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Hausse mystérieuse de la mortalité des dauphins sur la côte Atlantique des USA

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Les autorités américaines ont déclaré vendredi enquêter sur une hausse surprenante de la mortalité chez les grands dauphins le long de la côte Atlantique des Etats-Unis.


En juillet, 89 dauphins se sont échoués sur les plages côtières de l'Atlantique et 35 autres ont été retrouvés morts jusqu'à présent en août, des chiffres inhabituellement élevés. 

Les scientifiques tentent notamment de découvrir si un pathogène contagieux pourrait être à l'origine de ces morts prématurées, certains animaux ayant présenté des lésions pulmonaires. 

Les chercheurs estiment qu'il s'agit "d'une mortalité inhabituelle" due à "une extinction inattendue et importante", s'étendant le long des côtes de New York, du New Jersey, du Delaware, du Maryland et de la Virginie --Etats de l'est des Etats-Unis-- depuis début juillet. 

"Les examens préliminaires de tissus d'un dauphin révèlent une possible infection par le morbillivirus bien qu'il soit encore trop tôt pour dire si le morbillivirus est à l'origine de ces décès", a expliqué l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) dans un communiqué. 

Cependant, les scientifiques constatent que l'existence "d'un pathogène contagieux reste au sommet de la liste des causes potentielles" de la mort des dauphins. 

La plupart des dauphins étaient déjà morts lorsqu'ils ont été retrouvés. Un petit nombre étaient encore en vie lorsqu'ils se sont échoués, mais pour mourir peu après. 

 

 


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Norvège: Un ours blanc est mort de faim.

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Le drame du réchauffement climatique se poursuit....

 

La fonte des glaciers est responsable de la disparition des proies dont l’ours se nourrit…

Un ours émacié, gisant sur l’herbe trop verte du Svalbard, en Norvège. La photo d’un ours mâle mort, prise par le Dr Ian Stirling  en Norvège et publiée par le Guardian,  révèle les effets de la fonte des glaciers sur les ours polaires: privés de leurs proies préférées, les phoques qui vivent habituellement sur les glaces, l’ours a vraisemblablement erré à la recherche de nourriture pendant plusieurs semaines avant de s’effondrer de faim.  

 

Cet ours avait été observé par le Norwegian Polar Institute en avril dernier dans l’archipel du Svalbard. Les scientifiques alertent sur les effets du changement climatique pour les ours blancs: obligés de parcourir des kilomètres vers le nord pour retrouver leur écosystème, ils seraient de plus en plus maigres et risquent de finir affamés si leurs proies ne viennent plus sur les côtes qu’ils habitent.

 

 


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Un nouveau rapport annonce que le réchauffement climatique causera la mort de millions de personnes

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Des pénuries alimentaires récurrentes en Afrique sub-saharienne .... des régimes des précipitations changeants en Asie du Sud, laissant certaines régions sous l'eau et d'autres à court d'eau pour la production d'électricité, l'irrigation ou l'eau potable .... la dégradation et disparition de récifs coralliens en Asie du Sud-Est provoquant des réductions des stocks de poissons et rendant les communautés et les villes des zones côtières plus vulnérables aux tempêtes toujours plus violentes ....

 

Ce ne sont que quelques-uns des impacts probables d'une éventuelle hausse de la température mondiale de 2 degrés Celsius[1]au cours des prochaines décennies, menaçant de maintenir dans la pauvreté des millions de personnes, selon un nouveau rapport scientifique publié aujourd'hui par le Groupe de la Banque mondiale.

Le rapport Baissons la chaleur : phénomènes climatiques extrêmes, impacts régionaux et plaidoyer en faveur de l’adaptation s'appuie sur un rapport de la Banque mondiale publié à la fin de 2012 concluant que d'ici à la fin de ce siècle, le monde se réchaufferait de 4 degrés Celsius [2] (4 °C ou 7,2 degrés Fahrenheit) par rapport aux niveaux préindustriels si nous n'engageons pas dès maintenant une action concertée.  Ce nouveau rapport examine les impacts probables du réchauffement — actuel, à + 2 °C et à + 4 °C — sur la production agricole, les ressources en eau, les écosystèmes et les villes côtières dans l'ensemble de l'Afrique sub-saharienne, l'Asie du Sud et l'Asie du Sud-Est.


« Ce nouveau rapport décrit un scénario inquiétant pour les jours et les années à venir et qui risque d'être le nôtre », a déclaré Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale.  « Les scientifiques nous disent que si la planète se réchauffe de 2 °C - un réchauffement qui pourrait être atteint en 20 à 30 années - des pénuries généralisées de produits alimentaires, des vagues de chaleur sans précédent et des cyclones plus intenses se produiront. À court terme, le changement climatique déjà en cours pourrait peser plus encore sur les bidonvilles et porter de graves préjudices aux vies et aux espoirs d'individus et de familles n'ayant que très faiblement contribué au réchauffement de la température de la planète. »


« Ces changements annoncés pour les tropiques illustrent l'ampleur des difficultés qui vont finalement peser sur toutes les régions si nous n'arrivons pas à contrôler le réchauffement. » a déclaré M. Kim. « Il est urgent d'agir, non seulement pour réduire les émissions des gaz à effet de serre, mais aussi pour aider les pays à se préparer à de graves extrêmes climatiques et météorologiques. »

Le rapport, préparé par le Potsdam Institute for Climate Impact Research et Climate Analyticspour la Banque mondiale, révèle comment la hausse des températures mondiales menace de plus en plus la santé et les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, en démultipliant ses effets précisément dans les domaines où les régions ont déjà aujourd'hui des problèmes.


Le rapport Baissons la chaleur : phénomènes climatiques extrêmes, impacts régionaux et plaidoyer en faveur de l’adaptation présente une analyse des derniers développements scientifiques sur le climat, afin de mieux comprendre les risques du changement climatique pour le développement. Ses principales conclusions sont les suivantes :


  •  Dans les années 2030, en Afrique subsaharienne, les sécheresses et la chaleur rendront 40 % des terres cultivées en maïs inexploitables pour cette culture et la hausse des températures risque d'entraîner des disparitions importantes de prairies de la savane, menaçant de ce fait les moyens de subsistance pastoraux. Les projections annoncent que la proportion de population sous-alimentée pourrait augmenter dans les années 2050 de 25 à 90 % par rapport à la situation actuelle.
  •  En Asie du Sud, la modification potentielle de la régularité et de l'impact de la mousson, un phénomène primordial, pourrait provoquer une crise majeure dans la région. Des événements tels que les inondations dévastatrices du Pakistan de 2010, qui avaient touché plus de 20 millions de personnes, pourraient devenir monnaie courante. Des sécheresses plus extrêmes dans de grandes parties de l'Inde pourraient conduire à de vastes pénuries alimentaires et des difficultés exceptionnelles.
  •  Partout en Asie du Sud-Est, les moyens d'existence ruraux font face à des pressions s'intensifiant à mesure que le niveau de la mer s'élève, l'intensité des cyclones tropicaux augmente et d'importants services écosystémiques marins disparaissent avec un réchauffement qui s'approche de 4 °C.
  •  Et dans toutes les régions, la migration probable des communautés touchées vers les zones urbaines pourrait ajouter un nombre toujours plus élevé d'habitants dans les quartiers informels, exposés aux vagues de chaleur, aux inondations et aux maladies.

Le rapport indique que les impacts à travers les régions étudiées sont potentiellement dévastateurs. Et, si le réchauffement devait passer de 2 º C à 4 °C, les multiples menaces de vagues de chaleur toujours plus extrêmes, d'élévation du niveau des la mer, de tempêtes plus sévères, de sécheresses et d'inondations, pourraient provoquer des effets défavorables très nocifs pour les populations les plus pauvres et les plus vulnérables.  Le rapport signale, cependant, qu'en maintenant le réchauffement sous le seuil de 2 °C, il serait possible d'éviter un grand nombre des conséquences les plus défavorables.


« Je ne crois pas que les populations pauvres soient condamnées à subir ce que les scientifiques prédisent dans ce rapport.  En fait, je suis convaincu que nous pouvons réduire la pauvreté, même dans un monde mis au défi par le changement climatique, » a également déclaré le Président Kim . « Nous pouvons aider au développement de villes propres et résilientes au changement climatique, développer des pratiques agricoles soutenables sur le plan climatique et trouver des moyens novateurs pour améliorer à la fois l'efficience énergétique et la performance des énergies renouvelables.  Nous pouvons travailler avec les pays pour faire reculer les politiques de subventions des combustibles fossiles nuisibles et aider à mettre en place des politiques qui mèneront à terme à un prix stable du carbone ».

 

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« Nous sommes déterminés à travailler avec les pays pour trouver des solutions », a déclaré le Président Kim. « Mais, le message de la science est clair. Rien ne peut remplacer les politiques nationales ciblées et agressives et le fardeau de la réduction des émissions incombe à un petit nombre de grandes économies ».

Le rapport indique que l'élévation du niveau de la mer a été plus rapide que ce qui avait été précédemment projeté et qu'il est peut-être déjà trop tard pour éviter une hausse qui pourrait atteindre jusqu'à 50 cm dans les années 2050 en raison des émissions passées. Dans certains cas, les effets pourraient se faire sentir beaucoup plus tôt. Par exemple, sans mesure d'adaptation, l'élévation de 15 cm du niveau de la mer, couplée à des cyclones plus intenses, menace d'inonder une grande partie de Bangkok dans les années 2030.


Les villes en plein essor des pays en développement sont considérées comme les sites de la planète les plus soumis aux risques du changement climatique.  Décrivant les zones urbaines comme de « nouveaux pôles de vulnérabilité », le rapport indique que les habitants des zones urbaines, en particulier les pauvres, seront particulièrement vulnérables au changement climatique.

Les quartiers informels des zones métropolitaines, telles que celles de Manille, aux Philippines et de Calcutta en Inde, concentrent d'importantes populations et manquent souvent de services de base (électricité, assainissement, services de santé, infrastructures et logements durables, par exemple).  Dans ces zones, les populations sont très exposées aux phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les tempêtes et les inondations. La chaleur extrême se fait également sentir avec plus d'acuité dans les villes.


Le Groupe de la Banque mondiale, répondant en partie aux conclusions des deux rapports Baissons la chaleur, renforce ses efforts en faveur des mesures d'atténuation, d'adaptation et de gestion des risques de catastrophe, et s'attachera à encourager dans toutes ses activités une approche tenant compte du « prisme climatique ». 


La Banque mondiale aide aujourd’hui 130 pays à lutter contre le changement climatique. Elle a doublé l’an dernier son portefeuille de prêts consacrés aux mesures d’adaptation. Elle développe sa participation au financement de projets concrets qui aident les plus démunis à sortir de la pauvreté, à améliorer leur capacité de résilience au changement climatique et s'attache à promouvoir la réduction des émissions.

 

[1] 2 degrés Celsius = 3,6 degrés Fahrenheit

[2] 4 degrés Celsius = 7,2 degrés Fahrenheit

 

Le but de se réchauffement climatique c'est donc bien la déopulation des zones les plus pauvres et de culpabiliser les pays riches pour mieux leur faire accepter les futures taxes mondiales .


  1. RTL.fr‎ - il y a 17 heures
    lci.tf1.fr › Sciences › Environnement
    Il y a 20 heures - Selon le Baromètre d'opinion sur l'énergie et le climat en 2013
     
    après des  sondages pour controller le taux d'acceptation de la populmation ou de tromper les sceptiques

 

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Une machine de la NASA fabrique des nuages de pluie

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Doit-on s'en inquiéter ou s'en réjouir. Désormais l'homme sait créer la vie dans des éprouvettes et sait imiter les phénomènes naturels. Où vat-on s'arrêter, quand va t'on s'arrêter? Il a toujours été dans la volonté des hommes de vouloir surpasser Dieu.


Bref, voici la géoingéniérie en action.

 

 

 

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L'industrie de l'eau en bouteille décryptée

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Un phénomène récent. Cette tendance a débuté en 1976 avec l’eau gazeuse française Perrier. Ce n’est que dans les années 1990 que les bouteilles d'eau sont devenues communes sur le marché et qu’elles sont devenues un symbole de notre volonté de remise en forme et de notre préoccupation pour notre santé. Les États-Unis sont aujourd'hui le plus gros marché de l'eau en bouteille, suivis du Mexique, de la Chine et du Brésil.


Des marges de profit énormes. Aux Etats-Unis, l’eau du robinet coûte environ 0,03 cents le litre. En revanche, une bouteille d'eau de marque coûte environ 3 dollars (environ 2 euros) le litre, et presque 4 dollars (environ 3 euros) dans un restaurant chic ou une boîte de nuit à la mode. Même les marques les moins chères réalisent de très grosses marges, qui peuvent atteindre 280% dans les cas les plus extrêmes.


 Un engouement fabriqué par la publicité. L'Américain moyen boit 220 litres d'eau en bouteille par an, et s’il en boit autant, c’est peut-être lié en grande partie aux campagnes publicitaires de grande envergure. Grâce à la publicité, l’eau en bouteille est devenue un article de luxe ; pourtant, l’eau en bouteille n’a pas grand-chose de plus que l'eau du robinet, si ce n’est que son goût peut être différent parce qu’elle est filtrée, et qu’elle contient une quantité négligeable de minéraux.


 Des coûts environnementaux. L'illusion de la «meilleure eau » requiert qu’on y sacrifie des rivières et des ruisseaux, la pollution dégagée par les camions qui la transportent, l’énergie qu’ils réclament, la pollution des plastiques non dégradables qui sont mis en œuvre, et la gestion des centres de recyclage. Chaque année, il faut 1,5 million de tonnes de plastique pour fabriquer les bouteilles nécessaires pour embouteiller l’eau. Comme le plastique vient du pétrole, cela implique qu’il faut 1,5 millions de barils de pétrole chaque année pour produire les bouteilles qui contiendront l’eau. A cela, il faut ajouter la pollution causée par le rejet des toxines dans l’environnement.


 La présence de produits nuisibles pour la santé. Les eaux en bouteille sont faiblement réglementées, alors qu’on estime que plus d'un tiers des marques testées contiennent des contaminants cancérigènes, ou qui peuvent perturber  le fonctionnement de l’organisme, alors même que les consommateurs croient que l’eau en bouteille leur apporte des bénéfices sur le plan de la santé.


 Un impact sur les écosystèmes. Des sociétés comme Coca-Cola, Nestlé, Pepsi, Evian et Fidji Water gagnent des milliards de dollars grâce à l'eau. Ce faisant, ils menacent des écosystèmes entiers, en puisant l'eau de source des nappes phréatiques souterraines qui alimentent les cours d’eau, les puits et les fermes environnantes.


Le pouvoir des multinationales. Lorsque les sociétés acquièrent des droits exclusifs sur l’exploitation de l'eau d’une source, elle met en branle toute une armée de chercheurs, de consultants en relations publiques, d’avocats et de lobbyistes pour protéger ce contrat et tuer dans l’œuf toute contestation locale. Dans une petite vile du Pakistan, Nestlé a obtenu de pomper l’eau de la source locale, puis la firme l’enrichit avec des minéraux, et la vend sous la marque « Pure Life », qui est la marque la plus vendue dans le monde. Bien qu’elle soit captée localement, l’eau de Pure Life est souvent bien trop chère pour que les locaux puissent se la permettre. Dans des endroits tels qu’au Nigeria, où Nestlé a aussi un site, les familles dépensent la moitié de leur salaire en eau, et seuls les plus riches peuvent se payer l’eau Pure Life.


 Le filtrage. Le problème avec l'eau du robinet, c’est qu'elle contient du chlore, utilisé pour éliminer les bactéries. Cela donne à l'eau un goût que beaucoup de gens n'aiment pas. Il est possible de se débarrasser de l’odeur du chlore en utilisant une carafe avec un filtre du type « Brita ». Pour réaliser des économies sur le filtre, il est possible de prolonger la durée d’utilisation du filtre indiquée par le fabriquant, la seule conséquence est que la durée du filtrage sera plus longue.


 La même eau. On estime qu’environ 25% des bouteilles d’eau proviennent d’une source qui alimente l'eau du robinet. Bien sûr, l’eau en bouteille subit un processus de filtrage plus ou moins complexe.

 

L’eau, un droit humain? Peter Brabeck-Letmathe, l'ancien CEO de Nestlé, considère que l'idée selon laquelle l’accès à l'eau doit être considéré comme un droit humain universel est «extrême». Il préconise la privatisation de 98,5% de l'approvisionnement en eau « parce que les gens la considèrent comme un dû, ce qui fait qu’ils en gaspillent de très grandes quantités ».

 

 


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