Pétrole : combien de temps encore?

Publié le par Gerome

Jusqu’à la fin des années 1990, les résultats de l’exploration et les progrès des techniques de récupération assistée dans les gisements en production ont permis le renouvellement des réserves. C’est pour cela que l’on dit souvent « depuis quarante ans, on a quarante ans de pétrole devant nous ». C’est encore le cas en 2005, puisque le monde dispose de 37 ans de réserves. Mais depuis quelques années, le renouvellement des réserves n’est plus assuré par l’exploration : les gisements découverts sont moins nombreux et plus petits (à l’exception de quelques zones nouvelles comme la mer Caspienne par exemple). Cela n’a pas encore d’effet sur la production. Mais il est certain qu’un jour, l’offre de pétrole ne pourra plus suivre une demande toujours croissante. Cela ne prendra pas la forme d’une disparition brutale du pétrole dans quarante ou cinquante ans.

Mais celle d’un pic à partir duquel la production va commencer à diminuer, lentement mais inexorablement. Ce pic, ce maximum, est appelé « pic de Hubbert ». Les experts ne sont pas d’accord entre eux sur le moment où va se produire ce pic. Pour les plus optimistes, c’est dans trente ans et pour les plus pessimistes, c’est dans cinq ans ! L’occurrence du pic de Hubbert est un paramètre des grands enjeux qui nous attendent dans les années à venir !

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Le "peak oil", bombe à retardement du XXe siècle

Alors, le peak oil, c’est pour quand ? Ce moment à partir duquel la production de pétrole mondiale va baisser, faute de réserves, arrive mais à une vitesse encore inconnue : "Impossible de répondre avec précision", reconnaît Jean Laherrère, l’un des membres de l’association Aspo (lire notre article), qui dénonce les surévaluations des gouvernements et des grands groupes pétroliers.

"Le peak oil pourrait déjà être en cours. Au sein de l’Aspo, nous considérons tous qu’il est probable qu’il interviendra à un moment ou un autre au cours de la présente décennie, dit Laherrère, qui a été longtemps directeur des techniques de prospections du groupe Total, avant de prendre sa retraite. Compte tenu du flou savamment entretenu autour des réserves, on ne sera vraiment sûr qu’il a eu lieu qu’une fois que les prix de pétrole commenceront à augmenter de manière systématique (...) Je crois que d’ici là, nous allons connaître une dizaine d’années au cours desquelles la courbe de la production pétrolière va ressembler à un plateau bosselé, avant qu’elle ne commence irrémédiablement à chuter."

Reculer pour mieux chuter

 

Dans le milieu pétrolier, l’unique consensus sur le peak oil concerne les zones de production qui l’ont déjà dépassé : les Etats-Unis (depuis les années soixante-dix), le Canada, le Venezuela et la Mer du Nord.

Le problème, c’est qu’aucun des scenarii officiels ne fait apparaître explicitement le peak oil. Les grands pays producteurs du Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Irak, Emirats arabes unis, etc.) ne devraient pas atteindre leur propre pic avant une trentaine d’années. Il suffirait donc qu’ils produisent plus pour compenser le déclin des autres régions pétrolifères.


"Ce raisonnement, tenu aussi bien par les pdg des principaux groupes pétroliers que la Maison Blanche est risqué à plus d’un titre", souligne Jean Laherrère. Le département américain de l’Energie a publié récemment un graphique indiquant une croissance de la production pétrolière mondiale de 2 % par an pour les prochaines décennies. Dans cette hypothèse, le peak oil n’apparaît pas avant 2037. Mais il est suivi par un effondrement brutal de la production, au rythme de -10 % par an !

"Cette façon d’envisager l’avenir est un crime contre les générations futures", s’emporte Laherrère. Le géologue français poursuit : "Certes, on peut continuer à raisonner à court terme encore pendant quelque temps en augmentant la production mondiale de 1 ou 2% par an. Mais plus on augmente le rythme des extractions pour repousser l’échéance, plus le choc post-peak oil sera dévastateur !"

Réserves "ultimes"
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L’Aspo conteste l’argument développé par les industriels du pétrole, selon lequel la technologie va bientôt permettre de recourir à des réserves pétrolières jusqu’ici laissées de côté (aux Pôles et au fond des océans). Le Dr Colin Campbell, fondateur de l’Aspo, explique : "On ne peut pas faire appel à ces réserves dites ’ultimes’ sans renchérir substantiellement le prix du baril. Le peak oil, ce n’est pas la fin du pétrole. C’est la fin du pétrole conventionnel pas cher. Mais la nuance ne change pas grand-chose : les conséquences économiques n’en sont pas moins redoutables."

Pour les transports, la situation actuelle est passablement délicate. Selon l’OCDE, plus de 96 % du trafic mondial de véhicules fonctionne encore grâce aux hydrocarbures.

La menace pourrait être encore plus grave pour l’agriculture intensive. Dans les textes de l’Aspo revient régulièrement la référence au lien entre l’explosion de la population mondiale et l’expansion de l’utilisation des engrais synthétiques à base d’hydrocarbures. "L’agriculture est devenue une filière de transformation du pétrole en nourriture, rappelle Laherrère. Après le peak oil, les prix du pétrole devraient augmenter inexorablement.


La ’révolution verte’ des engrais chimiques est l’un des facteurs qui a permis de multiplier par quatre la population mondiale au cours du XXe siècle. Tous les pays dont la démographie repose sur une agriculture intensive (les pays développés et un grand nombre de pays en développement) ont quelque matière à s’inquiéter d’une augmentation séculaire et irréversible des prix du pétrole.

Les grands équilibres géopolitiques pourraient eux aussi être bouleversés par la crise énergétique et économique qui, selon l’Aspo, devrait succéder au peak oil. Selon les chiffres publiés par BP en 2003, les pays du Moyen-Orient disposent de 65,4 % des réserves "prouvées" de pétrole dans le monde (25 % reviennent à la seule Arabie Saoudite). Leur part dans le marché mondial est déjà de 28 %. Selon l’Aspo, elle pourrait dépasser les 40 % d’ici deux décennies. La seconde guerre du Golfe pourrait un jour s’avérer n’être que la "deuxième".

 

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Publié dans Pollution

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La lessive le Chat épinglé par l'OIP pour publicité mensongère et Greenwashing

Publié le par Gerome

Allez! Encore un de plus qui se la joue écolo pour faire vendre! Lisez ceci, c'est ahurrissant :

L'Observatoire indépendant de la publicité dénonce la stratégie marketing de la marque de lessive. La publicité est accusée de surfer sur la vague écolo, en donnant l'impression au consommateur de contribuer à la préservation de l'environnement. 

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Des couleurs vertes, des formules inexactes, la mise en scène du produit: la lessive Le Chat ne lésine pas pour donner l'impression d'être écolo. Au point que l'Observatoire indépendant de la publicité (OIP) l'accuse de "greenwashing" (voir définition plus bas).

Si 60 millions de consommateurs confirme l'écotoxicité de l'eau de lavage de toutes les lessives dans une étude de novembre 2006, les lessives portant le label éco-européen sont celles qui polluent le moins. Or, l'OIP accuse Henkel de ne pas porter cet éco-label. Et si un consommateur curieux veut connaître la composition du produit, il ne trouverait sur le site du groupe que des allégations vagues selon l'OIP. L'huile de palme (dont les écologistes dénoncent la surproduction) présente dans la composition du produit, ne comporte aucune indication quant à sa provenance (dans certains pays, elle causerait des conflits importants).

Une publicité mensongère

Jouer sur un code couleur vert pour tromper le consommateur serait déloyal pour l'Observatoire. L'emballage vert dans l'inconscient est relié à la nature et à son respect. De plus, Le Chat fait précéder ses mentions "tensio-actifs d'origine végétale", "100% biodégradables", et "efficace même en eau froide" sur le conditionnement du produit. L'OIP voit dans ces mentions une confusion évidente avec des labels et rappelle une recommandation du code de la publicité arguant que "le choix des signes ou des termes utilisés dans la publicité, ainsi que des couleurs qui pourraient y être associées, ne doit pas suggérer des vertus écologiques que le produit ne possèderait pas". En conclusion, l'OIP recommande à la marque de moins claironner, mais de faire davantage en matière d'écologie.

L'OIP, qui attribue une note aux publicités et permet également aux internautes de la faire, a donné la plus mauvaise note de son histoire à la réclame.

Source : l'express

GREENWASHING : Le greenwashing est un terme anglophone pouvant être traduit par "verdissement d'image". Il consiste à mettre en avant les efforts d'une entreprise en termes de développement durable et de protection de l'environnement, alors même que ces efforts ne sont pas réels, ou moins avancés que ce qui est prétendu en termes de communication. Il s'agit de faire naitre un lien entre le produit et la nature dans l'esprit du consommateur.


Publié dans Nature

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Le Stauro : véhicule 100% écolo

Publié le par Gerome

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Allez! Une fois n'est pas coutume, je vais parler bagnole, c'est vrai que le site de  Notre Terre n'est pas coutumier de ce genre d'article mais j'ai trouvé l'info suffisamment intéressante pour en parler. Alors oui, le fait d'écrire un article sur une voiture prototype ne va pas doper ses ventes, surtout que c'est une production locale et exclusive de l'Etat de Géorgie aux Etats-Unis, mais en tant que relayeur d'informations écolos, ile me semblait honnête intellectuellement de souligner les efforts de nos copains d'outre Atlantique!

Le Stauro est un engin à mi-chemin entre le tricycle et la voiture écologique. Imaginé par Taylor Welden, designer industriel, sa conception du véhicule à trois roues (deux devant et une derrière) a mobilisé une équipe de sept personnes, dont l'ingénieur Harry Schoell, inventeur du moteur. La totalité de sa structure externe, qui englobe les courbes de la voiture, a été conçue avec de l'aluminium recyclé. Les panneaux de carrosserie à base de résine sont modulaires et permettent aux utilisateurs de personnaliser leur véhicule.

Le respect de l'environnement atteint son apogée avec l'utilisation de pelures d'orange pour seul carburant, une solution locale, puisque l'engin a été conçu dans l'état de Géorgie aux Etats-Unis, situé à côté de celui de la Floride, dont la culture d'orange est l'une des spécialités. Les pelures d'orange sont riches en D-Limonene, une huile naturelle inflammable et non polluante. Un facteur essentiel pour limiter son empreinte carbone.

Publié dans Les bonnes nouvelles

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Greenpeace distingue Apple et sanctionne Dell

Publié le par Gerome

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Greenpeace a publié son guide des produits électroniques les plus écologiques. Si Nokia et Sony Ericsson sont en tête du classement, l'association pour la protection de l'environnement a tenu à féliciter Apple qui a réalisé de gros progrès en matière d'écologie.

Pour la 14e fois, Greenpeace a établi un classement des produits high-tech responsables. S'il y a encore trois ans, Apple était épinglé par l'association pour ses méthodes de fabrication et un manque de transparence, cette fois la firme à la pomme obtient les félicitations de l'association pour ses progrès. De la 11e place, la firme de Cupertino est passée cinquième du classement. Avec une note de 5,1 sur 10, Apple qui a réussi à éliminer de ses Macbook, par exemple, des produits dangereux comme le mercure, le PVC et les agents ignifuges bromés, obtient la première place dans la catégorie ordinateurs.

Toshiba et Philips ont eux aussi été distingués par le classement Greenpeace grâce à leurs efforts fournis en matière de développement durable, mais ce sont Nokia et Sony Ericsson qui occupent les deux premières places du podium en obtenant respectivement les notes de 7,3 et de 6,9 sur 10.

Concernant les plus mauvais élèves, Nintendo occupe la dernière place du classement avec 1,4 sur 10, tandis que Microsoft recule nettement avec seulement 2,4 contre 2,7 l'année dernière.

L'association écologiste a tenu à sanctionner tout particulièrement trois sociétés dont Dell qui s'était engagée à ne plus utiliser de matériaux composites d'ici la fin 2009 et n'a pas tenu ses promesses. Le fabrican texan se place ainsi en 14e position et voit sa note passer de 4,7 à 4. LG a lui aussi été sanctionné pour ses promesses non tenues, de même que Samsung qui n'a pas éliminé les substances toxiques de ses téléphones comme il s'était engagé à le faire.

"Il est temps de parler moins d'écologie et d'agir beaucoup plus pour éliminer les produits chimiques toxiques" a déclaré Casey Harrell, un porte-parole de Greenpeace. Et de citer des exemples de bonne conduite en matière d'écologie : "Sony Ericsson et Apple demandent déjà aux institutions européennes de soutenir une interdiction de matières plastiques ignifugées au bromure ou au chlore (BFR et CFR). D'autres grands acteurs, comme HP ou Dell, silencieux jusqu'à présent, ainsi qu'Acer, doivent s'assurer que cette interdiction soit adoptée par le Parlement européen".


Publié dans Nature

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ANTI OGM

Publié le par Gerome

Voici un nouvel album que je viens de mettre en ligne : c'est une sélection sympathique des meilleures images et  photos anti OGM. Je me suis aperçu que lorsqu'il s'agissait des OGM, les artistes étaient très inspirés et prolifiques! Alors voici ce que l'art fait de mieux lorsqu'il nous parle de ces bombes à retardement!

Publié dans OGM j'en veux pas!

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