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Les ampoules LED, c’est l’avenir !

Publié le par Gerome

Les pouvoirs publics leur ont fait place nette. Ils ont eu mille fois raison.

Les ampoules basse consommation sont en train d’inonder le marché. Et pour cause : leurs homologues à incandescence, inchangées depuis 1880, mais plus énergivores, sont désormais interdites dans de nombreux pays, des États membres de l’UE (Union Européenne) à la Chine en passant par le Brésil et les États-Unis.

 

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Une bonne nouvelle pour la planète, dans un contexte de hausse permanente – et préoccupante – de la demande énergétique, tandis que le capital mondial en ressources naturelles commence à s’éroder dangereusement. Plébiscitées à juste titre par les associations de protection de l’environnement, les LED Light Emitting Diode) laissent cependant sceptiques de nombreux consommateurs qui déplorent un éclairage trop discret.


Ils se fourvoient, comme l’explique Ludovic Leroy, responsable des ventes du fabricant Dialight en France interrogé par nos confrères du site Internet spécialisé Cleantechrepublic.com. « La lumière dynamise l’être humain alors qu’une mauvaise luminosité est contreproductive. L’éclairage LED permet de faire varier la couleur et l’intensité de l’éclairage tout au long de la journée pour s’adapter à notre rythme circadien », souligne-t-il, évoquant aussi « des études scientifiques menées durant plusieurs années » qui « ont montré que des problèmes de santé physiques pouvaient être liés à un mauvais éclairage sur le lieu de travail ».

 

Plus petites et de moins en moins chères


Et tandis que certains se plaignent du coût des ampoules durables, M. Leroy rappelle fort à propos qu’il diminue. En Chine, la production est en effet stimulée par des allègements fiscaux et la création de zones franches pour les usines. Des dispositions qui ont entraîné « une surcapacité de production des LED à l’origine d’une chute des prix ».


L’expert met également en avant l’« efficacité exceptionnelle » desdites ampoules, qui dépasseront bientôt les deux cents lumens par watt. Autre évolution de nature à ne plus jurer que par elles : l’augmentation continue des prix de l’énergie, laquelle, outre la raréfaction des ressources précédemment évoquée, s’explique pour partie par « l’urbanisation, la pression sur la consommation de CO2 (dioxyde de carbone) et la prudence sur le nucléaire après l’accident de Fukushima », étant entendu que les LED consomment moins d’énergie que leurs pairs « standard ».


M. Leroy précise enfin que la généralisation des ampoules basses consommation entraîne une « accélération de la miniaturisation ». Et d’ajouter : « (Leur) petite taille (NDLR : elle peut avoisiner celle d’une tête d’allumette), leur longue durée de vie et le peu de maintenance nécessaire font que l’on peut repenser l’emplacement des sources de lumière, pour adopter de nouveaux endroits. Il est ainsi désormais possible de placer des éclairages sur des rampes pour illuminer uniquement où c’est nécessaire. »

Plus efficaces, moins polluantes, plus « flexibles » que leurs aînées, les LED avaient tout pour s’imposer. CQFD.

 

 


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Les économies d’énergie dans le secteur tertiaire, c’est pour bientôt

Publié le par Gerome

Un nouvel arrêté entrera en vigueur le 1er juillet.


C’est une vieille revendication de nombre d’éco-citoyens et elle est en passe d’être satisfaite. Tandis que le débat national sur la transition énergétique se poursuit, sans que les médias lui offrent le traitement qu’il mériterait au regard des enjeux abordés, la ministre de l’Ecologie Delphine Batho vient de publier un arrêté réglementant l’éclairage nocturne des bâtiments non-résidentiels.


Une première sur le Vieux Continent destinée à réduire la pollution lumineuse, souvent très sous-estimée, et bien sûr le gaspillage énergétique. « Cet arrêté concerne à la fois l’éclairage intérieur émis vers l’extérieur par les vitrines de commerces et bureaux, et l’éclairage des façades des bâtiments », précisent nos confrères du site Internet Bioaddict.fr.

Il permettra surtout d’économiser l’équivalent de la consommation électrique de sept cent cinquante mille foyers chaque année et, dans le même temps, deux cent cinquante mille tonnes de CO2 (dioxyde de carbone). Devant entrer en vigueur le 1er juillet prochain, il obligera les professionnels à faire le nécessaire pour que les lumières intérieures des locaux soient éteintes une heure après la fin d’occupation.


De même, « les éclairages des façades des bâtiments seront éteints au plus tard à une heure du matin et les éclairages des vitrines de magasins de commerce ou d’exposition devront être éteints au plus tard à une heure du matin, ou une heure après la fin d’occupation des locaux si celle-ci intervient plus tardivement », poursuit Bioaddict.fr.

 

 

Des dérogations possibles


Objet d’une évaluation en janvier 2014, le dispositif consiste par ailleurs en une réglementation des conditions d’allumage. A compter du début de l’été, les vitrines de magasins de commerce ou d’exposition pourront en effet être allumées à partir de sept heures du matin ou une heure avant le début de l’activité si celle-ci commence avant. Les éclairages des façades des bâtiments ne pourront par ailleurs plus être allumés avant le coucher du soleil.


« Pour l’industrie de l’éclairage, la seule façon pertinente de s’assurer de l’application de cet arrêté  est d’inciter  au  recours à des systèmes intelligents  qui prennent en compte le fonctionnement des installations d’éclairage sur vingt-quatre heures », analyse le Syndicat national de l’éclairage, auteur d’un communiqué et selon lequel ce texte, quoiqu’incomplet de son point de vue, « a le mérite d’inciter les gestionnaires des bâtiments à  s’intéresser à la qualité de leurs installations d’éclairage afin d’en limiter l’impact sur l’environnement et la facture d’électricité ».


Quelles que soient les réserves des uns et des autres, le bon sens et les économies d’énergie sont – enfin – sur le point de triompher. Des dérogations seront néanmoins possibles en période de Noël, à la veille des jours fériés chômés, lors d’événements exceptionnels à caractère local ou encore dans des lieux à l’intérêt touristique avéré.

Parce qu’il ne faudrait pas non plus nuire davantage à une économie déjà mal en point.

 

 


 

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L’Europe bannit les tests sur les animaux

Publié le par Gerome

Si le bien-être animal vous importe, cette date est à marquer d’une pierre blanche : 11 mars 2013. A partir de ce jour, il sera complètement interdit en Europe de tester des produits cosmétiques pour les animaux. S’il s’agit certes d’une petite avancée, elle marque néanmoins la fin d’une lutte qui ne semblait pas vouloir prendre fin.

 

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Cosmétiques : tous les tests sur les animaux interdits

Les expérimentations animales pour les produits cosmétiques seront désormais interdites en Europe. Vous pensiez peut-être que c’était déjà le cas, mais il restait des exceptions à la règle. Le 11 mars 2013, l’Union Européenne annoncera l‘interdiction totale de toute importation et vente de produits cosmétiques et d’ingrédients testés sur des animaux. Si cela ne signifie pas pour autant que les cosmétiques vendus seront plus naturels et sains, c’est néanmoins un progrès en ce qui concerne la cause animale.

 

L’interdiction des tests sur les animaux, un processus lent

 

 

L’expérimentation animale pour les cosmétiques a mis de nombreuses années avant d’être complètement interdite en Europe.

En 1898, la British Union for the Abolition of Vivisection (BUAV) est créée afin de lutter contre la vivisection mais aussi toute forme de test sur les animaux. Son combat va durer des dizaines d’années avant que des mesures soient prises. En 1973, la BUAV attire l’attention publique sur les tests de cosmétiques sur les animaux. En 1990 est créée ce qui va devenir la European Coalition to End Cosmetics Tests (ECEAE) : une alliance de pays européens pour la fin des tests sur les animaux. Ils organisent en 1991 une marche internationale et un rallye à Bruxelles et d’autres actions pour pousser les députés européens à agir contre les tests sur les animaux.

Les tests enfin interdits

En 1993 débute une campagne menée par la marque de cosmétiques The Body Shop. Une pétition lancée par l’entreprise, et d’autres militants, est signée par 4 millions d’Européens en 1996. Elle est présentée à la Commission Européenne. En 2004, les produits finis cosmétiques testés sur les animaux sont interdits en Europe. Cela ne concerne néanmoins pas les ingrédients. En 2009, cette interdiction concerne également les ingrédients et s’étend à l’importation. Néanmoins, trois tests sur les animaux sont encore permis le temps de la transition. D’autres campagnes sont donc lancées par la BUAV et dans d’autres pays européens afin d’interdire toute dérogation. L’association Cruelty Free International est créée en 2012. Finalement, l’interdiction totale commencera le 11 mars 2013.

 

Ainsi, dès mars 2013, quiconque voudra vendre des produits cosmétiques ou des ingrédients participant à leur fabrication dans l’Union Européenne devra respecter cette règle : aucun test sur les animaux. L’interdiction a donc une incidence sur tous les pays du monde, et concerne tous les types de produits, des produits d’hygiène quotidienne comme le dentifrice ou le savon, aux cosmétiques plus élaborés. Seules quelques marques respectaient d’ores et déjà cette règle.

Une victoire en Europe…

Cette interdiction est le fruit de 20 ans de lutte et de campagnes. The Body Shop et Cruelty Free International lancent une série d’actions commémoratives avant le 11 mars, mais mesurent le chemin à parcourir. Ainsi, le directeur international R&D et valeurs de The Body Shop a certes remercié les clients ayant soutenu la campagne, mais également évoqué l’avenir :  » Cette superbe réussite en Europe n’est que la fin d’un chapitre. Le futur de la beauté doit être exempt de cruauté « .

…mais encore des progrès à faire

Comme le souligne Michelle Thew, directrice générale de Cruelty Free International :  » il s’agit vraiment d’un événement historique et l’aboutissement de plus de 20 ans de campagne. Maintenant, nous allons appliquer notre détermination et notre vision à l’échelle mondiale afin de nous assurer que le reste du monde s’engage aussi dans cette voie.  » Rappelons qu’un pays comme la Chine exige encore un droit à l’expérimentation animale. Même si le message européen est clair, il y a encore beaucoup à faire pour lutter contre la souffrance animale. Il reste également, sur un autre aspect, à convaincre les fabricants de cosmétique d’utiliser des composants naturels et plus sains

 

 


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Des téléphones portables pour lutter contre la déforestation illégale

Publié le par Gerome

Aux grands maux, les grands remèdes technologiques…

 

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Fléau environnemental majeur de notre temps, aussi bien en Amazonie – où la construction du barrage de Belo Monte (Brésil), structure qui suscite une opposition mondiale, n’arrangera rien – qu’en Indonésie et dans le bassin du Congo, la déforestation entraîne la libération de quantités considérables de gaz à effet de serre. Avec tout ce que cela suppose concernant le réchauffement climatique et la biodiversité


Les pouvoirs publics ont bien du mal à la combattre (quand ils le veulent), encore plus lorsque le déboisement est illégal. Certains arbres de la forêt amazonienne qui ne sont pas censés être coupés vont néanmoins être équipés de petits appareils géolocalisés « qui seront détectés par les antennes téléphoniques lorsqu’ils s’en approcheront à moins de trente kilomètres », précisent nos confrères de 20 Minutes, reprenant une information du quotidien britannique The Independent.

 

Une batterie d’une durée de vie d’un an


Imaginée par l’entreprise néerlandaise Gemalto, baptisée « Invisible Track », la technologie – révolutionnaire et a priori infaillible – consiste en l’émission d’un signal dès lors que le tronc de l’arbre équipé d’un terminal est placé sur un camion qui s’approche du réseau téléphonique. De quoi permettre un suivi plus efficace que les désormais traditionnelles observations satellites, sachant que la superficie de la forêt amazonienne est comparable à celle des États-Unis, soit près de dix millions de kilomètres carrés.


Conçus pour résister au difficile climat amazonien, qui se caractérise par des températures élevées et d’importantes précipitations, les « téléphones » sont par ailleurs munis d’une batterie d’une durée de vie d’un an. Ils pourraient de fait s’avérer d’une aide précieuse pour des gardes-forestiers bien souvent débordés…

 

 



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LUCI, la lumière écolo

Publié le par Gerome

Conçue pour fournir de la lumière aux populations privées d’électricité ou victimes de catastrophes naturelles, la lumière LUCI est équipée d’une ampoule LED (Light Emitting Diode) capable de fonctionner pendant douze heures d’affilée après six heures de recharge au soleil. Ainsi alimentée à l’énergie solaire, elle sert de facto la lutte pour la protection de l’environnement.

Autre atout, d’ordre pratique celui-ci : la lumière peut être aplatie pour faciliter à la fois le rangement et le transport. En soufflant dans sa partie supérieure, l’utilisateur peut en outre créer une lanterne gonflée.

 

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Multifonctions


À l’inverse, un dégonflage partiel rend LUCI semblable à une lampe de poche. Soulignons également que la lumière est assez ergonomique et « élastique » pour être accrochée à un vêtement ou au plafond. Auquel cas, elle peut illuminer un espace d’un peu plus de neuf mètres carrés.


Conçue par l’entreprise MPOWERD, la lumière a commencé à être distribuée en Haïti, pays qui a grand peine à se remettre du terrible tremblement de terre de début 2010, et dans plus d’une douzaine d’autres États. Évitant l’utilisation des polluantes lampes à pétrole, LUCI, en plus d’amener une réduction non négligeable des émissions de gaz à effet de serre, permet il est vrai aux utilisateurs de ménager leur santé et accessoirement de faire des économies.

Rien que des qualités, toutes fondamentales.

 

 


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