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Petit clip sur l'hydrogène

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La France a perdu 10 % de ses oiseaux nicheurs

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Quel est l'état de la biodiversité en France ? Comment les oiseaux, les papillons, les plantes se portent-ils ? Quelles conséquences les changements actuels ont-ils sur ces espèces ? Pour mieux répondre, le programme 'Vigie-Nature' du Muséum national d'histoire naturelle fédère, dans tout le pays, des réseaux d'observateurs naturalistes volontaires. Le plus ancien, chargé du Suivi temporel des oiseaux communs (STOC), vient de fêter ses vingt ans. Frédéric Jiguet, maître de conférences au Muséum, décrit les grandes évolutions révélées par ce suivi, sensiblement identiques dans tous les pays d'Europe.

Interview du journal le monde

Vous êtes le coordinateur scientifique du programme STOC. Quels en sont les principaux résultats ?

En vingt ans, toutes espèces confondues, la France a perdu 10 % des oiseaux communs nichant sur son territoire. Les plus touchés sont les espèces urbaines (- 20 %) et les espèces agricoles (- 20 %), puis les espèces forestières (- 11 %). Par ailleurs, on constate un placement global des populations de 100 km vers le nord, conséquence du réchauffement climatique.


Comment ce programme d'observation fonctionne-t-il ?

Grâce à plus d'un millier d'ornithologues bénévoles, déployés sur l'ensemble de la France. Chacun de ces volontaires assure le suivi d'un 'carré' de 2 km sur 2 km, tiré au sort dans un rayon de 10 km autour du centre de sa commune. Sur ce carré, deux fois chaque printemps, il réalise dix 'points d'écoute' de cinq minutes chacun, durant lesquels il relève tous les oiseaux qu'il voit et qu'il entend. En 2008, 9 000 points d'écoute ont ainsi été réalisés dans 90 départements. Et les carrés qui ont été comptés au moins une fois depuis 2001 représentent un peu plus de 1,3 % de la superficie de la France.

 

Répartition départementale des stations STOC Stations ayant fonctionné au moins une année entre 2005 et 2007


Comment votre groupe d'observateurs a-t-il été constitué ?

Essentiellement sur la base de coordinations régionales et départementales. Plus le réseau est décentralisé, mieux il fonctionne. Au niveau local, les gens se connaissent, et organisent naturellement des systèmes de formation : avant de se lancer, il n'est pas rare qu'un observateur en herbe accompagne pendant un an ou deux un ornithologue plus expérimenté. Résultat : à mesure que les années passent, on voit nos points d'écoute augmenter.

Or, plus il y a de points d'écoute, plus on dispose de données fiables sur des espèces un peu moins communes. Avec seulement 150 sites, nos données n'ont longtemps permis de repérer de façon fiable qu'une centaine d'espèces. Alors qu'avec 1 085 carrés en 2008, nous commençons à pouvoir suivre les 150 espèces les plus communes.

Quels sont les équivalents du STOC à l'échelle de l'Europe, et quel est leur bilan ?

Actuellement, vingt et un pays européens sont impliqués dans le recensement des populations d'oiseaux nicheurs, dont certains hors de l'Union (Norvège, Turquie, Russie). Les méthodes de relevé diffèrent légèrement d'un pays à l'autre, mais le principe est le même.

Et nous mettons toutes nos données en commun. Celles-ci montrent que la tendance observée pour la France est loin de lui être spécifique.

Si l'on considère le type d'habitat occupé par les oiseaux recensés, on peut les regrouper en quatre grands groupes : des espèces respectivement "spécialistes" des milieux agricoles, forestiers ou bâtis, et des espèces généralistes. Ce qui est global à l'Europe, et même au-delà, c'est le déclin marqué des "spécialistes". Cette réduction ne concerne pas seulement les oiseaux, mais aussi les mammifères, les araignées, les poissons et les plantes. Les généralistes, en revanche, sont parfois en augmentation, en France comme en Europe.

 



Le programme "Vigie-Nature" a récemment étendu sa mission de suivi à d'autres espèces...

Les oiseaux seuls ne peuvent pas nous informer sur l'évolution de l'ensemble de la biodiversité. Le Muséum a donc décidé de développer des suivis sur d'autres groupes animaux et végétaux : les chauves-souris et les papillons depuis 2006 et, depuis cette année, les escargots et les plantes. Trois autres projets sont à l'étude, sur les pollinisateurs, la biodiversité des zones humides et celle du milieu marin. Le principe est toujours le même : proposer des méthodes simples permettant de suivre l'abondance des espèces communes. Et tenter de motiver le plus grand nombre possible de participants, naturalistes amateurs ou éclairés.


Toutes les données de ce programme sont accessibles sur Internet. Est-ce un élément important de sa réussite ?

C'est important pour le grand public et pour les autorités concernées, qui peuvent consulter nos résultats à tout moment. Et c'est très gratifiant pour les bénévoles participant à la collecte des données, qui voient que leur travail ne reste pas réservé à une poignée de scientifiques. Cela renforce une des grandes vertus de ce programme, qui est d'impliquer les citoyens : en s'appropriant les résultats, ils deviennent plus intéressés et plus responsables.


La sensibilité du grand public à la biodiversité a-t-elle changé ?

Dans les années 1970-1980, on voulait sauver les espèces rares. La prise de conscience de l'urgence qu'il y avait à se préoccuper des espèces de tous les jours a été plus tardive, mais on y arrive.

On l'a vu aux élections européennes : la sensibilité à la protection de la nature est aujourd'hui beaucoup plus forte que naguère. Il y a là un terreau dont la biodiversité peut bénéficier.

 


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Apesud, investir dans l’écologie avec une installation photovoltaïque

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Les marchés financiers en crise, le réchauffement climatique et de manière plus générale la nécessité d’une prise de conscience économique et écologique sont au cœur des débats. En réponse, il existe un geste simple, écologique, un investissement sécurisé, l’installation photovoltaique.

Par un décret datant de juillet 2006, tout particulier a désormais le droit de revendre à EDF l’électricité produite par un générateur photovoltaique (énergie solaire).

La plupart du temps, lorsque l’on investit c’est pour générer des revenus complémentaires. C’est pour sa retraite, c’est pour ses enfants et de manière plus globale pour améliorer sa qualité de vie. Or, car il est justement question de qualité de vie, de notre futur, de celui de nos enfants, pensez-vous réellement que cela puisse se faire au détriment du monde dans lequel on vit ?

Investir sur les marchés est un placement risqué, qui se fait souvent au détriment de notre planète, car trop souvent lié à l’exploitation abusive des énergies fossiles.
A l’inverse, comme pour beaucoup qui l’ont déjà compris, investir dans la planète, dans le futur, dans l’écologie, est devenu la clé d’un revenu « propre » et conséquent, à vie.

Cet investissement, à la fois financier et écologique, vous garantie un rendement optimal et bien évidemment calculable à l’avance. Une Société en particulier, APESUD, qui cumule près de 30 années d’expérience dans l’installation de générateurs photovoltaiques est à même de vous conseillez. Car 20 ans, c’est la durée du contrat qui vous unira à EDF. Le choix de l’installation photovoltaique est primordiale, aussi bien pour les panneaux photovoltaique, que pour le reste de l’installation électrique.

Puisque nous parlons bien d’écologie, d’énergie renouvelable, les aides au financement sont nombreuses. La possibilité d’obtenir un crédit d’impôt, ou encore des aides régionales, voire départementale, ne seront certainement pas un frein à la mise en place d’une installation photovoltaique.

Tous le monde veut se faire une place au soleil. C’est désormais possible, il suffit d’en utiliser son énergie.

Pour toute demande quant au fonctionnement du photovoltaique, le prix du photovoltaïque, les rendements du photovoltaïque : www.apesud.fr


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Une cellule photovoltaïque polymère au rendement quasi parfait

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Une cellule solaire polymère d'un genre nouveau a été développée par une équipe de chercheurs internationale de l'université de Santa Barbara, du centre Heeger et de l'université de Laval au Québec.

Le rendement est quasi parfait pour ce type de cellule : presque chaque photon absorbé est converti en une paire de porteurs de charge électrique et chacune de ces paires se retrouve aux électrodes. Le rendement global d'une telle cellule est de 6 %, ce qui signifie que 6 % de l'énergie absorbée est convertie en électricité. Le chiffre peut sembler dérisoire, mais le rendement global des cellules photovoltaïques polymères précédentes n'a jamais dépassé 5 %. Le résultat est donc plus qu'encourageant, car il permet d'envisager une application commerciale efficace et rentable.

Ce type de cellule est, de plus, bien moins cher à produire et plus léger que les panneaux photovoltaïques classiques comme ceux utilisant du silicium. Autre avantage : elles sont bien plus souples d'utilisation car... souples, justement. Faites de « copolymère », un polymère contenant deux chaînes de polymères alternées, elles relâchent des électrons lorsqu'elles sont atteintes par la lumière du Soleil. Avec certaines lumières vertes, l'efficacité peut atteindre 17 %. Ces résultats suggèrent que ce type de technologie, plus poussé, pourrait un jour atteindre les 10 ou 15 % de rendement.



Source : maxisciences


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