Fermons Fessenheim et sortons du nucléaire

Publié le par Gerome





Fessenheim est un symbole pour tous ceux qui réclament la sortie du nucléaire. En octobre 2009, la plus vieille centrale nucléaire de France sera mise à l’arrêt pour sa troisième visite décennale. Cette inspection devra décider de l’arrêt définitif des deux réacteurs... ou de leur prolongation pour dix ans supplémentaires. EDF veut prolonger la vieille centrale de Fessenheim, dangereuse et non rentable, malgré tous les risques qu’elle fait peser sur les populations.

Le lobby nucléaire s’oppose à la fermeture de Fessenheim parce qu’elle inaugurerait le processus de fermeture de nombreux autres réacteurs qui arrivent en fin de vie. Au contraire, ce lobby tente de prolonger la durée de vie des centrales tout en se lançant dans la construction de nouveaux réacteurs EPR. La France a commencé à s’enfoncer dans l’option nucléaire en construisant Fessenheim, elle commencera à en sortir en fermant Fessenheim.

L’avenir, c’est la sobriété énergétique, la décentralisation de la production et le développement volontariste des énergies renouvelables. Ces solutions sont les seules capables de répondre durablement à nos besoins tout en luttant contre le réchauffement climatique.

Quelques semaines avant la Conférence Internationale sur le climat à Copenhague, profitons de ce rassemblement pour envoyer un message fort : le nucléaire n’est pas une énergie propre !

Retrouvons-nous toutes et tous les 3 et 4 octobre 2009 à Colmar, en Alsace, pour exiger que la centrale de Fessenheim ne redémarre jamais. L’arrêt définitif de Fessenheim à l’automne 2009 sera le signal de la sortie du nucléaire.

Venez habillés d’un vêtement jaune, la couleur du soleil et des énergies alternatives !



Publié dans Pollution

Partager cet article

L'environnement peut créer 10 millions d'emplois, selon Tony Blair

Publié le par Gerome

L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair espère parvenir à débloquer les négociations mondiales sur le climat avec l'idée que plus de 10 millions d'emplois peuvent être créés dans les pays développés d'ici à 2020, s'ils acceptent de réduire fortement leurs émissions de gaz à effet de serre.


Blair est à la tête d'une initiative pour l'environnement, qui a publié un rapport lundi, sur la base de travaux d'économistes de Cambridge. Il montre qu'un accord mondial sur le climat pourrait accroître le PIB mondial de 0,8% de mieux à dix ans, comparé à ce que l'on obtiendra si rien n'est fait en ce sens.

L'ex leader travailliste est à New York, pour le sommet sur l'environnement des Nations unies qui réunira cent dirigeants mondiaux mardi, et s'accompagnera d'une quantité d'événements à New York cette semaine.

Les manifestations annexes visent à consolider un accord autour de l'environnement au Danemark, à Copenhague, en décembre prochain, pour prolonger le protocole de Kyoto de 1997. A Kyoto, les Etats avaient convenu de réduire volontairement leurs émissions de gaz à effet de serre. L'accord court jusqu'en 2012.

Pour Tony Blair, c'est le moment de passer des paroles aux actes, en précisant comment les grandes économies du monde vont réduire ces émissions de gaz carbonique, de méthane et d'autres gaz à usage industriel. "Il est essentiel que nous trouvions un accord à Copenhague" dit-il. Je pense que c'est possible, et le but de ce rapport est de montrer qu'en termes économiques, à moyen et long terme, nous avons grandement intérêt à trouver un accord global".

A court terme, Blair concède que le coût des investissements dans les énergies faiblement émettrices de gaz à effet de serre, l'éolien, le solaire, voire le nucléaire(on peut s'en passer!!!), ou les véhicules électrique, est décourageant dans le contexte actuel.

"C'est politiquement très difficile à court terme pour les gens, de prendre des mesure qui seront pénibles" estime l'ancien chef de gouvernement. "Mais à moyen et long terme, il y aura de vrais bénéfices", promet-il.

Aux Etats-Unis, il faudra beaucoup d'efforts pour convaincre le Sénat de l'utilité de brider une économie qui dégage 20% des gaz à effet de serre de la planète, tandis que la Chine, qui en produit autant, a annoncé des engagements en faveur de l'environnement pour cette semaine. Pékin voudrait tirer 15% de son énergie de sources renouvelables en 2020. AP

Publié dans Nature

Partager cet article

La citation du jour

Publié le par Gerome

Lorsque la dernière colline aura été rasé. Lorsqu'aura été tué le dernier animal, asséché la dernière rivière et abattu le dernier arbre alors seulement... L'homme comprendra que l'argent ne se mange pas.










Publié dans Les citations

Partager cet article

Incroyable et révolutionnaire! Un adolescent conçoit un panneau solaire à partir de cheveux

Publié le par Gerome

Le jeune étudiant en sciences Milan Karki vient d'un village rural du Népal. Il pense avoir trouvé une solution pour les besoins en énergie des pays en voie de développement.

Son panneau solaire est en effet construit à partir de simples cheveux. "Je voulais d'abord apporter de l'électricité pour ma maison, puis pour mon village. Maintenant, je pense au monde entier."

Milan suit des cours dans une école de la capitale, Kathmandou. Le cheveu remplace tout simplement le classique silicium, matière très coûteuse et qui compose une partie importante du prix d'un panneau solaire.

Cela signifie qu'un panneau solaire peut être très bon marché pour ceux qui n'ont pas accès à l'électricité, comme c'est le cas dans beaucoup de villages du Népal, l'un des pays les plus pauvres au monde.

Le panneau solaire prototype produit 18 W et ses composants ne coûtent qu'une trentaine d'euros. Il est, de plus, facilement réparable.

La mélanine, un pigment qui donne la couleur aux cheveux, est sensible à la lumière et agit comme une sorte de conducteur. L'idée est venue à l'adolescent après qu'il a lu un livre écrit par Stephen Hawking qui discutait des différentes manières de créer de l'électricité statique à partir de cheveux.

Maxisciences

"C'est une belle leçon de vie. On s'apperçoit encore une fois que la pénurie et la pauvreté poussent des personnes à se surpasser, à aller au-delà du possible et de l'imagination. Un grand bravo, en espérant que ce cas fasse école!"

Partager cet article

Pourquoi l'éducation à l'environnement?

Publié le par Gerome

Il est facile de jouer en nature : chasse aux trésors, rallye nature, identification d'arbres ou d'oiseaux. En classe nature, les professeurs et les animateurs accompagnent les enfants et en profitent pour les amener à reconnaître et apprécier leur environnement. Ceci démystifie l'écologie et permet d'adopter une attitude plus respectueuse.

Les enfants sont les adultes de demain, les citoyens et les décideurs de demain; les sensibiliser à la protection de l'environnement les amènera plus tard à le respecter, car on respecte ce qu'on connaît et ce qu'on comprend.

Objectifs de l'éducation à l'environnement :

La compréhension des relations entre les questions environnementales, économiques, socioculturelles doit aider les élèves à mieux percevoir :

  • l'interdépendance des sociétés humaines ;
  • la nécessité pour tous d'adopter des comportements favorables à la préservation de l'environnement ;
  • l'importance d'une solidarité à l'échelle mondiale.
Une mise en oeuvre progressive :
  • 1977 : une circulaire fait exister l'éducation à l'environnement en France.
  • 2004 : elle devient l'éducation à l'environnement et au développement durable
  • 2007 : une circulaire définit « l'Éducation au développement durable » en mars.

L'éducation au développement durable accompagne la stratégie nationale de développement durable. Le ministère de l'Éducation nationale et le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire lancent l'opération « l'École agit ! Le Grenelle Environnement à l'école » en novembre 2007. Cette opération a pour but de permettre aux élèves de s'engager en faveur du développement durable.

L'E.D.D. fait partie intégrante de la formation initiale des élèves, dans l'ensemble des écoles et des établissements scolaires.

Une éducation ancrée dans toutes les disciplines, tout au long de la scolarité

L'E.D.D. n'est pas une nouvelle discipline, elle intervient :

  • dans le cadre des différentes disciplines existantes. Les problématiques du développement durable sont introduites dans le cadre des programmes et des enseignements et par le biais de thèmes de convergence, tels l'eau ou l'énergie.
  • à des moments spécifiques (classes vertes, actions éducatives conduites avec des partenaires, etc.)

Plusieurs centaines d'actions de sensibilisations sont recensées dans différents domaines :

  • commerce équitable,
  • biodiversité
  • alimentation
  • santé
  • nouvelles énergies
  • tri des déchets
  • etc.
Textes de référence :

circulaire n°2007-077 du 29 mars 2007 : seconde phase de généralisation de l'éducation au développement durable (E.D.D.)
circulaire n°2007-077 du 29 mars 2007 : lancement de la 2ème phase de généralisation de l'E.D.D.
circulaire n° 2004-110 du 8 juillet 2004 : généralisation d'une éducation à l'environnement pour un développement durable - rentrée 2004.
note de service n° 2008-077 du 5 juin 2008 : instructions pédagogiques - éducation au développement et à la solidarité internationale.
encart n°10 du 5 mars 2009 : inscription, modalités, calendrier de l'opération 2009 "L'École agit : Pour le développement durable".


Partager cet article