Les projets les plus fous pour combattre le réchauffement climatique

Publié le par Gerome

Le réchauffement climatique est bien présent et ses conséquences de plus en plus visibles. Des scientifiques proposent des solutions folles. Mais le remède ne pourrait-il pas se révéler pire que le mal?


La fonte de  la calotte glaciaire Arctique, de plus en plus rapide, atteint,  cette année encore, un nouveau record. Et plus de doute : Le responsable en est le réchauffement climatique.
Des scientifiques Américains se sont penchés sur ce grave problème et ont imaginé des moyens de lutte contre ce réchauffement. Des projets fous, dont les conséquences pourraient se révéler dangereuses pour la planète puisque l’on parle ici d’action à échelle planétaire !

1 – Le parasol spatial
Une des façons imaginée par les scientifiques, pour réduire le rayonnement solaire arrivant sur terre est assez simple….sur le papier :mettre en place, entre la Terre et le Soleil, un "Parasol Spatial" sous forme de milliards de petits miroirs qui seraient envoyés par conteneurs dans l’espace. Ceux-ci renverraient alors le rayonnement solaire dans l’espace et refroidiraient la Terre.
Problème : Le coût de ce projet est estimé à 5.000 milliards de dollars. Un peu trop cher !

2 – Du soufre dans l’atmosphère
Les scientifiques l’ont remarqué : Après une éruption volcanique, le rayonnement solaire diminue à cause des millions de tonnes de poussières et de gaz (principalement du dioxyde de soufre) envoyés dans l’atmosphère. 
Ces scientifiques en ont donc déduit qu’envoyer du soufre dans l’atmosphère avec des ballons sondes limiterait le rayonnement solaire. 
Ce projet est sérieusement étudié et pourrait voir le jour d’ici une dizaine d’années.
Problème : Quid des conséquences de la présence de ce souffre dans l’atmosphère sur le climat ?

3 – Du fer dans les océans
Les océans sont les  puits de carbone les plus important de la planète. Une solutions serait d’accélérer l’activité du plancton pour augmenter leur absorption de CO2, principal gaz à effet de serre, en injectant du sulfate de fer dans les océans. Des expériences sont déjà en cours.
Problème : Certains scientifiques crient à la folie car les conséquences sur la modification de l’écosystème marin sont totalement inconnues.

4 – Fabriquer des nuages avec de l’eau de mer
Le projet le plus avancé, selon France 2, serait de fabriquer des nuages….en projetant de l’eau de mer en hauteur dans l’athmosphère.
Problème : Comme la solution précédente, des scientifiques émettent de gros doutes quant aux conséquences de tels agissements sur l'atmosphère de la planète.
Mais le principal défaut de ces solutions deumeure, celui de combattre les conséquences du réchauffement climatique, et ne pas traiter le problème à la source : La pollution de la planète.

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Los Angeles a diminué ses émissions de COV de 98 %

Publié le par Gerome

Une étude encense les efforts entrepris par la métropole californienne pour lutter contre la pollution

 

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Si il était déjà de notoriété publique que la Californie (États-Unis) et plus particulièrement Los Angeles sont à la pointe en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique en général, les études scientifiques validant ces efforts force chiffres à l’appui n’étaient jusqu’ici pas légion. Le « mal » est réparé avec un rapport publié par la National Oceaonographic an Atmospheric Administration (NOAA), qui souligne que, depuis les années 1960, la quantité de composés organiques volatils (COV) présents dans l’atmosphère de la cité des anges a diminué de… 98 %.


Principalement produits par les gaz d’échappement des voitures, les COV sont parmi les plus gros contributeurs des problèmes de pollution atmosphérique. Avec les oxydes d’azote Ils sont en effet « précurseurs » de l’ozone troposphérique (le « mauvais ozone ») et peuvent sérieusement altéré les capacités respiratoires.

 

Des efforts pour la protection de l’environnement


Paradoxalement, la période comprise entre 2002 et 2010 est celle où la ville a eu le plus de voitures en circulation dans son histoire, mais également celle où la concentration de COV a le plus diminué (50 %). Une dissymétrie étonnante qui s’explique par la mise en œuvre de réglementations sur la pollution atmosphérique et de normes strictes sur le rendement des véhicules.

 

Selon la NOAA, les nouvelles exigences pour les convertisseurs catalytiques, l’utilisation de carburants moins sujets à l’évaporation et l’efficacité améliorée des nouveaux moteurs auraient aussi participé activement à cette baisse sans précédent.

Il reste cependant à mieux réglementer les rejets carbone provenant des bâtiments eux-mêmes pour pouvoir impacter réellement sur tous les gaz à effet de serre, et pas seulement les COV. La municipalité a tout de même montré qu’elle était sur la bonne voie.

 

 


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Découverte de huit nouvelles espèces de requins au sud de Maurice

Publié le par Gerome

Huit nouvelles espèces de requins d'eau profonde ont été découvertes par un étudiant américain au début du mois au cours d'une expédition à 200 km au sud de l'île Maurice, rapporte le Moss Landing Marine Laboratories (MLML) sur son site web. 

L'étudiant diplômé Paul Clerkin avait accompagné les pêcheurs au chalut qui étaient en campagne le long de la crête de Melville dans le sud de l'océan Indien.

C'est une faille peu explorée où la profondeur avoisine les 4. 000 mètres. Les marins avaient cependant pêché près d'une tonne de requins et parmi 350 individus, l'étudiant est tombé sur huit nouvelles espèces jamais répertoriées à une profondeur de 2 000 mètres, soit autour des monts sous-marins. 

Selon le directeur du MLML Pacifique Shark Research Center, la découverte de ces nouvelles espèces de requins est peut-être encore plus importante que celle du requin blanc charismatique.

Ces nouvelles espèces, les unes plus bizarres que les autres, dont un faux requin-chat de 3 mètres, ont été trouvées à un emplacement distant à une semaine de voyage en bateau à partir de la rade de Port-Louis, un isolement qui en fait une zone peu étudiée jusqu'ici.

"Les requins n'ont pas vraiment été exploré autant que nous le pensons", a déclaré Paul Clerkin. 

Paul Clerkin indique qu'il a pêché au moins 35 faux requins- chats, ce qui suggère que la Melville Ridge n'a guère intéressé les scientifiques.

"Les requins demeurent encore une espèce inconnue qui possède une mauvaise réputation mais qui joue un rôle extrêmement important dans l'écosystème marin", avance-t-il.

De son côté, le Dr Ebert suggère que c'est ce manque d'informations de base sur les requins qui rend ces nouvelles espèces si important.

"Les grands requins blancs sont protégés en Amérique du Nord et dans de nombreux endroits à travers le monde, tandis que ces nouvelles espèces ne sont même pas connus et ne peuvent donc pas être protégés", explique le Dr Ebert.

Selon le scientifique, les nouvelles découvertes comme celles de Clerkin sont essentielles, par conséquent, pour empêcher les espèces de requins tels que ceux-ci de tomber sous le radar.

Pour déterminer les liens de parenté de ces nouveaux requins avec les squales existants, Paul Clerkin va procéder à des tests ADN.

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Les USA jettent annuellement 165 milliards $ à la poubelle

Publié le par Gerome

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Les Américains jettent annuellement à la poubelle près de 40 % de leur alimentation pour un montant de 165 milliards de dollars, d’après le rapport d’une organisation non-gouvernementale écologique « Conseil pour la protection des ressources naturelles ». 

 

Selon les scientifiques, une famille américaine moyenne composée de quatre personnes jette à la poubelle pour une somme totale de 2 275 dollars. La plupart des ordures ménagères sont des légumes et des fruits. 
Les produits d’alimentation sont généralement jetés à la poubelle étant superflus.

 

Il ne faudrait que 3 milliards pour mettre fin à la pauvreté dans le monde. Cela laisse songeur... 

 

 


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La vie marine face à une extinction massive

Publié le par Gerome

Est-il encore utile de signaler que la vie qui nous entoure et plus particulièrement dans ce cas, la vie marine, est en très grand danger ? Apparemment oui…

Une équipe des meilleurs scientifiques marins dans le monde, ont mis en garde que la vie dans les océans du monde est confrontée à des changements beaucoup plus importants et à des risques d’extinctions de grande ampleur, plus que jamais auparavant dans l’histoire humaine.

 

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En juin 2011, une étude similaire à celle-ci plus récente et mondiale, prévenait que les pires prévisions n’étaient pas encore assez alarmistes en considérant l’état des océans.

Des chercheurs australiens, américains, canadiens, allemands, panaméens, norvégiens et anglais ont comparé les évènements qui ont conduit à des extinctions massives de la vie marine dans le passé, avec ce qui est observé aujourd’hui dans les mers et les océans, au niveau mondial.

Trois des cinq plus grandes extinctions, des 500 derniers millions d’années, ont été associées au réchauffement climatique et à l’acidification des océans, des tendances qui s’appliquent également aujourd’hui, disent les scientifiques dans une nouvelle étude (lien plus bas).

Les autres extinctions ont été amenées par la perte de l’oxygène de l’eau de mer, la pollution, la perte d’habitat et la pression de la chasse et de la pêche par l’homme, ou une combinaison de ces facteurs.


Selon les scientifiques :


À l’heure actuelle, la Terre est à nouveau dans une période d’extinction et de risques croissants d’extinction, cette fois principalement causée par des facteurs humains.

Alors que les données sont plus difficiles à collecter en mer que sur terre, des preuves indiquent fortement que les pressions, ressenties par les animaux et les plantes terrestres, sont désormais semblables pour la vie marine.

Les chercheurs ont mené une recherche approfondie dans les archives historiques et fossiles pour établir les principales causes des extinctions marines antérieures et le risque qu’elles se reproduisent aujourd’hui.

Les évènements d’extinction marines varient grandement. Dans l’“extinction de masse" duPermien, il y a 250 millions d’années, par exemple, on estime que 95 % des espèces marines se sont éteintes en raison de la combinaison du réchauffement, de l’acidification, de la perte de l’oxygène et de l’habitat. Les scientifiques ont suivi la tragédie dans la chimie des sédiments océaniques de l’époque et de la brusque perte de nombreux animaux marins à partir des enregistrements fossiles.


Selon les scientifiques :

Nous assistons aujourd’hui, à la signature de tous ses “conducteurs”, ainsi que ceux qui viennent se rajouter, comme la surexploitation et la pollution humaine par les produits chimiques, les plastiques et les nutriments.

Les fossiles révèlent que la vie marine est très résistante, qu’elle récupère après une série d’énormes revers. Mais aussi, que cela peut prendre des millions d’années pour se faire.

Il est peut-être encore temps d’agir, si nous comprenons ce qui pousse l’extinction de la vie dans les océans, on peut aussi comprendre ce que nous devons faire pour la prévenir ou la réduire au minimum. Nous devons comprendre que les océans ne sont pas seulement une décharge pour les déchets humains, les contaminants et le CO2, un endroit où nous pouvons nous permettre d’ignorer ou de surexploiter. Ils sont étroitement liés à notre survie, à notre propre bien-être et à la prospérité, comme celle de la vie sur Terre en général.

Même si nous ne pouvons pas observer facilement ce qui se passe sous l’eau, nous devons reconnaitre que l’influence de 7 milliards d’êtres humains est maintenant si grande, qu’elle régit le destin de la vie dans les océans. Et nous avons besoin de commencer à prendre la responsabilité de cela. La situation n’est pas désespérée. Nous avons pu constater par des preuves évidentes, à la fois du passé et du présent, que la vie de la mer peut ressurgir.

Ainsi, notre étude est un appel à l’humanité pour donner une chance aux océans. En effet, elle dit que nous devons cesser de libérer le CO2 qui anime ces phénomènes d’extinction massive, de lutter contre les eaux de ruissèlement de la terre polluées et riches en nutriments qui sont à l’origine des "zones mortes ", gérer nos pêcheries océaniques de manière plus durable et mieux protéger leur habitat.

Toutes ces choses sont possibles, mais les populations ont besoin de comprendre pourquoi elles sont essentiels. C’est la première étape pour prendre des mesures efficaces afin d’empêcher leur extinction.


L’étude publiée sur l’édition en ligne de Trends in Ecology and Evolution :  Extinctions in ancient and modern seas, par  Paul G. Harnik, Heike K. Lotze, Sean C. Anderson, Zoe V. Finkel, Seth Finnegan, David R. Lindberg, Lee Hsiang Liow, Rowan Lockwood, Craig R. McClain, Jenny L. McGuire, Aaron O’Dea, John M. Pandolfi, Carl Simpson et Derek P.

 

 


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