Loi européenne sur le bois : le parlement européen vote oui, et le gouvernement français s’oppose à un projet ambitieux

Publié le par Gerome



Source : France Nature Environnement

Les députés européens ont voté hier après midi un renforcement considérable de la proposition initiale de règlement visant à enrayer les importations de bois illégal en Europe. Les associations de protection de l’environnement les Amis de la Terre, France Nature Environnement (FNE), Greenpeace, Sherpa et WWF saluent ce vote mais regrettent l’opposition surprenante de la France : dans une note que les associations ont pu se procurer, la France demandait aux députés européens français de voter contre le principe d’une traçabilité des produits bois, des forêts de productions aux consommateurs finaux.

L’Union européenne est l’un des principaux importateurs mondial de bois dont une partie importante provient de l’exploitation illégale des forêts. Jusqu’à ce jour, il n’existe aucun cadre juridique au niveau européen permettant d’enrayer ce commerce. Lancé en 2003, le plan d’action européen pour lutter contre les importations de bois illégal et améliorer la gouvernance dans les pays producteurs (FLEGT) entre - enfin ! - dans sa phase finale : l’adoption d’un règlement, c'est-à-dire d’une loi européenne, contre le commerce de bois illégal.

Les associations de protection de l’environnement considèrent que ce vote des députés européens pour une loi sanctionnant le commerce de bois illégal est une victoire d’étape cruciale. « Les députés ont suivi l’opinion majoritaire des citoyens européens dont 92% souhaitent une loi garantissant que seul du bois d’origine légale soit commercialisé dans l’Union européenne et que des sanctions plus fortes soient prisent pour les entreprises commercialisant du bois illégal », déclarent les cinq ONG.



Il ne reste donc plus aujourd’hui qu’une seule étape : l’adoption de ce règlement au Conseil de l’Agriculture. Malheureusement, les Etats membres tergiversent. Premier importateur de bois exotique en Europe, la France ne souhaite pas un règlement trop contraignant qu’elle juge, sans avoir mener les expertises nécessaires, pénalisant pour les entreprises, malgré les enjeux climatiques, environnementaux et sociaux de la déforestation. Hors, il faut rappeler que c’est la concurrence déloyale du bois d’origine illégale qui pénalise toute la filière bois et récompense les mauvaises pratiques au détriment du bois d’origine légale et durable. Ce vote satisfait aussi les entreprises ayant déjà développé des systèmes vertueux répondant aux obligations que présente ce texte.

« Alors que depuis plusieurs mois, nous demandons en vain la position officielle de la France, nous avons été très surpris d’apprendre que les services du Premier Ministre avaient ainsi envoyé une note aux députés européens leur demandant de ne pas voter « un dispositif trop lourd », « totalement prohibitif » et au contraire de reconnaitre les chartes et autres opérations de verdissement de façade des opérateurs », s’insurgent les associations.

Ce manque de volonté de la France est contraire à sa volonté affichée – du Président et du gouvernement – de lutter contre la déforestation, les changements climatiques et la perte de biodiversité. Le Président de la République s’était prononcé lors de son discours de clôture du Grenelle de l’Environnement pour que la France soit dorénavant « à la tête de la politique environnementale européenne, avec la Commission et le Parlement européens…».

De son coté, Mr. Barnier s’est récemment présenté dans la presse comme le candidat de l’éco croissance et d’un grenelle à 27 tandis que Mr. Borloo s’engageait pour la protection des forêts tropicales et avait soutenu sur ce dossier le principe d’une traçabilité totale pour les produits bois, du premier importateur jusqu’au consommateur.
Nous demandons au gouvernement d’adopter dans les jours qui viennent une position officielle à la hauteur de ses ambitions publiques et sans double discours, qui confirme le vote du parlement, seule à même de mettre réellement un terme au scandale du bois illégal en Europe.
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"C'est une fois de plus l'exemple d'une france à 2 vitesses....Derrière les beaux discours, rien n'est fait concrètement. Le grenelle est une belle merde, un effet médiatique pour surfer sur la vague écolo et contenter l'opinion publique...Mais quand il s'agit de prendre des mesures concrètes, ces gros lâches d'encravatés se cachent derrière de faux arguments. HONTE A LA FRANCE!!!!"


Publié dans Nature

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L'empreinte légère des nouvelles maisons écologiques

Publié le par Gerome



Dans l’architecture écologique, la dernière tendance, c’est l’habitat quasi-nomade, ou en tout cas très léger, facile à monter et économe en matériaux autant qu’en énergie. Consacrée par un récent article du monde, cette tendance en phase avec les nouvelles mobilités façon GPS et MP3 a pour cible les "nonos" (contraction de nouveau-nomade) - une clientèle nantie de "Touaregs des villes" écumant les capitales. C'est pour eux, en tout cas, que l'architecte allemand Werner Aisslinger a imaginé son "Loft Cube", une structure sur pilotis de 39 ou 56 m2 en Corian (minéraux naturels, résine acrylique et pigments alimentaires) capable de s'amarrer sur le toit d'un immeuble : habitable, transportable (par hélicoptère ou démonté en deux containers), entièrement écologique et recyclable, avec terrasse, jacuzzi et piscine en option... (et achetable à partir de 109 000 euros).

C'est pour eux aussi qu’ont été imaginées la cabane en bois "Suite Home", aux grandes baies vitrées (60 000 euros), et le chalet refuge "Joshua Tree" (70 000 euros) dessinés par les Italiens de Hangar Design. Aux Etats-Unis, certains fabricants de maisons individuelles sont d'ores et déjà spécialisés sur ce créneau, comme Blu Homes, et les étudiants de l’école d’architecture Frank Lloyd Wright  ont conçu Mod.Fab, un prototype d’habitat léger écologique, compact et prêt-à-commercialiser, avec panneaux solaires et récupération d’eau de pluie.
 En France, le bureau d'étude Ecop Habitat, spécialisé dans la conception d'habitat écologique, propose de son côté, pour un coût relativement modeste (de 42 000 à 88 000 euros), le "Mini-Loft 36" - un mini loft transportable d'une surface de 36 m2 (24 m2 au rez-de-chaussée et 12 m2 à l'étage), entièrement autonome en énergie grâce à son éolienne, ses panneaux photovoltaïques (solaires), son récupérateur d'eau de pluie et ses toilettes sèches avec compost.

Mais ces éco-cabanes  d’un genre nouveau ont plus que la légèreté à leur actif : non seulement elles sont moins gourmandes en matériaux mais en plus la préfabrication permet de préparer les modules en usine, plutôt que sur le chantier, et d’assembler la maison en quelques jours à peine, ce qui limite les déchets et les risques d’accidents sur le chantier. Idéal pour alléger l'empreinte écologique de nos maisons…

Source : mescoursespourlaplanète

Publié dans Habitat

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EcoTV : la multiprise anti-veille pour votre TV

Publié le par Gerome





Deux réacteurs nucléaires : c’est l’énergie consommée par les équipements électriques en veille, chaque année en France. Si l’écologie ne vous touche pas, sachez-aussi que le mode veille des appareils électriques représente 10% de la facture électrique des ménages, soit en moyenne, plus de 50€ de sur-coût par an et par ménage et 10 milliards d’euros pour l’Europe dans son ensemble. Ca calme !

En, attendant que le mode veille des appareils électrique soit efficace - c’est à dire qu’il respecte les recommandations les plus exigeantes EuP ou Energy Star -, le plus simple reste encore d’éteindre les appareils appareils électriques quand on ne s’en sert pas.

Les pionniers ont bien essayé le système de la multiprise. C’est efficace mais très inconfortable. On éteint souvent en même temps un appareil qui doit rester allumé. Au final, on oublie l’écologie et la télévision et son entourage (DVD, décodeur, box internet) restent allumés.

Jeune pousse innovante, Watt & co a mis au point l’EcoTV pour résoudre ce problème. Elle propose une multiprise (39,90 € dans tous les grands magasins) qui se pilote grâce à une télécommande (on / off) sur laquelle on peut brancher des appareils qui s’éteindront avec la multiprise et d’autres qui ne seront pas impactés.

Passez moi l’expression, mais c’est “con comme la lune”. Et pourtant très efficace. Alors, forcément, on adore !

Source : greenit



Publié dans Les bonnes nouvelles

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La fin des voitures à essence ?

Publié le par Gerome

C'est ce qui pourrait arriver à partir de 2015 en Norvège dont la ministre des finances, Kristin Halvorsen, vient de proposer l'interdiction des modèles neufs fonctionnant au Sans Plomb.

Cela n'est pas très surprenant que cette idée provienne d'un pays scandinave. Ceux-ci ont toujours été très à la pointe en ce qui concerne la protection de l'environnement. Dans une interview accordée à l'agence Reuters, la ministre des finances norvégienne a déclaré : "C'est beaucoup plus réaliste que ce qu'ont cru les gens à la première annonce de cette proposition. Avec la crise financière, beaucoup de constructeurs qui font face aujourd'hui à de gros problèmes (...) savent qu'ils devront développer leur technologie, parce qu'il faudra aussi résoudre la crise du climat quand la crise financière sera terminée".

L'objectif est bien évidemment de protéger l'environnement en incitant les constructeurs automobiles à développer des technologies moins polluantes. Seuls les véhicules hybrides seraient tolérés. Toutefois, le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, a d'ores et déjà signifié son opposition à une telle loi. Il faut le reconnaître : 2015, c'est demain. Il y a peu de chances que les constructeurs, compte tenu de la situation actuelle, puissent engager des investissements à la hauteur de ce challenge. Tout cela semble donc un peu utopique, même si on ne peut que saluer l'engagement de Kristin Halvorsen. Dans tous les cas, le débat est lancé. Et les idées venant du Nord font souvent des petits au Sud...



Publié dans Les bonnes nouvelles

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Huile de palme : DANGER!

Publié le par Gerome

À cause de son très faible coût, l’huile de palme est de plus en plus utilisée dans une grande variété de produits : céréales, margarine, crème glacée, biscuiteries, pains industriels, barres chocolatées…
Rajouter du gras (huile de palme), dans une alimentation déjà trop riche en corps gras saturés, n’est pas bon pour la santé.

De plus, les plantations de palmiers à huile causent la destruction de la forêt tropicale (extinction des orang-outan…)  et causent le rejet très important de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. (A cause des feux de foret, l’Indonésie est devenu le troisième producteur de CO2 de la planète.)


À l’instar des gras trans, les gras saturés contribuent également à augmenter le mauvais cholestérol. Les gras saturés sont généralement solides à la température ambiante. On les retrouve dans les collations, les produits de boulangerie et les aliments qui contiennent du lard et de l’huile de palme ou de coco.
D
ites « oui » aux gras polyinsaturés, surtout aux oméga-3
Les gras polyinsaturés font également baisser le mauvais cholestérol en améliorant la tension artérielle et en réduisant l’accumulation de plaques.


On retrouve les acides gras oméga-3, de la famille des polyinsaturés, dans les poissons gras comme le saumon, la truite, le hareng et les sardines. Les graines de lin moulues, l’huile de lin sont également d’excellentes sources….
Il importe de consommer tous les types de gras avec modération.
En limitant votre consommation de gras trans et saturés et en privilégiant plutôt les gras monoinsaturés et polyinsaturés, vous arriverez à équilibrer votre taux de cholestérol.


Votre cœur vous en sera reconnaissant!

Ces huiles (palme, …) ne devraient pas porter le nom d’huile mais de graisse
Elles ne sont pas fluides mais concrètes, dures à température ambiante à cause de leur richesse en acides gras saturés bien supérieure à celle des graisses animales comme le beurre.

L’American Hearst Association, la grande association de lutte contre les maladies cardiovasculaires, avait aussi mis en garde contre une application trop rapide, qui pourrait pousser les restaurateurs à trop vite se replier vers des huiles tout aussi dommageables (l’huile de palme par exemple) .


Les plantations de palmiers à huile remplacent peu à peu les forêts du sud-est asiatique et d’Afrique centrale. Déboisées par le feu, elles disparaissent, entraînant avec elle des espèces animales telles que l’orang-outan. Mais au-delà de ces conséquences dramatiques, qui touchent déjà les populations locales, c’est le fragile équilibre de notre planète qui est lui-même bouleversé…

Une étude récente révèle que la demande agro-alimentaire et cosmétique pour de l’huile de palme, une huile végétale que l’on peut trouver dans un produit sur dix sur les étagères de nos supermarchés, va entrainer l’extinction des orangs-outans. « Le Scandale des singes pour de l’huile », publié par les Amis de la Terre, conclut que, sans une intervention urgente, le commerce de l’huile de palme pourrait causer l’extinction des seuls grands singes d’Asie d’ici 12 ans


Publié dans Nutrition & Santé

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