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Des bioplastiques issus du lait et du blé

Publié le par Gerome

Alors que le pétrole est de plus en plus cher et rare, et que le plastique qu'il produit ne se dégrade pas, les recherches sur les bioplastiques se multiplient. Plusieurs techniques sont ainsi mises au point, et parmi elles, un ancien procédé, découvert à la fin du XIXe siècle, a été amélioré : la production de plastique à partir de la caséine, une protéine extraite du lait de vache.

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David Schiraldi, chimiste de l'université Case Western Reserve, dans l'Ohio, est l'un de ces chercheurs travaillant au développement de bioplastique, réalisé à partir du lait. Dans un entretien accordé au journal Biomacromolecules, et rapporté par Courrier International, il explique avoir développé un matériau alvéolaire aux qualités similaires à celles du polystyrène expansé, en mélangeant à la caséine de petites quantités d'argile et de glycéraldéhyde, un sucre naturel. Un matériau qui pourrait être utilisé de la même façon que le polystyrène synthétique, pour les emballages et l'isolation notamment.


Toutefois, le procédé le plus courant pour la mise au point de bioplastiques a pour base une autre macromo­lécule naturelle : l'amidon. Extrait du blé ou du maïs, il est modifié physico-chimiquement, ou mélangé à d'autres polymères issus de la pétrochimie. "L'avantage de l'amidon, c'est son côté très bon marché. Mais ses qualités intrinsèques le cantonneront vraisemblablement toujours à l'emballage", souligne cependant Yves Poirier, du Laboratoire de biotechnologie végétale de l'université de Lausanne.

 

Ce chercheur a choisi de se détourner des molécules naturellement fabriquées par les plantes, pour leur préférer une modification génétique des végétaux, afin que ces derniers produisent de nouvelles macromolécules. 'Nous jouons sur leur métabolisme afin qu'ils synthétisent des polyhydroxyalkanoates" explique-t-il avant de souligner : "Ces polymères sont fabriqués de façon industrielle via, aujourd'hui, un procédé de fermentation qui les rend encore très onéreux'.

 


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L’Onu fait appel à Hollywood pour lutter contre le réchauffement climatique

Publié le par Gerome

Le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon, a rencontré des réalisateurs, scénaristes et acteurs hollywoodiens afin de les engager dans la lutte qui est menée contre le réchauffement climatique.

 

Les films hollywoodiens ont un impact mondial. C'est en partant de ce constat que le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon a rencontré des stars hollywoodiennes en leur faisant toucher du doigt l'urgence qu'il y a à réagir en luttant contre le réchauffement climatique, rapporte 20minutes.fr.


"J'ai vu les conséquences du réchauffement de l'Antarctique à la forêt amazonienne et au lac Tchad. Je suis sûr qu'Hollywood peut faire de bonnes histoires à partir de ça", indique le secrétaire général de l'Onu. Face aux vedettes du cinéma, des vedettes du climat étaient conviées pour intervenir sur le sujet. C'était le cas avec Rajendra Pachauri, le président du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).


La question du réchauffement climatique semblant désintéresser les Américains, les Nations-Unies comptent beaucoup sur le cinéma pour faire prendre conscience au plus gros pollueur du monde de l'urgence de réagir et de la gravité de la situation, notamment en ce qui concerne les gaz à effet de serre.

 

 


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Les Parcs naturels français s'opposent au gaz de schiste

Publié le par Gerome

Suivant la mobilisation des présidents de régions et des écologistes, les Parcs naturels régionaux expliquent aujourd'hui s'opposer fermement à l'exploitation du gaz de schiste.

 

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Le gaz de schiste est un gaz naturel emprisonné dans le schiste, une roche sédimentaire ou métamorphique. Alors que cette roche est facilement trouvable dans le monde entier, plusieurs entreprises se sont lancées dans l'extraction du gaz de schiste, arguant qu'il s'agit là de la solution pour pallier la diminution des réserves de gaz classiques. Mais les écologistes élèvent la voix et les Parcs naturels français viennent de faire savoir qu'ils étaient contre l'exploitation de ce gaz.


Plus précisément, la Fédération des Parcs naturels régionaux de France a réclamé l'annulation des autorisations d'exploitation délivrées sur sept parcs naturels, ainsi qu'une interdiction de l'exploration et de l'exploitation de cette énergie sur leurs domaines. La Fédération explique ainsi qu'il s'agit-là de protéger l'environnement, alors que la technique de forage hydraulique implique l'injection de produits chimiques dans les sols, rapporte 20minutes.fr.


Du côté de la sphère politique, Nathalie Kosciusko-Morizet a récemment assuré que les autorisations en cours étaient suspendues afin qu'une étude soit menée sur le sujet, et cela alors que le ministre chargé de l'Energie, Eric Besson, faisait savoir dernièrement sur Europe 1 que : "La France n'a pas fermé la porte au gaz de schiste".

 

 


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L’or noir du Groenland très convoité

Publié le par Gerome

Les compagnies pétrolières se ruent sur le Groenland afin de mettre en place des plateformes pétrolières dans l’Arctique. Les défenseurs de l’environnement semblent impuissants face à cette déferlante.

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Au Groenland, sept sites ont déjà été achetés par des compagnies pétrolières. En effet, comme l’indique l'Institut de géophysique américain (USGS), 13% des ressources planétaires en pétrole et 30% des ressources en gaz seraient présentes au nord du cercle polaire arctique.

Les estimations tournent autour de 51 milliards de barils de pétrole rien que dans les eaux situées à proximité du Groenland. Et le gouvernement groenlandais ne s’y trompe pas : "Le pétrole représente le plus grand potentiel pour nous rendre indépendant économiquement", indique Ove Karl Berthelsen, ministre des Ressources minérales, cité par Sciences et Avenir. A l’heure actuelle, les 56.000 habitants du pays sont essentiellement des Inuits qui se nourrissent de leur pêche.


Trois forages ont déjà été perturbés par les actions des écologistes. Mais un quatrième est prévu prochainement. La compagnie Cairn Energy indique que "2011 constitue notre troisième année d'opérations au Groenland où nous allons investir quelque 500 millions de dollars, portant nos investissements totaux à plus d'un milliard de dollars".

Le gouvernement précise avoir pris ses précautions pour que "la prospection pétrolière ne vienne pas à détruire notre première ressource, la pêche, et l'environnement", mais Greenpeace dénonce "une course suicidaire aux hydrocarbures" et le secrétaire général nordique estime que "le gouvernement groenlandais n'a pas les capacités pour contrôler les forages des compagnies".


Greenpeace peine à se faire entendre, les compagnies comme la Cairn estimant que "Greenpeace fait preuve d'arrogance" et les gouvernements estimant que les écologistes "freine[nt] encore une fois les possibilités d'assurer un meilleur avenir" aux Inuits. Encore une fois car, l’organisation se bat déjà contre la chasse aux phoques.

 

 


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L'écologie pourrait permettre de doper croissance et emploi

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Un objectif de réduction de gaz à effet de serre plus ambitieux de la part de l'Union européenne pourrait créer des emplois et doper la croissance économique d'ici 2020 au lieu de la ralentir comme le craignant de nombreux pays de l'UE, lit-on dans une étude allemande publiée lundi.

 

Passer d'un objectif de 20% de réduction en deçà des niveaux d'émission de 1990 à 30% d'ici 2020 stimulerait l'innovation et l'investissement dans une économie plus écologique.

"L'Europe de l'après-crise peut revitaliser son économie en s'attaquant au défi du climat", suivant cette étude dirigée par l'Institut de recherche des retombées climatiques de Potsdam et commandée par le ministère de l'Environnement allemand.


Un objectif de 30% pourrait augmenter le PIB de l'UE de 0,6% par an, créer six millions d'emplois et porter les investissements européens de 18 à 22% du PIB d'ici 2020, est-il écrit dans cette étude. D'ici à 2020, le PIB européen pourrait ainsi croître de 620 milliards d'euros.

L'étude de 31 pages observe que beaucoup de pays se sont remis de la Grande Dépression de 1929 en augmentant sensiblement l'investissement, surtout militaire. De nos jours, poursuit-elle, investir dans une croissance plus propre peut soutenir la reprise après la crise financière de 2007-2008.


Les pays de l'UE ont accepté de passer à 30% s'il existe un solide accord international. La plupart se refusent à fixer un tel objectif de façon unilatérale, craignant pour la croissance et l'emploi, surtout dans les industries qui dépendent des énergies fossiles.

 

 


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