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Les déboisements en Amazonie ont presque triplé en un an, une tuerie !

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Les déboisements en Amazonie ont pratiquement triplé au cours des trois premiers mois de cette année par rapport à la même période de l'année dernière, a indiqué jeudi l'Institut brésilien de recherches spatiales (Inpe) sur la base de données satellitaires provisoires.

 

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De janvier à mars 2012, la forêt amazonienne a perdu 388 km2 de végétation contre 135 Km2 au premier trimestre 2011. 

C'est l'Etat du Mato Grosso (centre-ouest), terre d'élevage de bovins et grand producteur de soja, qui a été le plus touché avec une zone déboisée de plus de 285 Km2 en février. 

"Nous n'avons pas de crise de déforestation", a toutefois assuré la ministre de l'Environnement Izabella Teixeira lors d'une conférence de presse. Selon elle, l'augmentation des déboisements est due au temps clair au cours du premier trimestre, ce qui a permis au satellite de surveillance d'identifier facilement les zones affectées. 

Lors du sommet sur le climat de l'ONU, en 2009 à Copenhague, le Brésil s'était engagé à réduire la destruction de la forêt amazonienne de 80% d'ici à 2020. En 2011, la forêt amazonienne a perdu 6.238 km2 après un pic de 27.000 km2 en 2004.

 

 


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Nombre record de rhinocéros massacrés en Afrique du Sud

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Le massacre des rhinocéros se poursuit à un rythme record en Afrique du Sud, 159 animaux ayant été abattus dans le pays depuis le début de l'année, a indiqué mercredi la ministre de l'Environnement Edna Molewa.

S'inquiétant de ce «chiffre alarmant», la ministre a précisé que 95 rhinos avaient été braconnés dans le seul parc national Kruger, au nord-est du pays. De nombreux moyens doivent y être déployés, a-t-elle assuré.


Seulement 13 rhinos braconnés en 2007


«Ce n'est plus un problème de gestion de l'environnement uniquement, mais c'est devenu une affaire dans laquelle nous avons impliqué toutes les agences chargées de faire appliquer la loi», a-t-elle ajouté, notant que 90 personnes avaient été arrêtées pour braconnage pendant les trois premiers mois de l'année.


Edna Molewa a estimé que la reconstruction d'une clôture à la limite est du parc Kruger, à la frontière avec le Mozambique, serait trop coûteuse. Ladite clôture avait été abattue en 2002, ce qui a permis le libre passage des animaux, mais aussi des braconniers. «Au lieu de cela, nous envisageons maintenant une zone tampon entre le Kruger et les réserves privées et fermes au Mozambique», a déclaré Edna Molewa dans un communiqué.


Avec environ 20.000 spécimens, l'Afrique du Sud abrite de 70 à 80% de la population mondiale de rhinocéros. Au moins 448 d'entre eux y ont été abattus par des braconniers en 2011, contre 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007.

 

 


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Deux études confirment l'effet néfate des pesticides sur les abeilles

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Une étude de l'Inra prouve que les pesticides sont une des causes du déclin des colonies d'abeilles...

abeilles

Un pesticide largement utilisé depuis les années 1990 est nuisible aux bourdons et abeilles, provoquant des troubles de l'orientation qui les empêchent de retrouver leur ruche ou de se nourrir convenablement, selon deux études --française et britannique-- publiées jeudi. Les populations d'abeilles et de bourdons, qui contribuent à la pollinisation de 80% des plantes à fleurs produisant des fruits ou légumes, ont fortement décliné au cours des dernières années, notamment en Europe et aux Etats-Unis. Les entomologistes avancent différentes hypothèses pour expliquer le phénomène, dont celle des pesticides, sans que l'on comprenne jusqu'à maintenant comment ils pouvaient agir.


653 abeilles suivies de près


L'étude française a été conduite par Mickaël Henry, de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), et Axel Decourtye, de l'Acta (instituts techniques agricoles). Ils ont marqué 653 abeilles en collant sur leur thorax une puce à radio-identification, qui a permis de les suivre dans leurs déplacements. Elle a ensuite donné à certaines d'entre elles une dose de thiamethoxam (famille des néonicotinoïde) et constaté qu'elles avaient du mal à retrouver leur ruche --le pesticide interférant avec leur système cérébral de géolocalisation-- ce qui a entraîné la mort d'un grand nombre d'entre elles. Une fois cette mortalité prise en compte, un modèle mathématique a prédit que les populations d'abeilles exposées au pesticide chutaient à un niveau ne permettant plus leur rétablissement.


Dans le cadre de la recherche britannique, menée par Dave Goulson et Penelope Whitehorn, de l'Université de Stirling (GB), des colonies de jeunes bourdons ont été exposées à de faibles taux d'un pesticide néonicotinoïde appelé imidaclopride. Ces doses étaient comparables à celles auxquelles elles sont exposées dans la nature. Selon des études antérieures, l'imidaclopride ne cause pas directement la mort des abeilles ou bourdons mais peut provoquer des troubles de mémoire et d'orientation. Il fallait encore le confirmer par une étude de terrain.


85% de reines en moins


Les chercheurs britanniques ont comparé le poids des deux types de nids -animaux, cire, miel, larves, pollen- avant et après l'expérience, et constaté que les colonies exposées avaient trouvé moins de nourriture et étaient plus petites, et qu'elles produisaient 85% de reines en moins –sans doute parce que les abeilles nourricières ne fournissaient pas assez de nourriture pour la reine. Il y avait 85% de nids en moins l'année suivante.


Selon Dave Goulson, au Royaume-uni «trois espèces sur 27 de bourdons sont éteintes» et sept sont considérées comme en danger. «Les procédures d'autorisation des pesticides demandent surtout aux fabricants de s'assurer que les doses rencontrées sur le terrain ne tuent pas les abeilles mais elles ont complètement négligé les conséquences de doses non létales, qui peuvent provoquer des problèmes de comportement», a souligné Mickaël Henry. Ces travaux sont publiés dans la revue américaine Science datée du 30 mars.

 

 


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Le désastreux bilan écologique du sarkozysme

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« L’environnement, ça commence à bien faire ! » : cette saillie balancée, le 6 mars 2010, au Salon de l’agriculture, résume parfaitement l’approche de Nicolas Sarkozy en ce domaine. Le Grenelle, initié le 21 mai 2007, sous sa houlette et celle de Jean-Louis Borloo, avait affiché un projet plutôt ambitieux, contrastant, en théorie, avec le surplace de l’époque où des ministres verts siégeaient au cabinet. Lors de la restitution officielle des dossiers préparatoires, en date du 25 octobre 2007, le chef de l’État avait conféré à cet événement le statut de « New deal », de « révolution copernicienne dans nos façons de penser, de décider, dans nos comportements, nos objectifs et critères » (rien que ça !).


« Kermesse lamentable » 

Des rencontres et consultations diverses émanèrent 268 engagements que trente-quatre comités mettraient en œuvre.
La loi du 3 août 2009 vise la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre, le transfert du fret routier (94%) vers d’autres modes, confirme la création d’un carnet de santé du salarié retraçant les expositions aux matières dangereuses, le renforcement du contrôle des éco-organismes...


Celle du 12 juillet 2010 comprenant 248 articles porte sur l’application des dispositions dans l’ensemble des secteurs couverts par les six groupes de travail. Parmi les préconisations : la construction de bâtiments plus sobres
énergétiquement, la rénovation thermique du parc ancien, la priorité aux transports collectifs tout en recommandant le recours à des véhicules électriques ou hybrides rechargeables, l’expérimentation, puis l’élargissement de l’étiquetage environnemental sur les marchandises, la maîtrise des substances phytopharmaceutiques dans l’agriculture et l’encouragement au bio, l’instauration d’une nouvelle gouvernance écologique en désignant des associations représentatives conviées à participer au dialogue institutionnel, la lutte contre toutes sortes de nuisances, la prise en compte de risques émergents (ondes électromagnétiques, nanotechnologies...).


Si le rapport « indépendant » ( !?!) de 170 pages que la société Ernst & Young
avait remis le 2 novembre 2010 à ses commanditaires a dressé un tableau évidemment flatteur, douze jours auparavant, le Réseau Action Climat avait émis des critiques très sévères sur ce que Fabrice Nicolino a qualifié de « pièce bouffonne » ou Jean-Christophe Mathias de « bal des impostures », de « guignolade », de « kermesse lamentable ».

Stephen Kerkhove, délégué général d’Agir pour l’environnement, parle d’un « processus hors-sol » destiné à « saturer l’agenda médiatique et verdir une politique éco-prédatrice ».


Dans son « bilan climat-énergie » coordonné par Olivier Louchard, le RAC pointe
les insuffisances criantes et les tares rédhibitoires. Ainsi, l’enterrement de la taxe carbone et le report de celle sur les camions, l’inscription des maïs transgéniques au catalogue des semences ou l’homologation d’insecticides tueurs d’abeilles dénotent non seulement l’hypocrisie du pouvoir, mais aussi sa soumission aux lobbies concernés. Parallèlement à de très rares avancées comme une meilleure isolation des logements neufs qui limiterait à un maximum de cinquante kilowatts/heure la consommation par mètre carré à l’année, le gouvernement relança de 8% (mille kilomètres supplémentaires) la
construction d’autoroutes (A 63 dans les Landes, A 65 Langon-Pau, A 150 de Rouen au Havre, contournement ouest de Strasbourg), autorisa la circulation de poids lourds de quarante-quatre tonnes, préserva le transport aérien par le maintien de l’exonération de taxe pour le kérosène et l’aval octroyé à l’aéroport de Notre-Dame des Landes, à une vingtaine de bornes au nord-ouest de Nantes, situé de surcroît dans une zone humide. Le subventionnement et les aides fiscales aux agrocarburants ne témoignent pas une réflexion poussée sur cette aberration qui s’apparente aux yeux de Jean Ziegler à un « crime contre l’humanité ».

 

Au niveau du rail, nos dirigeants s’enthousiasment essentiellement pour les lignes à grande vitesse (sept en prévision). Esbroufe également pour les énergies renouvelables que l’on prétendait promouvoir (23% d’ici 2020). Face au succès de la demande, le 30 septembre 2010, le gouvernement avait réduit, en vue de l’exercice 2011, de 50 à 25% le crédit d’impôt pour l’acquisition de panneaux photovoltaïques. Un revers de plus pour la branche déjà touchée par la baisse de 12% des tarifs d’achat du jus solaire, le 1er septembre 2010. L’intégration, annoncée solennellement par le pote de Vincent Bolloré, pour chaque opération d’envergure, des incidences sur le climat et la biodiversité, n’a pas été traduite dans la législation.

 

Des thèmes aussi peu anodins que le nucléaire, l’eau et la sauvegarde des espèces menacées d’extinction ne figuraient même pas au programme. Neuf ONG avaient bénéficié d’une accréditation. Le Réseau Sortir du nucléaire, Agir pour l’environnement le RAC avaient été exclus. En désaccord total avec la chancelière Angela Merkel, laquelle, choquée par la catastrophe de Fukushima, avait nettement revu à la baisse la proportion du nucléaire dans le mix global, Nicolas Sarkozy, multipliant approximations, mensonges et contre-vérités, reste un farouche propagandiste de l’industrie atomique. Le 25 novembre 2011, à l’usine d’enrichissement de l’uranium à Pierrelatte (Drôme), une des entités du site du Tricastin, devant les employé(-e)s d’Areva et d’EDF ravi(-e)s, il avait décliné son credo sur « l’intérêt supérieur du pays », « la souveraineté nationale », menacés par la moindre velléité d’écorner ce fleuron hérité du gaullisme, n’omettant pas de saluer pour le coup François Mitterrand, qui assuma sans ciller l’héritage de ses prédécesseurs.

 

Ne bouleverser que d’un chouias cette donne qui reposerait sur « un consensus vieux de plus de soixante-cinq ans » équivaudrait à dilapider « inéluctablement des trésors d’intelligence et de recherches accumulés depuis sept décennies », à « revenir au Moyen-Âge », « au temps de la bougie » (sic). Ce genre de billevesées passe dans une salle acquise par avance à l’orateur. Se trémousser en lançant « Devons-nous être le seul pays à tourner le dos au progrès ? » ne l’a évidemment exposé à aucune objection. Peu importe que sa copine de Berlin ait emprunté une autre voie, que les 12 et 13 juin 2011, 94,7% des citoyen(-ne)s transalpin(-e)s aient rejeté l’implantation voulue par Silvio Berlusconi, de quatre nouveaux réacteurs d’ici 2020, en coopération avec AREVA et EDF, que le peuple autrichien ait refusé, lors d’un référendum organisé le 5 novembre 1978, à 50,47%, la mise en service de l’unique centrale de Zwetendorf (692 mégawatts nets), à cinquante kilomètres à l’ouest de Vienne !...

 

La pratique de la manipulation, de la langue de bois et de la dissimulation ne date pas d’hier. De mars 1987 à mai 1988, Nicolas Sarkozy officia comme chargé de mission au ministère de l’Intérieur pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques, sous l’autorité de Charles Pasqua, un cador ès-bidouillages. L’idée qu’il eût contribué à la désinformation sur le nuage de Tchernobyl m’effleure avec insistance…

L'opuscule de la Fondation Copernic « Sarkozy, bilan de la casse » (chez
Syllepse, février 2012, 200 pages, 7 euros), ne s’appesantit pas sur la
thématique écologique, qui mérite un focus.

 

 


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