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Agir pour la planète en devenant écovolontaire

Publié le par Gerome

De plus en plus d'associations offrent la possibilité de s'engager au service de l'environnement en devant éco-volontaire. Chacun peut y participer quelque soit ses compétences, son budget et son projet.


En cette période estivale où beaucoup ne peuvent partir en vacances ou bien n'ont pas trouvé de job d'été, existe une belle occasion: l'éco-volontariat. L'idée consiste à se porter volontaire auprès d'une association pour effectuer une mission en faveur de la protection de l'environnement. Une mission bénévole qui peut se faire dans le monde entier et sans la moindre participation financière pour la plupart.


Issu d'une tradition anglo-saxonne, ce principe de voyage solidaire rencontre aujourd'hui de plus en plus de succès. Et les associations sont désormais nombreuses à en proposer. Il y en a donc pour tous les goûts :  entretien d'espaces naturels, protections des espèces

menacées ou encore sensibilisation aux problématiques environnementales auprès des visiteurs.

Le site http://www.eco-volontaire.com/ recense un grand nombre de missions ou invite à contacter directement les associations telles que WWF, Projects abroad ou 30 millions d'amis.

 

 

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Combien de CO2 pèsent un mail, une requête Web et une clé USB ?

Publié le par Gerome

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Surfer sur le Net, envoyer un email, télécharger des documents, les partager : toutes ces actions ont un poids pour la planète, d’autant plus important que nous sommes actuellement 1,5 milliard d’internautes à naviguer sur le Web quasi quotidiennement, tant pour notre vie professionnelle que personnelle.


Les technologies de l’information et de la communication (TIC) contribuent ainsi à hauteur de 2 % aux émissions européennes de gaz à effet de serre, selon un rapport de septembre 2008 réalisé par l'agence d'évaluation environnementale BIO Intelligence service pour la Commission européenne. Ce chiffre devrait doubler d’ici 2020, si nous ne changeons pas nos modes de vie. Afin de mieux connaître, comprendre et maîtriser l’impact environnemental des TIC, l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) publie, jeudi 7 juillet, une analyse du cycle de vie (ACV) de trois de leurs usages emblématiques : les courriers électroniques, les requêtes effectuées sur Internet et les supports de transmission de documents tels que les clés USB.


 

 Les emails. Chaque jour, c'est une inflation de messages qui se bousculent dans nos boîtes : des courriels professionnels, des messages personnels mais aussi d'innombrables newsletters, chaînes de mails ou publicités. Au final, 247 milliards de courriers électroniques ont été envoyés chaque jour dans le monde en 2009, en incluant les spams, et ce chiffre devrait grimper à 507 milliards d'ici trois ans, selon le site Arobase.


En France, chaque salarié, dans une entreprise de 100 personnes, reçoit en moyenne 58 courriels par jour et en envoie 33. A raison d'une taille moyenne d'1 Mo — chiffre de base des calculs, probablement excessif — l'Ademe a calculé que ces envois d'emails dans le cadre professionnel génèrent chaque année des émissions de gaz à effet de serre effarantes : pas moins de 13,6 tonnes équivalent CO2 à l'échelle de l'entreprise de 100 personnes — soit environ 13 allers-retours Paris-New York — ou encore 136 kg équivalent CO2 par salarié.


En cause, l'utilisation d'énergie engendrée par le fonctionnement des ordinateurs de l'émetteur et du destinataire du mail, la production de cet ordinateur et notamment de ses composants électroniques — puisque l'ACV, contrairement au bilan carbone, étudie l'impact environnemental intégral d'un élément — ainsi que le fonctionnement des data centers, qui stockent et traitent les données.


Le but de l'Ademe n'est bien sûr pas d'inciter à préférer les courriers traditionnels aux mails mais d'expliquer comment en faire usage d'une manière plus respectueuse de l'environnement. Pour réduire cette pollution, l'ACV pointe en premier lieu l'importance du nombre de destinataires. Ainsi, décupler leur nombre multiplie par 4 les émissions de gaz à effet de serre tandis que soustraire un destinataire permet de gagner 6 g équivalent CO2, soit 44 kg par an et par employé.

 

Au final, "réduire de 10 % l’envoi de courriels incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues au sein d’une entreprise de 100 personnes permet un gain d’environ 1 tonne équivalent CO2 sur l’année", note l'Ademe. Ce gain augmente évidemment avec la taille des courriels : pour des mails de 10 Mo et non plus 1 Mo, ce sont 8 tonnes d'équivalent CO2 qui sont économisées.

Le stockage des mails et des pièces jointes sur un serveur est aussi un enjeu important : plus le courriel est conservé longtemps, plus son impact sur le changement climatique sera fort, assure l'Ademe. Enfin, plus attendu, l'un des postes majeurs d'émissions de gaz à effet de serre liés aux emails réside dans leur impression. Réduire de 10 % le taux d’impression permet d’économiser 5 tonnes équivalent CO2 sur un an dans une entreprise.


Les requêtes Web. C'est le propre d'Internet : se balader de page en page et de lien en lien sans fin. Un internaute français effectue ainsi en moyenne 2,66 recherches sur Internet par jour, soit 949 recherches par an, selon l'institut Médiamétrie.

Mais surfer sur le Net s'avère polluant pour l'environnement dans le sens où les serveurs consomment de l'électricité et dégagent de la chaleur. Selon l'Ademe, la recherche d’information via un moteur de recherche représente au final 9,9 kg équivalent CO2 par an et par internaute. Comment réduire cet impact ? Utiliser des mots clés précis lors des recherches, saisir directement l'URL lorsqu'on la connaît, enregistrer les sites que l'on utilise souvent dans ses "favoris" : autant d'actions qui permettent de gagner 5 kg éq CO2 par an et par personne.


La clé USB. Ce dernier usage, jusqu'à présent moins étudié, concerne à la fois l'impact de la production d'une clé USB et la lecture des fichiers qu'elle permet de stocker. Au total, transmettre un document de 10 Mo à une personne via une clé USB de 512 Mo émet 11 g d’équivalent CO2. Dans le cas d'un fichier transmis à 1000 personnes, lors d’un colloque par exemple, les émissions grimpent et équivalent celles engendrées par un trajet de 80 kilomètres en voiture.


Comment expliquer cet impact ? La production de la clé USB, qui nécessite beaucoup d'énergie, d'eau et de métaux rares, est le poste le plus polluant du cycle de vie. Vient ensuite la consommation énergétique de l’ordinateur sur lequel est utilisée la clé. Selon l'Ademe, si le temps de lecture du document n’excède pas 2 à 3 minutes par page, la lecture à l’écran est celle qui a le moins d’impact sur le changement climatique. Au-delà, l’impression du document en noir et blanc, recto-verso et 2 pages par feuille devient préférable pour réduire les émissions.

 

 


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Eco-volontariat: donnez du temps à la planète!

Publié le par Gerome

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Vous avez toujours rêvé d'agir pour la planète sans en avoir le temps? Ces vacances d'été pourraient être l'occasion pour vous de tester l'éco-volontariat. Le concept est simple: vous travaillez bénévolement au service de la protection de l'environnement ou du développement durable et ce, partout dans le monde...

De la motivation, un esprit ouvert, du temps et de l’envie… c’est tout ce dont vous avez besoin pour préserver l’environnement. Devenir éco-volontaire, c’est partir dans la nature, sur le terrain. Pour cela, pas besoin d’être un expert scientifique en biologie ou en écologie : chacun, à son échelle, peut agir.

Différentes missions pourront vous être confiées selon vos préférences : entretien des espaces naturels (plantations, fauche, restauration…), protection des espèces animales (soin, observation…) ou encore sensibilisation des visiteurs.


S’engager, oui, mais pour combien de temps? A vous de le décider. Pour un chantier nature (nettoyage, plantation…) ou une mission où vous aiderez une équipe permanente sur un programme de conservation existant, vous irez aux dates que vous désirez. En devenant membres d’une association, vous pourrez également participer à des opérations ponctuelles de sensibilisation de courte durée et dirigées vers le grand public. Si vous souhaitez agir dans la durée, vous pouvez devenir «Ambassadeurs de la nature». Après avoir suivi une formation, vous agirez en autonomie pour conseiller votre entourage sur les bons gestes à adopter pour protéger la nature.


Isabelle Decauville est partie avec J’agis pour la nature à la Chèvrerie de Comps (Drôme). Elle raconte.

«Pendant la garde des chèvres, (…) il est sécurisant de visualiser tout le troupeau, mais dans la forêt, ce n’est pas toujours possible, alors on apprend à écouter et à leur faire confiance, une fois ceci compris les choses se déroulent plus sereinement et la dose de stress pour chaque garde décroît jusqu’à (presque) totale confiance. Les activités quotidiennes (traite, foin, garde, marché..) et la vie communautaire sont de très beaux moments à passer en compagnie des habitués de la ferme du Collets et surtout de notre hôte. À qui le séjour tente, je le lui conseille ! Les expériences sont toutes différentes et celle-ci est à vivre.»


Voici une petite sélection d’exemples d’actions et d’associations vers qui se tourner.

A Pas de Loup, basée dans la Drôme, propose des missions spécifiquement en Rhône-Alpes, mais aussi partout en France et dans le monde. Son objectif: permettre aux gens de protéger la biodiversité. Elle organise, par exemple cet été dans la Drôme, un chantier en faveur des chauves-souris. Plongés en pleine nature (campement autonome) pendant deux semaines, les participants contribueront à la réouverture de clairières forestières qui permettront aux chauves-souris de chasser.


J’agis pour la nature est une plateforme qui regroupe 64 structures qui proposent des activités d’éco-volontariat en France et Dom Tom. Et si vous surveillez des troupeaux de loups, suiviez la migration postnuptiale des oiseaux sur la Redoute de Lindux, ou preniez en charge des animaux sauvages en détresse?


Le Wwoofing? Accueilli, nourri et logé par des hôtes qui vous considèrent comme quelqu’un de leur famille, vous donnez de votre temps pour aider aux différentes tâches de leur propriété ou exploitation (jardin, potager, verger, fleurs, animaux). On considère qu’il y a environ 500 hôtes et 10 000 wwoofers par an en France, mais l’expérience se vit partout dans le monde!


Avec Cybelle Planète, vous protègerez la biodiversité. L’association peut vous permettre de participer à une étude sur les baleines et les dauphins en Méditerranée, au programme de recherche sur les loups en Bulgarie ou bien de partir en Thaïlande protéger et nourrir les éléphants, nettoyer leurs enclos et leur préparer des activités.


Pour un engagement de plus longue durée, optez pour le panda. En adhérant au WWF, vous serez invité, sur des salons et manifestations publiques, à tenir un stand du WWF pour informer le grand public sur ses missions. D’autres actions sont possibles, comme la participation à des manifestations citoyennes, à des conférences ou du bénévolat en ligne.

30 millions d’amis, Projects Abroad, Voyages pour la planète… beaucoup d’autres structures existent. Certaines sont même basées dans votre ville. Renseignez-vous!

 

 

 


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Le mouvement vert

Publié le par Gerome

Quand la vieille femme a choisi le sac en plastique pour ses produits d'épicerie, la caissière lui a reproché de ne pas se mettre au "VERT".
 La caissière dit que la génération de la vieille femme ne comprenait tout simplement pas le mouvement environnementaliste; que seuls les jeunes allaient payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources!



La vieille femme s'est excusée auprès d'elle et a expliqué: " Je suis désolée, nous n'avions pas le mouvement vert dans mon temps."

Alors qu'elle quittait le magasin, la mine déconfite, la caissière en rajouta: 
 " Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à notre dépend.  C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps!"



La vieille dame admit qu'à l'époque, on rapportait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coke et de bière au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises.  À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement vert.




En son temps, on montait l'escalier: on n'avait pas d'escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux.  On marchait jusqu' à l'épicerie aussi.  On ne prenait pas un bolide à 300 chevaux-vapeur machine à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux coins de rue.  Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement vert.
À l'époque, on lavait les couches de bébé; on ne connaissait pas les couches jetables. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge; pas dans une machine énergétique avalant 220 volts.  On utilisait l'énergie éolienne et solaire pour vraiment sécher les vêtements. 
À l'époque, on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d'un frère ou d'une soeur à l'autre.  C'est vrai ! On ne connaissait pas le mouvement vert.


 À l'époque, on n'avait qu'une TV ou une radio dans la maison; pas une télé dans chaque chambre.  Et la télévision avait un petit écran de la taille d'une boîte de pizza, pas un écran géant.
Dans la cuisine, on s'activait pour brasser les plats et pour préparer les repas; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts.
Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait des rembourrages comme du papier journal ou de la ouate, pas des bulles en mousse de polystirène ou en plastique.




À l'époque, on utilisait du "jus-de-bras" pour tondre le gazon; on n'avait pas de tondeuses à essence auto-propulsées.
À l'époque, on travaillait fort physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de santé pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, vous avez raison: on ne connaissait pas le mouvement vert.
À l'époque, on buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif; on n'utilisait pas de verres ou de bouteilles en plastique à chaque fois qu'on voulait prendre de l'eau. 



On remplissait les stylo-plumes au lieu d'acheter un nouveau stylo; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir tout simplement à chaque rasage.  Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement vert. 
À l'époque, les gens prenaient le tramway et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l'école au lieu d'utiliser la voiture familiale et Maman comme un service de taxi de 24 heures.
 On avait une prise de courant par pièce, pas une bande multi-prises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables  aux jeunes d'aujourd'hui.


 La vieille dame avait raison  :

à son époque, on ne connaissait pas le mouvement vert;  mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l'environnement.

 

 

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Les peuples autochtones d'Amazonie

Publié le par Gerome

Les forêts tropicales abritent parmi les dernières tribus indigènes du globe. En coupant les arbres, nous détruisons ces peuples et en même temps leur culture, leurs connaissances, leur science. L’humanité prend le risque de se priver de ce savoir.Plus de 1 000 tribus vivent dans les forêts vierges tropicales. La majeure partie d’entre elles est en voie d’extinction, luttant contre les envahisseurs qui pénètrent sur leurs terres illégalement. Leur disparition provoquerait la perte de tout leur patrimoine culturel mais aussi d’un savoir-faire dont le monde moderne a encore besoin aujourd’hui.

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La faune et la flore comestibles sont rares dans la forêt amazonienne. Cependant, les Indiens ont su s’adapter à cet univers complexe et tirer parti de sa diversité. Ils se déplacent en fonction des ressources forestières et s’adaptent aux capacités de régénérescence du lieu où ils s’installent. Ils subsistent principalement grâce à la chasse, la pêche et la cueillette. Dans les sociétés traditionnelles, les Indiens dépendent entièrement, beaucoup, peu ou à peine de leurs cultures.

 

Certains cultivateurs itinérants plantent des semences qu’ils laissent se développer seules et reviennent quelques mois plus tard pour la récolte. D’autres cultivateurs sont plus sédentaires. « Les Indiens d’Amazonie pratiquent la culture sur terres déboisées et brûlées depuis des millénaires. Conscients de la fragilité de leur environnement, les parcelles qu’ils laissent en jachère sont suffisamment petites pour que la jungle se reconstitue d’elle-même. » On a pu remarquer que les jardins abandonnés par les Indiens depuis plus de quarante ans sont deux fois plus riches en espèces que les terrains environnants.

 

Les pratiques de gestion traditionnelle permettraient donc aux ressources de se renouveler tout en satisfaisant les besoins des Indiens. Au contraire, les défrichements massifs voués aux plantations et aux pâturages ne permettent pas à la forêt de se régénérer. « Les habitants de la forêt vierge la considèrent comme une terre nourricière, et non comme une menace. »


La Fondation nationale de l’Indien, la Funai, prétend que les intérêts des Indiens passent par leur intégration socioculturelle dans la société moderne. La population non indienne établie en Amazonie a augmenté de 1 000 % entre le milieu des années 1950 et aujourd’hui. Toutes les activités qui font venir des hommes en Amazonie apportent aussi des maladies contre lesquelles les Indiens ne sont pas immunisés, et l’alcool, qu’ils ne supportent pas. Malgré les promesses d’action, le gouvernement tarde à expulser les chercheurs d’or, mineurs et autres occupants illégaux des territoires indiens.

 

 


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