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Le pacte anti pacte , ou la face cachée de Nicolas Hulot

Publié le par Gerome

Voici une lettre écrite par le journal "la décroissance". Elle est adressée à Nicolas Hulot. C'est un ami qui m'a fait parvenir l'adresse du site (voir bas de la page) où l'on trouve cette lettre. Je vous laisse seuls juges de ce qui est dit mais je crois que les faits sont là. J'ai très largement abordé le pacte écologique sur ce site internet et fais plus ou moins l'apologie de Hulot. Avec le temps, du recul et quelques discussions avec des personnes très au courant il m'est apparu que le pacte écologique, outre le fait de prôner un développement durable alors que la Terre a besoin d'une décroissance et d'un total remaniement de l'industrie, a été un leurre, a permis aux politiques de s'exprimer sur le sujet, de montrer aux français que l'écologie devait être une affaire d'état, de le signer..................et éventuellement de l'appliquer.
Cette lettre résume assez bien la farce orchestrée par TF1, sarkozy, et quelques grands patrons.

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Cher Nicolas Hulot,

Vous souhaitez « toucher les consciences » de vos contemporains, aussi je m’adresse à vous, droit dans les yeux.
Cher Nicolas Hulot, je vous enjoins de vous retirer de l’écologie politique à laquelle vous avez fait plus de mal en un an que toutes les forces productivistes, droite et gauche confondues, depuis les années 1970, lorsque l’écologie est entrée en politique.

Bien sûr, vous êtes avant tout le produit des forces qui vous manipulent : E. Leclerc, L’Oréal, Bouygues, TF1 et plus largement les multinationales qui vous financent, mais aussi la droite néolibérale de Nicolas Sarkozy.
Ce n’est pas à votre personne que nous en voulons mais à l’offensive idéologique dont vous êtes le cheval de Troie le plus abouti. Vous incarnez de manière pratiquement parfaite la capacité du néolibéralisme à digérer sa contestation et à semer la confusion chez ceux qui lui résistent. Vous êtes d’autant plus efficace que vous en semblez totalement inconscient. L’idéologie dont vous êtes le vecteur conduit à dépolitiser l’enjeu écologique et la réflexion sur le productivisme. Elle amène à penser que la société de consommation ou le néolibéralisme sont compatibles avec la préservation de la planète.

Vous déclarez vouloir transformer la société de l’« intérieur » mais vous abusez vos contemporains. Vous leur parlez en fait de l’intérieur des sociétés multinationales qui vous financent et non de l’intérieur de la démocratie. Votre totale inconscience du jeu des rapports de force politiques vous conduit à rejeter dans une position extrémiste ceux qui s’engagent à faire reculer démocratiquement le danger que font peser les multinationales sur notre société, notre démocratie et notre environnement. Votre discours de consensus, en fait fusionnel, recouvre un véritable déni du politique en refusant un clivage entre le pouvoir et l’opposition pourtant consubstantiel de la démocratie.

Votre mission a été un succès au-delà des espérances de ses initiateurs : toute une partie de la gauche, la candidate des Verts à la présidentielle, le candidat des altermondialistes et même un hebdomadaire de gauche critique ont foncé tête baissée dans le piège, sidérés par votre puissance médiatique. Vous avez réussi à brouiller les cartes bien au-delà des écologistes et de la gauche en diffusant une vision consumériste du rapport à la nature grâce à de puissants relais médiatiques et économiques.
Bien sûr tout cela aurait été impossible si ces forces politiques n’étaient pas actuellement politiquement et intellectuellement en plein égarement.

Cher Nicolas Hulot, vous faites aujourd’hui alliance avec un gouvernement élu sur un slogan : « Travailler plus pour gagner plus » qui est un véritable cri de guerre du productivisme le plus aveugle. On aurait pu penser que même les plus naïfs allaient commencer à ouvrir les yeux. Rien n’est moins sûr.
Alors je vous le demande : pour la planète, mais surtout pour ses habitants, s’il vous plaît, retirez-vous au plus vite. Vous avez fait assez de tort, assez de mal.

Retrouvez cette lettre sur le site : http://www.pacte-contre-hulot.org/ 


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Ecologie rime enfin avec économie

Publié le par Gerome

L'économie et l'écologie, longtemps présentées comme ennemies sont désormais intimement liées par un pacte gagnant-gagnant. Angela Markel est sur cette ligne, les responsables politiques français s'y mettent eux aussi. L'antinomie Economie-écologie appartiendrait-elle au passé ? De nombreuses voix s'élèvent en effet aujourd'hui pour défendre la complémentarité entre ces deux concepts.

Dernière en date, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé l'ensemble des acteurs économiques au compromis aujourd'hui à Berlin, à la veille d'un sommet chargé de faire le point sur l'avenir énergétique de l'Allemagne, considérant que la distinction entre économie et écologie appartenait désormais "au passé".
Et comme pour mettre une perspective claire à ses propos, Angela Merkel a insisté auprès de son audience en affirmant que le changement climatique "(était) l'un des plus grand défis de notre siècle".

La chancelière allemande n'est pas la seule à plaider l'alliance entre l'économie et l'écologie, même si les Allemands ont toujours fait preuve d'avant-gardisme en cette matière. Déjà sous le gouvernement Raffarin 2, le ministre de l'Ecologie Serge Lepeltier déniait à l'écologie une quelconque capacité à nuire à l'économie estimant au contraire, que "de manière à préparer la société de l'après pétrole, les deux étaient non seulement compatibles mais surtout nécessaires". Un discours que tiennent aujourd'hui tous les gouvernement de l'Europe du nord mais également les pouvoirs publics Espagnol ou Italien.
Lors de la conférence de présentation du vaste ministère de l'Ecologie, de l'aménagement et du développement durables (Medad), Jean-Louis Borloo et sa secrétaire d'Etat à l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet ont également plaidé ce mariage le qualifiant "de chance pour la France".

Souvent rétive par le passé, à l'écologie, parce qu'elle la jugeait contraire aux intérêts de l'économie, la droite française opère désormais un virage à 180 degrés. Le patronat au sein duquel subsistent encore les éléments les plus farouchement opposés aux concepts écolos, est lui aussi en train d'opérer sa mue. Les patrons ont intégrés les formidables potentiels de progrès économiques et de profits que constitue la mise aux normes environnementales des sociétés développées.
La gauche, par culture politique plus favorable au discours écologiste, semble pour sa part avoir enfin compris que l'opinion ne peut se satisfaire de beaux discours jamais suivis d'actes concrets. L'économie et l'écologie, longtemps présentées comme ennemies sont désormais intimement liées par un pacte gagnant-gagnant.
Source : la tribune


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Alerte à Babylone

Publié le par Gerome

A VOIR DE TOUTE URGENCE :

Voici un résumé du film de Jean Druon. Claude Bourguignon, agronome nous parle de l'agriculture et des pesticides, c'est édifiant.

http://www.dailymotion.com/relevance/search/alerte/video/x1ds9p_alerte



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La LGV dans les Maures : un bel exemple d'idiotie

Publié le par Gerome

Dans les Hautes-Alpes, nous sommes confrontés à l'extension de l' A51 reliant Gap à Grenoble. Ce projet démesuré et incensé a vu rapidement ses limites et son incohérence,  cette histoire est pour le moment et fort heureusement au point mort.
Je rappelle pour celles et ceux qui ne connaissent pas le problème qu'il s'agit de relier Gap, situé dans les  Hautes-Alpes à Grenoble dans l'Isère. La distance séparant  les deux villes  est de 92 km. Après études, il s'avère que l'autoroute ne fera gagner que 20 minutes de trajet .
La question est la suivante : a t-on le droit d'exproprier des gens, de fractionner encore plus les écosystèmes déjà très fragiles, de créer une nuisance visuelle et sonore, de générer une pollution atmosphérique au nom du soi disant "progrès"? Au nom de 20 minutes? Est-ce que le temps est plus précieux que la Nature?  A mon sens cela ressemble plus à une involution plutôt qu'à une évolution et le progrés c'est admettre que certains endroits du monde peuvent se passer dudit progrès.

Des personnes comme claude allègre (ancien ministre de l'éducation connu pour ses réformes désastreuses) nous traitent d'hommes préhistoriques car nous refusons le progrès. Je ne refuse pas le progrès, c'est faux. Je m'oppose à celui-ci s'il porte atteinte à la Nature, à la dignité humaine, à la santé, à l'humanité dans son ensemble.
Le progrès c'est les avancées de la médecine, la haute technologie, l'informatique, les transports....je suis honnête, j'aurais du mal à me passer de ce genre de progrès....mais il y a aussi le côté obscure, le côté pile qui lui est dangereux : le nucléaire, les OGM, la nanotechnologie avec ses puces sous-cutanées, les robots, la militarisation de l'espace.....la liste est très longue!!!
La LGV fait partie de ce que j'appelle le "progrès à rebrousse-poil", inutile et dangereux :

LGV2.jpg
Nos amis varois ont en ce moment à faire à un problème très similaire au nôtre, sauf qu'eux essayent de lutter contre la création d'une ligne à grande vitesse dans les Maures. Eh oui les Maures! L'un des plus grands espaces en matière de diversité floristique et faunistique d'Europe est en passe de disparaître parceque des technocrates ont décidé de faire "progresser" la plaine des Maures.
Voici un article très intéressant écrit par le collectif " TGV sud Var". il explique de manière claire et précise pourquoi ce projet de ligne à grande vitesse est une folie  :

" CONTRE LE PROJET D'UNE LIGNE À GRANDE VITESSE DITE LGV PACA
RELIANT AIX-MARSEILLE À NICE VIA GEMENOS - SIGNES - CUERS - LE LUC

1/ INCONVENIENTS ET POINTS FAIBLES DU PROJET :


- Atteintes irréversibles à notre environnement fragile (Plaine des Maures,
diverses zones protégées et à protéger) ;
- Destruction massive de terres agricoles de valeur dont une majeure partie
en AOC ;
- Coût exorbitant et extensible, essentiellement à la charge des
contribuables;
- Absence d'étude globale d'impact ;
- Très fortes contraintes géotechniques difficiles à maîtriser et à prévoir
;
- Gain de temps insignifiant sur le trajet Paris-Toulon ;


2/ CONSEQUENCES NEGATIVES ET NUISIBLES DU PROJET :

L'inévitable afflux supplémentaire de nouveaux résidents et visiteurs
entraînerait des nuisances sévères et multiples pour la population locale et
aggraverait fortement:
- la saturation actuelle des réseaux routier et autoroutier existants ;
- le niveau actuel de pollution de l'air extrêmement inquiétant ;
- la pression foncière déjà insupportable pour un grand nombre de nos
concitoyens.
Il est hors de question d'accepter la création imposée d'une gare nouvelle
TGV à Cuers qui aurait des conséquences désastreuses pour l'ensemble du
canton.

En résumé, la réalisation de ce projet génèrerait beaucoup plus de problèmes
que ce qu'elle prétend en résoudre. Le « développement à tout prix » n'a
jamais été synonyme de « progrès » et constitue dans le cas présent une «
fuite en avant » totalement inacceptable.

Dans le but de s'opposer à ce projet vient d'être créé par des associations
et des particuliers le Collectif TGV Sud Var. Il s'exprimera avec la plus
grande fermeté lors du débat public qui est prévu à partir de la fin
février. Ce débat ne doit pas se résumer à entériner un choix de tracé déjà
retenu, alors qu'il est initialement prévu pour se prononcer sur l'opportunité
même du projet. L'enjeu est le choix de société que nous voulons pour
demain.

Soyons nombreux à affirmer nos convictions pour influer sur le choix final!
Pour la défense de votre cadre de vie, adhérez et faites adhérer vos
parents, amis et voisins. La cotisation individuelle est de 10 ? par an;
pour les associations contactez-nous.

COLLECTIF TGV SUD VAR
La Moutte 83390 PUGET-VILLE
http://www.collectiftgvsudvar.org

Contacts : Michel BOUISSON Puget-Ville Président 06 80 10 64 93
Michèle CHAIX Cuers Vice-présidente 04 94 28 59 34

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Le réchauffement climatique va faire des heureux

Publié le par Gerome

Principale préoccupation du moment, le changement climatique pourrait s'avérer de bon augure pour certaines régions de la planète, en particulier pour les riches pays d'Europe du Nord, la Russie et les Etats-Unis, estiment les scientifiques.
Jeudi à Heiligendamm (Allemagne), les huit pays les plus industrialisés au monde (G8) ont annoncé qu'ils envisageraient sérieusement l'objectif d'une réduction de moitié de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Ils n'en demeurent pas moins les grands bénéficiaires du réchauffement climatique.

"Les pays riches du Nord seront les gagnants, les pays pauvres du Sud seront les perdants", a déclaré Jann-Gunnar Winther, directeur de l'Institut polaire norvégien, lors d'une conférence sur le climat dans la ville norvégienne de Tromsoe cette semaine.
Agriculture, transport maritime, hydrocarbures, exploitation minière... De nombreux secteurs bénéficieront de la fonte des glaces du Grand Nord.

Avec la montée du thermomètre, "ca sera plus facile de cultiver dans des régions telles que le Nord de la Sibérie ou le Grand Nord canadien", déclare Paal Prestrud, climatologue norvégien auteur d'un nouveau rapport de l'ONU sur la fonte des glaces.
"L'agriculture s'épanouira considérablement grâce à la multiplication des journées où il fait plus de 5°C", a-t-il dit. "La Grande-Bretagne pourra produire un vin blanc de meilleure qualité parce que son raisin s'améliorera alors que les vins de Bordeaux verront leur qualité pâtir de la chaleur excessive", a-t-il ajouté.

La pêche devrait aussi connaître un "boom".
"Le hareng et le thon se déplacent lentement vers le Nord", a expliqué M. Winther, soulignant toutefois que la morue, principale ressource actuelle de la mer de Barents, pourrait rechercher des eaux plus septentrionales ou orientales, plus éloignées des pêcheurs.
L'industrie forestière bénéficiera également d'une météo plus chaude facilitant la croissance des arbres sous des latitudes jusqu'alors improbables.
Idem pour le tourisme. Les estivants pourraient fuir la canicule méditerranéenne au profit de l'Europe du Nord. En hiver, la région pourrait de surcroît accueillir les amateurs de glisse boudant les Alpes et les Pyrénées moins enneigées.

Recul de la banquise aidant, le transport maritime via l'Arctique sera possible de 120 à 140 jours par an à la fin du siècle, contre 30 actuellement. "Un bateau reliant Rotterdam au Japon prendra 10 jours de moins via l'océan Arctique que via le canal de Suez , voire moins si la glace disparaît totalement du pôle Nord", a estimé M. Prestrud.
Perspective encore plus juteuse, le retrait des glaces facilitera l'accès aux ressources d'hydrocarbures de l'Arctique, qui recèle un quart des réserves restantes de pétrole et de gaz naturel, selon l'US Geological Survey. Le géant gazier russe Gazprom est déjà à l'oeuvre en Sibérie et en mer de Barents, qui abrite le champ Chtokman, l'un des plus important gisement gazier offshore connu.

Même les dirigeants de territoires considérés comme victimes directes du réchauffement climatiques semblent se frotter les mains. "Nous nous faisons une joie d'extraire davantage de pétrole, de gaz naturel et de métaux", a affirmé Eskil Lund Soerensen, responsable des affaires climatiques au ministère de l'Environnement du Groenland, territoire autonome rattaché au Danemark.
"C'est l'occasion de devenir autosuffisant, de ne plus dépendre des subventions du Danemark et de créer des emplois pour la population locale", a-t-il ajouté. Le Groenland abriterait des filons d'or, de rubis et de diamants. La fonte totale de sa calotte glaciaire provoquerait une montée de sept mètres du niveau des océans, lesquels engloutiraient des régions entières de la planète.


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