La calotte glaciaire a perdu 160 milliards de tonnes de glace en juillet

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fonte des glaces

Le réchauffement climatique prend une ampleur nouvelle.

Après l'Europe, le grand nord. La masse d'air brûlant qui a enveloppé l'Europe de l'Ouest cette semaine semble désormais se diriger vers le Groenland, a fait savoir l'Organisation mondiale météorologique (OMM), vendredi 26 juillet. Un phénomène qui pourrait entraîner une fonte des glaces importante.
L'agence des Nations unies a précisé que cette masse d'air chaud venue d'Afrique du Nord, qui est à l'origine de la canicule en Europe, avait occasionné des températures jamais enregistrées, certaines régions battant les précédents records de 2 voire 4° C. Soit une marge "absolument incroyable".

160 milliards de tonnes de glace en moins en juillet

Les experts du climat s'inquiètent donc de la remontée de cet air chaud vers les régions polaires. "Cela va faire monter les températures et par conséquent augmenter la fonte de la calotte glaciaire du Groenland", a expliqué la porte-parole. "Nous ignorons si le record de 2012 sera battu, mais cela se jouera à peu de chose". Même si le Groenland n'a pas connu une année météorologique hors-norme, la glace font rapidement ces dernières semaines.

"Pour le seul mois de juillet, la calotte a perdu 160 milliards de tonnes de glace par la fonte de surface. Cela représente l'équivalent de 64 millions de piscines olympiques. Pour le seul mois de juillet", a déclaré la représentante de l'OMM. En Arctique, la banquise est à son niveau le plus faible jamais enregistré à la date du 15 juillet.

 

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Après avoir été rasée par les Vikings, l'Islande a lancé un vaste de plan de reboisement

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reboisement-islande

L'Islande est considérée comme l'un des pays les moins boisé au monde à cause de son histoire et de son climat. Le gouvernement cherche désormais à replanter des arbres, importés notamment d'Alaska.

C'est le pays le moins boisé d'Europe. L'Islande, plus connue pour ses glaciers, ses volcans et ses cascades, a lancé un ambitieux plan de reboisement au nom de la biodiversité et du climat. Le pays a vu la quasi-totalité de ses forêts rasées lors de colonisation par les Vikings au IXe siècle. Le pâturage des moutons et des vaches, ainsi que les éruptions volcaniques, ont achevé le travail. Les forêts représentent aujourd'hui 0,5% de leur territoire, selon un rapport publié en 2015 par l'Agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation.

De nombreuses plantations dans un climat difficile

Au cœur d’une vaste étendue de 6 000 hectares au sud-ouest de l’Islande, le service forestier reboise. Dans le sol, composé de sable et de petites pierres volcaniques, il n'y avait que de la mousse qui poussait jusqu'ici. Hreinn Óskarsson, responsable de stratégie au sein de l’agence publique, y plante désormais des pins et des épicéas. "Nous plantons dans ces conditions extrêmes parce que nous savons que les arbres peuvent survivre ici. Nous prévoyons de reboiser le terrain pour stabiliser le sol et protéger la ville voisine des tempêtes de sable et de poussières", explique-t-il.

Avant sa colonisation par les Vikings, les forêts recouvraient plus d’un quart de l’Islande. Aujourd’hui, le pays est considéré comme le moins boisé d’Europe mais il retrouve un peu de sa verdeur originelle depuis les années 1950. Lentement, car la croissance est ici plus longue qu’ailleurs à cause de la météo explique Aðalsteinn Sigurgeirsson, le directeur adjoint du service forestier.
Aux quatre coins de l’île, des dizaines de serres produisent, comme celle de Kvistar près de Reykjavík. Jusqu’à 900 000 pins et peupliers y poussent chaque année. "À l’origine, ils viennent d’Alaska, explique Hólmfríður Geirsdóttir, horticultrice. Mais nous avons maintenant des arbres de 30, 40 ou 50 ans qui donnent des graines. Nous les collectons et les utilisons pour la production de plants".

De nouveaux animaux arrivent

Avec les forêts, une nouvelle biodiversité est apparue en Islande avec la colonisation récente d’oiseaux comme le hibou grand-duc ou la bécasse des bois. C’est aussi l’un des objectifs du gouvernement islandais et du ministre de l’Environnement, Guðmundur Ingi Guðbrandsson. "Nous insistons particulièrement sur la prise en compte non seulement du climat mais aussi de la biodiversité en restaurant la fertilité de la terre, la structure et le fonctionnement de ce qui était auparavant un écosystème sain", explique-t-il. L’équivalent d’environ 150 millions d’euros sera consacré spécialement au reboisement du pays ces quatre prochaines années.

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Le gouvernement souhaiterait autoriser la chasse de 36 000 oiseaux menacés

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tourterelle des bois

emmanuel macron enchaîne les cadeaux et les courbettes au lobby de la chasse : après avoir baissé le prix du forfait, après avoir créé un permis de chasse national, après avoir décidé de contenir les populations de Loups, il s'attaque désormais à des espèces d'oiseaux menacées. Mais quand cela va t-il cesser? Ce gouvernement fait preuve d'une violence inouïe à l'encontre de la Nature, il est depuis le début à la solde de la fédération nationale des chasseurs, à la solde de tous les lobbys : pharmacie, agrobusiness, nucléaire, armement. Ces gens là ne travaillent pas pour le bien commun, mais pour une poignée d'élites et peu importe que la Nature et l'être humain soient les grands perdants.

Les projets d'arrêtés relatifs à la chasse de deux espèces d'oiseaux menacées, la tourterelle des bois et le courlis cendré, ont été proposés par le Ministère de la transition écologique et solidaire à la consultation publique. Les commentaires du lobby de la chasse y côtoient les messages d'indignation des défenseurs de la biodiversité, qui s'appuient sur les recommandations de l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Les chiffres sont pourtant explicites. La population des tourterelles des bois en Europe de l’Ouest est passé de 15 millions à 3 millions d’individus en 35 ans (1980-2015). Un déclin de -78% qui a conduit l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à l’inscrire sur la liste rouge des espèces menacées en 2017, lui conférant le statut “vulnérable”.

Tout cela, le gouvernement le sait, puisque c’est l’introduction du projet d'’arrêté relatif à la chasse de la tourterelle des bois, qui propose un quota de 30 000 “prélèvements” - abattage donc - de ces oiseaux pour la saison 2019-2020.

Ce quota va à la fois à l’encontre des recommandations de l’UICN et de celles du Comité d’experts sur la “gestion adaptative”, c'est à dire la création de quotas de prélèvements pour limiter la disparition des populations d’animaux sauvages. Le 13 mai, les experts en question ont préconisé deux scénarios : au mieux un quota temporairement ramené à 0, au pire un prélèvement maximal de 18 300 tourterelles des bois. Le gouvernement ignore donc les résultats de ce Comité, pourtant mis en place par le Ministère de la transition écologique lui-même, en janvier 2019.y
Si la population de tourterelle des bois a décliné si rapidement ses dernières années, c'est qu'encore l'année dernière, les chasseurs ont prélevé 90 000 oiseaux de cette espèce. La différence entre le nombre d'oiseaux chassés les années précédentes et le quota annoncé pour la saison à venir (60 000 de moins) sont régulièrement mis en avant par les chasseurs comme des preuves de bonne foi. Comme le montre les propos de Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs. Interrogé récemment par nos confrères de La Croix, il affirmait "au lieu de hurler, les écolos devraient dire bravo, mais dans leur esprit, gestion adaptative ça veut dire fermeture de la chasse". Il ajoutait d'ailleurs que "tout le monde tire sur ces oiseaux" dans le reste de l'Europe.

"Concernant la tourterelle des bois, les chasseurs se plaisent à dire qu'elle est moins chassée en France que chez nos voisins. Mais pour le courlis cendré, ils ne rappellent pas souvent que la France est le seul pays d'Europe à en autoriser encore la chasse", ironise Maxime Zucca, ornithologue et écologue de l'agence régionale de la biodiversité en île-de-France.
En effet, la situation est la même pour le courlis cendré. Alors que la population européenne de ces oiseaux est estimée à 500 000 individus, l'espèce est aussi sur la liste rouge de l'UICN. Un plan d'action international a d'ailleurs été mis en place pour tenter de faire passer son statut d'espèce "quasi-menacée" attribué en 2007 à celui de "préoccupation mineure" d'ici 2025. Ce plan permet de proclamer des moratoires annuels interdisant la chasse sur le territoire national.

S'ils étaient reconduits jusqu'à présent, le dernier prendra fin le 30 juillet 2019. Le gouvernement a en effet décidé via ce projet d'arrêté relatif à la chasse du courlis cendré, de proposer un prélèvement de 6 000 courlis cendré sur tout le territoire terrestre pour la saison qui arrive. Car les moratoires ne couvraient pas le domaine public maritime, où se trouve la quasi-totalité des effectifs de l'espèce. Résultat, malgré la protection annoncée, 7 000 oiseaux étaient chassés chaque année.

Le gouvernement s'appuie cette fois sur les résultats du comité d'experts sur la gestion adaptative, qui dit n'avoir pas pu établir le réel impact de la chasse "sur la dynamique de population de l'espèce". Des propos corroborés par l'office national de la chasse et de la flore sauvage (ONCFS), qui recommande pourtant la suspension de la chasse du courlis cendré dans l'attente de données plus précises.
Bien que le nombre de ces prélèvements - 30 000 et 6 000 - ne soit fondé sur aucune raisonnement scientifique, les deux projets d’arrêtés mettent en avant l’avis favorable d’un autre comité : le Conseil National de la chasse et de la faune sauvage. Un comité consultatif “rassemblant des représentants de chausseurs, acteurs scientifiques et associatifs", comme le rappelle le texte. "Sauf que c’est la pire blague démocratique, la composition du Conseil est complètement déséquilibré", assène Maxime Zucca, qui y a siégé pendant deux ans à l'échelle du département de la Seine et Marne. "Il y a une majorité écrasante de chasseurs, piégeurs, agriculteurs et forestiers favorables à la chasse. Il n’y a que 4 défenseurs de la biodiversité pour une trentaine de membres. Il est impossible de rendre une décision défavorable à la chasse dans ce Conseil".

Or de tels projets d'arrêtés, ouvrant la chasse pour une espèce mondialement menacée, vont selon Maxime Zucca à l'encontre des discours habituels des chasseurs, "qui se disent être les premiers écologistes". Mais pourquoi une telle contradiction ? "C'est des histoires de traditions, la tourterelle des bois est un gibier très apprécié pour sa chaire, notamment dans le sud-ouest de la France", explique l'ornithologue. "Il est très difficile pour le gouvernement de résister au lobby de la chasse, car c'est se mettre à dos un électorat rural très bien organisé pour défendre leurs intérêts", avance-t-il. "On avance très lentement sur les sujets de la chasse, même sur les sujets évidents où n'importe qui de sensé se dirait que si l'espèce est mondialement menacée, on doit la protèger", regrette-t-il.
Les projets d'arrêtés sont encore en consultation publique jusqu'au jeudi 25 juillet. Dans les commentaires, les pro-chasses et ceux qui sont contre sont au coude à coude. Maxime Zucca est sceptique sur les résultats et estime que "le gouvernement fera ce qu'il voudra, de toute façon".

L'idéal selon les militants de défense de la biodiversité serait un processus législatif permettant d'ajouter la tourterelle des bois et le courlis cendré dans la liste des espèces protégées établies en 1976. Conscient de l'influence des chasseurs réfractaires à cette option définitive, une première solution selon l'ornithologue pourrait être la proclamation temporaire d'un quota de chasse nul, jusqu'à un rétablissement satisfaisants de ces populations. Mais ce compromis reposant uniquement sur la bonne volonté des politiques, Maxime Zucca espère plutôt une réponse au niveau européen, pour enrayer la disparition progressive de ces deux espèces en France, mais aussi en Espagne et en Italie.

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La Terre vit sa période la plus chaude depuis 2 000 ans

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fonte banquise groenland
Après des jours de fortes températures, la banquise a fondu très tôt dans le fjord d’Inglefield, au nord-ouest du Groenland, le 13 juin.

Des paléoclimatologues confirment le caractère inédit, de par son homogénéité, du réchauffement actuel de la planète.

Etudier le passé pour comprendre le présent peut s’avérer crucial en matière de climat. Grâce à une analyse systématique inégalée, une équipe de recherche internationale vient de retracer deux mille ans de variations de températures à l’échelle planétaire.

Son constat : non seulement le réchauffement climatique actuel est inédit du fait de son amplitude et de sa vitesse, mais il est également sans précédent de par son caractère universel. Il y a bien eu quelques périodes de réchauffement et de refroidissement entre l’an un et la fin de l’ère préindustrielle, mais aucune n’a touché de façon simultanée l’ensemble des régions de la planète.

La base de données que les chercheurs ont utilisée pour leurs analyses – publiées mercredi 24 juillet dans les revues Nature et Nature Geoscience – est « ce qui se fait de plus complet aujourd’hui », salue Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue et coordinatrice du chapitre sur les climats passés dans le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui n’a pas participé à ces recherches.

Leurs conclusions sont claires : à aucun moment depuis le début de notre ère, les températures n'ont augmenté aussi rapidement et aussi régulièrement qu'à la fin du XXe siècle. Quand après-guerre, la production (alimentée par les combustibles fossiles) et la consommation ont atteint des niveaux sans précédent. Ce résultat « souligne le caractère extraordinaire du changement climatique actuel », explique Raphael Neukom de l'Université de Berne en Suisse, coauteur de l'étude.

Archives naturelles

Ce sont ainsi près de 700 indicateurs climatiques, appelés « proxy », qui ont été étudiés par les scientifiques afin de reconstruire les variations de températures passées – les observations issues d’instruments de mesure ne couvrant que les cent cinquante dernières années. Ces archives naturelles sont de plusieurs types, de la carotte de glace aux anneaux de croissance des arbres, en passant par les sédiments des lacs ou les coraux.

« Il est important de collecter un maximum de données provenant d’un maximum d’archives naturelles différentes, si l’on veut pouvoir neutraliser les facteurs de confusion inhérents à chacun de ces enregistrements, pointe Raphael Neukom (université de Berne, en Suisse), premier auteur de ces études. Les arbres, par exemple, ne sont pas sensibles qu’aux variations de température, ils répondent aussi à la pluviométrie. »

Ces études « devraient enfin stopper les climatosceptiques qui prétendent que le réchauffement climatique observé récemment s'inscrit dans un cycle climatique naturel », souligne Mark Maslin de l'University College de Londres, commentant les travaux.

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Source : le monde

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Accord Commercial CETA : le monde s'enlise un peu plus dans le réchauffement climatique

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CETA

CETA

Le CETA (Accord de libre échange entre le Canada et l'Union Européenne) vient d'être ratifié par l'assemblée nationale. En pleine période de canicule, en plein réchauffement climatique palpable et mesurable qui a causé des dizaines de morts aux Etats-Unis et en Europe, des hommes et des femmes, des politiciens viennent sans doute de planter le dernier clou dans notre cercueil.

Sans aucune conscience, sans aucun respect pour la terre et l'humanité, ces gens là ont privilégié la rentabilité à court terme plutôt que de tenter de sauver la planète. Les députés qui ont voté en faveur de ce accord de la honte doivent être traduits en justice pour crime contre l'humanité et écocide programmé. Il serait d'ailleurs judicieux d'étendre les prérogatives du Tribunal Pénal International de la Haye, juste bon à juger les dictateurs africains.

Ces gens là qui préfèrent l'argent, la croissance, la compétitivité ont voté une des pires lois à peine trois semaines après avoir entériné un vaste accord commercial entre l'union européenne et certains états sud américains (Merosur). Parmi ces états comptons le brésil qui applique une politique anti forêt amazonienne et anti indigènes, et l'argentine qui applique la politique de la monoculture du soja qui ravage les sols.

Ces deux accords, d'une violence inouïe pour la planète et les peuples vont augmenter le trafic aérien, déjà responsable de l'émission de 650 millions de tonnes de CO2 par an et en constante augmentation. De plus ils vont permettre à des produits alimentaires canadiens de pénétrer sur notre territoire, chose gravissime car les canadiens n'appliquent pas les mêmes normes concernant les OGM et les pesticides notamment. En échange de l'exportation à tarif préférentiel de ses voitures, l'Europe importera du bœuf brésilien dont les cultures céréalières pour nourrir ces animaux détruisent la forêt amazonienne et du soja argentin bourré de pesticides.

Et ainsi faisant ils crachent sur les générations futures et sur les droits humains. Défenseurs de la nature, par ce genre de traités vous serez bientôt considérés comme des Ennemis d'Etats. Préparez-vous, la guerre a commencé. Mais ne dutez jamais que vous êtes du bon côté, le côté des humains qui veulent protéger la nature, la biodiversité, l'humanité et donc le futur.

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