Sucre : comment l'industrie vous rend accros

Publié le par Gerome

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Chaque année, les Français consommeraient 34 kilos de sucre, soit deux fois plus qu'il y a quinze ans. 

On en trouve jusque dans les charcuteries industrielles ou les plats préparés : le consommateur n'a que très peu d'information sur la réelle quantité de sucre des produits qu'il achète. Or, les conséquences de cette surconsommation de sucre sont graves. Organisée en lobby, l'industrie du sucre en France mène, depuis une quinzaine d'année, une véritable offensive. 

L'émission se termine par un portrait de l'Equatorien Pablo Fajardo, qui a permis le plus grand procès environnemental de l'histoire contre la compagnie pétrolière Chevron, responsable de graves dégâts dans la forêt amazonienne.

 

UN DOCU A VOIR ABSOLUMENT!

 

 

Publié dans Nutrition & Santé

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Belgique : une société en faillite abandonne ses déchets nucléaires

Publié le par Gerome

Les autorités belges ont révélé mardi qu’une société en faillite a abandonné dans ses locaux plusieurs mètres cubes de déchets radioactifs initialement fabriqués pour la médecine nucléaire.

 

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La société Best Medical Belgium (BMB), filiale d'un groupe américain située près de Charleroi, dans le sud de la Belgique , était spécialisée dans la fabrication de matériel de médecine nucléaire . "Etait" car BMB a fait faillite en mai et a été placée en redressement judiciaire. Deux mois plus tard, le 17 juillet, l'Institut belge des radioéléments (IRE), propriétaire des locaux loués par BMB, s’est rendu sur place en compagnie de spécialistes de l'Organisme national des déchets radioactifs (Ondraf) et de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN).


Dans une lettre de mise en demeure adressée aux administrateurs judiciaires et rendue publique mardi par les quotidiens Le Soir et De Standaard, le directeur de l'IRE, Jean-Michel Vanderhofstadt, dresse ainsi un bilan édifiant de l'état de l'entreprise. "Nous avons constaté en maints endroits non seulement un état général de délabrement des installations et équipements, mais aussi, dans un désordre indescriptible, un amas non seulement de pièces, caisses, classeurs, papiers, outils, tuyaux, câbles électriques, bouteilles de solvants, quincaillerie... mais aussi de déchets radioactifs constituant, pour la plupart d'entre eux, des matériaux combustibles", indique le patron de l'IRE cité par l'AFP.


M. Vanderhofstadt souligne que cet ensemble constitue un "risque pour la sûreté des autres installations nucléaires du site et par voie de conséquence sur l'environnement et la population avoisinante". En effet 7 mètres cubes de sacs en plastique et une quinzaine de fûts contenant du strontium 90 sont entreposés au beau milieu de ce désordre. "Il n'y a pas de danger pour le voisinage" mais il faut "intervenir rapidement", a déclaré à l'AFP le patron de l'AFCN, Willy De Roovere.


De son côté, la ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet, a immédiatement réagi en qualifiant d'"inacceptable" la situation. Elle a indiqué avoir ordonné à l'Ondraf de traiter ces déchets le plus vite possible alors que les lots les plus dangereux ont déjà été placé dans des conteneurs. Le traitement des déchets et l'assainissement du site devrait débuter à la mi-septembre, les travaux devant prendre "de 5 à 7 ans".

 

 


Publié dans Pollution

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Des centaines de milliers de poissons morts se sont échoués sur une plage du Texas

Publié le par Gerome

Dimanche dernier des centaines de milliers de poissons morts se sont échoués sur les plages de Galveston, au Texas
 
Peter Davis, responsable sanitaire de "Galveston Island Beach" a déclaré que ces aloses se sont probablement asphyxiés à causes des faibles niveaux d'oxygène dans le golfe du Mexique .

On dénombre pas moins d'une centaines de milliers de poissons dans cette hécatombe.
 
Les autorités sanitaires de la ville se veulent néanmoins rassurant pour les touristes et les amateurs de plages,  les eaux de baignade sont parfaitement saines et aucun risque de contamination ou de pollution sont à craindre .
 
Le Biologiste Steven Mitchell du "Texas Parks and Wildlife" affirme que les conditions météorologiques extrêmes que traverse le Texas actuellement, peuvent avoir contribué a cette hécatombe impressionnante.

Il confirme que plusieurs zones d'eutrophisation ont été repéré dans le golf depuis plusieurs mois. 
 
Des résultats de tests plus approfondis sont attendus cette semaine, mais rien, absolument rien est à craindre pour les jours à venir...bonne baignade...

 

 


Publié dans Nature

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Maisons en sacs de terre

Publié le par Gerome

Dans les pays occidentaux, le secteur du bâtiment est énergétivore et fortement émetteur de gaz à effet de serre. De plus, construire  une maison engloutie les budgets des ménages.

 

 

 

 

Le concept de maison en sacs de terre permet d'utiliser des produits locaux (terre trouvée sur place) et à un coût dérisoire. Les sacs peuvent  être remplis de terre, de sable (ou autre matériau), en fonction des ressources disponibles localement. Un sac de terre ou de sable, cela ne bouge pas du tout (il existe plusieurs systèmes pour que l'adhérence des sacs entre eux soit totale : fil de fez barbelé, effet velcro etc.), la maison est très stable. La terre tassée et sèchée (le sèchage peut être accélèré dans les écodomes en faisant un feu à l'intérieur de la construction terminée) devient très dure, de type brique/céramique. La matière des sacs utilisés  (polypropylène) par CalEarth est très résistante.  Une couche d'enduit protecteur est ensuite ajoutée pour protèger de l'eau de pluie.

 

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Cette maison, un vrai bunker, est presque indestructible. Les sacs de terre ou de sable sont d'ailleurs utilisés par l'armée comme abris anti-obus, mais aussi pour lutter contre les inondations. L'écodom (technique "SuperAdobe") est une maison entièrement recyclable, isolante, anti-sismique, et à un coût quasi nul. Elle résiste également aux passages des cyclones et aux inondations. Elle ne craint pas les attaques d'insectes (termites) ou de moisissure. La maison en terre est aussi solide que la terre elle-même :) - Comme dans les églises, la structure en dôme permet, par gravité, le maintien de l'ensemble de la structure. Des constructions droites (avec un toit ordinaire) sont également possibles et sont également très solides. L'inertie thermique de la construction est très bonne. Idem pour l'isolation thermique (les murs sont épais). Le plastique des sacs empêche les remontées d'eau du sol par capilarité.

 

En secteurs fortement déboisés (Haïti, Afrique subsahélienne etc.) le concept d'EcoDome apporte un avantage majeur : sa construction ne nécessite pas de bois (pas de charpente).

 

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Le père du concept d'EcoDome est Nader Khalili, un architecte américain d’origine iranienne (il a fait ses études en Iran, en Turquie et aux USA), qui concevait à l'origine des gratte-ciel. Puis, suite à une demande de la NASA, il a élaboré un concept de maison pour les missions spaciales sur la lune, ceci en utilisant le matériau disponible localement : la poussière lunaire. Nader Khalili a passé 5 ans a silloner en moto les déserts iraniens, aidant les populations locales à construire des maisons en terre et améliorant d'année en année ses recettes (l'Iran est un pays fortement sismique). Il reçoit le prix Aga Kahn d'Architecture en  2004. En 1988, un village expérimental fut construit au nord de Los Angeles, dans une région désertique. Sur les plans environnementaux et socio-économiques, c'est à dire à tous les plans, le concept est franchement génial.

 

 


 


Publié dans Habitat

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Les émissions de CO2 reculent aux Etats-Unis

Publié le par Gerome

Merci les technologies propres…

 

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Les objectifs de départ étaient séduisants, mais qu’il soit ou non reconduit, Barack Obama ne sera pas complètement parvenu à joindre les actes à la parole pendant son quadriennat. De nombreux projets solaires et éoliens ont bénéficié de subventions, certaines très avantageuses, la différence est incontestable entre son volontarisme et l’immobilisme de son prédécesseur, mais le locataire de la Maison Blanche n’aura pas pu ou pas su tenir durablement tête au lobby du pétrole, depuis toujours redoutable de l’autre côté de l’Atlantique.


Après la gigantesque marée noire dans le Golfe du Mexique en avril 2010, à la suite de l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, la rhétorique présidentielle se voulait particulièrement incisive. Quelques mois plus tard, les forages offshore étaient pourtant de nouveau autorisés. La crise économique sans doute… Puis vinrent les élections de mi-mandat, facilement remportées par les républicains, toujours aussi méfiants envers ces énergies renouvelables auxquelles ils n’ont de cesse de mettre des bâtons dans les roues depuis près de deux ans.


Un État en particulier, et pas des moindres, a cependant réussi à tirer son épingle du jeu : la Californie, où les projets green continuent de fleurir, servis par une législation favorable. La Californie, le « laboratoire » américain de l’énergie durable. L’État-hôte de Google aussi, multinationale qui y croit dur comme fer et a d’ores et déjà investi des milliards de dollars dans des complexes « propres ».


Une baisse des émissions de gaz à effet de serre qui reste à confirmer


C’est peut-être un peu grâce à elle aussi que, si l’on en croit le bilan publié le 1er août dernier par l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), les rejets de CO2 liés à l’énergie émis au cours du premier trimestre ont atteint leur plus bas niveau durant cette période depuis 1992. Les énergies fossiles sont-elles en train de perdre du terrain au profit de leurs homologues renouvelables ? Les pouvoirs publics américains commencent-ils (enfin) à ouvrir les yeux ?


S’il faut évidemment se garder de tout triomphalisme, d’autant que l’arrêt de l’exploitation des gaz de schiste n’est certainement pas pour demain, l’Agence assure que l’utilisation du charbon, l’énergie fossile la plus émettrice de CO2, a reculé au profit de celle du gaz naturel, moins polluante et accessoirement moins coûteuse. Le fait que la demande en essence et en mazout ait été plus faible et un hiver 2011-2012 moins rigoureux que le précédent auraient également contribué à ce résultat encourageant.


« Au total, les émissions de CO2 liées à l’énergie se sont élevées pour les mois de janvier à mars 2012 à un million trois cent quarante mille tonnes, soit une baisse de 8 % par rapport à celles de l’année dernière sur la même période », relatent nos confrères du site Internet Actu-environnement.com. Une réduction des émissions de gaz à effet de serre encourageante, mais qui reste évidemment à confirmer.

D’autant qu’il est loin d’être exclu que le prochain président des États-Unis s’appelle Mitt Romney.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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