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Indonésie : Du jamais vu, les Orangs- Outans contre-attaquent

Publié le par Gerome

Un groupe d'orangs-outans, cible récurrente de la violence des hommes, a monté une embuscade et attaqué un ouvrier d'une plantation de palmiers à huile.

 

L'ouvrier a été frappé par les grands singes roux jusqu'à ce qu'il s'évanouisse et mordu sauvagement, écrit le Daily Mail du 31 octobre. La vengeance des orangs-outans n'a pas surpris les défenseurs de la nature du Kalimantan, la partie de l'île de Bornéo appartenant à l'Indonésie, pour qui les humains payent leur violence gratuite à l'égard des primates arboricoles.

 

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Il y a quelques jours, un orang-outan avait été découvert mourant, criblé de 104 plombs, dans une plantation de palmiers à huile du Kalimantan central. Les hommes détruisent l'habitat naturel des singes avec la déforestation et le remplacement des forêts primaire par les plantations industrielles.

 

Personne n'a été témoin de l'agression de cet ouvrier, dénommé Kurnadi, mais il a été retrouvé, par un autre ouvrier, couvert de morsures et de bleus causés par un groupe de singes. « Nous ne savons pas combien d'orang-outans étaient impliqués dans l'attaque, mais il est clair qu'il n'y en avait pas qu'un seul », a déclaré Hartono, porte-parole de l'agence locale de protection du gouvernement.

 

«L'homme a été grièvement blessé. Certains de ses doigts ont été presque arrachés à coups de dents. Il s'est évanoui après avoir perdu beaucoup de sang. Il semble qu'il s'est retrouvé entouré par un groupe d'orangs-outans, mais on ne sait pas s'il essayait de les chasser de la plantation ».

 

D'après l'agence de protection, les compagnies de palmiers à huile utilisent des méthodes extrêmement violentes pour chasser les primates, prétendant qu'ils abîment les plantations. Certains ont été tués à coups de machettes, de massues ou par balles. En début d'année, des protecteurs de l'environnement étaient intervenus pour empêcher une femelle et son petit d'être tués par des ouvriers d'une plantation.

 

Quant à l'orang-outan retrouvé criblé de plombs, il a survécu et retrouve la santé, bien que devenu borgne, mais ses sauveteurs ne savent pas encore s'il sera relâché dans la nature ou s'il finira ses jours en captivité.

 

L'Indonésie est le premier producteur au monde d'huile de palme, et les plantations s'agrandissent proportionnellement à la destruction de l'environnement naturel de l'orang-outan. Le singe roux est à présent en danger critique d'extinction à Sumatra, et en danger d'extinction à Bornéo. À ce rythme, il pourrait disparaître d'ici 10 à 20 ans.

 

« Cette agression d'un ouvrier est peut-être une indication que l'orang-outan réalise qu'il doit riposter pour sauver son habitat », explique un environnementaliste à Jakarta. « Ce n'est pas quelque chose dont on entend souvent parler ».

 

 Un article de Arnaud Roux, publié par asie-info.fr et relayé par SOS-planete

  

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Les vaches comme source d’énergie pour une station de ski

Publié le par Gerome

Une station de ski américaine a choisi de tirer son énergie… des vaches.

 

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Dans la station de ski de Killington Resort, en plein cœur du Vermont (États-Unis), on se met à l’énergie durable grâce aux vaches pour la saison 2012-2013. Grâce à un partenariat avec la société  Green Mountain Power, la station a mis en place une télécabine entièrement alimentée énergétiquement à partir de fumier de vache. Cette énergie verte peu orthodoxe baptisée « Cow Power » a pour but de collecter le fumier dans les fermes laitières du Vermont pour le transformer en biogaz puis en électricité.


Plus précisément, le fumier des 10 000 vaches réparties dans les 13 fermes de l’État sera collecté toute la journée, puis mélangé avec l’eau usagée servant à nettoyer l’équipement de ces fermes. Cette bouillie sera ensuite chauffée pendant trois semaines à 38 degrés Celsius permettant ainsi aux bactéries de transformer le mélange en biogaz. Ce dernier, constitué à 60 % de méthane (CH4) et à 40 % de dioxyde de carbone (CO2) sera ensuite utilisé comme combustible dans un moteur qui générera de l’électricité qui alimentera la télécabine K-1 Express Gondola.


Un nouvel exemple du recyclage servant les énergies renouvelables


L’initiative est certes peu ragoutante mais révélatrice de l’importance accordée par les dirigeants de cette station de ski à la protection de l’environnement. Elle n’est cependant pas un cas isolé, aussi étrange soit-elle. En mars dernier, le zoo de Denver avait lancé la création d’un Tuk-Tuk, un pousse-pousse motorisé, entièrement alimenté par des déchets organiques et des déjections d’éléphants.

Dans ces deux cas, le développement durable en sort renforcé, et c’est cela qui compte.

 

 


 

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L’amarante pourrit la vie des OGM de Monsanto

Publié le par Gerome

YOUPIIII!! enfin!!,  ne soyons pas trop crédules sur le suivi de cette insurrection végétale, les sbires de Monsanto doivent concocter un poison bien violent pour que l’amaranthe ne leur fasse plus faire de cauchemars. Néanmoins, c’est un pied de nez à ces empoisonneurs qui pensent être maitres du vivant. Bien fait pour eux!!

 

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Cette plante est en train de faire tourner les beaux rêves de Monsanto en cauchemars.

Les OGM, pour Monsanto, c’est la réponse absolue à la prédation des insectes.

Pour les écologistes, et pour beaucoup de citoyens responsables, les OGM sont une menace pour l’environnement.

Mais là où tous les militants du monde se cassent les dents contre le puissant loybby OGM, une petite plante fait de la résistance.

L’amarante est une plante bien connue de nos ancêtres, puisque les Incas la considéraient comme une plante sacrée.


Mais pour le lobby OGM, c’est plutôt une « sacrée » plante. 

Chaque plante produit environ 12.000 graines par an, et les feuilles contiennent des vitamines A, C et des sels minéraux.

Elle est même plus riche en protéine que le soja, pourtant considéré comme champion en la matière.

Les diététiciens affirment que la protéine de l’amarante est de qualité supérieure à celle du lait de vache.

Ils conseillent d’utiliser les graines moulues d’amarante, mélangées à celle du blé pour faire du pain à qui elles donnent un délicieux goût de noisette.

Mais revenons aux OGM.


La scène du « drame » s’est tenue aux USA, à Macon, en Géorgie.

Un agriculteur remarqua en 2004 que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait généreusement ses plants de soja.

Les champs victimes de cette amarante comportaient une semence qui avait reçu un gène de résistance Roundup.

Depuis cette date, le phénomène s’est étendu à d’autres états : la Caroline du Sud, et du Nord, l’Arkansas, le Tenesse et le Missouri.

Le 25 juillet 2005, the Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés avaient transité vers les plantes naturelles, créant ainsi une graine résistante aux herbicides.


Ce que confirment les experts du CEH (centre for ecology and hydrology), et ce qui contredit les affirmations des pro-OGM qui ont toujours prétendu qu’une hybridation entre une plante génétiquement modifiée, et une plante naturelle était impossible.

 

Pour le généticien britannique, Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : « il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation ».

La seule solution qu’il restait aux agriculteurs était d’arracher les plants d’amarante à la main.


Sauf que cette plante s’enracine très profondément, rendant cette solution quasi impossible à réaliser.

Du coup, les agriculteurs ont renoncé à cet arrachage.

5000 hectares ont été à ce jour purement et simplement abandonnés, et 50.000 autres hectares sont menacés.

Depuis, ils sont de plus en plus nombreux ces agriculteurs américains qui renoncent à utiliser les plants OGM, d’abord parce qu’ils coûtent de plus en plus chers, et que la rentabilité est de mise en agriculture comme ailleurs, et enfin parce que l’efficacité des OGM est contestable au vu de ce qui est en train de se passer.


Pour Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja, à Dudley, Missouri, personne ne demande plus de graines Monsanto, au point que les graines OGM ont purement et simplement disparu de son catalogue.

Pourtant, cela représentait il y a peu 80% de son catalogue.

Il constate que les agriculteurs retournent aujourd’hui à l’agriculture traditionnelle.

Comme le dit Sylvie Simon dans un article à paraître dans la revue « votre santé ».


L’amarante est en quelque sorte un boomerang renvoyé par la nature à Monsanto.

« Elle neutralise le prédateur, et s’installe dans des lieux ou elle pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson, et les hautes terres tropicales et n’a pas de problèmes ni avec les insectes, ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimique ».

 

 


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L'Europe atteint 100 GW de capacité éolienne installée

Publié le par Gerome

L'Union Européenne vient de dépasser le cap des 100 gigawatts (GW) de puissance installée dans l'énergie éolienne selon European Wind Energy Association (EWEA). Une étape symbolique qui marque le dynamisme de cette filière industrielle, sauf en France.

 

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100 GW d'énergie éolienne[1] c'est l'équivalent de la production de 39 réacteurs nucléaires[2] ou 62 centrales électriques fonctionnant au charbon ou encore 52 centrales électriques fonctionnant au gaz. Cela permet de répondre à la consommation en électricité de 57 millions de foyers ou encore 6,3 % de la consommation européenne, précise l'EWEA.
Fin 2011, avec plus de 29 000 MW, l'Allemagne restait toujours le pays ayant la plus grande capacité de production éolienne installée en Europe, suivi par l'Espagne (21 674 MW), la France (6800 MW), l'Italie (6747 MW) et la Grande-Bretagne (6540 MW).


Il a fallu plus de vingt ans au secteur de l'éolien pour connecter au réseau électrique les premiers 10 GW d'énergie éolienne, alors que seulement 13 ans ont suffi pour connecter les 90 autres dont 50 GW dans les six dernières années.
L'accélération de l'essor de l'éolien en Europe est donc notable.



"Il faudrait brûler 72 millions de tonnes de charbon tous les ans dans des centrales à charbon pour égaler la production éolienne annuelle de l'Europe. Charger cette quantité de charbon dans les trains nécessiterait 750 000 wagons sur une longueur totale de 11 500 kilomètres, soit la distance de Bruxelles à Buenos Aires en Argentine" a déclaré Christian Kjaer, directeur général de l'EWEA.
"Malgré l'utilisation d'une infime fraction des vastes ressources éoliennes en Europe, l'énergie éolienne a un effet notable sur la sécurité énergétique et l'environnement, et ces avantages nous sont bénéfiques dans la création d'emplois verts et de technologies à l'exportation" a ajouté Christian Kjaer.


La France ne remplira pas ses objectifs sur l'éolien


En France, selon les statistiques du Suivi de production de l'éolien en France, l'énergie éolienne représente une puissance installée de 7 125 MW pour une production annuelle qui dépasse les 10 000 GWh. Une filière qui revendique 11 000 emplois équivalent temps plein et près de 3 milliards d'euro de chiffre d'affaire selon le dernier baromètre des énergies renouvelables électriques en France réalisé par Observ'ER.


Et pourtant, les années 2011 et 2012 n'ont pas été à la hauteur des objectifs français puisque le plan national « Énergies renouvelables » table sur 11 500 MW de capacité installée fin 2012. Un premier rendez-vous raté dans la course aux 25 000 MW (19 000 MW terrestres et 6 000 en mer) d'électricité d'origine éolienne totale qui devront être installés d'ici à 2020. Cela devrait représenter 10 % de la production nationale d'électricité et 60 000 emplois.

L'île de France : la région pauvre de l'éolien français

Installations quasi inexistantes, projets qui piétinent... l'Ile-de-France fait pâle figure avec seulement 6 MW installés alors que les régions voisines comme la Picardie et la Champagne-Ardenne possèdent respectivement 919 MW et 980 MW.
"On ne compte que trois grandes éoliennes sur l'ensemble de l'Ile-de-France", soupire Vincent Masureel, directeur du développement chez Nordex et Délégué régional de France Energie Eolienne (FEE). Implantées à Pussay (Essonne), les trois éoliennes, gérées par le groupe Theolia, font partie d'un parc de 16 éoliennes inauguré en mai 2011, à cheval sur l'Ile-de-France et l'Eure-et-Loire. De quoi produire l'équivalent de la consommation électrique de 42 000 habitants.


Les lourdeurs administratives, l'incertitude sur le tarif d'achat et les réticences des riverains sont les premiers freins à l'installation d'éolienne en France. Heureusement, les professionnels de l'éolien regroupés sous l'association France Energie Eolienne reprennent "quelques espoirs après le vote par l'Assemblée nationale de mesures de simplification pour la filière", comme la suppression des Zones de Développement de l'Eolien (ZDE) et la levée de l'obligation d'installer des parcs éoliens d'au moins 5 machines.

 

 


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Le royaume himalayen du Bhoutan veut devenir le premier pays "100 % bio"

Publié le par Gerome

Le petit royaume himalayen du Bhoutan, connu pour sa quête du "bonheur national brut", voudrait devenir le premier pays au monde à vivre d'une agriculture "100 % biologique". Coincé entre les deux géants asiatiques, la Chine et l'Inde, ce pays à majorité bouddhiste longtemps resté fermé au monde extérieur, a depuis des années déjà développé une approche originale du développement économique, centrée sur la protection de l'environnement et le bien-être.

 

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Son modèle de développement mesurant le bonheur au lieu du produit intérieur brut (PIB) a été évoqué aux Nations unies et a reçu le soutien public de dirigeants européens, notamment en France et en Grande-Bretagne. La télévision y était interdite jusqu'en 1999 afin de préserver la culture ancestrale des influences étrangères. Plus récemment, les autorités ont imposé un jour piéton, le jeudi, pour interdire les voitures en ville.


Cette détermination à suivre une voie différente s'exprime à nouveau dans son nouvel objectif de supprimer progressivement les produits chimiques agricoles d'ici aux dix prochaines années, pour que ses aliments de base (pommes de terre, blé, fruits) soient 100 % bio. "Le Bhoutan a décidé de s'engager dans une économie verte à la lumière de l'extraordinaire pression que nous exerçons sur la planète", explique le ministre de l'agriculture, Pema Gyamtsho, depuis la minuscule capitale, Thimphou.


L'AGRICULTURE INTENSIVE CONTRE LA "CROYANCE BOUDDHISTE"


Le Bhoutan est peuplé de 700 000 habitants, dont deux tiers dépendent de l'agriculture dans les villages éparpillés dans les plaines fertiles du Sud, les montagnes reculées ou les vallées encaissées du nord du pays. "Si l'on pratique l'agriculture intensive, cela implique l'utilisation de nombreuses substances chimiques, ce qui ne correspond pas à notre croyance bouddhiste qui nous demande de vivre en harmonie avec la nature", juge-t-il.


Densément boisé, le pays n'a que 3 % de terres cultivées. La majorité des paysans utilisent déjà des feuilles pourries ou du compost en guise de fertilisant naturel. "Seuls les paysans vivant dans des endroits accessibles par route ont la possibilité de recourir à des produits chimiques", détaille le ministre, précisant que leur utilisation reste à "des niveaux très bas" au regard des critères internationaux. Dans les vallées comme celle qui entoure la capitale, des substances chimiques sont ainsi utilisées pour éliminer une mauvaise herbe difficile à enlever à la main, une aide précieuse vu le manque de main-d'œuvre agricole. Certains paysans utilisent aussi un fongicide pour protéger le blé.

 

"Nous avons développé une stratégie évolutive. On ne peut devenir bio en une nuit", reconnaît M. Gyamtsho, précisant que cette politique a été adoptée par le gouvernement l'an dernier. "Nous avons identifié des récoltes qui peuvent devenir bio immédiatement et d'autres qui verront un retrait progressif de l'utilisation des produits chimiques, comme le riz".


LE BIO, SPÉCIALITÉ DES TRÈS PETITS PAYS


Le seul concurrent du Bhoutan pour devenir le premier pays "100 % bio" est la petite île autogérée de Niue, dans le Pacifique sud, peuplée de 1 300 habitants. L'île voudrait atteindre son objectif à l'horizon 2015-2020.

Le marché de l'alimentation bio et ses prix plus élevés attirent les petits pays, selon Nadia Scialabba, spécialiste de l'agriculture biologique pour la FAO, l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Ce marché est possible "pour de très petits pays qui ne sont pas compétitifs en quantité, mais qui voudraient l'être en qualité", résume-t-elle. Le marché mondial du bio était estimé à 44,5 milliards d'euros en 2010, selon les chiffres de l'Institut de recherche sur l'agriculture biologique et la Fédération internationale des mouvements de l'agriculture biologique (Ifoam).


Le Bhoutan approvisionne le Japon en champignons rares, fournit des légumes à des hôtels chics de Thaïlande, des pommes à l'Inde et du riz rouge aux Etats-Unis. En évitant fertilisants et autres produits phytosanitaires, le pays veut aussi réduire sa facture d'importation, un souci majeur pour une nation pauvre en devises étrangères. Cette politique du "tout bio" va "fournir au pays la réputation d'une alimentation de grande qualité biologique ce qui, à long terme, lui donnera un avantage sur le marché et la possibilité de pratiquer des prix élevés", anticipe Peter Melchett, de la Soil Association, organisme britannique plaidant pour les cultures biologiques.

 

 


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