Camp de concentration nucléaire pour tous

Publié le par Gerome

Extrait d'un article courageux et intéressant de Paolo Scampa, tiré de son livre. Ce chercheur s'est évertué à calculer le nombre de particules nucléaires présent aujourd'hui dans l'air et sur la terre, suite aux fameux essais nucléaires des années 45 à 80. Il parle aussi de Tchernobyl et Fukushima, et des guerres. Et il maudit les physiciens nucléaires qui cachent au monde la vérité absurde de la situation actuelle, tout comme il blâme les fausses mesures et fausses informations communiquées par les autorités nucléaires. Et le silence complice des gouvernements.

 

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"La physique n'est hélas pas une opinion et que l'air soit désormais envahi par les nanoparticules radioactives n'est pas un mirage. Les essais nucléaires ont transformé la biosphère en un imperceptible Auschwitz atomique lent. La planète est devenue un vaste territoire de concentration radioactif. 

Mais autant à Auschwitz qu'à Disneyworld, on y respire la même mort de l'humanité même si ici de manière bien plus discrète, indirecte et sournoise que là. Par la grâce des physiciens nucléaires que l'on loue tant, nous vivons en effet désormais et à jamais dans une chambre à gaz radioactive infiniment vaste et à effet tumoral retardé. 

Du soir au matin nous baignons libres dans une atmosphère insalubre saturée de radionucléides artificiels qui sont autant de minuscules bombes cancérigènes à retardement. Inspirant paisiblement nos 28 m3 quotidiens d'air surchargé de nanoparticules atomiques, nous vivons tranquilles l'aube d'une patiente et irréversible solution terminale qui viendra avec le temps. Notre monde a en somme glissé de facto de la dictatoriale solution finale « pour les autres » à la démocratique solution terminale « pour tous ». Du Zyklon B au 239Pu tel est bien la mesure inavouée du progrès politique connu par l'humanité après la seconde guerre mondiale. Heil Nuke. Que pourrions-nous dire d'autre face à ce crime radiologique contre l'humanité ? " 

Paolo Scampa, Président de l'AIPRI (Association Internationale pour la Protection contre les Rayons Ionisants ).

 

 


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Les États-Unis franchissent le cap des 50 gigawatts d’éolien installé

Publié le par Gerome

Nouveau record pour l’éolien chez l’Oncle Sam !

 

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Témoins d’une montée en puissance continue du secteur de l’éolien aux États-Unis, le record historique de 50 gigawatts vient d’être franchis par le pays, soit l’équivalent d’une dizaine de centrales nucléaires. Les premières éoliennes apparues dans les années 80 ont dû attendre 23 ans pour franchir le premier cap des 5 GW de capacité de production et il aura fallu attendre 2006 pour que le chiffre soit doublé pour atteindre les 10 GW. En forte croissance, notamment grâce au crédit d’impôt pour la production (PTC) – un allégement fiscal fédéral de 2,1 cents par kilowattheure – l’éolien aura franchi le seuil des 25 GW en 2008 avant d’atteindre enfin le cap des 50 GW cette année.

Au travers de 39 États, les éoliennes alimentent 13 millions de foyers, soit autant que 44 centrales à charbon ou de 11 centrales nucléaires.

 

« Ce mois-ci nous avons brisé le seuil des 50 gigawatts, et nous sommes sur le rythme de l’une de nos meilleures années en termes de mégawatts installés. » a déclaré Denise Bode, directrice générale de l’American Wind Energy Association (AWEA), dont les propos ont été rapporté par nos confrères du site américain Treehugger.com. Selon l’ONG, il reste de difficile d’entrevoir l’avenir des éoliennes aux États-Unis, notamment car le PTC devrait expirer bientôt et que les débats font rage pour savoir si il sera renouvelé. En conséquence les commandes dans les industries d’éoliennes ont considérablement ralenties.


Le mot d’ordre est donc de ne pas se reposer sur ses lauriers. La volonté générale des États-Unis à avancer sur la voie de la lutte contre les gaz à effet de serre, tant au niveau des entreprises qu’au niveau des États en eux-même, comme la Californie qui pourvoie 20 % de sa demande d’électricité par des énergies renouvelables, devrait prendre le pas sur les lobbys nucléaire et pétrolier. Du moins, espérons-le…

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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L'effet domino de l'extinction des espèces démontré scientifiquement

Publié le par Gerome

Des chercheurs ont montré que loin d'être en compétition, les prédateurs s'entraident...

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C’était jusqu’à présent une intuition, c’est désormais une certitude. L’extinction des espèces animales serait un grand jeu de dominos, ont démontré des scientifiques britanniques de l’université d’Exeter. Selon leurs recherches, publiées dans le journal Royal Society Biology letters, l’extinction d’un carnivore pourrait entraîner la mort de plusieurs autres prédateurs à cause des liens qu’ils peuvent avoir dans la chaîne alimentaire.

Pour aboutir à ces conclusions, les  chercheurs ont élevé deux espèces de guêpes et les deux types de pucerons dont elles se nourrissent respectivement. Dans un premier bocal, ils ont mis une seule espèce de guêpe : elle s’est éteinte au bout de quelques semaines. Dans un second bocal, ils ont mis les deux espèces et elles ont toutes deux prospéré. Pas de compétition donc mais bien plutôt une entraide utile: lorsqu’une seule espèce de guêpe est présente, les pucerons que ces guêpes ne mangent pas se sont multipliés, menaçant la survie de l’autre espèce de pucerons dont elles se nourrissent. Elles ont donc eu moins à manger que les guêpes qui se rendaient mutuellement service en régulant la quantité de proies de chacune.

Les scientifiques en ont conclu que les programmes de préservation d’une seule espèce, comme il en existe aussi bien pour les tigres que pour les baleines, avaient tout faux: ce sont des écosystèmes entiers qu’il faudrait préserver.

 

 


Publié dans Nature

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L'Aspartame: Notre poison quotidien

Publié le par Gerome

 

 

 

 

L'Aspartame - Notre poison quotidien : Une enquête de Marie-Monique Robin sur la contamination de la chaîne alimentaire par des milliers de produits chimiques, utilisés depuis la fin de la seconde guerre mondiale. 

Notre poison quotidien - Le film 
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Notre-poison-quotidien/3673748,CmC=... 

Une coproduction d'Arte France et INA, diffusée le Mardi 15 Mars 2011 à 20h45http://www.arte.tv/fr/3673928.html 



" Au cours des 30 dernières années, le cancer, les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) ou auto-immunes, le diabète et les dysfonctionnements de la reproduction n'ont cessé de progresser. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ? C'est à cette question que répond Notre poison quotidien, fruit d'une enquête de deux ans en Amérique du Nord, en Asie et en Europe. 



S'appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de représentants des agences de règlementation -- comme la Food and Drug Administration (FDA) américaine ou l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) --, le film montre que la cause principale de l'épidémie est d'origine environnementale : elle est due aux quelques 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement, et principalement notre alimentation, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. 



Cette grande enquête retrace le mode de production, de conditionnement et de consommation des aliments, depuis le champ du paysan (pesticides) jusqu'à notre assiette (additifs et plastiques alimentaires). Elle décortique le système d'évaluation et d'homologation des produits chimiques, à travers les exemples des pesticides, de l'aspartame et du Bisphénol A (BPA), et montre qu'il est totalement défaillant et inadapté. Elle raconte les pressions et les manipulations de l'industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques.

 

 

Enfin et surtout, elle explore les pistes permettant de se protéger en soutenant ses mécanismes immunitaires par la nourriture, ainsi que le démontrent de nombreuses études scientifiques (décriées par l'industrie pharmaceutique).

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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Ethylotests obligatoires : des tonnes de chrome cancérigène dans la nature

Publié le par Gerome

 A partir du 1er novembre 2012, tout conducteur de véhicule terrestre à moteur doit détenir un éthylotest non usagé disponible immédiatement, sous peine d’une amende. Cette mesure, présentée comme d’habitude en agitant de bons sentiments comme la continuation de la lutte contre les violences routières, aura pour conséquence indubitable de créer un nouveau marché et de constituer une rente aux sociétés positionnées sur ce créneau. 

 

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Cela sauvera-t-il de nombreuses vies ? Il y a fort à parier que, dans la pratique, l’automobiliste lambda achètera un éthylotest pour le laisser dans la boîte à gants de son véhicule, un peu comme on attache au rétroviseur une représentation de Saint-Christophe ou un petit ours en peluche, et ne changera rien à ses habitudes. Celui qui ne boit pas continuera à ne pas boire et n’utilisera jamais cet appareil, et celui qui boit un peu hésitera à l’utiliser pour ne pas tomber sous le coup d’une contravention pour non présentation d’éthylotest. Quant à celui qui boit trop, il aura déjà beaucoup de mal à ouvrir la portière et à démarrer pour s’occuper d’autre chose. 

Imaginons quelqu’un qui vient de boire un ou deux verres de vin et qui désire prendre le volant. Il peut décider de se fier à son bon sens et démarrer sans vérifier son degré d’alcoolémie, ou bien utiliser son éthylotest. Dans le second cas il risque de se faire arrêter et de payer une amende pour défaut d’alcootest. Si par contre il décide de ne pas utiliser son alcootest, il conserve une chance sur deux de ne pas être en infraction et donc de ne rien avoir à débourser s’il est contrôlé. La « bonne » solution serait donc de continuer à se fier à son bon sens et ne pas dépasser deux doses d’alcool (si l’on pèse 70 kg) avant de prendre la route. On peut tout de suite prédire que l’effet de la nouvelle mesure aura un impact infime sur les accidents de la route.

On objectera qu’il suffira d’avoir deux éthylotests dans sa boîte à gants, mais ce sera en oubliant que l’on ne fait ainsi que repousser le problème à la prochaine fois où l’on prendra la route. Si l’on désire systématiquement vérifier son état d’alcoolémie avant de prendre la route, la seule solution consiste à réserver un budget annuel spécifique pour acheter des tonnes de ces petits instruments. Cela n’a d’ailleurs pas dû échapper au législateur et aux lobbys qui rêvaient d’obliger tous les automobilistes et les constructeurs à placer un dispositif fixe d’antidémarrage sur chaque véhicule. Ce dispositif électronique aurait coûté encore plus cher à l’automobiliste et justifié la mise en place d’un nouvel appareil de haute technologie dans tous les véhicules. 

 

Comme on peut le lire sur un site de la prévention routière consulté en août 2012 [1], si 30,8% des tués sur la route correspondent à une alcoolémie excessive, 36,5% des tués le sont à proximité d’obstacles fixes en tous genres : arbres, véhicules en stationnement, glissières, murs, poteaux, panneaux de signalisation, bordures de trottoir, fossés. Or on « habille » de plus en plus nos routes avec des signalisations sur les bas-côtés, et on rend nos rues de plus en plus étriquées pour ralentir la vitesse de circulation dans les agglomérations. De façon anecdotique, je suis récemment allé dans un cul-de-sac qui donnait sur quelques villas de standing, ce cul-de-sac étant traversé par une rue qui donnait elle-même encore sur deux culs-de-sac. La circulation était insignifiante à cet endroit, mais pourtant j’y ai trouvé deux ralentisseurs, deux panneaux stop, deux panneaux pour avertir des ralentisseurs, et des kilos de peinture blanche au plomb déversés sur l’asphalte pour signaler le ralentisseur dans les deux sens, les stops et les milieux de voie qui étaient en outre bordées de trottoirs neufs. Une avalanche de gadgets inutiles dans un endroit où il doit y avoir en tout et pour tout un blessé de la route tous les cent ans. Mais qu’on se rassure, ces gadgets ont été payés par nos impôts et cet argent est bien parti quelque part. Par contre les tonnes de chromate de plomb toxique et de toluène présents dans les peintures déversées chaque année sur nos chaussées devraient nous faire réfléchir sur l’impact écologique d’une telle exagération.

 

De nouveaux déchets dans la nature

Retournons à nos éthylotests. Pour « sauver des vies », on choisit de créer une nouvelle prolifération de petites babioles en plastique que l’on retrouvera finalement dans la nature. Si 40 millions d’automobilistes devaient effectivement utiliser ces joujoux cinq fois par semaine, cela ferait 5 x 40 000 000 x 52 = 10 400 000 000, soit plus de dix milliard d’éthylotests par an que l’on retrouvera dans nos déchets ! Et si la mesure était appliquée scrupuleusement par nos voisins européens, ce serait des milliers de milliards de tuyaux en plastique que l’on retrouverait chaque année dans les sols. Peut-on imaginer toutes ces montagnes d’éthylotests créées dans nos campagnes ?

Bien sûr, les instances officielles réfléchissent activement sur « la possibilité d'intégrer les éthylotests dans la filière REP des déchets diffus spécifiques des ménages » [2], mais pense-t-on vraiment que l’automobiliste n’aura que ça à faire : de conserver ses éthylotests usagers pour se fendre ensuite régulièrement d’un voyage spécial pour les déposer aux points de collecte ? On peut rêver…

 

Bah ! On rétorquera qu’une montagne de déchets chaque année en France ne constitue pas une mer à boire. Cela viendra seulement s’ajouter à des tas d’autres montagnes avec lesquelles on vit très bien : la montagne des feutres pour tableaux blancs (dans les écoles, ces tableaux sont toujours étonnamment présentés comme éminemment supérieurs aux tableaux noirs traditionnels qui permettent d’utiliser de la craie et qui semblent pourtant générer moins de pollution puisque cette craie, qui disparaît à l’usage, n’a pas besoin d’être recyclée), celle des bouteilles d’eau en plastique, des gobelets, assiettes et couverts en plastique, ou encore celle des écouteurs stéréo que l’on distribue sur chaque vol sur certaines compagnies aériennes (ici, il faut quand même donner un satisfecit à Air Canada qui a la bonne idée de facturer ses écouteurs un dollar, ce qui encourage les voyageurs à les conserver pour les vols suivants)…

 

La véritable écologie commence quand on ne favorise pas la prolifération d’objets qui ne sont pas indispensables. Chaque objet acheté sur un coup de tête ou pour se faire « ponctuellement plaisir » se retrouvera vite dans nos poubelles et contribuera inévitablement à salir la planète. N’achetons donc que ce qui nous sert vraiment ou nous comble indiscutablement sur le long terme, et n’exagérons pas nos achats…

 

Des substances mutagènes

Un objet manufacturé est rarement anodin, et c’est dans un article du Monde du 12 août 2012 où l’on apprend que les millions d’éthylotests que l’on s’apprête à jeter le long des routes contiennent du chrome VI, une substance chimique très dangereuse pour l’environnement et la santé. Cette substance « cancérigène, mutagène et reprotoxique » est l’objet d’inquiétudes présentées par l’association Robin des bois : 

 

« Robin des Bois s'inquiète des risques de pollution des eaux superficielles et souterraines engendrés par la mise en décharge des éthylotests usagés. Brûlés, ceux-ci chargeraient les fumées des incinérateurs en chrome. A raison de deux millièmes de gramme par éthylotest et de 60 millions d'unités mises sur le marché, la quantité de chrome VI à traiter serait d'environ 120 kg par an. » [2]

 

Bref, avec la prolifération programmée des éthylotests, nous venons de créer un problème sanitaire et ce sont des tonnes de chrome que l’on s’apprête à déverser chaque année dans la nature. La vie humaine n’ayant pas de prix, continuons donc à polluer la planète… 

 

 


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