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C'est ça le développement durable?

Publié le par Gerome

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Voici la Toyota IQ. Pour beaucoup elle est un chef d'oeuvre de technologie et un exemple en matière d'émissions de CO2.
Présenté au salon de l'auto de Geneve, cette voiture comporte deux blocs essence et deux diesel, chacun n'émettant pas plus de 100 g/km de Co2 d'où un droit d'accès direct au bonus écologique.

Vous devez vous dire, "tiens le site de Notre Terre fait de la pub pour des voitures? Curieux!!!". Non, en fait je ne fais absolument pas l'apologie de l'automobile. Cet article vise à illustrer les fondements du développement durable car cette voiture, bien que peu polluante est à mon goût l'exemple typique de cette philosophie : continuons à nous développer, conservons notre confort matériel tout en ayant une petite pensée pour la Terre.......

C'est moyen. Les seules fois où j'ai fait de la pub pour des voitures c'était soit pour la voiture à air comprimé, qui est un exemple magnifique d'ingéniosité et de respect de la Nature soit la voiture à hydrogène qui pour moi représente l'avenir; surtout que depuis peu de temps on est capable de produire de l'hydrogène grâce à l'énergie solaire. On se rapproche d'un cercle verteux!

La toyota IQ shématise très bien le désir de l'homme à conserver ses aquis et son confort et surtout si elle ne le rend plus coupable. Le développement durable veut nous faire croire qu'on peut se développer ainsi durablement. Balivernes.


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La simplicité volontaire

Publié le par Gerome

La simplicité volontaire est un courant social regroupant des gens qui choisissent de simplifier leur existence pour favoriser une plus grande qualité de vie. Ils font ces choix pour des raisons fort diverses : endettement, course folle, surconsommation, crise écologique, solidarité sociale, etc.

En essor au Canada et aux Etats Unis, la Simplicité Volontaire rencontre des échos dans divers milieux en France La Simplicité Volontaire donne la priorité de l'ETRE sur l'AVOIR.
C'est un choix conscient qui vise à se libérer du temps et de l'espace pour vivre dans la sobriété matérielle, l'harmonie relationnelle et la simplicité spirituelle.

Cette sobriété heureuse répond à des motivations diverses qui se complètent :
- Sortir de la précarité, de l’endettement, de la surconsommation pour retrouver un équilibre financier acceptable
- Ralentir et s'octroyer du temps pour vivre nos passions et nos relations
- Promouvoir par nos choix de consommation ou de non consommation un modèle économique respectueux des personnes et de tout ce qui vit sur la Terre.
Quitter le schéma du "avoir plus" pour aller vers le "vivre mieux"

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Conférence de Serge Mongeau sur la simplicité volontaire :

Nous vivons dans une société de consommation où l’on croit que c’est en achetant, en se procurant des biens, en possédant de plus en plus qu’on peut être heureux. Ceux qui tirent profit de cette surconsommation – les maîtres des multinationales et maintenant des transnationales – nous manipulent par la mode, par la publicité et par les médias; ils créent constamment de nouveaux besoins et répandent des illusions.
Ils sont appuyés dans leurs efforts par nos gouvernements entichés de croissance à tout prix. Et ils réussissent, puisque la consommation augmente constamment.

Une telle consommation a cependant de nombreuses conséquences. D’abord sur notre environnement : les ressources diminuent rapidement (l’histoire de la morue en est un exemple flagrant) et, plus graves encore sont les conséquences du rejet de nos déchets (diverses pollutions qui détruisent la couche d’ozone, qui provoquent l’effet de serre et qui contaminent l’eau et l’air.) Nous consommons actuellement au-delà des
capacités de la planète, ce qui signifie que nous compromettons l’avenir des générations futures. Et la responsabilité de cet état de choses nous incombe à nous, les habitants des pays industrialisés. On ne peut, en effet, blâmer le 80% de la population de la Terre qui n’a souvent même pas de quoi survivre. Si tous les habitants de la planète consommaient comme nous, il faudrait cinq planètes pour subvenir à cette consommation.

Et ne nous faisons pas d’illusions, tout le monde sur la Terre aspire à vivre comme nous, car nous avons répandu l’illusion que c’était la meilleure façon d’être heureux.
La surconsommation a aussi beaucoup de conséquences dans nos vies. Car pour consommer ainsi, il faut beaucoup d’argent; la plupart des gens travaillent donc beaucoup. Au Canada, 20% des gens travaillent plus de 50 heures par semaine. On s’épuise au travail, on y donne le meilleur de son temps et de sa vie, alors que les autres dimensions de son existence en souffrent : la famille, la vie amoureuse, l’engagement social, la vie communautaire, la santé... Même si on est comblé au plan matériel, on est de moins en moins heureux.

Et de plus en plus de gens trouvent que ça n’a plus de sens, qu’il faudrait faire quelque chose. Mais quoi ? Nos gouvernements et nos partis politiques n’ont rien d’autre à nous proposer que d’aller encore plus loin dans la même direction. Il faut chercher ailleurs.
C’est ce que propose la simplicité volontaire : entreprendre immédiatement dans sa vie les changements souhaitables.
Il ne faut pas confondre simplicité volontaire et pauvreté ; cette dernière vient de circonstances qui sont imposées et la condition qui en résulte est pénible.
Quand on choisit volontairement de vivre sobrement, il en va tout autrement. On ne vit pas de frustration, puisqu’on ne se prive pas d’un bien, mais on choisit plutôt de le remplacer par autre chose qui apporte davantage.

Ce dépouillement laisse plus de place à la conscience ; c’est un état d’esprit qui convie à apprécier, à savourer, à rechercher la qualité ; c’est renoncer aux gadgets qui alourdissent, gênent et empêchent d’aller au bout de ses possibilités. Ce n’est pas la richesse qui fait obstacle à la libération mais l’attachement à la richesse ; ce n’est pas non plus le plaisir que procure les choses agréables qui est condamnable, mais le désir ardent de les obtenir, écrit Schumacher.

La simplicité volontaire, quand elle entraîne la nonutilisation ou la non-possession de quelque chose, implique un choix : ne pas adopter tel comportement ou ne pas acheter tel objet implique un autre choix qui procure aussi une satisfaction, ne serait-ce que celle d’être fidèle à ses principes ou aux engagements que l’on s’est donné.

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Choisir de ne pas utiliser tel service, de ne pas céder à telle mode, de procéder autrement et à moindre coût, tout cela relève d’actes de lucidité et de conscience et non de la fatalité. De toute façon, quand on s’engage volontairement sur cette voie, alors qu’on sait qu’on pourrait faire autrement, on domine la situation au lieu d’être dominé par elle. Si la direction que l’on prend ne convient pas à un certain moment, il est toujours possible de la rectifier.

Ce n’est pas une décision irrévocable relevant d’une radicalisation qui interdit toute concession. Ce n’est pas non plus une règle rigide de laquelle on ne peut jamais déroger. La simplicité volontaire est un chemin sur lequel on s’engage peu à peu, duquel on s’écarte parfois sans se morigéner ; un chemin qu’on poursuit parce qu’il nous mène là où nous voulons aller, parce qu’il nous satisfait.

Simplicité n’est pas non plus ascétisme; c’est même presque son antithèse. L’ascète se prive volontairement des plaisirs de la vie matérielle dans sa recherche d’une vie spirituelle plus intense. L’adepte de la simplicité volontaire ne fuit pas le plaisir ou la satisfaction. Au contraire, il cherche à s’épanouir pleinement, mais il a compris qu’il ne peut y arriver avec les valeurs que lui offre la société de consommation. La peur s’avère sans doute l’obstacle le plus important à un engagement franc dans la simplicité volontaire.
Peur de ce que les autres penseront quand ils nous verront nous éloigner de la «grande vie», peur d’être marginalisés, insécurité surtout quant à l’avenir.

Car, en cette époque individualiste, nous avons été habitués à penser chacun pour soi, à ne compter que sur nos propres ressources quand arrivent les coups durs. Qui voudra bien m’aider si je n’ai plus d’argent, qui prendra soin de moi quand je serai vieux? On se «capitonne» alors de polices d’assurances, on adhère à un régime de retraite à toute épreuve, on met de l’argent en banque.

Quand l’avenir sera assuré, se dit-on, on pourra alors se permettre de vivre plus librement, alors il ne sera plus nécessaire de travailler autant. Mais année après année, on monte la barre, on estime qu’on n’a pas assez d’argent en réserve et on continue le même style de vie.
Bien sûr que si on quitte son emploi du jour au lendemain, on vend son auto, on abandonne son condo et on essaie de ne consommer que ce que l’on peut produire soi-même, la catastrophe ne sera pas longue à survenir. Mais faut-il le dire encore, la simplicité volontaire est un chemin sur lequel on avance progressivement.

Ce n’est pas une fin, mais un moyen pour arriver à un mieux-être et non à une catastrophe. Avec le temps, on peut s’y engager davantage. Grâce aux moments de liberté dont on dispose désormais, développer des liens de solidarité qui donnent la sécurité affective nécessaire. Et comme l’éventail des besoins matériels rétrécit considérablement, l’équilibre financier est de moins en moins précaire. On ne quitte pas facilement l’univers de la surconsommation. En effet, tout porte aujourd’hui à trouver dans une forme de consommation ou l’autre la solution à ses problèmes, la satisfaction de ses désirs ou plus de bonheur.

Ce n’est pas sans raison que toutes les loteries ont tellement de succès : « Si je gagnais le gros lot, je pourrais me payer tout ce que je veux et je serais parfaitement heureux ». Le résultat n’est cependant jamais à la hauteur des aspirations. Ce qui était si ardemment désiré perd de son intérêt une fois acquis. Les besoins profonds n’étant jamais comblés par les biens matériels.

Mais l’entreprise de séduction des promoteurs de la consommation se poursuit inlassablement et les gens continuent à tomber dans le piège. La simplicité volontaire constitue actuellement un mouvement de société qui gagne chaque jour en importance.
Il me semble que nous devons faire tout ce qu’il est possible pour favoriser cette tendance. C’est ainsi que nous reprenons le contrôle sur nos vies, ce qui est fort nécessaire alors que les gens ont plutôt tendance à croire qu’ils n’ont plus le contrôle sur leur avenir.
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Chasse à la baleine : le japon continue dans sa lancée

Publié le par Gerome

Malgré la grogne internationale et le refus général de voir les cétacés traqués et abattus, le japon fait fie de toutes critiques et va jusqu'à défier l'Australie en chassant dans ses eaux.
Comme je le disais dans mon dernier article sur le sujet, c'est ce que j'appelle le paradoxe japonais : d'une main ils créent des voitures non polluantes et veulent faire baisser drastiquement les rejets de CO2 et de l'autre ils massacrent des baleines sous couvert de la recherche scientifique.... Surtout lorsqu'on sait que les baleines finissent sur les étalages des poissonniers et dans des produits cosmétiques.
Ainsi
la justice australienne a ordonné mardi au japon d'arrêter de chasser la baleine dans ses eaux territoriales et en particulier dans celles déclarées "zones sanctuaires" pour les cétacés.

Deux jours plus tôt Greenpeace est arrivé à chasser les baleiniers japonais de leur zone de capture.
Greenpeace a indiqué que son navire Esperanza avait pourchassé le principal bâtiment japonais, le Nisshin Maru, pendant 24 heures et sur plusieurs centaines de kilomètres avant que celui-ci ne quitte la zone dans laquelle il participait au massacre d'un millier de baleines.
Dans un même temps
le gouvernement travailliste australien, qui est opposé à la chasse à la baleine, a fait savoir qu'il dépêchait le navire Oceanic Viking pour rassembler des preuves susceptibles d'exposer Tokyo à la justice internationale.
Espérons que tous leurs efforts portent leurs fruits. En ce jour toutes mes pensées vont vers ces baleines qui sont sauvagement assasinnées.

baleineharponnee.jpgLe navire yushin maru en plein travail

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Quand l'art nous parle d'environnement

Publié le par Gerome

Parfois les images sont bien plus explicites que de longs discours.  En voici quelques unes que j'ai trouvé en maraudant sur le net. J'aime le pouvoir des images, leurs significations,  leurs sens, le message que l'on peut lire...Et en matière d'environnement je peux vous assurer que les dessinateurs sont prolifiques! Les grands sujets d'actualité environnementale sont traités souvent de façon satyrique avec une pointe d'humour noir. Les OGM, les pesticides, le braconage, le réchauffemlent climatique, la pollution etc... autant de sujets graves et douloureux qui sont illustrés et commentés pour alerter l'opinion publique. On lit de moins en moins, on regarde de plus en plus, l'image est donc le support idéal pour l'information.

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.....Bien des discours sont résumés par la clarté de ces images. La société du visuel aime regarder, contempler et comprendre un concept par un simple coup d'oeil qui ne lui demandera aucun travail de lecture et de recherche. L'image racconte tout, elle dit tout, elle renseigne sur une situation. Plus elle est choquante ou peu conventionnelle plus elle sera regardée. L'art qui parle d'environnement a compris cette démarche et use avec brio de toutes les techniques artistiques pour nous interpeller.


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Consommer mieux au lieu de produire plus

Publié le par Gerome

Le modèle énergétique actuel est basé sur une croissance infinie alors que les ressources sont limitées. Un collège d'experts démontre qu'il est possible de sortir de cette impasse. Il préconise une démarche en 3 volets :
- sobriété,
- efficacité,
-renouvelables.

La sobriété consiste à supprimer les gaspillages. L'efficacité permet de réduire les pertes en favorisant des solutions performantes (éclairage, électro-ménager, bâtiment...). Les renouvelables couvrent les besoins énergétiques ainsi maîtrisés, pour un investissement raisonnable.

Le scénario NégaWatt pour la France suit cette démarche. Il propose une série d'actions concrètes basées uniquement sur des techniques éprouvées et sans risque. D'ici à 2050, on pourrait ainsi économiser 64 % d'énergie, produire 71 % de l'énergie primaire avec les renouvelables, et diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique. Le recours au nucléaire deviendrait inutile vers 2040. Des études allemandes et suisses, notamment, parviennent à des conclusions similaires.
La condition impérative pour obtenir de tels résultats : appliquer dès maintenant les mesures préconisées.
Source : nucleaire non merci

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