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Le jeune d'aujourd'hui utilise moins la voiture, fait plus attention à l'eau, et consomme bio de temps en temps

Publié le par Gerome

C'est la conclusion d'une étude sur le rapport des Français à l'environnement ces vingt dernières années, que vient de sortir le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc).....


La voiture serait en train de perdre de son aura auprès des jeunes. C’est ce qu’affirme en tout cas la dernière étude sur les Français et l’environnement du Credoc, qui a analysé l’évolution du comportement des Français dans leur utilisation des transports, de l’eau et de la consommation bio ces vingt dernières années.


Seuls 59% des 18-24 ans disposent aujourd’hui d’une voiture, remarque le Centre de recherche. Or, ils étaient 74% en 1980, et 65% en 1990. «La hausse des taux d’équipement constatée au niveau national (83% des ménages en 2008, contre 77% en 1990) est en réalité surtout portée par les seniors», analyse le Credoc. L’usage de l’automobile est toujours plus fréquent après 25 ans, rappelle l’étude, mais «les nouvelles générations utilisent de moins en moins ce moyen de transport». Par ailleurs, les Français gardent leur voiture plus longtemps (de six à huit ans entre 1990 et 2006), et les automobilistes ont tendance à laisser leur automobile plus souvent au garage, le parcours annuel moyen étant passé de 14.000 km en 2001 à 12.791 km en 2009.


Deux Français sur trois font attention à la consommation d’eau


Le Credoc s’est aussi penché sur le rapport des Français à leur consommation d’eau. Il s’avère que nous sommes désormais deux sur trois (66%) à faire attention à fermer le robinet pour éviter le gaspillage, contre un sur deux (52%) en 1995. Chez les jeunes (18-25 ans), la proportion est en-deçà de la moyenne (57%) mais elles progressent nettement par rapport à 1995 (+22 points). En quinze ans, les raisons conduisant à limiter la consommation d’eau ont sensiblement évolué: en 1995, elles étaient motivées par le souhait d’alléger la facture, aujourd’hui c’est le désir de préserver une ressource naturelle qui prime.


Enfin, le «succès du bio est une des manifestations les plus visibles des changements d’habitude à l’œuvre ces dernières années». Réservé à une minorité plutôt aisée et très engagée il y a une quinzaine d’années, le bio se diffuse dans les catégories les plus modestes: 52% des personnes disposant de moins de 900€ par mois en consomment aujourd’hui. 60% des jeunes en achètent de temps à autre.


«Toutes ces manifestations d’une consommation plus responsable et réfléchie s’accompagnent d’une vigilance et d’une exigence plus fortes des ménages», conclut l’étude. Seuls 31% des Français considèrent aujourd’hui que les informations présentent sur les produits verts sont scientifiquement fondées.

 

 


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Une entreprise de papier néo-zélandaise mise en cause dans la déforestation en Indonésie

Publié le par Gerome

Le papier toilette est une autre menace pour les tigres de Sumatra. Selon une enquête menée conjointement par Greenpeace, le WWF et le parti écologiste néo-zélandais, l’entreprise Cottonsoft, filiale du groupe industriel indonésien Asia Pulp and Paper (APP), s’approvisionnerait dans les forêts indonésiennes, allègrement ponctionnées depuis de longues années et où vit cette espèce en danger critique d’extinction.

 

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Déjà boudée par nombre de ses fournisseurs occidentaux, Nestlé et Carrefour pour ne citer qu’eux, APP, qui multiplie les communiqués de presse pour tenter de redorer son blason vert, fait donc indirectement l’objet d’une nouvelle contre-publicité. On peut cependant douter qu’elle suffise à lui faire entendre raison…


Les analyses médico-légales réalisées aux Etats-Unis sur des échantillons du papier toilette Cottonsoft ont en tout cas révélé la présence de feuillus tropicaux mixtes. « Saccager des forêts tropicales pour en faire du papier toilette est tout simplement honteux », a déclaré Catherine Delahunty, porte-parole du parti écologiste de Nouvelle-Zélande. De leur côté, le WWF et Greenpeace ont appelé les distributeurs néo-zélandais à ne plus référencer les produits de la marque.  Et de publier un guide d’achat à l’attention des consommateurs destiné à mettre en avant les marques de papiers toilette «éco-friendly ».

 

« Nombre de Néo-Zélandais veulent s’assurer que leurs choix commerciaux ne portent pas atteinte à la forêt et la faune indonésiennes. Nous aidons donc les gens […] à faire le bon choix à la caisse, de sorte à s’assurer que les habitats des tigres et des orangs-outans menacés restent intacts », a expliqué Chris Howe, directeur exécutif du WWF Nouvelle-Zélande ». Militant de Greenpeace, Nathan Argent ne dit pas autre chose : « beaucoup de Néo-zélandais seraient choqués de savoir qu’en utilisant du papier toilette Cottonsoft, ils pourraient bien anéantir des espèces en voie de disparition ».


La destruction des forêts indonésiennes pourrait il est vrai avoir raison des tigres de Sumatra, dont la population sauvage est estimée à seulement 400 individus, sachant que selon le WWF et Greenpeace un million d’hectares seraient déboisés chaque année et qu’un rouleau de papier toilette sur quatre proviendrait directement desdites forêts. Les environnementalistes ont donc encore du pain sur la planche.

 

 


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DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’ANIMAL

Publié le par Gerome

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PRÉAMBULE:

 

Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s'étant différenciés au cours de l'évolution des espèces, considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d'un système nerveux possède des droits particuliers, Considérant que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent de graves atteintes à la Nature et conduisent l'homme à commettre des crimes envers les animaux, Considérant que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par l'espèce humaine du droit à l'existence des autres espèces animales,
Considérant que le respect des animaux par l'homme est inséparable du respect des hommes entre eux,

IL EST PROCLAME CE QUI SUIT :

Article premier
Tous les animaux ont des droits égaux à l’existence dans le cadre des équilibres biologiques. Cette égalité n’occulte pas la diversité des espèces et des individus.

Article 2
Toute vie animale a droit au respect.

Article 3
1- Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels.
2- Si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse.
3- L’animal mort doit être traité avec décence.

Article 4
1- L’animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s’y reproduire.
2- La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l’animal sauvage à d’autres fins que vitales, sont contraires à ce droit.

Article 5
1- L’animal que l’homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs.
2- Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée.
3- Toutes les formes d’élevage et d’utilisation de l’animal doivent respecter la physiologie et le comportement propres à l’espèce.
4- Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence.

Article 6
1- L’expérimentation sur l’animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l’animal.
2- Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en œuvre.

Article 7
Tout acte impliquant sans nécessité la mort d’un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie.

Article 8
1- Tout acte compromettant la survie d’une espèce sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c’est à dire un crime contre l’espèce.
2- Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides.

Article 9
1- La personnalité juridique de l’animal et ses droits doivent être reconnus par la loi.
2- La défense et la sauvegarde de l’animal doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux.

Article 10
L’éducation et l’instruction publique doivent conduire l’homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux.

La Déclaration Universelle des Droits de l'Animal a été proclamée solennellement à Paris, le 15 octobre 1978, à la Maison de l'Unesco.
Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990.

 

 


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Les villes peuvent apporter des solutions efficaces pour économiser l’eau

Publié le par Gerome

La Semaine Internationale de l’Eau, qui s’achèvera lundi, met cette année les populations urbaines à l’honneur.

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Elle est avec l’énergie l’une des deux mamelles de la planète et notre bien le plus précieux. Réchauffement climatique oblige, elle se fait aussi de plus en plus rare, d’où de fortes tensions diplomatiques dans certaines régions du monde, notamment en Afrique et en Asie, et une question récurrente : fera-t-elle un jour l’objet d’une guerre ? On peut le craindre, indépendamment des campagnes préventives qui se multiplient à l’échelle mondiale pour inciter l’Homme qui a la chance de l’avoir à portée de main à ne pas trop tirer sur la corde.


C’est que l’eau, puisque c’est d’elle dont il s’agit, manque de plus en plus – les malheureux de la Corne de l’Afrique peuvent en témoigner -  que les situations de stress hydrique sont de plus en plus nombreuses et qu’avec l’accroissement démographique (les experts tablent sur neuf milliards d’individus à l’horizon 2050) des populations entières pourraient être décimées. Manifestement impossible à contenir sur la durée, la déforestation ajoute à l’inquiétude en Amazonie, au Congo ou encore en Indonésie.


Bien que la Terre en soit recouverte à hauteur de 72 %, plus d’un milliard d’être humains n’ont aujourd’hui pas accès à l’eau potable. Un citoyen américain a par ailleurs besoin de six cents litres d’eau par jour, soit trois fois plus qu’un Européen et grosso modo vingt fois plus qu’un Africain. Des disparités insupportables. Insupportable aussi, et assurément à méditer, le fait qu’il faille treize mille litres d’eau pour produire un malheureux kilogramme de boeuf…


Source de multiples tensions et gaspillages, au coeur de problématiques à la fois nombreuses et d’importance capitale, l’eau fait aussi l’objet d’une Semaine internationale dont l’édition 2011, qui rassemble deux mille cinq cents experts venus de cent trente pays, a été lancée dimanche dernier à Stockholm (Suède).

 

L’accent est porté cette année sur les enjeux urbains, largement sous-estimés sinon oubliés aujourd’hui. Et pourtant : « avec leurs économies d’échelle, les villes représentent d’excellentes opportunités pour développer des infrastructures permettant d’accroître la réutilisation des eaux usées et des déchets ainsi qu’une utilisation plus efficace de l’eau et des énergies », a rappelé le directeur exécutif de l’Institut international de l’eau de Stockholm (SIWI) Anders Berntell. « Plus que jamais, nous avons besoin de nouvelles technologies et de politiques pour compenser les pénuries en eau qui frappent une proportion croissante de la population mondiale », a de son côté déclaré la ministre suédoise à l’Aide internationale Gunilla Carlsson au cours de la séance d’ouverture.


Quant au Commissaire européen chargé du Développement Andris Piebalgs, il vient de réaffirmer l’engagement continental de réduire de moitié à l’horizon 2015 le pourcentage de population privée d’un accès durable à un approvisionnement en eau potable et à des services d’assainissement de base. Immense, le défi ne pourra être relevé qu’à conditions d’une volonté politique indéfectible, de mesures fortes au niveau international et que chacun, du quidam au décideur, prenne conscience de ses responsabilités.


En attendant, les participants à cette vingt-et-unième Semaine Internationale,  qui a aussi donné lieu à un concours international de posters, publieront à son issue une déclaration sur laquelle les protagonistes du Sommet de la Terre 2012, qui se tiendra en juin prochain à Rio de Janeiro (Brésil), devraient s’appuyer. Il serait quoi qu’il en soit regrettable qu’ils ne profitent pas de l’occasion pour jeter les bases de la grande révolution « écoleau » dont l’humanité a besoin.

 

 


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0,16% du PIB mondial suffiraient à réduire de moitié le nombre de personnes n'ayant pas accès à l'eau potable

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Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, il faudrait moins de quatre ans pour améliorer significativement l'accès à l'eau potable dans le monde, moyennant quelques investissements...


0,16% du PIB mondial, soit 198 milliards de dollars (environ 137 milliards d’euros): selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (Unep), cette somme suffirait à réduire de moitié en moins de quatre ans le nombre de personnes privées d’un accès à l’eau potable et à un réseau d’assainissement élémentaire dans le monde. Dans un rapport publié à l’occasion de la Semaine mondiale de l’eau, l’Unep souligne également que l’eau doit être utilisée de manière plus efficace, faute de quoi la demande pourrait être de 40% supérieure à l’offre en 2030.


Préserver les sources, une priorité selon l’Unep


Selon l’Unep, «1,6 milliard de personnes vivent dans des zones déjà en proie à une pénurie d'eau et on pourrait rapidement arriver à deux milliards si rien ne change». Pour enrayer cette pénurie, il suffirait d’investir 0,16% du PIB mondial dans les systèmes d’approvisionnement, de préserver les ressources et d’améliorer le retraitement et la réutilisation des eaux, explique l’Unep. Citée en exemple, la Corée du Sud va ainsi investir 17,3 milliards de dollars dans un projet de restauration de ses quatre grands fleuves. Les écosystèmes des bassins fluviaux vont être restaurés afin d’améliorer la qualité de l’eau, un moyen de réduire les coûts de traitement et d’enrayer les maladies liées à l’eau.


Une utilisation plus efficace de l’eau sera nécessaire


L’irrigation des cultures représente plus de 70% de l’eau utilisée dans le monde. Nécessaire pour nourrir 9 milliards d’humains à l’horizon 2050, l’agriculture risque toutefois d’entrer en concurrence avec l’industrie dans les pays émergents: en Chine, l’Unep estime que plus de la moitié de l’augmentation de la demande en eau devrait être due au secteur industriel dans les 25 prochaines années. Pour éviter que des sources d’eau ne soient taries ou polluées par leur utilisation agricole et industrielle, des investissements dans les infrastructures, des réformes de la politique de l’eau et le développement de nouvelles technologies sont indispensables selon l’étude de l’Unep.


Mais cela ne suffira pas: l’Unep estime que le déficit en eau ne pourra être comblé qu’en améliorant sa productivité, c’est-à-dire en utilisant moins d’eau pour produire autant. Par exemple, les cultures agricoles devraient être mieux adaptées aux conditions climatiques pour réduire les besoins en irrigation et les techniques d’arrosage pourraient être revues pour se rapprocher d’un goutte-à-goutte ciblant les besoins précis des plantes. Enfin, l’Unep préconise une augmentation de l’offre en eau  via la construction de nouveaux barrages et d’usines de dessalement d’eau de mer.

 

 


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