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Économie du développement durable

Publié le par Gerome

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De Boeck Université, 2005 - 285 pages
Dans quelle mesure la science économique peut-elle contribuer au développement durable ? Cet ouvrage répond à la question, en abordant successivement les théories du marché efficient, de l'économie de l'environnement et de l'économie écologique, tout en insistant sur une combinaison optimale de plusieurs instruments issus du raisonnement économique. Résolument orienté vers la politique environnementale, il offre une synthèse systématique des actions à entreprendre pour concrétiser le développement durable.

 

Il présente notamment les techniques d'évaluation de l'environnement, en distinguant l'évaluation monétaire et non monétaire, discute les avantages et les inconvénients des différents instruments de la politique économique confrontée à la pollution, analyse les coûts environnementaux du transport international et explique d'une manière succincte les principaux apports de l'économie des ressources naturelles.

 

Les dimensions sociale et environnementale du développement durable sont étudiées ici du point de vue des sciences économiques. Cette étude veut ainsi contribuer à la promotion de l'industrie écologique et à la gestion durable des entreprises. Cette 2e édition actualisée et remise à jour porte également sur le débat de la décroissance. Destiné aux enseignants et étudiants des 2e et 3e cycles en sciences économiques, commerciales et sociales, l'ouvrage analyse donc, dans une optique interdisciplinaire, les interactions entre les dimensions économique, sociale et environnementale du développement durable.

 

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Maintien du financement des énergies renouvelables, selon Borloo

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Le financement des énergies renouvelables sera "strictement" préservé en France en dépit d'un budget contraint par la réduction du déficit public, a affirmé mercredi Jean-Louis Borloo.

 

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Il s'est efforcé de rejeter les craintes d'acteurs des filières vertes qui s'inquiètent d'un rétropédalage du gouvernement en présentant mercredi le budget 2011 du ministère de l'Ecologie, de l'Energie et du développement durable.

Après l'enterrement de la taxe carbone, le crédit d'impôt sur les équipements "verts" sera en effet réduit de 10% et le crédit d'impôt sur les installations photovoltaïques de moitié, de 50% à 25%. (Et borloo espère encore que les installations solaires vont progresser en France!!! Avec de telles réductions, les gens vont réfélchir à deux fois avant de se faire poser des panneaux solaires!)


Mais pour Jean-Louis Borloo, cet effort budgétaire n'affectera pas la forte progression de la production d'énergie renouvelable observée en France ces deux dernières années.

"La réalité est que nous sommes passés de rien à un phénomène industriel massif", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.

Jean-Louis Borloo a ainsi souligné que la progression du secteur photovoltaïque avait été de 600% en deux ans. "C'est le marché le plus dynamique d'Europe. On sera à trois ou quatre fois l'objectif en 2020", a-t-il assuré.


Selon lui, la croissance du secteur est telle qu'il ne souffrira pas de la nouvelle baisse des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque annoncée à la fin de l'été, d'autant que les coûts de production ne cessent de baisser.

Le parc photovoltaïque représentait environ 310 mégawatts (MW) fin 2009, avec près de 45.000 installations raccordées, et plus de 3.000 MW ont déjà obtenu leur autorisation, selon les données du ministère.


L'ÉQUIVALENT D'UNE CENTRALE NUCLÉAIRE PAR AN

A la suite du Grenelle de l'environnement, le gouvernement s'est fixé comme objectif d'installer 5.400 mégawatts (MW) de capacité photovoltaïque d'ici à 2020 - soit l'équivalent de six réacteurs nucléaires.

"La vérité est que l'objectif de 2020 sera atteint fin 2011 si l'on ne fait rien. Les coûts de production ont baissé de 40% par an, n'est-il pas normal que le coût d'achat de l'électricité diminue de 12%", a demandé Jean-Louis Borloo.

De même, le parc éolien a franchi fin 2009 la barre des 4.500 MW, atteignant 5.000 MW à ce jour, soit une hausse de 84,5% en "seulement deux ans", a souligné le ministre.


"Chaque année, plus de 1.000 MW sont désormais raccordés au réseau, soit l'équivalent de la puissance d'une centrale nucléaire", a-t-il dit.

Concernant les biocarburants, Jean-Louis Borloo a assuré que l'objectif de 10% en 2020 fixé par la Commission européenne serait atteint puisque le secteur représente déjà 7% à ce jour. (Oui malheureusement!!! Je ne comprends pas que l'état poursuive dans sa médiocrité! Plus d'un milliard d'êtres humains souffrent de malnutrition et nous nous utilisons la bouffe pour faire de l'énergie...C'est scandaleux!)

"Nous sommes en avance ou en ligne avec tous ces objectifs", a-t-il insisté, soulignant que 260.000 personnes travaillent aujourd'hui dans le secteur des énergies renouvelables, contre 60.000 en 2006.

 


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Recyclage : la région PACA est la plus mauvaise élève

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L'organisme Eco-Emballages a publié son dernier rapport quant au recyclage des déchets dans les différentes régions de France. La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, qui accuse un important retard, est ainsi invitée à fournir plus d'efforts. 

 

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Si le recyclage des déchets a progressé en 2009 en PACA, la région accuse un important retard par rapport à la moyenne nationale. 153.000 tonnes d'emballages ménagers ont été recyclées, un chiffre qui a augmenté de 3,5% par rapport à 2008. Toutefois, cette collecte représente 32 kilos de déchets recyclés par habitant, contre une moyenne de 46 kilos en France.
Au sein même de la région, certains départements se révèlent pourtant de très bon élèves. C'est notamment le cas des Hautes-Alpes avec 50,5 kilos par personne, quand les Bouches-du-Rhône peinent à recycler 20,6 kilos d'emballages par habitant.


"On est en retard et on a un gros travail à faire pour améliorer nos performances" a déclaré lors d'une conférence de presse Vincent Ochier, responsable d'Eco-Emballages dans le sud-est de la France. Il a par ailleurs précisé que le pourcentage d'emballages triés et recyclés s'élevaient à 63% seulement en PACA, quand l'objectif fixé par le Grenelle de l'Environnement est de 75% à l'horizon 2012.
Pour Vincent Ochier, ce retard est en grande partie imputable aux habitants de PACA qui ne trient pas suffisamment leurs déchets. "Il n'y a rien de pire que cette idée, actuellement répandue dans les Bouches-du-Rhône, que cela ne sert à rien de trier car tout finit au même endroit" a-t-il déploré.


Il y a un an environ, le renouvellement d'un marché public au sein de la communauté urbaine de Marseille a créé d'importants dysfonctionnements au sein de la filière. Une partie des déchets issus de la collecte sélective avait en effet achevé sa route dans une décharge classique au lieu de rejoindre des centres de tri. "Il est clair que le problème rencontré par la communauté urbaine de Marseille ne nous a pas fait du bien", estime M. Ochier, avant d'assurer que tous les déchets sont désormais triés correctement.

 


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L'année 2010 s'annonce comme la plus chaude dans les annales

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L'année 2010 s'annonce comme la plus chaude dans les annales et le niveau des glaces dans l'Arctique est l'un des plus bas de ces dernières années, estiment des scientifiques américains.

 

Durant les huit premiers mois de l'année, le record de température de surface de terre et mer combinée atteint en 1998 a été égalé, à 14,7 degrés Celsius, soit 1,21 degré de plus que la moyenne enregistrée au XXe siècle, a déclaré mercredi le National Climatic Data Center dans un communiqué.

Les températures de juin à août dans l'hémisphère Nord sont les deuxièmes plus chaudes après 1998.

La moyenne des températures a été dépassée dans la plupart des régions du globe, en particulier dans l'est de l'Europe, l'est du Canada et certaines parties de l'Asie de l'Est. En revanche, les températures ont été plus basses en Australie, en Russie centrale et en Amérique du Sud méridionale.

La Grande-Bretagne a connu son mois d'août le plus frais depuis 1993, selon l'institut météorologique britannique, alors que la Chine a connu son mois d'août le plus chaud depuis 1961.


Les températures dans le monde sont relevées depuis 150 ans environ.

Dans l'Arctique, le niveau des glaces a semble-t-il touché son point le plus bas de l'année le 10 septembre, soulignent encore les chercheurs américains.

Cette année, la superficie de la couverture glaciaire est à son troisième niveau le plus bas, après 2007 et 2008, depuis que les satellites ont commencé à la mesurer en 1979.

A son plus bas niveau, la banquise en Arctique recouvrait cette année 4,76 millions de km2, soit 630.000 km2 de plus que le point bas record de 2007.

C'est la troisième fois seulement que les satellites détectent une couverture glaciaire arctique inférieure à cinq millions de km2.

Ce recul de la banquise a contraint des milliers de morses à s'installer sur la terre ferme. Dix à vingt mille sont arrivés en Alaska ces derniers jours, a noté Geoff York, un biologiste du World Wildlife Fund (WWF).

Deborah Zabarenko, Jean-Stéphane Brosse pour le service français

 


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Les AMAP (Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne)

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Les AMAP font partie des alternatives aux modes de consommation actuels.Une AMAP est une association pour le maintien de l’agriculture paysanne. Cela consiste en un partenariat entre une ferme locale et un groupe de personnes qui désire consommer autrement et soutenir une agriculture de proximité, socialement équitable et écologiquement saine, dans un esprit de coopération. L’AMAP est basée sur un système de distribution de « paniers » composés des produits de la ferme biologique.


C’est un contrat solidaire, élaboré en commun par ce groupe et le maraîcher. Il définit l’engagement financier des consommateurs, qui payent à l’avance une part de la production sur une période définie par le type de production et le lieu géographique.

Ce système fonctionne donc sur le principe de la responsabilisation du consommateur et de la confiance.

 

Ce qui distingue les AMAP d’autres formules de “panier bio” ou “panier paysan”, c’est le respect des 6 engagements suivants :

    * Côté consommateur
          o l’engagement financier à travers l’achat à l’avance d’une partie de la récolte sur une période donnée,
          o l’engagement économique et moral à travers la solidarité avec l’agriculteur dans les aléas de la production,
          o l’engagement associatif par leur participation à la vie de la structure.

    * Côté producteur
          o l’engagement technique et économique de fournir des produits de qualité,
          o l’engagement associatif de s’investir dans la vie du groupe (rôle pédagogique, animation, information…),
          o l’engagement d’assurer une transparence sur la vie de leur exploitation (situation économique, origine des produits, méthodes de production).

 

De par ces engagements réciproques, chaque AMAP offre de nombreux avantages : 


Une alimentation saine et un environnement préservé : les produits sont frais, de saison, diversifiés (notamment avec remise au goût du jour des variétés anciennes et de terroir), cultivés sans produits chimiques de synthèse, et disponibles à mesure qu’ils mûrissent. La proximité de la ferme (au maximum 100 km) minimise les transports et l’usage d’emballage.


Une économie locale performante, sociale et solidaire : les consommateurs partagent avec le producteur les risques et les bénéfices naturels liés à l’activité agricole. La totalité de la production est valorisée (notamment, pas de calibrage ou de normes esthétiques). Le prix de la souscription est fixée en fonction des coûts réels de production et non pas des cours du marché, conjointement et en toute transparence par le producteur et les consommateurs.

L’achat à l’avance garantit un revenu stable à l’agriculteur et lui permet d’obtenir ses fournitures sans s’endetter. Les AMAP permettent ainsi le maintien de l’emploi agricole, de même que l’installation de jeunes agriculteurs à moindre coût et facilitent le passage de modes de production conventionnels à des modes de production agro-écologiques, tout ceci en étant indépendant des contraintes des circuits de la grande distribution. Pour les consommateurs en difficultés, des aménagements financiers peuvent être étudiés au cas par cas.


Du lien social, de l’éducation au goût et à l’environnement : l’agriculteur est présent à chaque partage de récolte pour nous faire découvrir ses produits et son métier. Des animations sont également organisées sur la ferme ; certaines AMAP mettent en place des ateliers cuisine ou des jardins d’enfants sur un bout de terrain mis à disposition par leur “fermier de famille”. Ces liens qui se créent avec la ferme établissent une relation de confiance.

 

 


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