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Les catastrophes naturelles ont coûté 17 milliards de dollars au premier semestre 2013

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Les catastrophes naturelles ont coûté 17 milliards de dollars au premier semestre 2013

Sur les six premiers mois de l’année, les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles et aux désastres d’origine humaine ont totalisé 56 milliards de dollars, selon les estimations préliminaires d’une étude menée par Swiss Re.

Les inondations ont été la principale source de demande de dédommagements au premier semestre, a précisé le groupe suisse dans l’étude Sigma.

Les demandes d’indemnisation déposées auprès des assureurs sont évaluées à 8 milliards de dollars pour la période, dont 4 milliards liés aux inondations en Europe centrale et de l’Est.

Pour les assureurs, l’année 2013 devient ainsi la deuxième année la plus coûteuse historiquement pour les dommages liés à des inondations.

Outre l’Europe, les sociétés d’assurances ont également dû couvrir des dommages liés aux inondations en Australie, à la suite du cyclone Oswald.

Des pluies importantes en Inde, en Afrique du Sud, en Indonésie et Argentine ont également provoqué des inondations à grande échelle, a également rappelé le réassureur suisse.

Parmi les principales catastrophes naturelles, les assureurs ont également dû couvrir les dommages liés aux tornades dans le Midwest américain, en particulier dans la région de l’Oklahoma.

Les dommages assurés se sont élevés à 1,8 milliard de dollars selon les estimations de Swiss RE.

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États-Unis – Les exercices de l’armée tuent des milliers de cétacés

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Les exercices militaires menés par l’armée américaine provoquent des mortalités considérables parmi les mammifères marins, si on en croit deux études rendues publiques vendredi.

En fait, selon des prévisions élaborées par les services de la marine américaine, des milliers de cétacés seront tués ou blessés au cours d’importantes manoeuvres militaires prévues de 2014 à 2019. Les morts liées aux exercices de l’armée seront surtout causées par l’utilisation d’explosifs, mais certaines pourraient aussi être dues à des tests de sonar ou à des collisions avec des navires. Les chercheurs savent depuis des années que les sonars militaires et les collisions avec des bateaux provoquent des blessures et une mortalité importantes chez les cétacés.

 
Les autorités militaires des États-Unis estiment en outre que les différents tests provoqueront plus de 13 000 blessures graves pendant cette période de cinq ans, ainsi que 3,6 millions de blessures de moindre gravité. Le comportement de millions d’animaux risque aussi d’être perturbé.

 
Le groupe environnemental Natural Resources Defence Council croit toutefois que la marine sous-estime l’impact de ses activités sur les animaux marins. Le groupe cite par exemple une étude scientifique publiée le mois dernier qui démontre que l’utilisation du sonar interfère avec l’alimentation du rorqual bleu, ce qui pourrait nuire non seulement à la santé d’individus, mais aussi à celle des populations de cétacés à fanons.

 

Pour les militaires, ces exercices sont essentiels. L’amiral Kevin Slates a ainsi répondu vendredi que la marine a recours à des simulations là où c’est possible, mais qu’elle doit aussi se livrer à de véritables exercices.
Les manoeuvres seront menées au large de la côte Est des États-Unis, dans le golfe du Mexique, dans le sud de la Californie et à Hawaï. Or, on retrouve des espèces de cétacés menacées de disparition dans toutes ces zones.

 

Cette nouvelle menace militaire vient d’ailleurs s’ajouter à toute une série d’obstacles auxquels les baleines et les dauphins sont confrontés, comme la pollution marine, la navigation accrue et les bouleversements climatiques.
Outre les sonars de l’armée, ceux utilisés par les pétrolières représentent aussi une menace. Ainsi, dans le golfe du Saint-Laurent, l’exploration pourrait menacer le rétablissement et même la survie de certaines espèces de cétacés, mais aussi les espèces de poissons comme la morue de même que la tortue luth. Toutes ces espèces sont considérées comme en péril au sens de la loi.

 

 


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Le réchauffement climatique fait une «pause» liée au refroidissement du Pacifique

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Cette pause ne remet toutefois pas en cause le réchauffement global...

Pourquoi la température du globe semble-t-elle se stabiliser depuis 15 ans malgré des émissions record de gaz à effet de serre? Cette «pause», qui ne remet pas en cause le réchauffement global à long terme, pourrait être liée à un refroidissement du Pacifique tropical, selon une étude parue mercredi.

Plusieurs hypothèses pour expliquer ce plateau


La planète vient de vivre, en moyenne, sa décennie la plus chaude depuis le début des relevés de températures en 1880: la température moyenne mondiale, dopée aux émissions de gaz à effet de serre (GES) d'origine humaine, a grimpé de près d'un degré depuis la fin du XIXe siècle. Toutefois, en dépit d'une concentration toujours plus élevée de CO2 dans l'atmosphère, la température moyenne en surface du globe a tendance à se stabiliser depuis 15 ans, constatent les climatologues.


Plusieurs hypothèses sont explorées pour tenter d'expliquer ce «plateau», comme une éventuelle baisse d'activité solaire, une quantité plus importante dans l'atmosphère de particules, qui réfléchiraient les rayons du soleil, ou encore une absorption accrue de chaleur par les océans en profondeur.

La tendance au réchauffement va se poursuivre

Dans la revue Nature, des chercheurs de l'université de San Diego, en Californie (Etats-Unis), s'intéressent particulièrement au rôle du Pacifique tropical est. Yu Kosaka et Shang-Ping Xie estiment que la prise en compte, dans les modèles climatiques, d'un récent refroidissement de la température de surface dans cette zone permet de «réconcilier les simulations climatiques et les observations». Les deux chercheurs proposent une nouvelle méthode visant à inclure dans les données des modèles l'historique des températures de surface du Pacifique tropical est et centre.


Bien que cette zone ne représente que 8,2% de la surface du globe, «nos modèles reproduisent la température moyenne annuelle du globe remarquablement bien» entre 1970 et 2012, écrivent-ils. Selon eux, la stabilisation actuelle ne serait que temporaire et, même s'il peut se reproduire à l'avenir, la tendance sur plusieurs décennies au réchauffement «va très probablement se poursuivre avec l'augmentation des gaz à effet de serre».

 

 


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Des trafiquants arrêtés à Bangkok avec plus de 100 kilos d'ivoire africain

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Deux Vietnamiens ont été arrêtés avec plus de 100 kilos d'ivoire dans leurs bagages à leur arrivée à l'aéroport de Bangkok depuis l'Angola, ont annoncé vendredi les douanes de Thaïlande.

 

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La cargaison, comprenant des défenses entières et des cubes d'ivoire pouvant être destinés à la sculpture, représente 500.000 dollars de perte pour les trafiquants. 

Elle a été découverte jeudi dans les bagages d'une femme et d'un homme vietnamiens arrivés de Luanda sur un vol d'Ethiopian Airlines et qui devaient ensuite avoir une correspondance vers le Vietnam. 

Une grande partie de l'ivoire africain à destination de l'Asie transite par Bangkok. L'ivoire est utilisé en Chine et au Vietnam comme ingrédient de base à la médecine traditionnelle ainsi que comme objet décoratif, malgré les appels à préserver les éléphants d'Afrique, dont 30.000 ont été tués pour leur ivoire l'an dernier. 

 

 


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Le Congo veut construire le plus grand barrage du monde, attention DANGER!

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Le gigantesque barrage chinois des Trois-Gorges est encore tout jeune et sert déjà d’exemple d’inanité écologique. L’énorme ouvrage chinois accumule des millions de tonnes de boue et s’encrasse, montrant ses limites. Mais cela n’empêche pas le Congo et des financiers internationaux de vouloir un bâtir un barrage 2 fois plus grand ! Vous avez dit folie ?

 

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Grand Inga = deux barrages des Trois-Gorges

Le barrage du Grand Inga, à 250 kilomètres à l’ouest de Kinshasa, est un projet qui ne date pas d’hier.

 

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Cela fait près de 30 ans que des experts caressent l’espoir de convaincre Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), l’ex-Zaïre, de réaliser le plus grand barrage au monde sur le fleuve Congo. Le Congo est le plus puissant fleuve du monde après l’Amazone avec un débit maximum de 80 832 m/s. Il faut avouer que l’immense potentiel hydroélectrique du site Inga, estimé à 44 000 MW environ, est tentant.

Ce projet est l’un des plus gigantesques projets d’Afrique : avec une puissance de 40 000 mégawatts (MW), il produirait 2 fois plus que le barrage des Trois-Gorges en Chine, pourtant le barrage de tous les records (photo ci contre). Pour les Trois-Gorges, 1,8 million de personnes ont été déplacés et relogées sans aide de l’État, 1300 sites historiques et archéologiques engloutis, plusieurs villes et de nombreux villages ont disparus sous le lac de retenue.
Le barrage congolais Inga 3 pourrait fournir l’électricité consommée de nos jours par toute l’Afrique subsaharienne, ou encore le 1/3 de l’énergie produite sur le continent.

Les autres barrages érigés sur le fleuve Congo après l’indépendance du pays, sont mal gérés, peu efficaces et mal entretenus : Inga 1 (350 MW à l’origine) et Inga 2 (1 420 MW) se noient dans les sédiments et ne produisent qu’à la moitié de leur capacité. Par ailleurs, les communautés déplacées pour les deux premières tranches d’Inga se démènent depuis les années 1960 pour obtenir des compensations équitables, mais n’ont rien reçu jusqu’ici.

 


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Inga 2 (photo ci-dessus) et Inga 1 sont actuellement accusés de la baisse des eaux que connait le fleuve.

En 2011, des rochers et des bancs de sable étaient visibles sur de vastes étendues. Le fleuve s’était complètement retiré sur une large bande de la rive droite
Barrage, le saviez-vous ?

Il y a des doutes sur le bilan en gaz à effet de serre des barrages hydroélectriques. L’activité bactériologique dans l’eau des barrages relâcherait d ’importantes quantités de méthane (au pouvoir d’effet de serre 20 fois plus grand que le CO2), surtout en régions tropicales.
Grand Inga, une année de PIB investi dans un barrage !

Malgré un prix faramineux, malgré la précarité du régime politique du Congo, malgré des performances énergétiques décevantes des autres barrages de la région, les bailleurs de fonds se pressent.

Le potentiel désastre écologique ne semble pas effrayer ces fonds d’investissement et les Autorités locales. La Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale et d’autres investisseurs vont prêter 150 millions de dollars (116 millions d’euros) pour lancer le chantier dont la seule première phase dite Inga 3, coûtera la coquette somme de 12 milliards de dollars. Un investissement qui représente peu ou prou une année de PIB du Congo. Un peu comme si en France on se payait un ouvrage à 1 000 milliards d’euros !

Pour justifier l’énormité des sommes en jeu : Hela Cheikhrouhou, directrice du département énergie, environnement et changement climatique de la BAD.n « Le pétrole exploité en Afrique part pour l’essentiel à l’étranger. C’est le premier projet énergétique de cette envergure qui desservira uniquement le continent ».
La construction  d’Inga 3 débuterait en octobre 2015.

C’est une compagnie chinoise Sinohydro qui est au premier rang des candidats pour le développement du projet du Grand Inga, Le groupe chinois a présenté sa candidature dans le cadre d’un consortium avec son compatriote Three Gorges Corporation. Ce même consortium exploite le barrage chinois des Trois Gorges, actuellement le plus important au monde.

Les deux autres candidats sont espagnols (Actividades de Construccion y Servicios (ACS), Eurofinsa et AEE) et  coréo-canadiens (Daewoo, Posco et SNC-Lavalin). Le groupe français GDF Suez est associé au projet pour tout ce qui concerne l’ingénierie.

Le gigantisme du projet laisse peu d’espoir qu’il soit remis et mené avec toutes les précautions requises. Certains s’inquiètent du fait que des compagnies étrangères au Congo vont réaliser la majorité des énormes profits sur ce méga-projet et ne laisser qu’une portion congrue au profit  des besoins de développement de la majorité des Congolais pauvres.

 

 

 

Le gigantesque barrage chinois des Trois-Gorges est encore tout jeune et sert déjà d’exemple d’inanité écologique. L’énorme ouvrage chinois accumule des millions de tonnes de boue et s’encrasse, montrant ses limites. Mais cela n’empêche pas le Congo et des financiers internationaux de vouloir un bâtir un barrage 2 fois plus grand ! Vous avez dit folie ? - See more at: http://actuwiki.fr/3/31427/#sthash.2TudVpbN.dpuf

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