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La Chine devient le deuxième producteur d'énergie éolienne

Publié le par Gerome

La Chine est devenue l'an dernier le deuxième producteur d'énergie éolienne, derrière les Etats-Unis, dépassant l'Allemagne qui occupait jusqu'à présent cette place, rapporte lundi le Global Wind Energy Council (GWEC), qui représente les intérêts du secteur.


La Chine a augmenté sa capacité de production à 25,8 gigawatts d'énergie éolienne, contre 25,77 pour l'Allemagne. Les Etats-Unis restent le premier producteur, avec 35 gigawatts, soit 36% du total mondial.

Le GWEC s'attend cependant à ce que la Chine finisse par dépasser les capacités de production américaines. Elle s'est fixée pour objectif de construire suffisamment d'éoliennes pour produire 150 gigawatts d'ici 2020.

 

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La Chine est le principal émetteur de gaz à effet de serre, mais investit massivement dans les énergies dites renouvelables. Mais pour l'instant, l'éolien représente 1% seulement de sa consommation totale d'électricité.

Selon le GWEC, l'éolien mondial passera de 158,5 gigawatts à la fin de l'année à 409 gigawatts d'ici 2014.

 


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A Toulouse, un trottoir produit de l'électricité

Publié le par Gerome

La ville de Toulouse a commencé cette semaine à expérimenter un trottoir qui produit de l'électricité quand on marche dessus, dans le cadre de sa politique de développement durable.

Pour l'instant, quelques dalles, équipées de micro-capteurs chargés de recueillir l'énergie des marcheurs, ont été installées sous un porche du centre-ville.

Une batterie reliée aux dalles permet de stocker l'énergie cinétique des passants.

Environ 30 watts sont produits en continu par ce segment de trottoir dès qu'il est emprunté, ce qui suffit pour faire fonctionner les réverbères - une rampe de leds et un candélabre à diodes - qui le surplombent.


"Il s'agit pour l'instant d'une expérimentation mais ce système unique au monde nous permet d'entrevoir toute une série d'applications pour la ville", a expliqué à Reuters Alexandre Marciel, adjoint au maire de Toulouse chargé du développement durable.

On pourrait à terme envisager de stocker l'énergie fournie dans la journée par les passants que l'on restituerait la nuit quand il y a moins de marcheurs, a-t-il expliqué.

Ce trottoir intelligent a été inventé par la société néerlandaise Jaap Van der Braak. Le test doit durer deux semaines à Toulouse.

 


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Abeilles : 400 élus renoncent aux pesticides pour les protéger

Publié le par Gerome

Le 30 mars, près de 400 élus dont 186 parlementaires ont signé une charte par laquelle ils s'engagent à renoncer à l'usage de pesticides toxiques dans leurs collectivités. Ils espèrent ainsi contribuer à la réduction de l'inquiétante mortalité des abeilles.

 

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"Le taux de mortalité des abeilles est passé de 5 à 20, 30, voire 45%" a rappelé Henri Clément, président de l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf). C'est pour tenter d'enrayer ce phénomène que 400 élus ont signé une charte de soutien aux abeilles et aux apiculteurs.

"Après avoir survécu à tous les changements climatiques, les abeilles sont menacées en raison de mutations profondes de l'environnement dues notamment à des pratiques agricoles inadaptées et particulièrement à l'emploi abusif de produits phytosanitaires", soulignent ces députés et sénateurs rejoints par quelque 200 élus d'Île-de-France.


Le Comité de soutien des élus à l'abeille et aux apiculteurs, créé à l'initiative de l'Union nationale de l'apiculture française, d'Agir pour l'environnement, de la Ligue pour la protection des oiseaux, du Mouvement pour les droits et le respect des générations futures et de Natureparif, s'est ainsi engagé à ne plus utiliser de produits phytosanitaires toxiques pour les abeilles dans les espaces verts des collectivités. Les élus promettent également de ne pas favoriser la mise en culture de plantes OGM mais de soutenir une agriculture respectueuse de l'environnement.


La charte symboliquement signée mardi à l'Assemblée nationale rappelle que "plus de 80% de notre environnement végétal est fécondé par les abeilles" tandis que "près de 40% de notre alimentation (fruits, légumes, oléagineux...) dépend exclusivement de l'action fécondatrice des abeilles".

 


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Erika : une réelle victoire pour l’environnement

Publié le par Gerome

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Mardi 30 mars 2010, la Cour d’appel de Paris a confirmé le jugement de première instance dans l’affaire de l’ERIKA : France Nature Environnement se félicite de la condamnation de tous les acteurs de la filière maritime responsables de ce naufrage, y compris de l’affréteur TOTAL. Elle souligne aussi la reconnaissance du préjudice environnemental subi par les collectivités territoriales et les associations.


Un jugement de première instance ambitieux…


Le 16 janvier 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné le géant TOTAL, affréteur du navire « poubelle » à participer aux dédommagements des victimes de l’Erika et reconnu l’existence d’un préjudice environnemental : ainsi toute l’importance de la prévention du dommage écologique par les acteurs maritimes était clairement mise en avant. Rappelons que le naufrage de l’Erika a engendré une pollution de nos côtes sur 400 km.


L’arrêt du 30 mars 2010 : une victoire confirmée


Plus de 10 ans après ce naufrage, la cour d’appel de Paris a confirmé la responsabilité de l’affréteur TOTAL, qui ne pourra plus se dédouaner de sa responsabilité dans le choix et le contrôle des navires affrétés pour le transport de marchandises dangereuses. La cour a en effet confirmé que TOTAL avait "commis une faute d'imprudence en relation de causalité avec le naufrage".


Pour Raymond LEOST, responsable du réseau juridique de FNE, «
le principe pollueur payeur prend tout son sens dans cette affaire et c’est à cette condition que l’on ne transportera plus de matières dangereuses au moyen de navires poubelles et que l’on assurera la sécurité du milieu marin et la prévention des catastrophes maritimes »

La reconnaissance du dommage écologique


Enfin, la cour d’appel de Paris a confirmé l’existence d’un dommage écologique créé par le naufrage de l’ERIKA ainsi que la nécessité de réparer l’atteinte causé au vivant. Il a ainsi condamné les responsables à indemniser plusieurs associations mais également les collectivités territoriales !


Au delà de la reconnaissance du droit des associations à demander réparation de ce préjudice, FNE estime elle aussi que l’Etat français doit se saisir immédiatement de cet enjeu de civilisation déterminant pour le rapport de l’Homme à la Nature car il dispose des moyens pour envisager des opérations de reconstitution du milieu. Comme la cour l'a souligné elle-même, l'homme ne peut être appréhendé isolément de son milieu naturel.


Il est impératif de mettre en œuvre très rapidement les engagements du Grenelle de la mer, pris à l’initiative de France Nature Environnement et de ses associations membres qui réclament une évolution du droit national et international en faveur de «la juste réparation des dommages causés à l’environnement marin» pour «tendre vers la disparition ou la réduction drastique de la pollution liée aux activités maritimes».

 

 


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Earth Hour 2010 : le monde va éteindre ses lumières pendant une heure

Publié le par Gerome



Un rapide historique :

En 2007, les associations écologistes de l'Alliance pour la Planète appellent la France à éteindre ses lumières pendant 5 minutes. Trois millions de foyers se mobilisent, les villes éteignent leurs monuments les plus emblématiques. L'initiative est reprise spontanément dans de nombreux pays et devient le symbole de l'engagement de tous contre le péril climatique. Pour renforcer le caractère spectaculaire de cet évènement, le WWF-Australie étend les 5 minutes à une heure.

Earth Hour* est née (60 minutes pour la planète).

 

Earth Hour est aujourd'hui « la plus grande manifestation en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique » (Ban Ki-Moon, secrétaire des Nations Unies) En 2009, des centaines de millions de personnes dans près de 4000 villes et 88 pays ont éteint leurs lumières pendant une heure pour manifester leur soutien à la lutte contre le changement climatique. Le Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, la Tour Eiffel, les Pyramides de Gizeh, l'Acropole d'Athènes, l'Alhambra de Grenade, etc.


Au total 375 monuments symboliques ont participé à l'opération Earth Hour. En France, plus de 200 villes ont éteint leurs monuments emblématiques dont la Tour Eiffel, et ce, en présence de Jim Leape (Directeur du WWF-France), Denis Baupin (Adjoint au Maire de Paris en charge du Développement Durable), Jean-Louis Borloo (Ministre du Développement Durable) et Chantal Jouanno (Secrétaire d'Etat en charge de l'Ecologie).

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À l'échelle du territoire national, Earth Hour a représenté une économie de 1% de la consommation d'électricité métropolitaine soit 800 mégawatts, ce qui équivaut à la consommation journalière d'une ville comme Lyon (qui compte plus d'un million d'habitants).

Cette année Earth Hour aura lieu le samedi 27 mars 2010 soit 100 jours après le Sommet de Copenhague sur le changement climatique. En prenant conscience de l'urgence climatique de manière globale et collective, Copenhague a ouvert une nouvelle ère d'espoir. Mais le chemin est encore long avant de parvenir à la signature d'un accord international sur le changement climatique équitable, ambitieux et contraignant.

L'événement Earth Hour va bien au-delà du simple fait d'éteindre les lumières pendant 60 minutes. En participant à Earth Hour 2010, une nouvelle occasion de nous faire entendre nous est donnée.

Le 27 mars 2010, de 20h30 à 21h30, faites un geste pour la planète : éteignez vos lumières, allumez vos consciences !

Le changement climatique constitue la plus importante menace à laquelle l'humanité ait jamais été confrontée. Fonte des glaciers, augmentation des canicules meurtrières, arrivée de maladies tropicales et d'insectes nuisibles, aggravation des inondations et tempêtes, perturbations agricoles, déplacements de centaines de millions de réfugiés climatiques, etc. sont autant d'impacts des dérèglements climatiques.

Si l'on souhaite éviter que la planète ne se réchauffe de plus de 2°C et éviter ainsi les pires impacts du réchauffement planétaire, l'humanité doit contenir l'augmentation de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2015, puis les réduire fortement.
Nous avons les solutions et tout à gagner à les mettre en oeuvre. A nous tous d'agir dès maintenant, et ce, aussi bien au niveau mondial, national que local !




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