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USA : Monsanto fait payer des amendes aux agriculteurs bio

Publié le par Notre Terre

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Le jugement est tombé, le géant de la biochimie Monsanto conserve le droit de poursuivre en justice les agriculteurs biologiques dont la production a été malencontreusement contaminée par les OGM sorti de ses laboratoires.
C’est un paradoxe qui soulève l’indignation et l’incompréhension au sein de la population américaine. Monsanto, qui détient le fameux brevet pour l’herbicide Roundup et pour les semences génétiquement modifiées capables de résister à ce même désherbant, conserve le droit de poursuivre en justice n’importe quel agriculteur dont la production de maïs contiendrait plus d’1% d’OGM.

Belle ironie, sachant que ce sont les organismes génétiquement modifiés eux-mêmes qui contaminent les productions  biologiques avoisinantes.  Comme si cela ne suffisait pas de rendre les productions de ces agriculteurs invendables car non conformes aux exigences de l’agriculture biologique, Monsanto compte aussi s’enrichir sur la contamination dont elle est à l’origine.

Lundi, la cour d’appel fédérale des Etats-Unis a débouté le groupe d’une cinquantaine d’agriculteurs bio alliés dans une bataille juridique qui semble pencher en faveur du géant de la biochimie. Les juges américains ont statué en s’appuyant sur  l’engagement pris par la société sur son site web, où elle explique en quelques lignes qu’une action en justice serait engagée uniquement dans le cas où plus d’1% de la production des agriculteurs biologiques contiendrait des OGM.
Aucune raison de s’inquiéter donc, si Monsanto a promis. Là en est bien la preuve,  entre 1997 et 2010, la société a déposé 144 plaintes pour violation de brevet. Reste à savoir que la contamination par les OGM est parfaitement accidentelle, et que les agriculteurs n’ont pas forcément conscience que leur production est atteinte.

Leur crainte de voir les avocats de Monsanto les traîner en justice pour violation de brevet  est donc bel et bien fondée, mais la justice américaine continue à faire l’autruche.

Alors qui est à blâmer pour cette mascarade ? Certains pointent du doigt le lobby Monsanto, qui a maintes fois réussi à rallier juges et politiciens à ses côtés.

Dernier exemple en date, le « Monsanto Protection Act », ratifié fin mars, qui empêche la justice américaine de suspendre la vente ou la culture d’OGM, malgré la remise en cause de leur homologation.

 

 

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Un autre maïs OGM bientôt cultivé en Europe ?

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Pour l'heure, seul le MON810 de Monsanto y est cultivé. Mais la Commission et les Etats membres doivent prochainement tenter de s'entendre sur la demande d'un groupe américain.

Un deuxième maïs transgénique pourrait être autorisé prochainement à la culture dans l’UE, si la Commission et les Etats membres ne parviennent pas à s’entendre pour l’interdire, a-t-on indiqué jeudi de sources européennes. La condamnation de la Commission européenne le 26 septembre par la Cour de Justice de l’UE pour «retard injustifié» dans la procédure d’examen d’une demande d’autorisation de culture, a précipité les événements.
Le groupe Pionner, filiale de l’américain DuPont de Nemour, demande depuis 2001 une autorisation pour faire cultiver dans les champs de l’UE son maïs OGM TC1507 résistant à plusieurs herbicides dont le principe actif est le glufosonate d’amonium, très toxique, dénoncent les écologistes.

A ce jour, un seul OGM, le maïs MON810 de Monsanto, est cultivé en Europe. Le groupe allemand BASF a renoncé à produire dans l’UE sa pomme de terre Amflora. Autorisée à la culture en 2010, elle a été un échec commercial.

L’arrêt du tribunal européen a exhumé le dossier du TC1507, oublié depuis 12 ans, et a contraint la Commission européenne à reprendre la procédure en soumettant cette demande d’autorisation de culture au vote des ministres de l’Environnement de l’UE.

La prochaine réunion des ministres est prévue le 13 décembre. Une majorité qualifiée sera nécessaire pour rejeter ou approuver la demande d’autorisation de culture pour le TC1507. Si les Etats ne parviennent pas à s’entendre, la Commission européenne sera obligée d’autoriser la culture sous peine de condamnation pour manquement par la Cour européenne.

La procédure a été modifiée récemment pour supprimer cette obligation imposée à la Commission européenne, mais la demande d’autorisation de Pionner est antérieure à cette réforme, et c’est donc l’ancienne procédure qui s’applique. «Les Etats membres vont être mis face à leurs responsabilités», a commenté jeudi une source européenne proche du dossier.

Mais la Commission européenne peut aussi agir en modifiant sa recommandation, a soutenu Greenpeace. «L’arrêt du tribunal dénonce l’interruption de la procédure, mais il n’empêche pas la Commission européenne de reconsidérer sa position et de décider de ne pas recommander l’autorisation de culture pour tenir compte des études qui démontrent les risques liés à l’utilisation du glufosinate», a expliqué l’organisation environnementaliste.

«La Commission européenne va décider la semaine prochaine quelle suite juridique donner à la décision du tribunal», a déclaré jeudi lors d’un point de presse Frédéric Vincent, porte-parole du Commissaire à la Santé Tonio Borg, en charge du dossier OGM. «Elle ne va rien adopter en terme d’autorisation de culture», a-t-il insisté. «La Commission doit décider vers qui se tourner pour que l’Union européenne se prononce sur la demande d’autorisation du maïs 1507».

Le porte-parole ne s’est pas prononcé sur l’éventualité d’une modification de la recommandation de la Commission européenne, mais il a insisté sur le fait que «l’EFSA (agence européenne pour la sécurité des aliments) a confirmé que l’OGM répond à tous les critères en matière de santé et d’environnement de l’UE».

L’UE ne s’est toujours pas prononcée sur la demande de renouvellement de l’autorisation de culture pour le MON810. Faute de décision, ce maïs OGM continue d’être cultivé en Espagne et au Portugal, mais des clauses de sauvegarde ont été adoptées en 2008 pour interdire sa culture en France, en Autriche, en Hongrie, en Grèce, en Roumanie, en Bulgarie et au Luxembourg.

 

 

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Comment monsanto a prévu de régner sur le monde (document audio)

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La réalité narrée et teintée d'anticipation.

 

 

 

 

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Inde: 250 000 agriculteurs se suicident par an à cause du prix Nobel « Monsanto » !

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BANGALORE, Inde – Les suicides d’agriculteurs sont très courants en Inde. Certains affirment que la faute en incombe à l’augmentation des récoltes génétiquement modifiées.
«Le monopole des semences a mené aux suicides», a affirmé Dre Vandana Shiva, fondatrice de la Fondation Naydanya pour la Recherche pour la Science, la Technologie et l’Écologie.

 

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Shiva a parlé du coton Bt, variété de coton génétiquement modifié vendue par Monsanto, le géant de la biotechnologie: «Actuellement, 95 % des semences de coton appartiennent et sont contrôlées par Monsanto. Comme la plupart des sociétés de récoltes de coton sont liées par des accords de licence avec Monsanto, le prix des semences a grimpé de 8000 %.»

Les suicides d’agriculteurs sont concentrés dans l’ouest de l’Inde, dans des régions où pousse le coton.

Dans un documentaire de 2011, intitulé Semences amères, le réalisateur américain Micha Peled soupçonne des sociétés comme Monsanto d’avoir fait main basse sur les semences en Inde.

Peled affirme que les OGM sont la cause d’un quart de millions de suicides d’agriculteurs par an.

Ces suicides ont constitué un moteur puissant dans les protestations de masse contre les OGM en Inde.

Le 8 août, plus de 1000 fermiers de 20 États se sont réunis dans la capitale pour demander l’interdiction des OGM. La manifestation a obtenu ampleur et signification parce que le 8 août est célébré comme le jour où les masses indiennes se sont soulevées contre le pouvoir colonial britannique en 1942.

Le 15 août, les agriculteurs ont présenté, à leur premier ministre, un drapeau indien tissé avec du coton biologique pour célébrer la Journée de l’Indépendance.

Le gouvernement a pris quelques mesures pour réguler les OGM.

En août 2012, le Comité permanent parlementaire sur l’Agriculture a publié un rapport de 492 pages et demandé l’interdiction des cultures alimentaires génétiquement modifiées dans le pays. En octobre 2012, le Comité Technique d’Experts (TEC) nommé par le tribunal suprême a recommandé un moratoire de dix ans sur les essais des OGM dans les champs en Inde, afin de considérer leurs impacts sur la santé, l’environnement, l’économie et autres.

Néanmoins, selon Reset, consultant allemand en développement durable à but non lucratif, 71 variétés de récoltes génétiquement modifiées poussent dans des champs expérimentaux en Inde.

Le coton génétiquement modifié est entré dans le pays en 2002. En 2009, une aubergine Bt (aubergine génétiquement modifiée) a obtenu le feu vert – première culture comestible génétiquement modifiée à entrer en Inde. Cependant, en 2010, l’aubergine a été placée sous moratoire, à la suite des protestations et des inquiétudes sur ses impacts inconnus sur la santé.

En début d’année, le gouvernement indien a rendu l’étiquetage des OGM obligatoire.

«Nous avons dû nous battre devant le tribunal suprême pour demander l’étiquetage», a déclaré Shiva.

Alors que les OGM attisent les protestations de masse en Inde, certains affirment que les récoltes d’OGM peuvent accélérer le développement du pays en accroissant le rendement des cultures.

Les OGM bénéficient-ils à l’Inde?

Le département du Développement économique et rural agricole de l’Université Georg-August de Göttingen, Allemagne, a sondé 533 fermes dans quatre États indiens produisant du coton, entre 2002 et 2008.

Il a découvert que le coton Bt a bénéficié à de petits agriculteurs. Le rendement du coton a augmenté de 24 % et les profits se sont accrus de 50 % en moyenne.

Au contraire, Shiva a déclaré avoir vu peu des bénéfices supposés, mais de nombreux coûts supplémentaires et dettes. Sa fondation de recherche a surveillé les activités liées aux OGM depuis 1997 et mené une campagne anti-OGM au niveau national et international.

«La semence ne parvient pas à lutter contre les parasites, il y a eu plus de ravages et plus de pesticides doivent être diffusés», a expliqué Shiva. «La combinaison des coûts élevés, des semences non renouvelables et des pesticides coûteux ont enfermé les agriculteurs dans les dettes. Ce piège des dettes les a poussés au suicide», a-t-elle ajouté.

Shiva a déclaré: «Les OGM ne sont pas nécessaires en Inde. Le groupe d’experts techniques du Tribunal Suprême l’a reconnu, le comité parlementaire sur l’agriculture l’a reconnu, et les expériences avec le coton Bt l’ont montré.»

Batailles de brevets et autres empiétements présumés de Monsanto

Monsanto aurait trafiqué 16 variétés locales d’aubergines pour développer sa variété génétiquement modifiée. L’Autorité Nationale de la Biodiversité a engagé des poursuites contre Mahyco, le partenaire indien de Monsanto.

Selon Greenpeace, Monsanto a tenté de breveter, non seulement une variété de blé, mais aussi l’utilisation de blé – la fabrication de rôtis, pains, etc. – citant l’Autorité de la réglementation de la biotechnologie d’Inde (BRAI) 2013. Les syndicats d’agriculteurs et Greenpeace, indignés, se sont battus avec succès et le brevet a été annulé.

Shiva a déclaré: «s’il n’y a pas de brevets, il n’y aura pas d’OGM. La seule raison pour laquelle des sociétés comme Monsanto font pousser des OGM est qu’ils peuvent déclarer des brevets et percevoir des redevances. Les semences devraient se trouver entre les mains des agriculteurs».

Anticipant les impacts négatifs des OGM, certaines organisations indiennes ont débuté des programmes de conservation de semences. Les organisations non gouvernementales, comme Naydanya et la Société de développement Deccan, par exemple, ont discuté avec les agriculteurs sur les OGM et les ont informés sur les bénéfices et les dangers.

À Vidharba, la région orientale de Maharastra où se sont produits le plus de suicides d’agriculteurs, l’organisation de Shiva aide les fermiers grâce aux banques de semences qu’elle a créées. L’organisation dispose de 111 banques de semences communautaires dans le pays.

Projet de Loi de l’autorité de régulation de la biotechnologie de l’Inde

Un projet de Loi a été présenté auprès de la chambre basse du Parlement indien, le 22 avril, afin de créer une autorité de régulation pour la biotechnologie. Greenpeace et d’autres opposants aux OGM affirment que cela a pour but de museler les protestations.

Greenpeace déclare dans un rapport que le projet de loi de l’autorité de régulation pour la biotechnologie en Inde (BRAI) ne fait pas mention de «tests de biosécurité et d’évaluations indépendants sur le long terme, sur les récoltes génétiquement modifiées».

«Le projet de loi de la BRAI ôte le pouvoir de décisions des gouvernements des États dans les publications ouvertes sur les récoltes OGM, y compris pour les expériences», a déclaré Greenpeace. Cela signifie que le projet de loi remplace l’autorité constitutionnelle du gouvernement de l’État sur la santé publique et l’agriculture.

 

 


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Monsanto reçoit le “prix nobel” de l’agriculture pour ses recherches sur les OGM

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dossier la bombe ogm

 

Comment peut on recevoir le "World Food Prize 2013", lorsqu'on trafique des semences pour qu'on ne puisse pas les replanter l'année suivante et ainsi rendre les agriculteurs dépendants?

 

Comment peut-on recevoir un tel prix quand l'agent Orange a tué des dizaines de milliers de personnes durant la guerre du Vietnam?

 

 Quand en parallèle de ses activités de généticien fou on achète la plus grande armée de mercenaires au monde : Blackwater.

 

Quand à cause de nous, des paysans indiens se suiscident chaque jour à cause d'OGM défectueux, qui les obligent à acheter des tonnes de pesticides, polluant gravement la Nature et endettant les agriculteurs?

 

Quand on sait que des rats nourris exclusivement aux OGM ont développés de très grosses tumeurs cancéreuses? (Voir étude Séralini).

 

Et que dire de cette étude russe qui prédit la stérilisation de l'humanité à cause des OGM?

http://www.notreterre.org/article-une-etude-russe-qui-prouve-que-les-ogm-steriliseront-l-humanite-au-bout-de-3-generations-108345371.html

 

 

Voilà, nous assitons au triomphe de la bêtise sur l'intelligence. Je me demande si nous demandions au conseil d'administration de Monsanto de se nourrir exclusivement d'OGM pendant un an, s'ils le feraient?

 

Il y a quelque chose que vous pouvez faire : rendez-vous sur la page facebook de monsanto, cliquez à côté de "message", ensuite signalez lapage comme étant une escroquerie. Le clic de souris peut faire bouger les choses.

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