nature

Conversion écologique de l’économie : de 22.000 à 164.000 emplois nets en 2020

Publié le par Gerome

panneau-solaire-photovoltaique-450x450.jpg


Europe-Ecologie (EE), en campagne pour les régionales, a estimé jeudi que la conversion écologique de l’économie pourrait créer de 22.000 à 164.000 emplois nets en France en 2020 “grâce à la dynamique enclenchée en Ile-de-France pour réduire les émissions de CO2″.

Le rassemblement écologiste se base sur une étude commandée au Cired, un laboratoire du CNRS, pour “mesurer l’impact potentiel sur l’emploi de politiques publiques mettant la région sur la voie d’une réduction de ses émissions de CO2 comprise entre 10 et 40% en 2020″ dans trois grands secteurs (transport, logement et énergie), a précisé l’eurodéputé Pascal Canfin lors d’une conférence de presse.

Avec une hypothèse “déjà optimiste” de 10% de réductions des gaz à effet de serre, un baril de pétrole à 80 euros et un financement sans endettement supplémentaire par les pouvoirs publics, “le potentiel de création d’emplois est de 22.000 emplois nets” (solde entre emplois créés et détruits), a souligné M. Canfin.

Dans l’hypothèse d’une réduction de 40% des émissions, un baril à 120 euros et une prise en charge par un endettement supplémentaire à hauteur de 50% des investissements nécessaires, 164.000 emplois nets seraient créés, a-t-il ajouté.

Des milliers d’emplois seraient détruits dans les secteurs “en décroissance” : automobile et énergie (électricité et gaz).

Les emplois créés le seraient notamment dans les transports (infrastructures, construction du matériel ferroviaire) ou la rénovation thermique du parc social et privé, et dans une moindre mesure dans le solaire et l’éolien, grâce à une “forte politique de formation professionnelle”.

Le coût brut de l’investissement va de 43 à 128 milliards d’euros, dont la moitié serait “pris en charge par les pouvoirs publics sous forme d’emprunt” (21 à 64 milliards).

Plus d’écologie, moins de CO2 égalent plus d’emplois“, affirme M. Canfin. Pour l’ex-PS Pierre Larrouturou, tête de liste EE dans les Hauts-de-Seine, “ça fait 30 ans qu’on dit que la croissance va revenir, ça ne marche pas“, Europe-Ecologie “propose une métamorphose“.

Jean-Marc Brûlé, directeur de campagne EE, a dénoncé “le système économique classique qui va dans le mur“.


Publié dans Nature

Partager cet article

Les prairies : des puits de carbone efficaces contre le réchauffement climatique

Publié le par Gerome

Couvrant 30% de la surface de la Terre, les 3,4 milliards d'hectares de prairies ont un très grand potentiel pour atténuer le réchauffement climatique. D'après un récent rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), les prairies représentent en effet des puits de carbone qui, s'ils sont bien exploités, pourraient être plus efficaces que les forêts dans la lutte contre le réchauffement climatique.

prairie-vahl.jpg

Les pâturages et parcours qui absorbent et stockent le CO2,"ont un vaste potentiel inexploité pour atténuer le changement climatique" lit-on dans un communiqué publié par l'ONU.
Les prairies représentent 70% des terres agricoles et d'après le FAO, l'exploitation de ce potentiel devrait constituer l'une des principales priorités de l'après-Kyoto. Les pâturages stockent 30% du carbone du sol dans le monde mais sont particulièrement sensibles à la dégradation des sols. Le surpâturage, la salinisation, l'acidification et d'autres processus affecteraient en effet 70% des pâturages alors qu'une meilleure gestion de ces puits de carbone pourrait permettre de capturer, selon certaines estimations, 1 milliard de tonnes de CO2 par an.

Le FAO préconise que la communauté internationale, pour commencer, se fixe pour objectif de gérer 5 à 10% des terres de parcours de manière à pouvoir séquestrer le carbone d'ici à 2020.  "Cela permettrait de stocker 184 millions de tonnes de carbone par an" souligne l'ONU.
Et d'ajouter que cette gestion améliorée des prairies pourrait également "aider les populations pastorales à s'adapter au changement climatique parce que le carbone supplémentaire ainsi stocké améliore la capacité des sols à retenir l'eau et donc leur capacité à résister à la sécheresse".

Alors que la mauvaises gestion des prairies est extrêmement néfaste pour leur biodiversité dont le potentiel serait seulement légèrement inférieur à celui des forêts, le rapport du FAO propose que soient mises en place des mesures destinées à promouvoir une gestion améliorée des prairies telles que "des avantages financiers et des incitations non financières, notamment la formation et le partage des connaissances".

Publié dans Nature

Partager cet article

Kenya: un barrage éthiopien menace le lac Turkana

Publié le par Gerome

La région du lac Turkana (nord du Kenya) risquent d'être détruites par la construction d'un barrage hydro-électrique en Ethiopie sur l'un des principaux affluents du lac, a mis en garde mercredi une ONG écologiste.

Kenya---Lac-Turkana-copie-1.jpg

Actuellement en construction sur la rivière Omo, dans le sud de l'Ethiopie voisine, le barrage de Gilegel Gibe III doit être mis en service en 2013 et produira alors environ 1.870 mégawatts (MW) d'électricité.

La rivière Omo, qui prend sa source en Ethiopie, est l'un des principaux affluents du lac Turkana. A terme, trois barrages seront opérationnels sur son cours, avec deux autres centrales situées à 250 km au sud de la capitale éthiopienne Addis Abeba.

Deux ans seront nécessaires pour que se remplisse la retenue d'eau de Gilegel Gibe III, période au cours de laquelle la salinité du lac Turkana, non alimenté, augmentera considérablement, dégradant la biodiversité et menaçant l'économie locale, a affirmé une organisation écologiste kényane, les Amis du lac Turkana.

carte2dkenya.gif


Cette ONG demande la suspension des travaux pour que le gouvernement kényan, censé à terme importer une partie de l'électricité produite par le barrage, puisse évaluer l'impact du projet éthiopien sur l'environnement et les populations locales.

"Nous demandons aux autorités kényanes de réévaluer et de bien penser à ce qu'elles sont en train de faire, avant qu'il ne soit trop tard", a expliqué au cours d'une conférence de presse une responsable des Amis du lac Turkana, Samia Bwana.

Près de 300.000 personnes vivent de la pêche et de l'élevage sur les rives du Turkana, plus grand lac de la planète situé en zone désertique. Des centaines de milliers d'autres habitants, agriculteurs et éleveurs, dépendent des crues annuelles de la rivière Omo pour leurs cultures ou l'alimentation de leurs bétails.

"Le projet éthiopien n'apportera rien d'autre qu'une tragédie et du mal au Kenya", a estimé Richard Leakey, paléoanthropologue kényan et défenseur de l'environnement.


"Nous dépendons d'un pays réputé pour ses sécheresses à répétition, son manque d'eau qui ont pour conséquence l'exportation d'une électricité à un prix très coûteux. Il n'y a pas d'avenir dans cette partie aride de l'Afrique pour l'électricité hydroélectrique", a ajouté M. Leakey.

L'étude de faisabilité du projet éthiopien a été "si mal faite que la retenue du barrage même pas remplie, des fissures sont déjà constatées", a-t-il assuré.


Publié dans Nature

Partager cet article

La lessive le Chat épinglé par l'OIP pour publicité mensongère et Greenwashing

Publié le par Gerome

Allez! Encore un de plus qui se la joue écolo pour faire vendre! Lisez ceci, c'est ahurrissant :

L'Observatoire indépendant de la publicité dénonce la stratégie marketing de la marque de lessive. La publicité est accusée de surfer sur la vague écolo, en donnant l'impression au consommateur de contribuer à la préservation de l'environnement. 

lessive-lechat.jpg

Des couleurs vertes, des formules inexactes, la mise en scène du produit: la lessive Le Chat ne lésine pas pour donner l'impression d'être écolo. Au point que l'Observatoire indépendant de la publicité (OIP) l'accuse de "greenwashing" (voir définition plus bas).

Si 60 millions de consommateurs confirme l'écotoxicité de l'eau de lavage de toutes les lessives dans une étude de novembre 2006, les lessives portant le label éco-européen sont celles qui polluent le moins. Or, l'OIP accuse Henkel de ne pas porter cet éco-label. Et si un consommateur curieux veut connaître la composition du produit, il ne trouverait sur le site du groupe que des allégations vagues selon l'OIP. L'huile de palme (dont les écologistes dénoncent la surproduction) présente dans la composition du produit, ne comporte aucune indication quant à sa provenance (dans certains pays, elle causerait des conflits importants).

Une publicité mensongère

Jouer sur un code couleur vert pour tromper le consommateur serait déloyal pour l'Observatoire. L'emballage vert dans l'inconscient est relié à la nature et à son respect. De plus, Le Chat fait précéder ses mentions "tensio-actifs d'origine végétale", "100% biodégradables", et "efficace même en eau froide" sur le conditionnement du produit. L'OIP voit dans ces mentions une confusion évidente avec des labels et rappelle une recommandation du code de la publicité arguant que "le choix des signes ou des termes utilisés dans la publicité, ainsi que des couleurs qui pourraient y être associées, ne doit pas suggérer des vertus écologiques que le produit ne possèderait pas". En conclusion, l'OIP recommande à la marque de moins claironner, mais de faire davantage en matière d'écologie.

L'OIP, qui attribue une note aux publicités et permet également aux internautes de la faire, a donné la plus mauvaise note de son histoire à la réclame.

Source : l'express

GREENWASHING : Le greenwashing est un terme anglophone pouvant être traduit par "verdissement d'image". Il consiste à mettre en avant les efforts d'une entreprise en termes de développement durable et de protection de l'environnement, alors même que ces efforts ne sont pas réels, ou moins avancés que ce qui est prétendu en termes de communication. Il s'agit de faire naitre un lien entre le produit et la nature dans l'esprit du consommateur.


Publié dans Nature

Partager cet article

Greenpeace distingue Apple et sanctionne Dell

Publié le par Gerome

apple


Greenpeace a publié son guide des produits électroniques les plus écologiques. Si Nokia et Sony Ericsson sont en tête du classement, l'association pour la protection de l'environnement a tenu à féliciter Apple qui a réalisé de gros progrès en matière d'écologie.

Pour la 14e fois, Greenpeace a établi un classement des produits high-tech responsables. S'il y a encore trois ans, Apple était épinglé par l'association pour ses méthodes de fabrication et un manque de transparence, cette fois la firme à la pomme obtient les félicitations de l'association pour ses progrès. De la 11e place, la firme de Cupertino est passée cinquième du classement. Avec une note de 5,1 sur 10, Apple qui a réussi à éliminer de ses Macbook, par exemple, des produits dangereux comme le mercure, le PVC et les agents ignifuges bromés, obtient la première place dans la catégorie ordinateurs.

Toshiba et Philips ont eux aussi été distingués par le classement Greenpeace grâce à leurs efforts fournis en matière de développement durable, mais ce sont Nokia et Sony Ericsson qui occupent les deux premières places du podium en obtenant respectivement les notes de 7,3 et de 6,9 sur 10.

Concernant les plus mauvais élèves, Nintendo occupe la dernière place du classement avec 1,4 sur 10, tandis que Microsoft recule nettement avec seulement 2,4 contre 2,7 l'année dernière.

L'association écologiste a tenu à sanctionner tout particulièrement trois sociétés dont Dell qui s'était engagée à ne plus utiliser de matériaux composites d'ici la fin 2009 et n'a pas tenu ses promesses. Le fabrican texan se place ainsi en 14e position et voit sa note passer de 4,7 à 4. LG a lui aussi été sanctionné pour ses promesses non tenues, de même que Samsung qui n'a pas éliminé les substances toxiques de ses téléphones comme il s'était engagé à le faire.

"Il est temps de parler moins d'écologie et d'agir beaucoup plus pour éliminer les produits chimiques toxiques" a déclaré Casey Harrell, un porte-parole de Greenpeace. Et de citer des exemples de bonne conduite en matière d'écologie : "Sony Ericsson et Apple demandent déjà aux institutions européennes de soutenir une interdiction de matières plastiques ignifugées au bromure ou au chlore (BFR et CFR). D'autres grands acteurs, comme HP ou Dell, silencieux jusqu'à présent, ainsi qu'Acer, doivent s'assurer que cette interdiction soit adoptée par le Parlement européen".


Publié dans Nature

Partager cet article