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Les réfugiés climatiques plus nombreux que les réfugiés de guerre!

Publié le par Notre Terre

Les catastrophes naturelles ont provoqué en 2013 le déplacement de trois fois plus de personnes que les conflits, ce qui prouve l'urgence à s'attaquer au changement climatique, indique ce mercredi une étude. Selon le Norwegian Refugee Council (NRC, Conseil norvégien pour les réfugiés), une organisation indépendante spécialisée dans l'aide d'urgence, 22 millions de personnes ont été déplacées en 2013 en raison des désastres naturels.


Le rapport de l'association humanitaire est publié avant le sommet sur le climat qui aura lieu mardi prochain au siège des Nations unies à New York. Le problème est en train de s'aggraver avec deux fois plus de déplacés dans le monde que dans les années 1970, ajoute le rapport, qui l'explique par la montée de l'urbanisation lors des 40 dernières années dans les pays les plus vulnérables.

Faire de la question des déplacés une priorité

Le NRC, dirigé par Jan Egeland, ancien coordonnateur de l'ONU pour l'aide d'urgence, a appelé les politiques à faire de cette question des déplacés une priorité, à l'occasion des discussions en vue d'un accord sur le changement climatique en 2015.

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«Les gouvernements doivent s'assurer que les projets et les donateurs soient attentifs à ce risque grandissant des déplacements, en facilitant les migrations et en prévoyant des relogements d'une façon qui respecte les populations vulnérables», suggère le rapport. L'étude pointe les résultats des études du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), qui estime que l'activité humaine est responsable du nombre croissant de ces désastres.


Plus de 80% des personnes déplacées par les catastrophes naturelles l'an dernier se trouvaient en Asie, ajoute-t-elle. Les Philippines ont subi l'an dernier les catastrophes les plus sérieuses, avec les typhons Haiyan (ou Yolanda) et Trami qui, à eux deux, ont déplacé 5,8 millions de personnes.

Les nations riches pas épargnées

Par rapport à la taille de leur population, huit des 20 catastrophes les plus graves ont eu lieu en Afrique sub-saharienne, ajoute le rapport, selon lequel l'Afrique risque de plus en plus d'être touchée en raison de la croissance plus forte qu'ailleurs de sa population.


Les nations riches ne sont pas épargnées, comme le Japon avec le typhon qui a touché la région de Chubu (centre), les Etats-Unis avec les tornades dans l'Oklahoma (sud), et le Canada avec les inondations en Alberta (ouest) qui ont déplacé ensemble 600.000 personnes. Le rapport alerte également sur les risques naturels dans les régions en conflit, avec les inondations survenues en 2010 au Pakistan.

 


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Hautes-Alpes: le préfet autorise l'assassinat de trois loups (espèce protégée)

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Deux pays au monde ont totalement éradiqués le loup au cour de leur histoire : la France et l'Angleterre. L'angleterre étant une île les loups n'y sont pas revenus à la nage et s'ils avaient eu les capacités de le faire il s'en seraient bien gardés. Dans notre cas, le Loup est revenu via les Alpes italiennes et s'il avait su, il ne serait pas venu, c'est certain.


Voilà l'accueil que nous, français faisons au Loup, des coups de fusil!

Vieux restes chrétiens de bête du diable, dévorant les enfants innocents et désobéissants, tuant la grand mère afin de mieux manger le petit chaperon rouge. Animal depuis trop longtemps stigmatisé...

 

Le Loup, par sa présence témoigne de la bonne santé de nos montagnes, par sa présence il prouve simplement qu'il est adapté à vivre chez nous; sa place est tout à fait légitime, nous devons cohabiter car il est hors de question de faire un remake de la bête du Gévaudan.


Les bergers  sont ultra subventionnés et l'Etat n'est pas avare en compensations financières et aides diverses lors d'attaques de troupeaux. Je comprends les difficultés qui sont les leurs, mais on ne peut pas raisonnablement imputer toutes les attaques de canidés au Loup, et puis soyons honnêtes, le mouton n'est pas réputé pour être un animal intelligent et il arrive notamment que les orages leur fasse si peur qu'ils peuvent se précipiter dans le vide. En fait il y a tout un faisceau de causes possibles aux troupeaux décimés.

 

Ce prélévement dans les Hautes-Alpes a une portée politique et symbolique pour apaiser la grogne des bergers et se mettre les fédérations de chasse dans la poche. Ce n'est pas l'assasssinat de trois Loups qui changeront les choses et il est bien entendu hors de question de les éradiquer.

Que faut-il faire? Moderniser la surveillance et la protection des troupeaux grâce notamment à des détecteurs de présence qui flashent l'animal et le fait fuir, mais vu que l'Etat est généreux avec le monde agricole ça ne devrait pas poser de soucis. Il peut subventionner des patous supplémentaires, de meilleures clôtures etc... Car je me demande ce qui coûte plus cher : donner de l'argent pour acheter un patou supplémentaire ou bien payer des gars  pendant plusieurs jours afin qu'ils tuent un Loup? Ensuite ce Loup ira sur la table d'un vétérinaire où il sera autopsié, il faudra rémunérer ce vétérinaire également. Mais il parait qu'on est riche en France.

 

Des associations de défense de la nature ont déposé un recours au Conseil d'Etat contre cet arrêté et je souhaite qu'il aboutisse.

Dans le cadre du plan Loup, le ministère de l'Ecologie a autorisé cette année l'abattage de 24 loups, un chiffre qui pourrait être porté à 36 spécimens. Le ministère de l'Ecologie n'a que le nom d'écologique.

 

 


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Changement climatique: 50% des espèces d'oiseaux d'Amérique du Nord en péril

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Plus de 50% des espèces d'oiseaux d'Amérique du Nord, dont l'aigle chauve emblème des Etats-Unis, sont menacées par le réchauffement climatique et l'urbanisation qui font reculer leur habitat, mettent en garde deux rapports mardi.


Pour l'organisation environnementale américaine National Audubon Society, 314 espèces d'oiseaux, soit plus de la moitié de celles présentes aux Etats-Unis et au Canada, sont en danger d'extinction si la hausse des températures terrestres se poursuit, dont un grand nombre qui jusqu'alors n'étaient pas considérées comme menacées.

Ces ornithologues ont ainsi identifié 126 espèces qui risquent de perdre plus de 50% --voire même jusqu'à 100% dans certains cas-- de leur habitat d'ici 2050, sans possibilité d'émigrer ailleurs si le réchauffement continue au rythme actuel.


Et 188 autres espèces pourraient voir au moins 50% de leur espace naturel disparaître d'ici 2080, mais celles-ci seraient toutefois en mesure de coloniser d'autres régions plus clémentes.

«Le changement climatique représente la plus grande menace à laquelle font face nos oiseaux aujourd'hui», a estimé Gary Langham, responsable scientifique de la National Audubon Society et directeur de cette recherche «laborieuse et approfondie» qui a duré sept ans.


«Le réchauffement menace la fabrique même de la vie dont dépendent les oiseaux et le reste d'entre nous», prévient-il. Pour ce scientifique, la situation exige «d'agir sans attendre et de façon décisive pour éviter une catastrophe».

Les experts de la National Audubon Society ont analysé 30 années de données sur le climat en Amérique du Nord. Ils ont aussi passé au crible des dizaines de milliers d'observations d'oiseaux effectuées par l'ONG ou provenant d'études sur les lieux de reproduction et les conditions climatiques effectuées par l'Institut américain de géophysique.


Alors que certaines espèces seront capables de s'adapter au changement climatique, un grand nombre, parmi les plus connues et les plus symboliques, font face à de sérieux défis. Ainsi, l'aigle chauve pourrait voir son habitat diminuer de près de 75% au cours des 65 prochaines années, selon ces chercheurs.

Le huart, emblème de l'Etat du Minnesota (nord), pourrait se retrouver dans l'impossibilité de se reproduire dans 48 Etats américains d'ici 2080.

Les autres oiseaux qui symbolisent des Etats de l'Union en danger sont le pélican brun en Louisiane (sud) ou encore le goéland de Californie en Utah (ouest).


 

 

Par ailleurs, selon «L'Etat des oiseaux 2014» (The State of the birds 2014), un rapport annuel produit dans le cadre d'une coopération entre des agences fédérales et des organisations environnementales, les populations d'oiseaux déclinent dans sept habitats clé en Amérique du Nord (côtier, océanique, forestier, insulaire, aride...).

Les auteurs de ce document indiquent également une liste d'espèces à surveiller ayant un besoin urgent de protection.

Ils ont notamment constaté que les populations d'oiseaux dans les régions arides ont connu le déclin le plus drastique, avec une perte de 46% depuis 1968 dans l'Utah, l'Arizona et le Nouveau Mexique.


La perte d'habitat et sa fragmentation résultant de l'urbanisation représentent selon les auteurs les plus grandes menaces.

Le rapport souligne ainsi des périls de taille dans les zones de prairies où ces experts ont constaté une diminution du nombre d'oiseaux reproducteurs, comme chez les alouettes et les martinets dont les populations ont chuté de près de 40% depuis 1968.

Cependant, ce déclin se ralentit depuis 1990 grâce à des mesures de conservation dans les prairies, se félicitent les auteurs.

«Ce rapport met en lumière les menaces pesant sur les oiseaux mais il offre aussi un espoir pour leur survie si nous agissons de concert», indique Wayne Clough, responsable de la Smithsonian Institution, qui a participé à cette recherche.


La secrétaire américaine à l'Intérieur, Sally Jewell, pointe quant à elle le rôle vital joué par les parcs nationaux et les réserves naturelles pour préserver l'habitat des oiseaux.

«Nos réserves sauvages, nos parcs nationaux et autres domaines publics sont des refuges vitaux pour un grand nombre d'espèces d'oiseaux, surtout face au changement climatique, l'un des plus grands défis pour la conservation des habitats de toutes les espèces animales au 21e siècle», a-t-elle déclaré dans un communiqué.

 

 


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Grande sécheresse en Amérique Centrale : l'oubliée des médias.

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Distribution de nourriture au Honduras (Crédit photo Reuters)

 

Je vous parlai déjà de ce grave problème climatique ici même il y a quelques semaines   http://www.notreterre.org/article-une-terrible-secheresse-s-abat-actuellement-sur-l-amerique-centrale-124333713.html. La situation dans l'isthme ne s'arrange pas du tout et ce qui me gêne le plus est le silence des médias qui pourtant aiment nous parler météo... Que se passe t-il avec l'Amérique Centrale? Son PIB est-il si faible au point d'ignorer ses problèmes?


La sécheresse qui a dévasté les récoltes en Amérique centrale menace de famine 2,81 millions de personnes, selon une estimation fournie vendredi par le Programme alimentaire mondial des Nations unies.


La sécheresse affecte également l'Amérique du Sud mais les pays les plus touchés sont le Guatemala, le Honduras et le Salvador. Les récoltes de maïs, de pois et de haricots ont particulièrement souffert.

Le président nicaraguayen Daniel Ortega a récemment autorisé l'importation de 40.000 tonnes de haricots rouges et de 73.500 tonnes de maïs afin de faire baisser les prix.


Plus de 250.000 familles ont perdu leur récolte au Guatemala, où l'état d'urgence a été décrété.

La culture du café est relativement préservée. Si le Guatemala prévoit une production en baisse de 3% après la prochaine récolte, les autres producteurs majeurs d'Amérique centrale n'ont pas révisé l'estimation de leur production.

 

 


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