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Un plan gouvernemental, mercredi, contre le déclin accéléré de la biodiversité

Publié le par Notre Terre

effondrement biodiversité

Le "plan biodiversité" de la France sera-t-il à la hauteur du diagnostic alarmant ? Le gouvernement présente mercredi ses mesures pour tenter d'enrayer le déclin des espaces naturels et des espèces, marqué par une accélération sans précédent.

Signe de mobilisation générale, l'annonce se fera dans un cadre interministériel.

Priorité de Nicolas Hulot, cette "grande mobilisation pour la nature" est lancée alors que les alertes se multiplient dans le monde. Et la France, 40 ans après la grande loi nature de 1976, n'échappe pas à cette lame de fond, aux causes connues : pollutions, surexploitation des ressources, destruction des milieux naturels...

Métropole et outre-mer confondus, près d'une espèce sur trois est en danger de disparition, note l'Observatoire national de la biodiversité. Seule la moitié des zones humides, ainsi que 43% des eaux de surface et 22% des milieux d'intérêt européen, sont en bon état.

Quatre jours après la sortie d'une étude choc sur les oiseaux, en mars, Emmanuel Macron avait posté une vidéo pour l'opération Earth Hour : "Imaginez... Vous n'entendez plus de chant d'oiseaux, vous regardez par la fenêtre et les paysages que vous chérissiez sont desséchés (...) Ce n'est pas une illusion, car nous constatons déjà certains effets", alertait-il, en anglais.

Jeudi lors d'un forum sur l'avenir de l'agriculture, le Premier ministre Edouard Philippe a mis en garde contre les risques "d'effondrement" de la planète. "Le niveau de vigilance (à l'égard de la biodiversité) doit être équivalent à celui que nous avons eu sur les questions climatiques", a-t-il plaidé.

- "Grand horizon 2030" -

Alors quelles mesures attendre mercredi, au terme de trois semaines d'enquête citoyenne à succès (25.000 contributions et 100.000 votes en ligne) ?

En mai à Marseille, Hulot avait fixé "un grand horizon" - 2030 - pour "que notre pays" cesse de "détruire la nature".

Annonçant "cinq axes" de travail, dont un plan contre l'artificialisation des sols, la mobilisation des acteurs économiques et l'action au niveau international, il avait souhaité une France exemplaire.

Une promesse que les avocats de la nature considèrent avec espoir, et prudence.

"La biodiversité est à l'agenda politique", se félicite Sandrine Bélier, directrice d'Humanité et Biodiversité. "C'est un projet important pour Nicolas Hulot, et là on le sent plus confiant qu'il n'a pu l'être à certains moments".

Mais "nous jugerons ce plan par ses mesures concrètes", prévient-elle, citant parmi les priorités sa traduction "dès la loi de finances 2019" ou encore "l'éco-conditionnalité des aides".

"On garde espoir, mais on est écorchés. Il y a eu le Grenelle, la loi biodiversité (2016), la stratégie nationale... On rajoute au mille-feuilles et les questions fondamentales restent", s'impatiente Allain Bougrain-Dubourg.

"Les politiques pourront-ils, par exemple, revisiter l'agriculture intensive ? L'artificialisation des sols ? On a, légitimement, mis 5 milliards sur la table pour les agriculteurs, ou 35 mds pour la SNCF, et il manque 200 M pour faire vivre l'Agence française de la biodiversité !", rappelle le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

"Arrêtons de dire +chaque citoyen doit s'emparer de cette question+", poursuit-il. "Avant tout, c'est l'État qui doit faire un choix, de nouveaux paradigmes et de finances".

Signaux positifs pour les ONG: l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ou l'inscription dans la Constitution de la préservation de l'environnement. Mais l'État soutient la rocade ouest de Strasbourg et a fait appel du rejet en justice du projet de mégacomplexe commercial Europacity.

La loi agriculture et alimentation donne lieu à d'âpres débats, et si le gouvernement promet l'interdiction du glyphosate d'ici 2021, il n'est pas question de l'inscrire dans le texte.
"On sait ce qu'il faut pour contrer l'érosion de la biodiversité", rappelle Sandrine Bélier : "C'est la question du modèle agricole, une politique nationale efficace de préservation des sols, et le chantier de la fiscalité écologique".

Dans les faits, "on en parle, on en parle, notamment sur les pesticides. Mais quand on voit les discussions sur la nouvelle PAC (de l'UE), on n'est pas sur un virage, ni un changement de modèle", déplore-t-elle.

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Enfin! Les bonbons au dioxyde de titane bientôt interdits

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dioxyde de titane
C'est une grande victoire ! Le gouvernement va  enfin bannir d’ici à la fin de l’année les nanoparticules de dioxyde de titane, très présentes, notamment, dans les confiseries dont raffolent nos enfants.

Exit les nanoparticules de dioxyde de titane dans les bonbons et les plats préparés ! Le gouvernement veut retirer du marché ce colorant très commun au plus vite. « Nous souhaitons suspendre avant la fin de l’année l’utilisation de cette substance comme additif alimentaire en France, nous annonce la secrétaire d’Etat au Développement durable, Brune Poirson. La France a d’ores et déjà saisi la Commission européenne afin de demander aussi des mesures à ce niveau, dès lors que le dioxyde de titane est susceptible de constituer un risque sérieux pour la santé humaine. »

Brune Poirson sera ce vendredi chez Verquin pour « mettre en lumière les initiatives des entreprises vertueuses ». Le confiseur qui produit à Tourcoing (Nord) les Têtes brûlées, best-seller des cours de récré, n’utilise plus cet additif depuis décembre. Dans le monde des sucreries, les français Lutti et Carambar & Cie ont déjà retiré cette poudre blanche, respectivement des Arlequins et des Malabars.

Presque tous les plats préparés concernés

De fait, les confiseurs ont pris les devants début 2017 et se sont engagés collectivement à se passer de dioxyde de titane mais chacun à son rythme. « C’est plus facile à faire pour les grands groupes que pour les petits, pour les bonbons gélifiés type Crocos, que pour les dragéifiés type Smarties », assure Florence Pradier, présidente du Syndicat national de la confiserie.

Au-delà de l’industrie des friandises, l’interdiction va faire grand bruit dans tout l’agroalimentaire. « Parce qu’on en trouve à peu près dans tous les plats préparés », souligne Stéphen Kerckhove, d’Agir pour l’environnement. Son association avait tiré la sonnette d’alarme dès 2016, après en avoir détecté dans 150 aliments depuis les gâteaux Napolitain de Lu jusqu’aux épices pour guacamole de Carrefour, en passant par la blanquette de veau en conserve de William Saurin.


Un additif peu utile

Invisibles à l’œil nu, les nanoparticules réussissent par leur taille à passer les barrières de protections de nos intestins, poumons, foie… où elles peuvent ensuite avoir une action toxique. Dans le cas des nanoparticules de dioxyde de titane, une récente étude sur des rats de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) a montré qu’elles étaient non seulement dangereuses pour le système immunitaire, mais aussi possiblement cancérogènes. Or cet additif ne sert à rien… ou presque. Il n’a aucune vertu nutritive et il n’améliore pas non plus la conservation. Il permet simplement de donner un beau blanc ou de modifier d’autres couleurs.


Surveillez la mention E171

En attendant la disparition du dioxyde de titane, surveillez de près la mention « E171 », son nom de code sur les étiquettes. « Nous réclamons interdiction la plus large possible qui ne concerne pas que notre alimentation mais tout ce qui peut nuire à la santé », plaide Stéphen Kerckhove. Dans son viseur notamment : les produits pharmaceutiques dans lesquels ce colorant controversé se cache très souvent. Selon l’association UFC-Que choisir, plus de 4000 médicaments, souvent très courants, sont concernés comme le Doliprane, l’Advil ou le Spasfon.

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Une route solaire dans l'agglomération de Toulouse alimente en énergie un bâtiment

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route solaire toulouse

Le Sicoval et l’entreprise Colas expérimentent une chaussée équipée de panneaux photovoltaïques qui produisent de l’électricité…

C’est la première route solaire testée dans l'agglomération toulousaine. L' entreprise Colas et le Sicoval viennent d’installer dans la rue l’Occitane, près du cinéma Gaumont Labège, une route solaire d’environ 30 mètres permettant de produire de l’électricité pour alimenter un bâtiment voisin.

Le dispositif, baptisé Wattway, est actuellement en phase de test avant de l’étendre à de plus grandes surfaces de routes si l’expérimentation est concluante. Grâce aux panneaux photovoltaïques posés sur la chaussée, près de 5.000 kWh sont produits par an, soit l’équivalent de la consommation d’électricité et de chauffage nécessaire à une maison. Une borne, installée près de cette route, indique le nombre de kwH produits depuis sa mise en service et même le nombre d’ordinateurs alimentés par jour.


Cinq ans de recherches

Le projet Wattway a été récompensé à la COP 21 puisque cette innovation française est le résultat de cinq années de recherches en partenariat avec l’Institut national de l’énergie solaire. Cet aménagement innovant, d’un montant de 160.000 euros, est financé à 70 % par des aides de l’Etat dans le cadre du programme « Territoire à énergie positive pour la croissance verte » du Sicoval en faveur de l’innovation, de la rénovation du patrimoine, des énergies renouvelables ou de la mobilité.

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Nanoparticules "dissimulées" : UFC-Que Choisir porte plainte contre 9 entreprises

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L'association de consommateurs a annoncé porter plainte, ce mardi 23 janvier, contre neuf entreprises agro-alimentaires ou cosmétiques après avoir testé différents produits. Treize contenaient des nanoparticules non mentionnées sur l'étiquette.
UFC-Que Choisir passe une nouvelle fois à l'offensive. L'association de consommateurs a annoncé ce mardi 23 janvier porter plainte contre neuf entreprises agro-alimentaires ou cosmétiques qu'elle accuse d'avoir commercialisé des produits contenant des nanoparticules non mentionnées sur l'étiquette.

La législation oblige les industriels à mentionner sur les étiquettes des produits alimentaires et cosmétiques la présence de nanomatériaux manufacturés, particules infiniment petites et dont les effets sont méconnus. Mais l'UFC-Que Choisir dénonce dans un communiqué "le non-respect" de cette obligation pour une majorité de produits testés par l'association.

Dioxyde de titane, additif utilisé pour blanchir et intensifier la brillance de confiseries ou dentifrice, dioxyde de silicium ou encore oxydes de fer et de zync, seize produits analysés contiennent des nanoparticules mais seulement trois en font mention sur l'emballage, assure l'association.
Quels sont les 9 fabricants concernés ?

Sur cette "liste noire des produits taisant la présence de nano" figurent des produits de marques connues comme les "M&M's Peanuts", le dentifrice "Aquafresh triple protection+blancheur", le déodorant "Sanex Natur 48"h, le stick à lèvres nourrissant "Avène Cold Cream", un mélange d'épices "Ducros" ou encore la crème solaire "Lavera 100% minérale SPF30".

Pour cette raison, l'UFC-Que Choisir a déposé des plaintes auprès du procureur du tribunal de grande instance de Paris contre neuf fabricants : Groupe Casino, JDE, Mars Chocolat France, Mc Cormick, Colgate-Palmolive, Lavera, Avène, Coty et GlaxoSmithKline.
Vers un durcissement des sanctions ?

De ce fait, l'association demande au ministère de l'Économie et à la DGCCRF (service de répression des fraudes) de "publier la liste des produits alimentaires et cosmétiques silencieux sur la présence de nanoparticules" et "de poursuivre les fabricants en infraction avec la réglementation".

Il faut dire que le problème est récurrent. Après des contrôles menés par la DGCCRF, le ministère de l'Économie a estimé la semaine dernière que l'obligation d'étiquetage était "insuffisamment respectée".

87% des 40 produits cosmétiques et 39% des 74 produits alimentaires (confiseries, décorations pour pâtisserie, épices...) analysés contenaient des nanoparticules. Pourtant, seulement un seul mentionnait cela sur son étiquetage.

Source : RTL

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NOUVELLE ZÉLANDE : UNE MONTAGNE SACRÉE DES MAORIS OBTIENT LES MÊMES DROITS QU'UNE PERSONNE

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Une avancée spectaculaire dans le long processus de reconnaissance des droits de la nature.

Comme la rivière Whanganui, le mont Taranaki est désormais protégé au même titre que les tribus locales. La tutelle est assurée par les huit tribus environnantes et le gouvernement.
"Cet accord constitue un moment important dans la reconnaissance des blessures du passé, a déclaré Andrew Little, le ministre chargé du dossier. Le peuple local, les Taranaki Iwi, ont été traités de la pire des manières par la Couronne au XIXe siècle."

Les précédents
En 2008. L'Equateur a inscrit dans sa Constitution les droits de la nature.
En 2010. La Bolivie décrète la loi sur les droits de la Terre Mère.
En 2016. En Nouvelle-Calédonie, la province des Îles a introduit dans son code de l'environnement, le principe de la reconnaissance juridique a des éléments de la nature.
En 2017. En Inde, l'Etat de l'Uttarakhand a accordé le statut d'entités vivantes c'est-à-dire de personne morale au Gange et à son principal affluent, la rivière Yamuna.

Source : https://la1ere.francetvinfo.fr/…/montagne-acquiert-memes-dr… (article classé à tort dans catégorie "Nouvelle Calédonie").

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