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Pesticides et la santé des enfants

Publié le par Gerome

La pollution chimique et la santé des enfants : Révélations sur un scandale en France.

 

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En France nous sommes le troisième consommateur mondial de pesticides et le premier en Europe avec plus de 90.000 tonnes par an. Fort de ce constat, le gouvernement a pris l’engagement, lors du Grenelle de l’environnement, de réduire de moitié l’usage des pesticides d’ici 2018. C’est ainsi que trente produits phytopharmaceutiques parmi “les plus préoccupants” ont été retirés en 2008 dans l’objectif de “Généraliser les pratiques agricoles soutenables et productives.” Dix autres pesticides devraient être interdits d’ici 2010.


Un problème de santé publique notamment pour les enfants !


Les pesticides posent un véritable problème de santé publique pour la population. Leurs effets sur les personnes exposées se manifestent à travers un risque plus élevé de développer de nombreuses maladies telles que cancer, malformations congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques ou encore système immunitaire affaibli…

 
Évoqué lors du récent Grenelle de l’environnement, ce sujet interpelle à la fois le grand public et les spécialistes des univers médicaux et de la petite enfance.
Les travaux menés ces dernières années font, en effet, apparaître une forte augmentation des malformations congénitales chez les enfants exposés à ces produits. Des observations montrent également une explosion de cancers génitaux (prostate et testicules) avec une hausse de 300% chez les 25-35 ans et une diminution de moitié de la spermatogénèse depuis les années 50.

 

Deux experts apportent leur éclairage sur le sujet
Face à cette situation, l’évaluation des pesticides et de leurs dangers ainsi que la mise en œuvre d’une diminution de leur usage s’imposent. Deux experts apporteront leur éclairage sur ce sujet d’actualité, engageant chacun à prendre la mesure de cette question :


Fabrice Nicolino, journaliste écrivain. Il a vécu à l’étranger plusieurs années, en Italie et en Amérique centrale notamment. Après une carrière d’enseignant, il est devenu journaliste. Il a notamment travaillé pour Politis, Géo, Télérama et le Canard enchaîné. Il collabore aujourd’hui au magazine Terre Sauvage. Il est actuellement conseiller éditorial du groupe de presse Bayard. Il est auteur de huit livres, dont Pesticides, révélations sur un scandale français et La faim, la bagnole, le blé et nous ainsi que différents livres pour enfants.


Charles Sultan, professeur de pédiatrie et d’endocrinologie au CHU de Montpellier. Il est vice doyen de la Faculté de médecine de Montpellier, président du Congrès Mondial de Gynécologie de l’Adolescence qui se tiendra en 2010. Il a déjà rédigé plusieurs travaux pour des revues internationales et publié une étude dans “Environmental Research” sur les malformations génitales d’enfants d’agriculteurs suggérant un effet de perturbation hormonale dû à une exposition aux pesticides.

 

Les interventions seront suivies d’un débat au cours duquel la population comme les scientifiques pourront obtenir des réponses à leurs questions.
Conférence : 17 Septembre 2009 à 20h30, Théâtre Interlude dans la ville Cholet (Ouest de la France).

 


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L'épandage aérien crée la polémique

Publié le par Gerome

Alors que l’épandage aérien de pesticides est interdit en France, certaines préfectures délivrent des dérogations aux agriculteurs. Les écologistes et les apiculteurs montent donc au créneau pour dénoncer les risques pour l'homme et la biodiversité.

 

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L’épandage aérien visant à pulvériser des pesticides pour protéger les champs cultivés est interdit en France. Pourtant, certaines préfectures de Midi-Pyrénées (Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne et Gers) ont délivré des dérogations aux agriculteurs. "Le Sud-Ouest est particulièrement concerné par cette pratique qui est symptomatique de l'industrialisation de l'agriculture. Ces dérogations sont parfaitement inacceptables, car les épandages ont un effet très négatif : ils ne se limitent pas à la parcelle traitée", alerte ainsi l'eurodéputé écologiste José Bové.


Concrètement, les pesticides ou fongicides sont diffusés sous forme liquide ou en micro-granulés par des hélicoptères qui volent en rase-motte au-dessus des champs, essentiellement de maïs. Selon le président de la chambre d'agriculture de Haute-Garonne, Yvon Parayre, les agriculteurs n’utilisent cette méthode qu'en dernier ressort car la méthode est "très coûteuse". L’objectif serait alors de prévenir des pertes qui peuvent aller jusqu'à 30% de la récolte. Le syndicat agricole FNSEA soutient que des précautions sont prises pour éviter toute pollution. Mais les apiculteurs eux ne l’entendent pas de cette oreille.


Ils sont confrontés à des pertes importantes, le taux de mortalité des abeilles étant en forte augmentation en France. De 3 à 5% en 1985, il est passé de 35 à 40% aujourd'hui et serait au moins en partie imputable aux pesticides, d'après les apiculteurs qui sont plusieurs fois monté au créneau sur le sujet. Pire, en Midi-Pyrénées, la mortalité moyenne est de 60%, souligne Olivier Fernandez, président des apiculteurs de Midi-Pyrénées. Cité par l'AFP, celui-ci dénonce un non respect des procédures : le refus de prévenir dans le délai légal, le défaut de balisage avant le traitement et la pulvérisation mercredi d'un champ de maïs en pleine floraison, ce qui est interdit. L’infraction a été constatée par les services préfectoraux et une plainte a été déposée.


"Un scandale sanitaire majeur"


"C'est un coup de Napalm sur la biodiversité", estime le vice-président EELV du conseil régional de Midi-Pyrénées, Gérard Onesta. "Le problème concerne toute la France, c'est effrayant. La puissance publique donne une dérogation générale et systématique. C'est un scandale sanitaire majeur. Quand on épand, tout le monde en prend : les promeneurs, les enfants qui jouent dans le jardin, les animaux, les cours d'eau, les élevages. Et ce sont des produits de grande toxicité". Au ministère de l'Agriculture, on rappelle que "la règle c'est l'interdiction, les cas particuliers c'est la dérogation". Toutefois le député PS Gérard Bapt, président du groupe santé environnementale de l'Assemblée nationale, s'étonne de la multiplication de ces fameuses dérogations.


De son côté, le ministère admet que "pour l'année prochaine, il serait souhaitable de revoir les critères" qui sont à la disposition des préfets pour accorder ou non les dérogations. D’autant que M. Bapt met en avant une absence de suivi. "Qui va aller vérifier sur le terrain si le vent permet l'épandage ou si les environs ne sont pas affectés", interroge-t-il. Pour lui, il faut purement et simplement suspendre la circulaire prévoyant les dérogations.


Alors qu’il y a un danger pour la santé humaine, "la DRAAF vit sur de vieux schémas d'agriculture intensive, avec une mésestimation du risque". Pour lutter contre certains parasites comme la pyrale, M. Bapt, tout comme les écologistes, préconise ainsi que les agriculteurs "varient les cultures" sur le même sol.

 

 


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Colorants : attention danger sanitaire!!

Publié le par Gerome

Sur une marque d'éclairs au chocolat et au café de la marque hyper U, je viens de découvrir une information de la plus haute importance et j'espère que chacun de vous la diffusera très largement.

J'ai pour habitude de lire les ingrédients avant d'acheter un produit et en lisant la composition des éclairs voici ce que j'ai lu : "ATTENTION : LES COLORANTS E110 E104 E122 E129 E102 ET E124 PEUVENT AVOIR DES EFFETS INDESIRABLES SUR L'ACTIVITE ET L'ATTENTION DES ENFANTS."

 

Alors je ne sais pas pourquoi hyper U nous fournit cette information, est ce une obligation ou le font ils par soucis d'informer. Quoiqu'il en soit n'achetez plus de produits contenant ces colorants et lisez bien les ingrédients avant d'acheter!

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Les pesticides illégaux envahissent nos cultures

Publié le par Gerome

La France est victime d’un nouveau genre de trafic : celui des pesticides ! Un business juteux bien rodé dont les agriculteurs ne soupçonnent par toujours l’existence.

 

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 La France championne d’Europe… dans l’utilisation de produits phytosanitaires ! Pas étonnant donc qu’elle soit le lieu idéal d’installation d’un trafic de pesticides, un business criminel estimé entre 100 et 200 milliards par an. Les agriculteurs seraient attirés par des prix alléchants (5 à 10% moins chers), sans systématiquement connaitre la provenance et des caractéristiques des produits.

Dans l’Hexagone, le taux de pesticides illégaux est estimé entre 5% et 10% du marché européen, mais Jean-Charles Bocquet, directeur général de l’UIPP (Union des industries de la protection des plantes), explique au Parisien que « dans certaines régions comme le Sud-Est, le taux de fraude peut atteindre 20 à 25% ! Ce phénomène touche les cultures maraîchères, l’arboriculture et les vignes. »

Des risques sanitaires et écologiques

Les composés toxiques comme le métolachlore (désherbant), la simazine (herbicide), et autres oxadixyl (insecticide), sont de véritables poisons pour l’environnement, les cultures, et le consommateur. L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse a ainsi établi dans son rapport sur la qualité des eaux que 60% des rivières et 45% des nappes phréatiques du quart sud-est de la France sont polluées par 6 pesticides interdits depuis 2003 !

Comme souvent, c’est par manque de réelle sanction pénale que ces trafics se développent. La contrefaçon n’est punie que de 3 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende, alors que, parallèlement, l’Oclaesp* a récemment saisi 80 tonnes de pesticides non homologués d’une valeur marchande de 3 millions d’euros.

 

 


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Le Cruiser interdit, son producteur saisit la justice

Publié le par Gerome

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La France a annoncé vendredi l'interdiction du pesticide Cruiser OSR, soupçonné de contribuer au déclin des abeilles, une mesure saluée par des associations écologistes mais contestée par la société productrice Syngenta, qui saisit la justice.


Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a décidé de retirer l'autorisation de mise sur le marché du Cruiser OSR, utilisé pour l'enrobage des semences de colza, à la suite d'un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), qui évoque des risques pour les abeilles.

"Il faut avoir la volonté de porter le débat à l'échelle européenne pour essayer de le faire avancer. C'est un vrai sujet", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse, soulignant qu'un avis négatif des autorités européennes ne modifierait pas son choix.


La France est le premier pays à interdire ce produit en Europe, mais plusieurs pays mèneraient des réflexions sur l'interdiction de pesticides.

Interrogée par Reuters, la nouvelle ministre de l'Ecologie Delphine Batho a jugé cette décision très positive.

"C'est l'application du principe de précaution au regard des informations sur la dangerosité de ce produit. Donc, c'est une décision qui est un signal fort", a-t-elle déclaré.


Les producteurs ont désormais l'interdiction d'utiliser des semences contenant du Cruiser OSR pour le colza, dont la période des semis va débuter au mois d'août.

La société suisse Syngenta, qui produit et commercialise ce produit, a annoncé son intention de contester cette décision en procédure d'urgence, avec l'espoir de la faire annuler avant la fin de l'été.

"Nous considérons que c'est une décision pénalisante pour l'agriculture française, qui utilise comme seul argument une seule expérience non-validée et très éloignée de la pratique", a déclaré Laurent Péron, directeur de la communication de Syngenta en France.


"On va déposer dans de très brefs délais un recours en référé-suspension devant le tribunal administratif", a-t-il ajouté.

Près de la moitié de la surface de colza cultivé en France est traitée au Cruiser OS, selon la société.

 

"CE N'EST QU'UN DÉBUT"


"Le colza, c'est la première plante butinée par les abeilles (...). Donc c'est une très bonne nouvelle, mais ce n'est qu'un début", a dit à Reuters Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement, une fédération qui regroupe 3.000 associations environnementales.

D'autres versions du Cruiser, qui existe notamment pour le maïs, ne sont pas concernées par cette interdiction et devraient être elles aussi évaluées afin de protéger totalement les abeilles, selon France Nature Environnement.

Les populations d'abeilles ont fortement et mystérieusement décliné ces dernières années dans le monde, un phénomène déstabilisant pour l'écosystème qui a renforcé les critiques contre l'utilisation massive des pesticides.


Le rapport de l'Anses avait fait état en juin d'effets néfastes du Cruiser OSR sur ces espèces, notamment sur leur capacité à s'orienter et à retrouver leur ruche.

Le ministère de l'Agriculture avait alors souligné que les abeilles sont indispensables pour 80% des plantes cultivées.

Interrogé sur l'impact possible des pesticides sur la santé humaine, Stéphane Le Foll a estimé que d'autres produits que le Cruiser suscitaient des interrogations et qu'une réflexion sur les modèles de production devait être menée.

 

 


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