Comment Monsanto prévoit de modifier génétiquement les abeilles

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Après les avoir décimées, Monsanto veut les sauver...Ces fous en blouse blanche se prennent pour Dieu en jouant ainsi avec le Vivant.

 

 

En l’espace de vingt-cinq ans, la moitié des abeilles ont disparu. Leur extinction, qui semble inéluctable, pourrait être évitée grâce à un produit « miracle » développé par l’entreprise Beeologics, filiale israélienne du groupe américain Monsanto.

 

Les raisons du déclin des abeilles sont nombreuses. À commencer par un modèle agricole dominant de monoculture et l’utilisation massive de pesticides. Mais les abeilles ont un ennemi bien plus petit, mais virulent : le varroa, un acarien d’un millimètre capable de décimer des ruches entières.

 

Des abeilles génétiquement modifiées  

  

Apparu en France dans les années 80, le varroa a multiplié par six la mortalité des abeilles. Avec Remembee, Monsanto entend lutter contre les virus transmis par le parasite. Une petite révolution dans le milieu apicole.

 

Lorsque la multinationale rachète Beeologics en 2011, les écologistes jugent peu crédibles les arguments avancés par la firme. A savoir que la recherche apicole, une niche pourtant essentielle pour l’agriculture, « ne reçoit pas l’attention qu’elle mérite ». Les détracteurs du géant de la biotechnologie s’inquiètent, persuadés que le dessein secret de Monsanto est de tuer dans l’oeuf les recherches de Beeologics.

 

Mais la filiale continue ses travaux et s’intéresse à l’ARN des abeilles, un « cousin » de l’ADN. Pour faire simple, c’est le messager du gène qui contrôle la fabrication d’une protéine. Beeologics a ainsi mis au point une solution sucrée qui contient des molécules d’ARN protégeant les abeilles contre les virus transmis par le varroa, en « empêchant » la fabrication des protéines sensibles au parasite.

 

Quels risques pour l’homme ?

 

Selon Beeologics, Remembee ne laisse aucune trace dans le miel produit par les abeilles traitées. Mais les experts sont divisés sur l’utilisation de l’ARN, car la molécule utilisée pourrait passer de l’organisme de l’insecte au produit qu’il fabrique, et que nous consommons.

 

« Les scientifiques sont obligés d’utiliser un type d’ARN très résistant pour pouvoir le travailler : l’ARN interférent. Or, celui-ci ne se dégrade pas dans l’organisme de l’hyménoptère », explique à Francetv info Christoph Then, expert en biotechnologie et longtemps engagé auprès de Greenpeace en Allemagne.

 

Mais un scientifique du laboratoire Biologie et protection de l’abeille de l’Institut national de la recherche agronomique (Avignon) ne partage pas son point de vue.

 

« Ces molécules d’ARN sont très spécifiques. Elles ciblent une partie de l’ADN seulement et n’entraînent pas de modification physiologique de l’insecte », affirme-t-il à francetv info. Un argument que balaye Christoph Then : « L’ARN interférent est une technologie très jeune. Théoriquement, il s’agit d’une molécule aux visées spécifiques. Théoriquement. Mais nous n’avons que très peu de recul dessus. »

 

« Monsanto veut se refaire une image auprès des apiculteurs »

 

Pour Cédric Gervet, chargé de communication à Greenpeace, Remembee est « une solution réductrice pour un problème beaucoup plus complexe ». Le varroa infeste la totalité des ruches françaises « et pourtant, les abeilles de ville sont en meilleure forme que leurs soeurs de la campagne », souligne Olivier Belval, président de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). Les hyménoptères peuvent résister au varroa tant qu’elles ne sont pas fragilisées par les pesticides et le manque de nourriture engendré par la monoculture.

 

Le fond du problème serait donc le modèle agricole prôné par Monsanto, Bayer et Syngeta, les trois grands groupes du secteur de l’agrotechnologie. Contacté par francetv info, Marco Contiero, directeur des politiques agricoles à Greenpeace Europe, se désole : « Débarquer avec une solution miracle sans prendre en compte les facteurs environnementaux, ça n’a absolument aucun sens. Il faut remettre en cause le système global. »

 

Olivier Belval est catégorique : « Monsanto essaye de se refaire une image auprès des apiculteurs », assène-t-il. L’Unaf et les associations écologistes s’accordent à dire que le groupe, principal producteur de semences génétiquement modifiées, s’applique à redorer son image en pratiquant le « greenwashing ». Monsanto a refusé répondre aux questions de francetv info.

 

Beeologics attend l’autorisation de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux pour pouvoir commercialiser Remembee. Le produit devra ensuite être approuvé par la Commission européenne avant d’arriver dans nos ruches, ce qui devrait prendre un certain temps. Mais Olivier Belval n’en est pas si sûr. « Les abeilles voyagent. On a retrouvé des essaims sur des cargos. Donc des abeilles traitées pourraient très bien arriver en Europe avant que Remembee y soit autorisé. » 

 

 


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Eau dangereuse? Non merci! Pétition en ligne

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http://www.avaaz.org/fr/petition/Eau_dangereuse_Non_merci/?caZfyfb

 

 

Monsieur le Président, La France est joliment parcourue de nombreux cours d’eau et égayée de sources. Mais nous apprenons que la qualité de l’eau continue de se dégrader jusqu’à menacer notre santé.

 

Vous avez l’autorité, c’est pourquoi nous nous tournons vers vous, vous demandant d’en user pour :


1. faire respecter les directives européennes sur l’eau, 2. organiser des assises nationales de l’eau, réunissant l’ensemble des acteurs concernés, 3. mettre en place une police de l’eau et de l’environnement réellement indépendante, et dotée de moyens financiers. Ainsi pourrons-nous continuer à nous réjouir de boire une eau pure et saine. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de toute notre gratitude et de notre haute considération.

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La Chine s'attaque à la pollution atmosphérique dans ses grandes villes

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Le gouvernement chinois a publié un document officiel dans lequel il propose plusieurs mesures pour réduire d'un quart les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales villes du pays d'ici 2017.

 

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Selon un document du Conseil d'Etat chinois publié sur le site officiel du gouvernement central, l'exécutif va tenter de réduire d'un quart au maximum les niveaux de pollution atmosphérique à Pékin et dans les principales villes du pays d'ici 2017. Les niveaux de "concentration de particules fines" ont en effet atteint des niveaux extrêmement élevés.

Des niveaux de particules fines dépassant en janvier 40 fois les seuils fixés par l'OMS

Cette pollution de l'air dans les principales villes chinoises est du essentiellement aux émissions des centrales à charbon, avec des niveaux de particules fines, les PM2,5, dépassant en janvier dernier jusqu'à 40 fois les seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces niveaux de pollution ont provoqué des centaines de milliers de décès prématurés et terni l'image des villes chinoises, y compris celle de Pékin, qui a vu une baisse de sa fréquentation touristique de près de 15% au cours de la première moitié de l'année.


La réduction de la pollution pourrait passer notamment par un ralentissement de la hausse de la consommation de charbon, qui ne devrait plus occuper que 65% des ressources énergétiques de la Chine en 2017, selon le document, qui ne précise pas son niveau actuel. L'administration américaine de l'information sur l'énergie estimait que le charbon représentait 70% de l'énergie fournie en Chine en 2009.

Parvenir à une réduction de la "consommation totale de charbon"

La Chine est le premier consommateur mondial de charbon et nécessitera l'an prochain plus de la moitié de la demande mondiale, selon les prévisions. Trois des régions les plus peuplées de Chine, dont celle autour de Pékin et celle, au sud, du delta de la rivière des Perles, autour de Canton, devront "parvenir à une réduction dans leur consommation totale de charbon", indique le document. Ce plan, qui ne fixe pas d'objectifs chiffrés, a reçu un accueil mitigé de la part des défenseurs de l'environnement.


Mme Li Yan, en charge de la campagne sur le climat et l'énergie pour Greenpeace en Asie du sud-est, a jugé que le plan "prend des mesures très importantes" vers un contrôle rapide de la consommation de charbon. Mais pour parvenir à une réduction significative de la pollution atmosphérique, "il sera nécessaire de limiter la consommation de charbon également dans d'autres domaines" que celui des centrales, a-t-elle prévenu dans un communiqué.


Au cours de l'année 2012, les particules nocives auraient fait plus de 8600 morts dans les quatre plus grandes villes chinoises. En janvier 2013, cette pollution avait atteint le seuil de 755, sur une échelle allant jusqu'à 500.

 

 


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Apigénine : ce composé chimique casse l’immortalité des cellules cancéreuses

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L’apigénine, un composé chimique naturel très présent dans le régime méditerranéen, brise l’immortalité des cellules cancéreuses. Un résultat obtenu par des chercheurs de l’université d’État de l’Ohio (États-Unis).

 

persil_credits_h._zell_0.jpgL’apigénine, qui abonde notamment dans le persil, aurait des effets protecteurs vis à vis du cancer. En effet, une étude américaine montre que l’apigénine modifie le processus de régulation génétique dans les cellules cancéreuses, ce qui a pour effet de les rendre à nouveau sensibles au processus de mort cellulaire.

 

 

On le sait, les cellules cancéreuses ont pour caractéristique de proliférer grâce à une capacité à s’affranchir du processus de mort cellulaire auquel elles devraient normalement être soumises.

Or, des biologistes américains ont découvert que l’apigénine (ou apigénol), un composé chimique très présent dans le régime méditerranéen (dit aussi régime crétois, le régime méditerranéen se caractérise par la consommation abondante de fruits, légumes, céréales et huile d’olive, doublée d’une faible consommation de viande et de produits laitiers) empêche les cellules cancéreuses d’inhiber le processus de mort cellulaire par lequel elle devrait normalement être régie. Résultat ? Ces cellules cancéreuses deviennent alors… mortelles.

Cette découverte, effectuée grâce à des travaux menés sur les souris, sera publiée cette semaine dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

Quel est le mode opératoire de l’apigénine ? Selon le professeur de génétique moléculaire Andrea Doseff, auteur principal de l’étude, l’apigénine modifierait chez les cellules cancéreuses une étape spécifique dans le processus dit de régulation des gènes (le processus de régulation des gènes agit sur la façon dont les gènes de notre ADN s’expriment). Une modification qui aurait alors pour effet « d’obliger » les cellules cancéreuses à mourir comme prévu, en les rendant à nouveau sensibles au processus de mort cellulaire.

Selon les auteurs de l’étude, l’apigénine a également pour caractéristique de se lier avec quelque 160 protéines dans l’organisme humain. Ce qui suggère que l’effet protecteur de l’apigénine vis-à-vis du cancer est peut-être le fruit d’un mécanisme chimique plus large, impliquant d’autres aliments que ceux contenant seulement beaucoup d’apigénine.

Quels sont les sources d’apigénine ? Ce composé chimique de la famille des flavonoïdes abonde dans le persil, le plantain, le romarin, la camomille ou encore le céleri. Il est également présent en quantité non négligeable dans de nombreux fruits et légumes.

Si un tel résultat constitue à l’évidence une avancée importante dans la compréhension des effets de l’alimentation sur le cancer, il faut toutefois noter que le rôle bénéfique de l’apigénine avait déjà été mis en évidence. En effet, l’apigénine possède des propriétés anti-inflammatoires susceptibles de protéger l’organisme humain de certains cancers, comme le cancer du sein. Un constat révélé par une étude publiée en 2011 dans la revue Cancer Prevention Reseach, sous le titre « Apigenin prevents development of medroxyprogesterone acetate-accelerated 7,12-dimethylbenz(a)anthracene-induced mammary tumors in Sprague-Dawley rats ».

 

 


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Enfin un véritable téléphone portable écologique!

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Adieu obsolescence programmée, voici le Phonebloks ! Ce n’est qu’un concept, mais celui-ci commence à ressembler plus à l’idée qu’on se fait d’un téléphone écologique.

 

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Les fabricants d’appareils électroniques tentent toujours de nous faire croire que leurs produits sont plus verts. Quoi qu’il en soit, on se retrouve à changer régulièrement plus d’un appareil, et notamment de téléphone portable. Parfois, il s’agit d’une mode, de l’attrait d’un nouveau modèle, ou d’un coup marketing réussi. Parfois cependant il s’agit d’un véritable problème dans le téléphone mobile. On parle ainsi beaucoup d’obsolescence programmée.

Rares sont les téléphones portables qu’on peut démonter facilement et, si c’est le cas, encore faut-il pouvoir changer la pièce. Batterie non amovible, écran cassé, ou autres soucis nous poussent ainsi à jeter le téléphone portable, ou plutôt le recycler. Cela coûte cher et n’est pas très écologique.
Phonebloks, un téléphone écologique

Autant vous prévenir tout de suite : il s’agit d’un concept, mais il pourrait bien trouver commercialisation et dans ce cas être vraiment intéressant.

 

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Le Phonebloks est un téléphone portable constitué de plusieurs blocs détachables. Son concepteur, Dave Hakkens, a ainsi séparé les différentes fonctions d’un téléphone portable classique de manière à ce que chacune soit distincte des autres : haut-parleur, wifi, batterie, objectif de l’appareil photo, etc.

Si on suit cette logique, si un composant tombe en panne, ou qu’on souhaite le remplacer (pour obtenir un meilleur objectif, par exemple), on n’est pas obligé de changer tout le téléphone. Une astuce simple, mais assez efficace. Visuellement, c’est entre le LEGO et le smartophone classique.

 

 

 

 


Plus d’informations sur Thunderclap où vous pouvez soutenir le projet si celui-ci vous plaît : https://www.thunderclap.it/projects/2931-phonebloks

 


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