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La Malaisie renonce à son projet de centrale électrique au charbon

Publié le par Gerome

La Malaisie a annoncé avoir renoncé à son projet de centrale électrique au charbon vivement critiqué par les défenseurs de l'environnement. Cette centrale devait être construite à Lahad Datu, région préservée de l'Etat de Sabah sur l'île de Bornéo.

 

Ce projet a été abandonné parce que la Malaisie "ne peut mettre l'environnement en danger", et ce "bien que Sabah ait besoin d'accroître sa capacité électrique" a souligné le ministre chef de l'Etat Musa Aman, cité par le journal The Star. Le gouvernement a cédé à la pression des organisations de protection de l'environnement, qui s'alarmaient des impacts que pourrait avoir cette centrale sur la forêt tropicale et les fonds sous-marins sauvages de Lahad Datu.


Les opposants au projet craignaient de voir les communautés locales contraintes de se déplacer, et des espèces menacées affectées, telles que les orang-outans et les rhinocéros de Bornéo, dont l'habitat naturel est déjà endommagé par déforestation et l'exploitation des matières premières de cette île partagée avec l'Indonésie et Brunei.


"L'environnement est le moteur du tourisme" de cette région abritant d'exceptionnelles richesses naturelles, a estimé le ministre, avant d'indiquer que la possibilité de remplacer le charbon par le gaz naturel serait étudiée.

 

 


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Sous pression, le Japon interrompt sa campagne de chasse à la baleine

Publié le par Gerome

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Le Japon a décidé d'interrompre prématurément sa campagne de pêche à la baleine dans l'Antarctique cet hiver, à la suite des pressions menées par l'association de défense de l'environnement Sea Shepherd, a déclaré, vendredi, le ministre de l'agriculture et de la pêche japonais, Michihiko Kano. Les militants de cette association basée aux Etats-Unis poursuivent chaque année les baleiniers nippons à bord de leurs propres navires pour empêcher la capture des cétacés.

 

"Afin d'assurer la sécurité des membres d'équipage et des navires, le gouvernement est contraint de mettre fin à la campagne", a expliqué le ministre lors d'une conférence de presse. "Il est regrettable que de telles obstructions aient pu se produire. Nous allons devoir trouver des moyens pour empêcher ce genre de harcèlement", a-t-il ajouté.

L'Agence des pêches avait déjà annoncé, mercredi, la suspension depuis le 10 février des activités du Nisshin Maru, le navire-usine de la flotte nippone, pour des raisons de sécurité.


 UNE PÊCHE "CRUELLE ET INUTILE"


Selon la télévision publique NHK, les baleiniers nippons n'ont capturé jusqu'ici que 170 cétacés, soit un cinquième seulement de leur objectif de 850 prises. Les bateaux japonais pêchent chaque année plusieurs centaines de baleines dans l'Antarctique au nom de la "recherche scientifique" ; une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale, qui interdit la chasse commerciale des cétacés depuis 1986.

L'Australie a saisi en juin dernier la Cour internationale de justice afin d'obliger le Japon à mettre fin à ce programme de chasse, estimant que l'archipel violait ses "obligations internationales".


Les autorités japonaises affirment que cette pêche fait partie intégrante de la culture nippone, sans cacher que la viande de baleine termine sur les étals. Les écologistes dénoncent pour leur part une pratique cruelle et inutile, soulignant que cette viande n'est pas particulièrement appréciée au Japon et que les missions subventionnées par les autorités coûtent cher au contribuable.

SATISFACTION DES ASSOCIATIONS

Le fondateur canadien de Sea Shepherd, Paul Watson, s'est réjoui de cette décision, mais a averti qu'il n'allait pas baisser la garde. "C'est une bonne nouvelle [mais] nous nous maintiendrons cependant près des bateaux japonais jusqu'à ce qu'ils retournent vers le nord et que nous soyons sûrs qu'ils quittent le sanctuaire des baleines de l'Antarctique", a-t-il précisé.


Selon un militant de l'organisation écologiste Greenpeace, Junichi Sato, la mission a été écourtée en raison des stocks massifs de viande de baleine déjà accumulés. "Nous nous félicitons bien sûr de cette décision, mais ce que le Japon devrait réellement décider, c'est de mettre fin pour de bon à la 'pêche scientifique'", a-t-il déclaré.

Patrick Ramage, directeur du programme international sur les baleines au Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), s'est également félicité de l'arrêt de la campagne. "C'est certainement une bonne nouvelle pour les baleines et pour tous ceux qui dans le monde les défendent", s'est-il réjoui.

Selon lui, le gouvernement de centre-gauche arrivé au pouvoir au Japon en 2009 est plus conscient des coûts économique et diplomatique des campagnes baleinières, et moins dépendant des bureaucrates qui veulent les poursuivre. "Ce n'est pas la fin de la chasse à la baleine du Japon, mais cela peut être le début de la fin de la pêche commerciale dans un sanctuaire international", a-t-il estimé.

 

 


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Dix parcs naturels marins pour la France en 2013

Publié le par Gerome

En 2011, trois parcs naturels marins devraient voir le jour. D'ici 2013, dix devraient être mis en place pour remplir l'objectif du Grenelle de l'environnement.

 

Le Golfe du Lion et les estuaires de la Gironde et Picards vont voir apparaître trois des dix parcs naturels marins dont la France doit se doter d'ici 2013. La ministre de l'Ecologie indique que "ces parcs s'inscrivent dans l'objectif du Grenelle de la mer de 2009 de protéger la biodiversité marine par la création d'aires marines protégées", comme le rappelle Sciences et Avenir.


Le parc créé à l'ouest du Golfe du Lion, sur la Côte Vermeille, abritera plus de 1.200 espèces animales et près de 500 espèces végétales sous-marines. Quant au parc des Estuaires Picards, il comptera 20 espèces différentes de mammifères marins, 30 espèces d'oiseaux et plus de 1.200 espèces d'invertébrés. Enfin, le parc des Glorieuses situé dans l'estuaire de la Gironde devra protéger la faune et les habitats des divers animaux qui s'y trouvent tout en protégeant un couloir marin emprunté par les tortues Luths.


Pour l'heure, la France ne compte que deux parcs marins, respectivement situés à la pointe du Finistère et à Mayotte (océan Indien). Outre les trois qui vont se créer dans le courant de l'année, la ministre a annoncé la création de trois autres parcs marins en 2012. De plus, la semaine prochaine, le parc marin franco-italien des Bouches de Bonifacio sera inauguré.

Grâce à ces espaces protégés, il devient plus facile de connaître et de protéger les milieux marins tout en mettant en place des activités maritimes qui entrent dans le cadre du développement durable.

 

 


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Zones humides : quatre nouveaux sites protégés au Mexique

Publié le par Gerome

A l'occasion du quarantième anniversaire de la convention Ramsar, signée le 2 février 1971 afin d'enrayer la disparition des zones humides à travers le monde, le Mexique a placé quatre nouveaux sites sous la protection de la convention.

 

Avec ces quatre nouvelles zones humides, le Mexique protège désormais quelque 9 millions d'hectares grâce à la convention de Ramsar. En France, la superficie des zones humides ainsi protégées s'étend à ce jour sur 3.290 578 hectares, en comparaison. Comme le rapporte le site Goodplanet, ce sont la lagune de Cuyutlan, située dans l'Etat de Colima, l'estuaire du Soldado dans le Sonora, El Jaguey dans l'Etat d'Aguascalientes, et la Presa de Silva à Guanajuato, qui seront désormais protégés au Mexique.


Les zones humides offrent une biodiversité unique, aux vertus biologiques, hydrologiques et économiques incomparables. Elles abritent de nombreuses espèces d'oiseaux, de plantes, d'insectes et de poissons, dont certaines sont menacées. Alors qu'en France, 50% de ces sites ont disparu entre 1960 et 1990, la convention de Ramsar vise à lutter contre cette érosion, en assurant la conservation et l'utilisation durable des zones humides.


Alors que le Mexique ajoutait de nouveaux sites à la convention, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet annonçait le même jour le prochain lancement d'un appel à candidatures pour la création du premier parc national de zones humides français.

 

 


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L’insecticide CRUISER n’a plus la cote au Conseil d’Etat

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 En décembre 2010, le ministère de l’Agriculture annonçait le renouvellement d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) pour une durée d’un an de l’insecticide CRUISER 350, utilisé en enrobage de semences de maïs. Cette dérogation d’un an en faveur du CRUISER était alors délivrée pour la quatrième fois consécutive depuis 2008. Excédée par cette pratique indéfiniment renouvelable, l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) avait dénoncé « un artifice juridique scandaleux destiné à contraindre les acteurs de l’Environnement à engager chaque année un nouveau contentieux pour contester l’AMM ».



A l’époque, l’UNAF avait déjà saisi trois fois le Conseil d’Etat sur ce dossier. Mais il semble aujourd’hui que ces efforts n’aient pas été vains. En effet, le 24 janvier dernier, le Conseil d’Etat (1) a examiné les trois requêtes de l’UNAF, contrant les décisions d’autorisation de mise sur le marché du CRUISER 350. Lors de cette audience, le rapporteur public du Conseil d’Etat, monsieur Edouard GEFFRAY, a demandé l’annulation des décisions par lesquelles le ministre de l’Agriculture a autorisé le CRUISER successivement en 2008, 2009 et 2010. Par ailleurs, le magistrat a également appelé à la condamnation de l’Etat à verser 9 000 € d’indemnités à l’UNAF pour ses frais de procédure.



S’exprimant sur cette « victoire annoncée », le Conseil d’Etat se rangeant aux recommandations du rapporteur public dans la plupart des cas, le président de l’UNAF, Henri CLEMENT a déclaré : « (…) une fois de plus, cette affaire pose la question de l’indépendance de l’expertise au sein de l’agence nationale (l’ANSES) et de l’agence européenne (AESA) chargées de l’évaluation des risques. Elle pose aussi la question de la confiance que les citoyens doivent pouvoir attacher au fonctionnement régulier des pouvoirs publics ».



Puissant insecticide neurotoxique de traitement des grandes cultures, le CRUISER est dénoncé depuis des années par les apiculteurs pour son impact sur l’ensemble des insectes pollinisateurs. Ce produit a succédé aux insecticides GAUCHO et REGENT, tous deux interdits sur intervention du Conseil d’Etat. A l’heure actuelle, le CRUISER est interdit dans la plupart des pays européens.
Cécile Cassier


1- Le Conseil d’État se définit comme « le conseiller du Gouvernement pour la préparation des projets de loi, d’ordonnance et de certains décrets. Il traite également ses demandes d’avis et effectue à la demande du Gouvernement ou à sa propre initiative des études. Depuis la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008, le Conseil d’Etat peut également être saisi par le président de l’Assemblée nationale ou du Sénat d’une proposition de loi élaborée par les parlementaires ».

 

 

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