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Les tigres sont proches de l'extinction, merci les humains

Publié le par Notre Terre

La journée internationale du tigre est l'occasion de rappeler les menaces qui pèsent sur cette espèce.

 

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Hier, 29 juillet, c'était la journée internationale du tigre. Une journée somme toute assez triste puisqu'elle est l'occasion de rappeler à quoi se résume la population actuelle de ces grands félins. Alors qu'on en recensait 100 000 individus il y a 100 ans, il ne reste plus aujourd'hui qu'environ 3200 tigres à l'état sauvage dans le monde. Soit une extermination de 97% de la population de ces fauves.

 

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Évolution de la population des tigres (courbe à reporter sur l'échelle de droite) depuis 1970. Les histogrammes représentent la surface restante de leur habitat initial. On est passé 38 000 individus en 1970 à 3200 en 2010. Si rien n'est fait pour contrer ce mouvement, ce félin pourrait disparaître dans quelques années. Seules des mesures énergiques pour restaurer leur habitat et pour combattre le braconnage pourraient sauver l'espèce. Crédit : WWF.


Et la courbe ne s'inverse pas, bien que le tigre soit considéré par l'UICN comme une espèce en danger depuis 1986Selon le WWF, il y aurait aujourd'hui plus de tigres en captivité rien qu'aux États-Unis (environ 5000) que d'animaux à l'état sauvage. Et la plupart de ces animaux ne seraient pas dans des zoos mais... chez des particuliers ! Et pas toujours détenus dans des conditions de confort et d'hygiène acceptables.

 


Et ceux restés à l'état sauvage voient leur habitat se réduire comme peau de chagrin. En effet, il a vu sa surface se réduire au fil des ans de 95% du fait de l'expansion des villes et des surfaces agricoles.

 

repartition-tigres-monde.jpgÉvolution de l'aire de répartition des tigres entre 1850 (en jaune) et 2006 (en vert).

 


De ce fait, en empiétant sur le territoire des fauves, l'homme entre en contact de plus en plus fréquemment avec l'animal. Ce dernier attaque donc le bétail pour se nourrir. Et l'homme le braconne pour sa peau ou pour le revendre sur le marché des animaux de compagnie exotiques.

Pour plus d'infos, rendez vous sur tigerday.org

 

 


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Eco-terrorisme à la brésilienne

Publié le par Notre Terre

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L'Ouganda extermine 1,8 million d'oiseaux pour protéger des rizières

Publié le par Gerome

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Le gouvernement ougandais a confirmé jeudi avoir exterminé plus de 1,8 million de Quelea Quelea, petits oiseaux à bec rouge, pour protéger des rizières dans l'est du pays, une décision décriée par des défenseurs de l'environnement.


 

Le ministère ougandais de l'Agriculture et l'organisme sous-régional qui surveille les criquets pèlerins en Afrique de l'Est (la Desert Locust Control Organisation for Eastern Africa) "ont mené une opération aérienne" au dessus des rizières de Kibimba, dans le district de Bugiri, a expliqué à l'AFP un haut responsable du ministère, Stephen Byantwale.

"L'exercice s'est terminé avec succès mardi et nous avons réussi à éliminer quelque 1,8 million de Quelea qui avaient largement endommagé les rizières," a-t-il poursuivi, estimant que jusqu'à 1,5 tonne de riz avait été perdue par jour.

Selon l'organisme de surveillance des criquets pèlerins, qui assimile le Quelea à un "criquet à plume", une volée de deux millions de ces oiseaux granivores peut ingurger jusqu'à 20 tonnes de céréales par jour.

Les Quelea Quelea, ou Travailleurs à bec rouge, ont aussi fait dans le passé des ravages sur des cultures de pays d'Afrique de l'Ouest. En mai, ils avaient déjà abîmé des récoltes dans un autre district de l'est ougandais, le Kween, mais dans une moindre mesure qu'à Bugiri.

Selon le responsable ougandais, l'opération menée recemment n'a pas eradiqué le Quelea Quelea d'Ouganda. Mais elle a tout de même déclenché la colère de défenseurs de l'environnement et des oiseaux.

Acte irresponsable


Pour le directeur exécutif de l'ONG locale Nature Uganda, Achilles Byaruhanga, il s'agit d'un acte "irresponsable". "Les produits chimiques utilisés pour tuer les oiseaux vont se retrouver dans les nappes phréatiques et provoquer un désastre écologique," a-t-il ajouté.

"D'autres oiseaux ou animaux qui n'étaient pas visés ont potentiellement été tués," a-t-il poursuivi, estimant que le gouvernement aurait dû réfléchir à des alternatives.

Selon lui, l'opération pourrait aussi avoir des retombées économiques négatives, car l'Ouganda tire tous les ans 800 millions de dollars (environ 600 millions d'euros) du tourisme, dont le quart du tourisme ornithologique.

Dans une interview aux médias locaux, un reponsable de la communication du ministère du Tourisme, Akankwasah Barirega, s'est aussi inquiété de ce que d'autres espèces, comme des abeilles, aient pu souffrir de l'opération, et a regretté le manque de consultation sur le sujet.

 

 


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Quand Royal Canin sponsorise des combats entre chiens et ours en Ukraine

Publié le par Gerome

(La vidéo de cette monstruosité ne sera pas visible sur Notre Terre.org).

 

Royal Canin aurait-il sponsorisé des combats illégaux entre chiens et ours en Ukraine? La question se pose après les révélations de Quatre Pattes,relayées par l'édition suisse de 20minutes.

La vidéo publiée par cette organisation de protectiondes animaux basée en Autriche montre un ours attaché subir les assauts de deux chiens, avec la participation active de plusieurs hommes. On peut y voir flotter la bannière du fabricant français de nourriture pour animaux.

Comme l'explique Quatre Pattes, cité par 20minutes.ch, ce type de combat a "lieu 4 à 6 fois par an dans des camps de dressage" et se déroule sous la forme de concours. "Pendant plusieurs heures, deux à trois chiens de chasse sont lâchés toutes les 10 minutes afin qu’ils pourchassent un ours brun enchaîné. Ils doivent attaquer et mordre l'ours."L'animal, toujours selon Quatre Pattes, est limité dans ses mouvements par plusieurs hommes qui "le traînent" à travers une "arène", tandis qu'un juge-arbitre accorde des points aux chiens. Les gagnants sont les propriétaires des chiens les plus agressifs et reçoivent "une coupe arborant le logo Royal Canin".

Royal Canin dément et se désolidarise de tels combats

Face aux plaintes et protestations des internautes, la filiale néerlandaise de Royal Canin a publié sur son site un communiqué où elle dément que le groupe ait pu sponsoriser de tels combats.


Revenant sur la vidéo publiée par Quatre Pattes, Royal Canin explique qu'il s'agit d'un "spectacle de chiens organisé à Dubovy Gay en Ukraine les 27 et 28 avril 2013". Si le groupe admet que l'équipe Royal Canin en Ukraine a confirmé la présence de la marque à cette exposition canine, "avec une bannière, des prix pour les gagnants et de la nourriture gratuite", il affirme qu'il n'a jamais été question d'organiser un combat avec un ours.


"Si cela avait été connu à l'avance, Royal Canin n'aurait jamais été présent à cette compétition qui va à l'encontre de nos valeurs", assure le groupe, qui se "désolidarise totalement" de ces combats et regrette d'avoir été "involontairement impliqué dans leur succès". Contactée par l'édition 20minutes.ch, la filiale suisse de Royal Canin a elle aussi affirmé "ne pas être au courant de ce sponsoring" qui va "à l’encontre" de sa philosophie et s'est dite "atterrée" à la vue de la vidéo.

 

 


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80 % de la jungle de Bornéo modifiée par l’Homme

Publié le par Gerome

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À Bornéo, on découvre régulièrement de nouvelles espèces. Voilà qui pourrait rapidement changer, car la forêt tropicale est mise à mal : son anthropisation impacte 80 % de la jungle malaisienne.


L’île de Bornéo est célèbre pour la richesse de sa biodiversité. Des dizaines de milliers d’espèces animales et végétales se partagent cette immense forêt tropicale qui s’étend sur le Brunei, la Malaisie et l’Indonésie. Cependant, l’île est menacée par une déforestation qui frappe par sa rapidité. L’industrie du bois, le développement des plantations de palme ainsi que les feux de forêt ravagent complètement la jungle. Dans une nouvelle étude, parue dans la revue Plos One, une équipe montre que la partie malaisienne de l’île est à 80 % impactée par l’anthropisation des sols.

 

À partir des données satellite issues du projet Carnegie Landsat Analysis System-lite (CLASlite), l’équipe menée par le chercheur Greg Asner a montré qu’entre 1990 et 2009 près de 364.000 km de routes ont été construits dans la forêt du côté malaisien. L’état de dégradation des États de Sabah et Sarawak n’avait jamais été quantifié de façon aussi précise. D’après l’étude, seulement 8 % et 3 % des zones de forêts de Sabah et Sarawak demeurent intactes. À titre de comparaison, 54 % de la forêt tropicale du Brunei est épargné.

 

 

Les études antérieures utilisaient des méthodes de cartographie satellite. Or, par ce moyen, les résultats ne pouvaient pas prendre en compte la dégradation de la forêt. « L'exploitation forestière lourde laisse un sillage de dégradation des forêts, et ce même si la zone peut encore ressembler à une forêt dans l'imagerie satellite classique. Avec le système CLASlite, nous pouvons voir les effets de l'exploitation sur la voûte intérieure de la forêt. Le système a révélé une dégradation extrêmement répandue dans ce cas », commente Greg Asner. Bornéo est une île de biodiversité, mais tout comme Madagascar, elle est confrontée à une frénésie d’utilisation des sols qui, non réglementée, pourrait bien mettre en danger l’écosystème entier de l’île.

 

 


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