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Les bons conseils pour profiter pleinement de votre jardin

Publié le par Gerome

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Alors que le jardin nous permet de retrouver un lien avec la nature, des pratiques peu respectueuses de l'environnement y sont encore courantes, souvent par méconnaissance. Quelques conseils à suivre pour un jardin plus vert…


La friche, c’est chic!

Une friche est un endroit où l’on oublie binettes et sarcleuses, arrosoir et pulvérisateur. Un petit coin où la nature pourra s’exprimer, où des espèces de plantes et d’animaux - souvent en voie de disparition - pourront se maintenir et prospérer. Il n’y a pas de papillons sans mauvaises herbes !


La petite prairie devant la maison

La pelouse est sans aucun doute le type de plantation qui occupe la plus grande surface dans nos jardins. Transformer cet espace de gazon en prairie présente pourtant des avantages : d’abord des économies de temps et d’argent (finies, les dépenses de carburant et les frais de réparation pour la tondeuse !), une réduction des nuisances sonores et une diminution de la consommation de produits chimiques. Il y a aussi l’aspect esthétique, puisqu’une prairie, plus romantique et sauvage, se couvre de fleurs du printemps à l’automne ! La biodiversité est préservée et votre jardin protégé, car ce petit coin de prairie accueille de nombreux insectes, utiles pour votre espace vert.


Vos amis les bêtes

Protéger la biodiversité c’est aussi protéger notre avenir. Le bon fonctionnement de notre planète (cycles du carbone, de l’eau, de l’oxygène…) est lié à la santé des écosystèmes. Une espèce qui disparaît, c’est un des maillons d’une chaîne qui se brise, remettant en question la survie d’autres espèces… Accueillir la biodiversité dans son jardin permet aussi de limiter son travail et l’emploi de pesticides. Plus votre jardin ressemble à un écosystème naturel, plus il pourra se défendre contre les aléas climatiques et les ravageurs. Les insectes pourront améliorer la pollinisation au potager et au verger, et protègeront de façon naturelle vos plantations contre les pucerons et autres cochenilles.


L’eau, une ressource à préserver

Économiser l’eau est bon pour le porte-feuille et l’écologie ! L’arrosage du jardin représente en moyenne 9 litres par personne et par jour. Avec des gestes simples, il est possible d’économiser environ 35 m³ d’eau par an, soit 100 e, pour un jardin moyen : investissez par exemple dans un récupérateur d’eau de pluie, ou placez une bassine en permanence dans l’évier pour récupérer l’eau sans en perdre une goutte, et arroser ensuite vos plantations.


Faites votre compost

Presqu’un rêve d’alchimiste : transformer les déchets en une matière en or ! En effet, 30 % de nos détritus peuvent devenir, en quelques mois, un véritable engrais naturel. Avantages ? De meilleures récoltes, des économies d’eau, la réduction des déchets et l’emploi de matières naturelles dans le jardin. Le compost améliore la structure du sol, l’enrichit en matière organique sans détruire les micro-organismes si importants pour les végétaux. De plus, il est disponible pour les plantes sur le long terme et ne pollue pas les nappes phréatiques et les rivières.


Extinction des feux

Chaque nuit, au retour des beaux jours, les éclairages de jardins provoquent la mort directe ou indirecte de centaines d’insectes, dont certains sont proches de l’extinction. L’éclairage figure ainsi parmi les trois causes principales du déclin des papillons, avec l’abus de pesticides et la raréfaction des habitats. L’été, près de 150 insectes meurent en moyenne sur chaque réverbère… Et s’ils ne sont pas piégés ou tués par l’installation elle-même, ils sont souvent victimes de leurs prédateurs (chauves-souris, crapauds, etc.) attirés par la présence de proies en si grand nombre. Sans oublier que les lumières extérieures sont très énergivores : en France, l’éclairage public serait responsable à 4 % des émissions de gaz à effet de serre.


La flore locale, petit bonheur des papillons

Les papillons sont souvent confrontés à de grandes difficultés pour se nourrir et se reproduire dans nos jardins. Les chenilles, par exemple, dont le régime ne tolère souvent qu’une ou quelques espèces de plantes, ne trouvent pas leur bonheur avec les plantes exotiques de nos jardins. Replanter des fleurs et arbustes locaux est ainsi indispensable pour accueillir et préserver papillons et autres insectes.


Prenez soin de vos sols

Le sol est l’élément de base du jardin, dont dépend la croissance et la santé de nos plantations. Bien le gérer permet donc de mieux valoriser les apports nutritifs, réduire l’arrosage, limiter le traitement des maladies… Attention donc à l’abus d’engrais, cause de pollution des milieux naturels.


Bannissez les pesticides

Les pesticides ne sont pas des produits anodins. Ils contiennent des substances actives qui agissent sur les mauvaises herbes et les nuisibles, mais aussi sur la vie sauvage. Dans les jardins, les produits généralistes touchent tous les insectes, donc aussi ceux dits « utiles », comme les abeilles, les coccinelles ou les papillons.


Devenez ambassadeur de la diversité

Faites partager votre plaisir d’entretenir un jardin naturel, avec des oiseaux, des papillons et toute une vie sauvage. Vos amis seront séduits et puis qui sait, vous ferez peut-être des émules!

 

 


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Jardiner autrement

Publié le par Gerome

Une autre façon de jardiner à cette adresse :

 

http://www.jardiner-autrement.fr/

 

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Bien manger, tout en préservant la planète... c'est possible

Publié le par Gerome

Comment faire un repas sans contribuer au réchauffement climatique...

 

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Du plat de lentilles, aux émissions de gaz à effet de serre infimes, à la côte d'agneau grillée, nettement plus «émettrice», nos mets favoris auront contribué, avant d'arriver dans nos assiettes, au réchauffement climatique. Un Guide du mangeur de viande sur le changement climatique et la santé, publié par une ONG américaine, aide à choisir entre les envies de son estomac gourmand et les expériences culinaires écologiquement correctes.


«Notre étude calcule l'empreinte carbone, «du berceau au cercueil», de chaque aliment, basée sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) générés avant et après le moment où la nourriture quitte la ferme», explique Kari Hamerschlag, l'un des responsables du Environmental Working Group de Washington.

Tout a été pris en compte

L'étude, en collaboration avec CleanMetrics Corporation, groupe de conseil en économie durable de Portland (Orégon), inclut les impacts des pesticides et engrais, utilisés pour les fourrages, de l'élevage des cheptels, et les processus de transformation et transports ainsi que le CO2 généré pendant la cuisson des plats. Même le traitement des restes de nourriture a été pris en compte! Sans surprise, la viande ressort comme le principal responsable d'émissions de GES, avec en particulier le méthane produit par les ruminants. Encore faut-il distinguer entre les animaux d'origine.


A poids comparable, l'agneau est le pire, produisant près de 40 kg équivalent CO2 pour chaque kilo de viande mangée, suivi par le boeuf avec des émissions de 27 kg équivalent CO2 par kilo. Manger une petite tranche de 110 gr d'agneau braisé équivaut à faire 21 kilomètres avec une voiture de taille moyenne. Le même poids en boeuf équivaut à la moitié de la distance. «Si votre famille de quatre personnes renonce une fois par semaine à son steak, c'est comme si elle laissait la voiture au garage pendant près de trois mois», souligne Kari Hamerschlag.


100 kg de viande produits par an par Américain


Les Américains restent les premiers consommateurs de viande au monde -- 60% de plus que les Européens -- avec 100 kg produits par an par personne. Mais les Chinois, en particulier, ont développé récemment un appétit certain, avec l'aisance économique, pour les plats carnés. En 50 ans la production mondiale de viande a plus que quadruplé, passant de 70 millions de tonnes en 1960 à 300 millions aujourd'hui. Sur l'échelle des contributeurs au réchauffement climatique et à la pollution, viennent ensuite les fromages, du fait des énormes quantités de lait nécessaires.


Le porc, le saumon d'élevage, le poulet et la dinde, arrivent à égalité en terme d'émissions de GES. Concernant l'impact environnemental, le porc -- viande la plus largement consommée dans le monde dont la moitié en Chine -- constitue une catégorie à part: l'infiltration des lisiers dans les nappes phréatiques jusque dans les océans pose de gros problèmes.


Le gaspillage des produits alimentaires jetés compte, à lui seul, pour un cinquième des émissions liées à la viande et aux produits laitiers aux Etats-Unis. Les auteurs de l'étude en profitent pour rappeler une règle simple en matière de lutte contre le réchauffement climatique: «Ne pas acheter plus que ce qu'on est capable de consommer.» Et le document de conclure inéluctablement à la vertu des... légumes, lentilles notamment. Le mot de la fin pour le nutritionniste américain Michael Pollan: «Manger de la (vraie) nourriture. Pas trop. Surtout des légumes.»

 

 


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L'Amazonie péruvienne: «Un paradis de la médecine»

Publié le par Gerome

En Amazonie péruvienne, le collectif Pur Projet mène un vaste projet de reforestation. L'objectif: lutter contre le réchauffement climatique mais aussi protéger la biodiversité et les traditions locales. De quoi redonner espoir à Wilfriedo Machiavelo, guérisseur qui pratique la médecine traditionnelle depuis 40 ans dans le village de Santa Rosa, sans successeur à ce jour...

 

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Quel type de plantes médicinales trouve-t-on en Amazonie?


L’Amazonie péruvienne est le paradis de la médecine! Mais ce jardin botanique à ciel ouvert est délaissé par les autorités. C’est dommage car on pourrait encore y faire des découvertes. Ici, presque toutes les plantes ont des vertus. Ce n’est pas toujours aussi rapide que la médecine chimique, mais cela marche et c’est bien moins cher. Cette petite plante, juste-là,  les gens pensent que c’est une mauvaise herbe.

 

Or, c’est de la «pampa oregano». Infusée, elle coupe presque tous les maux d’estomac. A côté, nous avons «la griffe de chat», qui soulage l’arthrite et les rhumatismes ou le «sang de dragon», une résine cicatrisante. Cet arbre, l’ubos, aide à soigner les ulcères. Là, encore, le Shiric  Sanango: le roi de la médecine du Pérou. Il faut le prendre avec des précautions, mais il peut presque tout soigner!


Comment avez-vous été formé?


A l’âge de vingt ans, j’ai été très malade. J’ai passé trois mois alité. Les médecins me donnaient pour mort. C’est là qu’un grand maitre de la médecine naturelle est venu à mon chevet. Grâce à ses soins et à ma volonté de vivre, j’ai guéri. Quand je lui ai demandé de m’apprendre son art, il a ri et m’a rétorqué que cela demandait de grands sacrifices. L’initiation est difficile. On vit seul dans la jungle pendant un an, avec une diète très sévère, sans sel, ni sucre. Le maitre nous enseigne l’usage des racines, des résines, des infusions, qen les expérimentant nous mêmes.

 

Il faut aussi apprendre les nombreux «ikaros», des incantations sacrées qui permettent  de transmettre les pouvoirs des plantes, car ici, en Amazonie, nous pensons que ces plantes ont un esprit. Quand j’ai commencé, nous étions une vingtaine d’élèves. J’ai été le seul à résister. Aujourd’hui, les jeunes ne veulent plus se soumettre à cela. Ils préfèrent faire la fête! Et ne peuvent pas toujours se permettre d’arrêter leur travail pour s’initier.


Comment transmettre ce savoir?


J’ai toujours eu un rêve doré: qu’ici, au Pérou, se crée un jour une université nationale de médecine tropicale. Il y a quelques années, lors d’une convention à laquelle ont participé de nombreux politiques, j’ai pu prendre la parole pour demander la création d’une telle école. Ils semblaient bien disposés. Mais le dossier dort toujours du sommeil du juste.

 

Quand j’ai rencontré Tristan Lecomte, patron de Pur Projet et fondateur d’Alter Eco, je lui ai fait part de mon idée. Il m’a écouté et ainsi est né l’idée de créer un jardin botanique de médecine amazonienne. Nous allons planter une centaine d’arbres pour notre usage mais aussi pour transmettre notre savoir. Bientôt, des élèves de l’école de médecine de Tarapoto devraient recevoir des bourses pour venir étudier nos traditions.

 

 


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Autorisation du pesticide Cruiser: des apiculteurs saisissent le Conseil d'Etat

Publié le par Gerome

L'Union Nationale de l'Apiculture Française (UNAF) a saisi vendredi le Conseil d'Etat pour obtenir l'annulation en référé de l'autorisation de mise sur le marché du pesticide Cruiser OSR sur les cultures de colza, invoquant son «extrême toxicité pour les abeilles». Dans leur demande d'annulation immédiate de l'autorisation de ce produit délivrée par le ministre de l'Agriculture le 3 juin dernier, les apiculteurs précisent qu'il faut interdire ce pesticide «avant les prochaines opérations d'enrobage des semences puis des semis du mois d'août», selon leur communiqué.

 

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L'association a le soutien de 188 parlementaires

Commercialisé par le groupe suisse Syngenta Agro, le Cruiser OSR est un pesticide systémique utilisé en enrobage de semences et est véhiculé par la sève des plantes jusque dans les fleurs. Il est composé de trois substances actives, l'insecticide thiaméthoxam et les fongicides fludioxonil et métalaxyl-M «d'une extrême toxicité pour les abeilles», selon l'UNAF.


L'autorisation de ce produit sur le colza «est d'autant plus grave que le colza restait, avec le tournesol, une des rares cultures non traitées d'un attrait majeur pour l'avenir du cheptel apicole français», a souligné l'association, qui a le soutien de 188 parlementaires ayant signé la Charte du Comité de soutien des élus à l'abeille et aux apiculteurs.

 

 

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