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L’exploitation du gaz de schiste offre un joli séisme de 4.1 dans les Pyrénées-Atlantiques

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Lundi, des secousses de magnitude 4,1 ont secoué ce bassin gazier des Pyrénées-Atlantiques. L'extraction du gisement serait en cause.

 Des secousses qui seraient loin d'être naturelles. Un séisme d'une magnitude de 4,1 sur l'échelle de Richter a été enregistré lundi à Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, sans causer de dommages – événement rare puisque la grande majorité des tremblements de terre sont d'une magnitude inférieure à 3 dans la zone. En cause, pointe "La République des Pyrénées", mercredi 4 septembre : l'exploitation du gaz naturel qui "a entraîné la multiplication des secousses".

"Avant l'extraction du gaz, il y avait peu de séismes. Les microséismes sont apparus une quinzaine d'années après le début de l'exploitation" dans les années 1950, constate Mathieu Sylvander, sismologue à l'université de Toulouse, interrogé par le quotidien. Les spécialistes parlent de "séisme induit", déclenché directement ou indirectement par des activités humaines.

"Comme une éponge remplie de fluide à haute pression"

Plus de 2.000 séismes ont été enregistrés sur le bassin de Lacq depuis 40 ans, la plupart entre 2 et 2,5 sur l'échelle de Richter. Celui de lundi, qui a eu lieu "dans une zone assez éloignée de la faille nord-pyrénéenne", soit à 30 kilomètres de celle-ci, "fait partie du top 10", note de son côté Guy Sénéchal, chercheur en physique à l'université de Pau.

On a deux activités sismiques distinctes. La tectonique des plaques qui suit la faille pyrénéenne le long du Piémont et une autre, plus excentrée, liée à l'activité du gisement de gaz de Lacq. C'est comme une éponge remplie de fluide à haute pression. En retirant le liquide, on change la contrainte. L'inertie de la roche est très importante […] Ces séismes sont une réponse à long terme à une activité humaine."

L'exploitation gazière du bassin de Lacq vit ses dernières heures : de 33 millions de m3 extraits chaque jour dans les années 1950 – 1960, Total est passé à 2,5 millions. Presque épuisés, les puitsfermeront dans leur grande majorité fin 2013. Mais les micro-séismes "devraient durer des années après la fin de l'exploitation", selon Guy Sénéchal.

Le bassin de Lacq et son gaz naturel, qui a approvisionné la France en énergie pendant des années, est pourtant cité à tours de bras comme exemple par les partisans du gaz de schiste. Son exploitation par fracturation hydraulique, cette injection d'eau et de solvants sous très haute pression, aurait-elle des conséquences sismiques ? "Si l'injection est contrôlée, elle va induire une micro sismicité non perceptible (magnitude entre -2 et +1). A plus long terme cella dépend de beaucoup de facteurs", répond le physicien.

 

A Youngstown, petite ville américaine de l'Ohio qui a profité de l'essor de cette manne énergétique pour se réindustrialiser, des secousses de magnitude allant de 2,1 à 4 ont été enregistrées, des "circonstances coïncidentes" montrant que la fracturation hydraulique les aurait provoquées.

 

 


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L’épuisement des réserves d’uranium en 2040?

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2040 : fin de l’uranium (U) : L’uranium est un minerai crucial pour la production électrique nucléaire. Il existe 3,3 millions de réserves d’uranium prouvées et exploitables de manière normale et environ 10 millions de tonnes de réserves d’uranium dites « spéculatives ».

En 2010 et pour la 1ère fois, la Chine a consommé autant d’uranium qu’EDF, soit 15% du total mondial. Pour autant, comme pour le pétrole; le  Peak uranium est incertain et les experts se contredisent sur le sujet.


Les réserves d’uranium sont réparties à près de 90% dans les 10 premiers pays. Certaines sources estiment qu’il reste de 70 à 90ans

de réserves mondiales (au rythme d’exploitation actuel). Selon l’Uranium Resources and Nuclear Energy

du Energy Watch Group (2006-12), une pénurie d’uranium pourrait se produire

dès 2015 si rien ne change.

Selon d’autres indications (de l’Organisation de coopération et de développement économiques – OCDE), les réserves d’uranium connues et exploitables à un prix de 130 dollars le kilo pourraient suffire, au rythme de consommation actuel, pendant encore 100 ans.
Réserves  d’uranium par pays

L’Union européenne avait fait en 2006, une estimation des ressources et annonçait la fin de l’uranium pour 2144, soit 1 siècle plus tard que le bas de la fourchette de dates estimées.

 

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 Production d’uranium dans le monde
   
   

1,2 kilo d’uranium est produit chaque seconde dans le monde, soit 40 700 tonnes par an
    La France a longtemps exploité des mines d’uranium : la fermeture de la dernière mine date de 2001.

    Le taux mondial de recyclage d’uranium est nul : 0 %.

Les gisements d’uranium non conventionnels

L’extraction d’uranium « non conventionnel »est une voie prometteuse : il est extrait des gisements de phosphates et pourrait représenter plusieurs millions de tonnes d’uranium. Les USA vont le faire et le Maroc, qui possède les plus grandes réserves de phosphates du monde, pourrait s’y mettre. Les autres sources d’uranium non conventionnelles sont certains types de roches (calcaires, charbons, shistes noirs) ainsi que les fonds marinsmais avec de grandes difficultés d’extraction dues à la faible concentration en uranium, et aux contraintes liées à l’environnement.

    L’uranium dilué dans les océans

    Il se peut fort bien que les réserves marines repoussent de beaucoup la date d’épuisement de l’uranium exploitable. Roger Robins de l’Université d’Alabama a estimé la quantité d’uranium marin à 4 milliards de tonnes. « Il y a beaucoup plus d’uranium dans l’eau de mer que dans tous les gisements terrestres connus » a-t-il expliqué. « Ce qui rendrait son extraction très chère était sa très faible concentration, mais nous progressons. »

C’est pourquoi de nombreux spécialistes pensent qu’il faut laisser l’uranium de la liste des matières premières menacées de pénurie.
Production et consommation mondiales d’uranium

 
La production mondiale d’uranium

Il existe 3,3 millions de réserves d’uranium prouvées et exploitables de manière normale et environ 10 millions de tonnes de réserves d’uranium dites « spéculatives ».

Les réserves d’uranium sont réparties sur tous les continents. La production d’uranium entrera en déclin vers 2025, entraînant le déclin de la production d’énergie nucléaire.

La production totale d’uranium a été de 73.881 tonnes entre 1956 et 2004. Les dernières mines ont fermé en 1997 à Lodève et en 2001 au Bernardin. Au cours des dernières années, la production est passée de 452 tonnes d’uranium en 1998 – 296 tonnes en 2000 – 18 tonnes en 2002 et 6 tonnes en 2004. La production réalisée après la fermeture des mines provient des derniers stocks de minerai en cours et du minerai récupéré lors des opérations de nettoyages des sites miniers.

Areva est  le premier producteur mondial d’uranium, avec 8 623 tonnes produites en 2009, + 36 % par rapport à 2008.

La production mondiale d’uranium s’est redressée de manière assez nette en 2010, pour atteindre environ 53 600 tonnes après plusieurs années de stagnation ou d’augmentation modeste (la production était d’environ 42 000 tonnes d’uranium en 2005, 41 000 tonnes en 2006, 42 000 tonnes en 2007 et 43 000 tonnes en 2008).
L’augmentation de la production a été réalisée par le Kazakhstan (+ 5 500 tonnes dont + 1 800 tonnes chez Katco) et par la montée en puissance de mines d’uranium en exploitation (McArthur, au Canada, et Langer Heinrich, en Namibie, Olympic Dam malgré ses difficultés, en  Australie).
La consommation mondiale d’uranium

La consommation annuelle d’uranium naturel est de 68 500 tonnes pour une production d’uranium de 53 000 tonnes. Ainsi, les mines d’uranium satisfont moins des deux tiers des besoins, le complément devant venir des sources secondaires.


La production mondiale d’uranium continue de couvrir environ 75 % de la consommation, le solde provenant de ressources secondaires (déstockage du Ministère de l’énergie aux Etats-Unis, matières issues de la dilution de l’uranium hautement enrichi des anciennes armes, utilisation des combustibles MOX, uranium de retraitement, ré-enrichissement d’uranium appauvri).

Les sources secondaires, qui comptent pour 25.000 tonnes d’uranium naturel (ou équivalent) chaque année sont cependant en voie de se tarir.

Autre source d’uranium, les phosphates : l’uranium se trouve en très faible quantité dans les phosphates. La teneur varie de 50 à 200 ppm (parties par million), avec une teneur moyenne de 100 ppm soit cent tonnes d’uranium pour un million de tonnes de minerai de phosphate. Au total cela représenterait un volume de 35 millions de tonnes d’uranium dans le monde.

En effet,  la concentration d’uranium est trop faible pour pouvoir être directement exploité à partir des phosphates. L’uranium peut seulement être un produit associé et secondaire (co-produit) issu du traitement des phosphates lors de la production de l’acide phosphorique (H3PO4).

selon futura24.voila.net : « Une étude de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA/IAEA) montre que la réalité est bien différente. En pratique, une production de 142 millions de tonnes de phosphate permettraient seulement la production de 3.700 tonnes d’uranium par an, en supposant que toutes les usines de production d’acide phosphorique dans le monde soient pourvues d’installations pour la production d’uranium. Des quantités encore plus faibles sont obtenues sur la base d’analyses des teneurs en uranium dans les phosphates des principaux pays producteurs.  »

 
Les pays producteurs d’uranium
1     Canada:     11,800 tonnes     2005      
 2     Australia:     8,980 tonnes     2005      
 3     Kazakhstan:     4,175 tonnes     2005      
 4     Russia:     3,275 tonnes     2005      
 5     Niger:     3,093 tonnes     2005      
 6     Namibia:     3,000 tonnes     2005      
 7     Uzbekistan:     2,300 tonnes     2005      
 8     South Africa:     848 tonnes     2005      
 9     United States:     835 tonnes     2005

 

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Les catastrophes naturelles ont coûté 17 milliards de dollars au premier semestre 2013

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Les catastrophes naturelles ont coûté 17 milliards de dollars au premier semestre 2013

Sur les six premiers mois de l’année, les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et aux désastres d’origine humaine ont totalisé 56 milliards de dollars, selon les estimations préliminaires d’une étude menée par Swiss Re.

Les inondations ont été la principale source de demande de dédommagements au premier semestre, a précisé le groupe suisse dans l’étude Sigma.

Les demandes d’indemnisation déposées auprès des assureurs sont évaluées à 8 milliards de dollars pour la période, dont 4 milliards liés aux inondations en Europe centrale et de l’Est.

Pour les assureurs, l’année 2013 devient ainsi la deuxième année la plus coûteuse historiquement pour les dommages liés à des inondations.

Outre l’Europe, les sociétés d’assurances ont également dû couvrir des dommages liés aux inondations en Australie, à la suite du cyclone Oswald.

Des pluies importantes en Inde, en Afrique du Sud, en Indonésie et Argentine ont également provoqué des inondations à grande échelle, a également rappelé le réassureur suisse.

Parmi les principales catastrophes naturelles, les assureurs ont également dû couvrir les dommages liés aux tornades dans le Midwest américain, en particulier dans la région de l’Oklahoma.

Les dommages assurés se sont élevés à 1,8 milliard de dollars selon les estimations de Swiss RE.

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États-Unis – Les exercices de l’armée tuent des milliers de cétacés

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Les exercices militaires menés par l’armée américaine provoquent des mortalités considérables parmi les mammifères marins, si on en croit deux études rendues publiques vendredi.

En fait, selon des prévisions élaborées par les services de la marine américaine, des milliers de cétacés seront tués ou blessés au cours d’importantes manoeuvres militaires prévues de 2014 à 2019. Les morts liées aux exercices de l’armée seront surtout causées par l’utilisation d’explosifs, mais certaines pourraient aussi être dues à des tests de sonar ou à des collisions avec des navires. Les chercheurs savent depuis des années que les sonars militaires et les collisions avec des bateaux provoquent des blessures et une mortalité importantes chez les cétacés.

 
Les autorités militaires des États-Unis estiment en outre que les différents tests provoqueront plus de 13 000 blessures graves pendant cette période de cinq ans, ainsi que 3,6 millions de blessures de moindre gravité. Le comportement de millions d’animaux risque aussi d’être perturbé.

 
Le groupe environnemental Natural Resources Defence Council croit toutefois que la marine sous-estime l’impact de ses activités sur les animaux marins. Le groupe cite par exemple une étude scientifique publiée le mois dernier qui démontre que l’utilisation du sonar interfère avec l’alimentation du rorqual bleu, ce qui pourrait nuire non seulement à la santé d’individus, mais aussi à celle des populations de cétacés à fanons.

 

Pour les militaires, ces exercices sont essentiels. L’amiral Kevin Slates a ainsi répondu vendredi que la marine a recours à des simulations là où c’est possible, mais qu’elle doit aussi se livrer à de véritables exercices.
Les manoeuvres seront menées au large de la côte Est des États-Unis, dans le golfe du Mexique, dans le sud de la Californie et à Hawaï. Or, on retrouve des espèces de cétacés menacées de disparition dans toutes ces zones.

 

Cette nouvelle menace militaire vient d’ailleurs s’ajouter à toute une série d’obstacles auxquels les baleines et les dauphins sont confrontés, comme la pollution marine, la navigation accrue et les bouleversements climatiques.
Outre les sonars de l’armée, ceux utilisés par les pétrolières représentent aussi une menace. Ainsi, dans le golfe du Saint-Laurent, l’exploration pourrait menacer le rétablissement et même la survie de certaines espèces de cétacés, mais aussi les espèces de poissons comme la morue de même que la tortue luth. Toutes ces espèces sont considérées comme en péril au sens de la loi.

 

 


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Le réchauffement climatique fait une «pause» liée au refroidissement du Pacifique

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Cette pause ne remet toutefois pas en cause le réchauffement global...

Pourquoi la température du globe semble-t-elle se stabiliser depuis 15 ans malgré des émissions record de gaz à effet de serre? Cette «pause», qui ne remet pas en cause le réchauffement global à long terme, pourrait être liée à un refroidissement du Pacifique tropical, selon une étude parue mercredi.

Plusieurs hypothèses pour expliquer ce plateau


La planète vient de vivre, en moyenne, sa décennie la plus chaude depuis le début des relevés de températures en 1880: la température moyenne mondiale, dopée aux émissions de gaz à effet de serre (GES) d'origine humaine, a grimpé de près d'un degré depuis la fin du XIXe siècle. Toutefois, en dépit d'une concentration toujours plus élevée de CO2 dans l'atmosphère, la température moyenne en surface du globe a tendance à se stabiliser depuis 15 ans, constatent les climatologues.


Plusieurs hypothèses sont explorées pour tenter d'expliquer ce «plateau», comme une éventuelle baisse d'activité solaire, une quantité plus importante dans l'atmosphère de particules, qui réfléchiraient les rayons du soleil, ou encore une absorption accrue de chaleur par les océans en profondeur.

La tendance au réchauffement va se poursuivre

Dans la revue Nature, des chercheurs de l'université de San Diego, en Californie (Etats-Unis), s'intéressent particulièrement au rôle du Pacifique tropical est. Yu Kosaka et Shang-Ping Xie estiment que la prise en compte, dans les modèles climatiques, d'un récent refroidissement de la température de surface dans cette zone permet de «réconcilier les simulations climatiques et les observations». Les deux chercheurs proposent une nouvelle méthode visant à inclure dans les données des modèles l'historique des températures de surface du Pacifique tropical est et centre.


Bien que cette zone ne représente que 8,2% de la surface du globe, «nos modèles reproduisent la température moyenne annuelle du globe remarquablement bien» entre 1970 et 2012, écrivent-ils. Selon eux, la stabilisation actuelle ne serait que temporaire et, même s'il peut se reproduire à l'avenir, la tendance sur plusieurs décennies au réchauffement «va très probablement se poursuivre avec l'augmentation des gaz à effet de serre».

 

 


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