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Les appareils connectés en mode veille : un gâchis planétaire

Publié le par Notre Terre

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Selon l'Agence internationale de l'énergie, les appareils électroniques connectés gaspillent actuellement près de 60 milliards d'euros par an en électricité à l'échelle de la planète. Alors que ce ce gâchis s'apprête à empirer, cette agence estime, dans un rapport chiffré, que les fabricants pourraient bien mieux faire.


Des smartphones aux téléviseurs, en passant par les tablettes, les boîtiers décodeurs, les imprimantes et les consoles de jeux : il y a aujourd'hui environ 14 milliards d'appareils connectés sur Terre, qu'ils soient en mode veille ou en état d'utilisation. Et d'ici quelques années, quand la maison intelligente sera devenue la norme, tout comme la vie mobile et connectée, ce chiffre aura monté en flèche pour atteindre 50 milliards d'appareils.


Cette demande explosive voudrait dire que, d'ici à 2025, l'utilisation d'énergie de tous ces appareils pourrait atteindre les 1.140 térawattheures par an. C'est la quantité d'énergie actuellement consommée chaque année par le Canada et l'Allemagne, soit 6 % de la consommation mondiale annuelle en électricité. C'est ce que détaille un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (IEA, International Energy Agency), qui vient d'être mis en ligne.

 

La solution : procurez-vous un bloc multiprises avec interrupteur et coupez vos appareils à la source lorsque vous ne vous en servez pas.

 

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Un avocatier à la maison : la méthode en images

Publié le par Notre Terre

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Gardez vos noyaux!

 

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Nettoyage de la maison : crème à récurer au citron

Publié le par Gerome

Comment faire soi-même sa crème à récurer ?

Le nettoyage de la maison est impossible sans l’incontournable « crème à récurer ». Pour entretenir et faire briller sa salle de bain, son évier, son frigo … rien de mieux que de faire soi-même une crème à récurer naturelle. Avec son action abrasive, le mélange du bicarbonate de soude et du jus de citron vous permettront de nettoyer la maison facilement !

 

Recette de Grand-mère
  1. Mélangez dans votre bol le bicarbonate de soude et le jus de citron (une réaction chimique va se produire, c’est normal).
  2. Ajoutez-y l’huile essentielle. Puis mélangez à nouveau.
  3. Votre crème à récurer naturelle est prête !
  4. Déposez de la crème à récurer au citron sur votre éponge humidifiée, puis frotter.
  5. Ensuite, rincez à l’eau claire la surface nettoyée.
  6. Conservez le reste de votre crème à récurer dans votre pot.
Ingrédients
  • 10 c. à soupe de bicarbonate de soude
  • 5 c. à soupe de jus de citron
  • 10 gouttes d’huile essentielle de citron
Equipements
  • Un bol
  • Une éponge
  • Un pot hermétique

 

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Économies d'énergie d'un ordinateur

Publié le par Gerome

Voici quelques astuces pour éviter de trop consommer avec son ordinateur :

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* Éteindre l'ordinateur ou au moins l'écran lorsqu'on ne l'utilise pas.
    * Ne pas utiliser d'écran de veille animé mais un écran noir lorsque l'ordinateur est inactif quelques minutes (et ce, même si l'écran est éteint : en effet, la carte graphique est sollicitée pour l'affichage et consomme donc de l'électricité).
    * Ne pas laisser l'imprimante, le scanneur ou les haut-parleurs branchés en permanence.


    * Ne pas allumer les haut-parleurs si le son n'est pas utilisé (par exemple, pour faire de la bureautique)
    * Lors de l'achat de l'ordinateur, choisir du matériel en rapport avec l'utilisation prévue. En particulier, ne pas choisir une carte graphique prévue pour les jeux vidéos si l'ordinateur sert à faire de la bureautique : ce type de carte consomme énormément d'électricité.

De même, à moins de faire de la compétition à haut niveau, éviter les souris spécialisées pour le jeu vidéo : en effet, ces dernières restent allumées en permanence pour améliorer la réactivité et sont donc beaucoup plus gourmandes en énergie. En règle générale, privilégier les processeurs multi-cœurs moins rapides aux processeurs mono-cœur plus rapides.


    * Une multiprise est souvent requise, choisissez en une avec un interrupteur centralisant l'arrêt de tous les appareils. En effet, une unité centrale et son écran consomment toujours entre 40 et 60 W tant qu'ils sont branchés, même s'ils sont éteints.
    * Attention, avec l'arrivée de l'ADSL, beaucoup de personnes sont tentées de laisser leur ordinateur allumé en permanence. Ceci coûte très cher en électricité. Par exemple, la consommation moyenne d'une unité centrale (écran éteint) est de 100W, ce qui revient à 100 € sur toute une année.


    * Sur les ordinateurs modernes, il existe une multitude d'options pour mettre en veille les disques et autres périphériques. Elles ne sont pas toujours activées par défaut. Il peut être très rentable de prendre le temps de les activer. Cela peut faire de grosses économies d'énergie et durablement prolonger la vie de l'ordinateur.


    * Selon une étude, un écran en noir consomme moins qu'un écran en blanc. Si la page de Google était peinte en noir, avec 200 millions de vues par jour, on économiserait environ 3000 mégawatts par an. D'où l'idée de certains d'utiliser Google en noir pour économiser l'énergie, par exemple Blackle.com ou BpLed.com.Cependant, cela n'est valable que pour les écrans cathodiques et plasma. (les écrans LCD produisent de la lumière de toute façon).

 

 


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L'éducation à l'environnement au programme de la rentrée

Publié le par Gerome

De plus en plus d'élèves français suivent des enseignements sur le développement durable...

 

Construire une ville pour 10.000 personnes en respectant l'environnement, trouver comment nourrir 9 milliards de personnes d'ici 2050 ou de gérer durablement les ressources de nos océans: ces thèmes dignes de sommets des Nations unies sont désormais en bonne place à l'école, au collège et au lycée. «Ce sont des sujets qui rentrent aussi bien dans les sommets des Nations unies que dans les programmes d'enseignement parce que ce sont des questions essentielles du monde contemporain», souligne à l'AFP Jean-Michel Valantin, conseiller pour le développement durable (DD) au ministère de l'Education nationale.


Compost de déchets au lycée


L'éducation à l'environnement et au développement durable (EEDD) a été lancée en 2004 en France. Depuis l'an dernier, une grande partie du programme de géographie et sciences et vie de la Terre des collèges y est consacrée. En seconde au lycée tout le programme de géographie (plus de 44 heures sur l'année) traite des thèmes comme les déséquilibres à venir en matière de démographie, sécurité alimentaire, développement urbain et gestion des ressources.


Les outils pédagogiques pour les enseignants évoluent avec les technologies de communication. Des expositions photos aux jeux vidéo en passant par les extraits de conférences internationales ou des vidéos de témoignages concrets, il n'y a que l'embarras du choix. «Nous, au lycée agricole, on fait maintenant du compost avec nos déchets qui sert ensuite aux maraîchers près d'ici, et on a un projet de faire nos yaourts et planter nos légumes pour notre cantine», explique Toinon, élève du lycée du Paraclet près d'Amiens dans une vidéo disponible sur le site du pôle national de compétence en matière d'EEDD. Ce pôle basé à Amiens, véritable mine d'or de ressources pédagogiques aux contenus scientifiques validés, recense entre autres tous les textes réglementaires sur le DD.


«Les ados ne veulent pas porter la responsabilité des erreurs de la génération précédente»


«Ce dont les enseignants ont surtout besoin, c'est du ludique», précise Florence Clément, chargée de l'information à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). En partenariat ou avec le soutien de l'Education nationale, des ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture, nombre d'associations et organismes spécialisés multiplient les outils pour capter l'attention des élèves.


Le jeu vidéo Ecoville, promu par l'Ademe, vise à «construire une ville durable avec un cahier des charges imposé par la mairie et dans un temps imparti», explique Florence Clément. «La première fois, les élèves échouent toujours parce qu'ils font ce qu'on a l'habitude de faire, à savoir créer des tours pour y mettre rapidement le nombre d'habitants fixés par le cahier des charges.»

 

Ils n'ont évidemment pas assuré la capacité énergétique suffisante pour une population brusquement accrue, ont omis le problème de la gestion des déchets et ignoré la solution des bâtiments moins énergivores. Après examen des erreurs, la deuxième tentative tient souvent mieux compte de ces contraintes. «C'est en formant les enfants qui seront les ingénieurs, architectes ou avocats de demain qu'on va changer les choses», souligne Géraldine Poivert, présidente d'Ecofolio, éco-organisme du papier (collecte, tri et recyclage) et qui a formé plus de 100.000 enfants, notamment par des partenariats avec les rectorats de Corse et Montpellier.


Le réseau Ecole et nature avec Eco-emballages, promeut des éco-parlements des jeunes, initiative soutenue, parmi de nombreuses autres, par le ministère de l'Ecologie dans le cadre des activités extra-scolaires. «Pour intéresser les jeunes il faut qu'il y ait eu un déclic positif», selon Florence Clément citant une étude récente de l'Ademe, car «beaucoup d'adolescents ne veulent pas porter la responsabilité des erreurs de la génération précédente en matière d'environnement.»

 

 


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