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L'Allemagne, pionnière des énergies vertes

Publié le par Gerome

Quel bon sens ces allemands! Par leur ingéniosité et leur désir de développer les énergies renouvelables, ils nous montrent à quel point nous pouvons nous passer du nucléaire, c'est assurément un exemple à suivre, surtout en france où nous restons dans l'âge du nucléaire, obsolète et dangereux. Lisez plutôt :

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Les éoliennes tournent lentement dans l'azur du Harz, région de l'est de l'Allemagne qui veut à terme recourir exclusivement aux énergies renouvelables, grâce à un système reliant et régulant des centrales d'énergie solaire, éolienne, hydraulique et à base de biomasse.
En ce jour d'automne radieux, les hélices du parc Druiberg fonctionnent à "un centième de leur potentiel maximum", explique le directeur technique, Thomas Radach. Perchées sur des mâts atteignant jusqu'à 160 mètres de hauteur, elles sont au coeur du dispositif énergétique de la ville de Dardesheim.

A quelques kilomètres de là, les toits de la commune d'un millier d'âmes scintillent au soleil: des panneaux photovoltaïques produisent le tiers de l'électricité locale.
"Nous sommes heureux d'avoir dit oui à l'installation du parc il y a 15 ans", se réjouit le maire Rolf-Dieter Kühne sur une placette devant l'école...recouverte de capteurs solaires. "Rien de tel pour associer les générations suivantes à notre concept," s'amuse-t-il.

Un bus passe, il fonctionne au gaz vert issu de la biomasse des champs alentours, dont une centrale extrait le méthane pour en faire de l'électricité.
Chauffage, transports, électricité: à Dardesheim, tout fonctionne à l'énergie propre. Mieux encore, la vente de l'excédent d'énergie --dix fois plus que la consommation locale-- rapporte 50.000 euros par an aux caisses publiques.

Mais, les énergies éolienne et solaire n'étant pas stockables, qu'arrive-t-il quand le vent tombe et le soleil s'efface? A cette inquiétude, la ville a deux réponses: le gaz vert, indépendant de la météo et simple à sauvegarder, et l'énergie hydraulique.
Non loin, à Wendefurth, deux énormes bassins ont été creusés: l'un au sommet, l'autre au pied d'une colline, reliés par une pompe activée par l'excédent d'électricité produite, par exemple la nuit quand le vent continue à souffler alors que les habitants dorment.

Lorsque le temps ne permet pas de répondre aux besoins, on ouvre les vannes de la citerne supérieure pour que la descente d'eau dans la vallée fasse tourner les turbines.
Le système de Dardesheim prévoit aussi une participation active des utilisateurs, grâce à un outil électronique les aidant à consommer à bon escient: attendre que le vent se lève pour lancer une machine à laver par exemple.

"Dans ces moments, le prix est moins élevé," explique le président du parc Druiberg, Heinrich Bartelt.
A terme, le concept doit être étendu à l'ensemble du Harz et profiter à ses 250.000 habitants. Dans cette perspective, l'Institut de technique d'énergie solaire (ISET) de l'Université de Kassel (centre) développe un projet permettant de relier entre elles les centrales de la région.

L'idée a été reprise pour un projet pilote destiné à être appliqué un jour à l'ensemble de l'Allemagne, dont les énergies vertes assurent aujourd'hui 12% de l'électricité: l'"EE - Regenerative Kombikrafwerk" démontre qu'il est possible de relier 36 centrales dispersées à travers le pays pour répondre aux besoins annuels d'une petite ville comme Stade, qui compte 12.000 foyers, soit 1/10.000 de la demande nationale.
Une courbe des habitudes horaires de consommation et les pronostics météo permettent d'adapter à l'avance le dosage entre, d'une part, les quatre sources d'énergie et, d'autre part, les centrales en fonction du temps qu'il fait dans leur région.

"Nous montrons en petit ce qui est possible en grand: une couverture totale, à toute heure", souligne Frank H. Asbeck, président de SolarWorld, initiateur du projet pilote avec les sociétés Enercon et Schmack Biogas.
Selon eux, cet objectif nécessiterait entre 40.000 et 60.000 éoliennes contre 20.000 aujourd'hui, des panneaux solaires sur des millions de toits et un triplement des installations de gaz vert. "C'est cher mais ça a un avantage: la source est intarissable," rappelle M. Schmack.
Source : AFP

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Un Google noir pour préserver la planète

Publié le par Gerome

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Ce sont les petits gestes de chacun au quotidien qui peuvent changer le monde de tous.

Blackle.com permettrait de réaliser d'importantes économies d'énergie...
La société australienne Heap Media spécialisée dans les solutions éco-technologiques a conçu Blackle.com, une version bien noircie de Google.com et qui permettrait de réaliser d'importantes économies d'énergie à l'échelle planétaire.

L'idée du concept est née en janvier 2007 à la lecture d'un commentaire publié sur le blog écologiste Ecoiron. Son auteur y rappelait que l'affichage d'une page web à fond noir nécessite 15 watts de moins qu'une page blanche. Rapportée aux 200 millions de recherches effectuées tous les jours sur Google, cette différence permettrait d'économiser jusqu'à 750 MWh chaque année, la part des écrans LCD et moniteurs à tube étant prise en compte dans le calcul.

En partant de ce constat, Heap Media a lancé Blackle au printemps dernier. Hormis le fond noir, la présentation est la même que sur Google. Basées sur les recherches personnalisées de Google, les recherches sur Blackle.com sont également identiques à celle du célèbre moteur de recherche.
En page d'accueil, Blackle affiche le nombre de Mégawattheure économisés grâce à son utilisation. A ce jour, le site a permis de réaliser une économie énergétique de 212 Mégawatheure.

"Nous vous encourageons à mettre Blackle en page d'accueil" recommande la société australienne sur sa page d'accueil. "Ainsi, dès que vous ouvrez votre navigateur vous économiserez de l'énergie. Chaque bit compte !"

Site : http://fr.blackle.com

En ce qui me concerne je l'ai essayé et je l'ai adopté, ce sont tous nos petits gestes au quotidien qui feront la différence, et puis on doit tout faire et tout essayer pour notre Terre Mère.



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Grand nettoyage dans la vallée du Loup

Publié le par Gerome

La dixième édition du grand nettoyage aura lieu dans la vallée du loup (06) le samedi 13 octobre, RDV à 8h30 au gymnase de la colle sur Loup.
Au programme journée conviviale de ramassage des ordures laissées dans la nature suivi d'un repas et un concert pour poursuivre dans la bonne ambiance le soir. "gratuit pour les participants"  PAF 5 euros.
Alors si vous êtes dans le coin et que vous ne faites rien à ce moment là, c'est le moment de rendre service à Notre Terre!

Pour plus d'infos :
 http://rikikibeach.free.fr/cariboost1/

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La voiture à air comprimé

Publié le par Gerome

Un vent frais et nouveau souffle sur l'ingénierie automobile. Dépassé le temps des gros 4x4 pollueurs roulant au pétrole!
Plus pratique et moins chère que la voiture électrique, la voiture à air comprimé conçue par Guy Nègre pourrait « assainir » nos routes à l'horizon 2009. Après dix-sept ans de recherches et 20 millions d'euros investis la petite société provençale, MDI touche enfin au but.
En février, un contrat de licence exclusive signé avec Tata Motors, leader indien de l'automobile, a apporté les fonds nécessaires à l'industrialisation de cette invention.
Par ailleurs, une carrosserie en résine 100 % végétale est actuellement à l'étude. Les premières sorties d'usine, prévues fin 2008, à Carros puis en Inde, permettront de lancer ces projets. De quoi faire rêver Guy Nègre et ses 26 salariés d'une belle revanche sur l'industrie automobile.
Le pétrole et les biocarburants n'ont qu'à bien se tenir!

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Le Gel feu, une innovation au service des Forêts

Publié le par Gerome

  • La nouvelle n'est pas d'aujourd'hui mais j'ai jugé utile de la glisser dans ma rubrique des bonnes nouvelles.
    La fécule de pomme de terre a de beaux jours devant elle. En effet, la société Advent Agri a repris le site de Haussimont en Champagne-Ardennes, une usine de production de fécule qui semblait vouée à une fermeture certaine et a élaboré, avec l'aide de chercheurs, un produit révolutionnaire qui permet de lutter contre les incendies.
    Le produit, appelé "gel feu", est constitué à plus de 50% de fécule de pomme de terre. A l'origine sous forme de poudre, il a la particularité de se transformer en gel lorsqu'il est mélangé à de l'eau. Dès qu'il est soumis à une forte augmentation de température et donc par exemple au contact des flammes, le gel se transforme en une mousse qui joue le rôle d'un véritable bouclier thermique. Après le passage des flammes, la mousse redevient poudre et cette dernière, biodégradable, est facilement lavée par les pluies.
    L'intérêt d'un tel produit est bien évidemment énorme pour les pompiers dans la lutte contre les feux de forêt. La pulvérisation du gel au milieu de l'incendie pourrait permettre la création de zones de repli essentielles pour la survie des pompiers mais aussi une réduction considérable des moyens mis en oeuvre et donc une diminution des coûts d'intervention non négligeable. De plus, la fécule est tout aussi efficace mélangée à de l'eau salée, ce qui rendrait possible l'utilisation de l'eau de mer disponible à proximité dans les zones sèches comme la côte d'azur, malheureusement victime tous les ans de feux de forêt dévastateurs.

    gelfeupascalfoy01.jpgUne démonstration du gel feu en Champagne-Ardennes : la palette de bois ayant été aspergé de ce gel a été totalement épargné des flammes, idem pour les broussailles au dessous.

    Une formidable innovation qui permet en plus de sauver les Forêts, a préservé des centaines d'emplois car le secteur de la fécule de pomme de terre était plutôt en danger avant la découverte du gel feu. Aujourd'hui, le produit ouvre la voie vers de nombreuses autres perspectives pour la fécule de pomme de terre, notamment son utilisation dans l’isolation et la construction, dans les plastiques des automobiles, dans les matériaux de haute technologie ou encore dans des emballages plastiques biodégradables.
    Des débuts prometteurs récompensés par l'attribution de la "mention spéciale du jury des Prix Ecoproduits pour le développement durable 2006", décernée le 28 novembre dernier au salon Pollutec et remise par la ministre de l'Ecologie et du Développement Durable de l'époque, Nelly Olin.




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