout de quinze ans d'usage intensif et exclusif du glyphosate, une dizaine de mauvaises herbes, présentes à l'origine en quantités modestes, sont devenues résistantes au produit. Dont Amaranthus palmeri. « Le mécanisme de la sélection naturelle a joué, explique Ken Smith. Dans la population initiale, certains individus étaient naturellement résistants, ils se sont multipliés. »
Quelque 6 millions d'hectares sont touchés dans vingt-deux Etats américains, selon les dernières estimations, soit un peu moins de 10 % des surfaces OGM du pays. Le sud-est des Etats-Unis, coeur de la production de coton et de soja, est le plus concerné. Mais les herbes indésirables gagnent constamment du terrain. « Partout où il y a usage exclusif du glyphosate, le problème se posera tôt ou tard », affirme Claude Kennedy. Des résistances ont déjà été observées dans une quinzaine de pays, dont la Chine, l'Argentine, le Brésil, ou le Canada.

« De nouvelles variétés de semences Roundup Ready continuent d'arriver sur le marché, comme l'alfalfa ou la betterave à sucre, relève David Mortensen, spécialiste des adventices à l'université de Pennsylvanie. Cela exacerbera le problème. » Ardent défenseur du glyphosate, qu'il compare à la pénicilline en médecine, l'universitaire australien Stephen Powles voit dans sa perte d'efficacité « une menace pour la production alimentaire mondiale ».

Dans l'Arkansas, l'explosion a eu lieu cette année. Les agriculteurs ont été pris par surprise. « On se disait que ça pouvait arriver, mais pas autant, aussi vite », témoigne West Higgins devant l'un de ses champs, où son soja a littéralement été étouffé. Dans les restaurants où les agriculteurs se retrouvent pour petit-déjeuner avant l'aube, les pigweeds sont devenus le sujet numéro un de conversation. « Reflex, Treflex, Dual, Valor... » : attablés chez Cleo, à Marianna, Rusty Carter et Chad Russel, deux producteurs de soja et de coton, énumèrent les produits qu'ils tentent d'appliquer. De la « vieille chimie », disent-ils. Le Treflan, qui figure en bonne place au Musée du coton de Memphis, date de 1964.
Certaines molécules font l'objet d'une surveillance de l'Agence américaine pour la protection de l'environnement (EPA) en raison des risques pour l'eau. Le dicamba, utilisé pour « brûler » les mauvaises herbes au printemps, est particulièrement agressif. C'est un dérivé du 2,4-D, un composant de l'agent orange, défoliant utilisé pendant la guerre du Vietnam. Au total, les traitements ont été au minimum multipliés par trois. « Mais rien n'en vient vraiment à bout », observe Rusty Carter.
Alors, cet été, une armée de journaliers a désherbé à la houe les champs de coton dans tout le sud-est des Etats-Unis, du jamais-vu depuis les années 1960. « Le champ est propre pendant deux ou trois semaines, puis elles reviennent », constate, amer, Chad Russel. Chaque femelle contient 250 000 graines. « Je crains que ça ne soit de pire en pire, souffle Bill Wilkie. Je ne sais pas où on va. »


« Parfois, je pense à mon père, se désole Sid Fogg. S'il voyait toutes ces mauvaises herbes, il me dirait, mon fils, qu'est-ce que tu fais ? » Surtout, tout cela revient très cher. En moyenne, 30 dollars supplémentaires par demi-hectare pour produire du soja, 70 pour du coton. Les rendements sont en baisse de 20 % à 30 %. « Cette affaire coûte des millions, affirme Ken Smith. Certains pourraient ne pas tenir l'année prochaine. »
Colby McChesney, 26 ans, n'a « pas l'intention de changer de métier ». « Je laisse complètement tomber le Roundup Ready, lance ce jeune homme, tout en parcourant en trombe ses 1 500 hectares. Certains s'accrochent à l'espoir que ça va aller mieux, moi je pense que, si on veut réparer le système, il faut tout changer. Sinon, on risque de perdre le contrôle. » L'année prochaine, il sèmera du coton et du soja LibertyLink, un OGM de Bayer. Il fonctionne avec un herbicide différent, relativement efficace sur Amaranthus palmeri. Le jeune agriculteur essaiera aussi des semences conventionnelles « pour voir ».

Beaucoup d'agriculteurs y pensent, à contrecoeur, comme une régression. Sid Fogg a tenté l'expérience sur quelques parcelles. Comme aucun semencier ne vend plus de variétés conventionnelles, c'est l'université de l'Arkansas qui lui a founi des graines. « Je ne vois pas pourquoi je continuerais à payer les semences Monsanto trois fois le prix des conventionnelles, alors que je vais dans les deux cas dépenser de l'argent en herbicides », explique-t-il. Le problème, c'est qu'il n'y aura pas assez de graines LibertyLink et conventionnelles pour tout le monde l'année prochaine. Chuck Yates, le marchand de produits agricoles de Marianna, estime que 75 % de la demande seulement sera honorée.

Monsanto reconnaît que le problème est « sérieux ». « Nous pensions au départ que l'émergence de résistances serait difficile, affirme Rick Cole, chargé du dossier. Nous devons maintenant reconnaître que d'autres produits doivent être utilisés avec le Roundup pour les maîtriser. » L'entreprise se retrouve contrainte de faire la promotion d'herbicides vendus par des concurrents. Elle rembourse même 12 dollars par demi-hectare aux producteurs de coton qui y ont recours. Mais, selon elle, le Roundup « a toujours de la valeur ». « Il reste efficace sur 300 mauvaises herbes, les agriculteurs ont peut-être tendance à l'oublier, poursuit Rick Cole. Et les rendements des variétés Roundup Ready resteront compétitifs. »

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Monsanto prépare déjà le coup d'après. Le semencier annonce pour 2014 un soja résistant au dicamba et au glyphosate. Et, deux ans plus tard, un coton résistant à trois herbicides différents. Ses concurrents sont également sur les rangs. « Celui qui arrivera le premier gagnera beaucoup d'argent ! », s'amuse Rusty Carter.
Les anti-OGM dénoncent les promesses non tenues de Monsanto, qui a longtemps vanté les économies de pesticides réalisées avec les variétés Roundup Ready. « C'était vrai au début, mais pas sur le long terme », confirme Colby McChesney. Mais, malgré leurs déconvenues, les agriculteurs de l'Arkansas ne sont pas devenus hostiles aux plantes transgéniques. Colby McChesney ne comprend rien au débat qui agite l'Europe : « Ça fait dix ans que je croque des graines de soja et je suis en parfaite santé. » Aucun ne regrette non plus d'avoir adopté ces semences. « Sur le coup, c'était vraiment une bonne affaire, résume Bill Wilkie. Maintenant il faut qu'on nous trouve autre chose. »


En veulent-ils à Monsanto ? Pas uniquement. « Tout cela est d'abord de notre faute, on n'a pas réfléchi, et on a utilisé trop longtemps un seul produit », affirme Sid Fogg. « C'était comme une drogue », renchérit Bill Wilkie. D'autres sont plus accusateurs. « Si ces semences avaient été promues correctement, on n'en serait pas là, souligne Joe Whittenton, un gros producteur de coton. Moi, j'ai toujours continué à utiliser d'autres herbicides par crainte des résistances. Les gens de Monsanto venaient chez moi et me disaient : «Laisse tomber, tu n'as pas besoin de tout ça !» Ils n'ont pas regardé assez loin dans le futur. »


Publié dans OGM j'en veux pas!

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