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Le gouvernement veut la mort du photovoltaïque

Publié le par Gerome

Suite à une réunion en présence de nombreux ministres le gouvernement a proposé jeudi 2 décembre un décret voulant suspendre pendant 4 mois tout projet d’installation de centrale photovoltaïque remettant ainsi en cause tous les projets en cours.

Le décret du gouvernement doit être avalisé par le Conseil Supérieur de l’Energie jeudi 9 décembre. Michèle Rivasi députée européenne Europe Ecologie-Les Verts alerte :


« Si ce décret est validé par le Conseil Supérieur de l’Energie cela aura pour conséquence la mort de plusieurs entreprises, notamment des PME, la destruction de milliers d’emplois et la fin du photovoltaïque en France. »

« A qui profite le crime ? Avec ce décret, seuls les plus gros opérateurs pourront se permettre d’attendre avant de reprendre leur activité dans un marché purgé de toute concurrence et dont le premier d’entre eux est EDF (qui détient à travers ses filiales 70% de la file d’attente des projets).  »


« De plus l’argument mis en avant par le gouvernement du surcoût du rachat de l’électricité photovoltaïque pour justifier cette mesure ne tient pas debout. Le surcoût de ce rachat par EDF représenterait, au pire dans l’année la plus coûteuse, de l’ordre d’un milliard d’euros, soit 12 euros par foyer, le prix d’une ampoule basse consommation. Aujourd’hui ce surcoût est évalué entre 200 et 300 millions d’euros … »


« Or lorsque l’on compare ces chiffres au surcoût annoncé des investissements non financés pour le nucléaire on s’aperçoit que sont prévus 5 milliards d’euros pour chaque nouvelle centrale EPR (deux en construction actuellement), 15 milliards d’euros pour le surcoût de l’enfouissement des déchets et 1,5 milliards d’euros par centrale pour le rallongement de la durée de vie de 10 ans. De qui se moque t-on ! »

 

 


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La loi littoral, chère aux écologistes, a 25 ans !

Publié le par Gerome

En Janvier 2011, nous fêtons les 25 ans de la loi littoral. Votée en  1986, à l’unanimité, cette loi a montré son efficacité pour :

1.  la lutte contre l’occupation dispersée du territoire
2.  la limitation de l’extension de l’urbanisation dans les espaces proches du rivage
3.  la protection stricte des espaces non urbanisés dans la bande des 100 mètres
4.  la protection des espaces naturels remarquables du point de vue de la qualité des paysages et de l’intérêt écologique
5.  l’interdiction de voies nouvelles et de routes de transit à moins de 2000 m du rivage
6.  l’accès libre au rivage


Cependant de nombreux contentieux sont apparus au fil du temps et la jurisprudence a précisé le texte en 25 ans.
Des décrets d’application ne sont parus que 18 ans après le vote du texte. De nombreux articles sont restés lettre morte, faute de mesures d’application.
Cette loi s’impose aux documents d’urbanisme. Il est donc urgent de mettre tous les documents d’urbanisme en conformité avec la loi.
Les préfets doivent exercer le strict contrôle de légalité des permis de construire.

Force est de constater aussi que la loi n’a pas entravé le développement des communes littorales. Mais elle n’a pas rempli son objectif initial de développement équilibré durable. La planification spatiale doit être mieux appliquée.

La loi littoral est garante de la richesse et de l’attractivité de notre littoral provençal.
Il faut donc veiller à la stricte application de ses dispositions et nous comptons sur la vigilance et l’opiniâtreté des associations de protection de l’environnement pour nous alerter sur le non respect de la loi qui  est un outil majeur pour l’avenir du littoral, tout comme la directive «  stratégie pour le milieu marin »

 

 

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Les Amis de la Terre s'insurgent contre un projet d'usine d'huile de palme

Publié le par Gerome

Un groupe malaisien et une société hollandaise sont actuellement en négociations avec le conseil régional du Languedoc-Roussillon, afin de construire à Port-la-Nouvelle, dans l'Aude, la première usine d'huile de palme en France. Un projet auquel s'opposent les écologistes, et notamment l'association Les Amis de la Terre.

 

L'Hollandais Vopack, acteur-clé du développement des agrocarburants en Europe, et le Malaisien Sime Darby, le plus grand  producteur d'huile de palme du monde, sont les porteurs de ce projet qui inquiète tant les défenseurs de l'environnement, le développement de la culture d'huile de palme contribuant largement à la déforestation en Malaisie et en Indonésie notamment. Si cette usine voit le jour, elle sera la première en France à assurer à la fois l'importation, le stockage et le traitement de l'huile de palme.


La Chambre de Commerce et d'Industrie de Narbonne assure que cette huile sera certifiée, Sime Darby étant membre de la Table ronde pour l'huile de palme durable. Mais cet argument n'est absolument pas valable pour les Amis de la Terre qui soulignent que "de nombreuses entreprises impliquées dans la déforestation sont membres de cette table ronde et ont fait pression pour affaiblir les critères". De nouveaux critères qui permettent de "raser des forêts si celles-ci ne représentent pas un intérêt majeur pour la conservation ou utiliser dans les plantations un pesticide neurotoxique, le paraquat, interdit en Europe", s'insurge Sylvain Angerand, spécialiste des forêts pour les Amis de la Terre cité par Romandie.com.


L'huile de palme est aujourd'hui l'huile végétale la plus consommée au monde. Cette consommation pourrait atteindre en 2020 quelque 40 millions de tonnes, contre 22,5 millions de tonnes en 2010.

 


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Ecologie au Quotidien

Publié le par Gerome

L'association Ecologie au Quotidien organise les 9 èmes Rencontres de l'Ecologie ( conférences, table-ronde, débats, films, ateliers pratiques, visites de sites, expositions, bal folk...) du 21 janvier au 06 février 2011 en Drôme et en Isère et du mardi 25 janvier au mercredi 2 février 2011 à la Salle Polyvalente de Die, Bd du Ballon

 

Cette année, le thème est " Grandir en Humanité" et nous sommes heureux de vous faire parvenir le programme et l'affiche que vous pouvez diffuser sur votre réseau si vous le désirez. C'est avec plaisir que nous vous accueillerons pour cette nouvelle aventure écologique et humaniste, L'Equipe d'Ecologie au Quotidien PS: Les personnes de la Région Rhône-Alpes peuvent se procurer des programmes et affiches dans les endroits suivants à partir du jeudi 23 décembre 2010 :

A LYON: Silence Ecologie - Alternatives - Non Violence 9, rue Dumenge, F - 69317 LYON Tél : 04 78 39 55 33 (du mardi au jeudi, 10 à 12h, 14 à 17h)

 

A VALENCE : Un Tablier Pour Deux 164 av Victor Hugo 26000 VALENCE Tel : 04 75 44 14 68

 

A ROMANS : Comptoir à Part Magasin de Destockage des marques de mode Éthique 49, avenue Gambetta (face Marques Avenue) 26100 ROMANS Tel : 04 75 72 66 09

 

A CREST : Etincelle- Magasin de produits biologiques 10 cours Verdun 26400 CREST Tel : 04 75 25 34 38 A DIE : La Carline Epicerie Biologique 21,rue du Viaduc 26150 DIE 04.75.22.08.11 ________________________________ Ecologie au Quotidien 04 75 21 00 56 Site : www.ecologieauquotidien.fr

 

 


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Recyclage : en 2010, près d'un millier de navires ont été envoyés à la casse

Publié le par Gerome

En 2010, quelque 952 navires ont été envoyés à la casse à travers le monde. Des bateaux destinés à la démolition en Inde, en Turquie, ou en Chine, et qui ont permis le recyclage de plus de 6,4 millions de tonnes de métaux. C'est ce qu'indique un rapport publié par l'ONG Robin des Bois mercredi.

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Le chiffre est impressionnant si on le compare à celui de 2006. L'association n'avait alors recensé que 293 bateaux envoyés à la casse. Plus de six millions de tonnes de métaux ont ainsi été recyclés, un volume quatre fois plus élevé qu'il y a cinq ans, souligne le rapport cité par l'AFP. Alors que l'âge moyen des bateaux démolis est de 31 ans, l'ancien baleinier norvégien Thorgaut aura tenu 71 ans avant d'être envoyé à la casse, battant divers pavillons et changeant régulièrement de nom.


Voilà trois ans que l'Inde est la première destination des navires destinés à la démolition note également le rapport. 44% des bateaux y ont en effet été envoyés en 2010, tandis que la Turquie en a accueilli 14% et la Chine 13%. Suivent le Bangladesh, le Pakistan, les Etats-Unis, le Danemark, la Belgique, le Japon et le Pérou.

Robin des Bois déplore de constater que si 39 % des 952 navires partis à la casse battaient le pavillon européen, nombre d'entre eux ont été recyclés en Asie. Un véritable "minage" de la filière européenne de démantèlement, regrette l'association.

 


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