Alaska: Les chasseurs peuvent désormais tuer les ours en période d'hibernation

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Alaska: Les chasseurs peuvent désormais tuer les ours en période d'hibernation

 

L’administration de Donald Trump vient de réformer la législation sur la protection de la vie sauvage aux Etats-Unis en abrogeant les lois en vigueur sous la présidence de Barack Obama.

 

L’objectif ? Rendre aux Etats la gestion des prédateurs au lieu d’être contrôlée par l’Etat fédéral. Le décret signé lundi par le président met notamment fin à l’Alaska National Wildlife Refuges Rule, qui interdisait le braconnage de ces animaux sur une vaste zone protégée.

Tirer à vue depuis un hélicoptère

 

Selon The Independent, cette mesure, votée par la Chambre des Représentants et du Sénat, permet donc aux chasseurs, notamment en Alaska, de tuer les ours même en cours d’hibernation. Les chasseurs pourront également traquer leurs cibles [les ours, les loups et leurs petits] jusque dans leur tanière et même tirer à vue depuis un moyen aérien, autrement dit un hélicoptère. Autant de méthodes agressives interdites sous le gouvernement Obama et qui pourront être employées sur les  plus de 300.000 kilomètres carrés de réserves naturelles protégées d’Alaska.

A noter que, selon The Independent, la mesure a grandement été soutenue par la National Rifle Association (NRA), le lobby américain pro-armes, et défendue par le gouverneur de l’Alaska, Ronald D. Young. « Il ne s’agit pas des petits ours polaires mignons qu’on voit à la télévision (…), il s’agit du droit de l’Etat à gérer ses ours et ses poissons. Ce n’est pas au gouvernement fédéral de décider », a ainsi déclaré le gouverneur.

 

Deux pétitions lancées en France

 

Ce nouveau décret crée toutefois la polémique aux Etats-Unis, notamment dans le monde associatif. Et Wayne Pacelle de The Humane Society d’assurer que « ce que la Chambre a fait aujourd’hui doit choquer la conscience de tout amoureux des animaux aux Etats-Unis ».

Le dirigeant de l’organisation de défense des animaux a trouvé un écho à son combat en France où les internautes, qui dénoncent un décret « scandaleux », ont lancé deux pétitions en ligne sur les plateformes Change.org et Mesopinions.com pour mettre empêcher le « massacre » des ours et des loups.

 

 

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Dioxyde de titane dans l'alimentation et les médicaments : un cancérogène autorisé

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Dioxyde de titane dans l'alimentation et les médicaments : un cancérogène autorisé

Dans la très longue liste des colorants et additifs classés cancérogènes probables par l'OMS et le Centre International de Recherche sur le Cancer, j'ai le déplaisir de vous présenter le dioxyde de titane! Son nom ne vous dit rien? C'est normal, en ce moment on parle plus des perturbateurs endocriniens, des PCB, des OGM, des insecticides et autres pesticides mais ce colorant doit faire l'objet d'une mise en lumière médiatique plus importante.

 

Le dioxyde de titane ou oxyde de titane(IV) est composé d'oxygène et de titane de formule TiO2. Dans la nature, le dioxyde de titane est présent sous la forme de rutile. Il s'agit d'un minéral tétragonal. 

 

Le rutile est principalement utilisé comme pigment et opacifiant pour toutes sortes de substances :

  • peinture : le fameux blanc de titane, Pigment White 6 (PW6), or CI 77891, mais aussi comme agent opacifiant pour toutes les teintes ;
  • papier ;
  • plastiques ;
  • céramiques
  • médicaments ;
  • dentifrices ;
  • chewing-gums ;
  • fromage industriel ;
  • pâtisserie ;
  • confiserie ;
  • crème solaire ;
  • résines de synthèse ;
  • produits cosmétiques
  • etc.

 

 

Le dioxyde de titane est classé officiellement cancérogène possible par le C.I.R.C (Centre d'études International sur le Cancer) :

- Le , le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le dioxyde de titane cancérogène possible pour l'homme (catégorie 2 B). Chez le rat exposé au TiO2 nanoparticulaire par instillation intra-trachéale, intra-nasale ou plus par inhalation, un impact toxicologique pulmonaire à long terme a été observé, avec « saturation de la clairance pulmonaire accompagnée d'une inflammation pulmonaire chronique, de la production d’espèces réactives de l’oxygène, d’une diminution des mécanismes de défense (antioxydants), d'une altération des cellules, d’une prolifération cellulaire et d’une fibrose ».

 

Liste non exhaustive des aliments qui contiennent du colorant E171

 

  • Nombreuses marques de bonbons : Jelly Bean, M&M's, Skittles...
  • Sirops Barbapapa
  • Nombreuses marques de chewing-gum : Airwaves, Freedent, Hollywood, Malabar...
  • Dentifrices Buccotherm, Sensodyne, et Elmex (Le dentifrice Boccotherm, fabriqué par le laboratoire Odost (France) certifié bio par Ecocert, contient du dioxyde de Titane (dents blanches), le dentifrice Dentargile de Cattier certifié BIO contient aussi du Dioxyde de Titane.
  • Doliprane en gélule
  • Juvamine nuit et Novanuit en contiennent également, le dioxyde de titane va donner cette couleur bleu nuit.
  • Surimi
  • Tardyferon ( Médicament pour traiter une carence martiale en fer. )

Le site et l'application collaboratifs Open Food Facts fournissent une liste régulièrement mise à jour [

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Environnement : quel impact des décisions de Trump sur le reste du monde ?

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Environnement : quel impact des décisions de Trump sur le reste du monde ?

Malgré les décisions de Trump, l'Accord de Paris n'est pas en péril selon Pierre Radanne, expert des questions énergétiques et écologiques, ancien Président de l'Ademe.

 

Il y a des décisions de Donald Trump qui ne concernent que les Américains et celles qui potentiellement nous concernent nous aussi. Dans cette deuxième catégorie, les décrets et annonces de mardi sur l'environnement pourraient impacter le monde entier.

Trump veut revenir sur les mesures prises par Obama en matière de protection de l'environnement et en particulier de lutte contre les émissions de dioxyde de carbone. Il veut un réexamen du plan qui imposait des normes plus strictes aux centrales à charbon. Donald Trump a affirmé :

"Mon administration met fin à la guerre contre le charbon !"

 

De son coté, Pierre Radanne, expert des questions énergétiques et écologiques, ancien Président de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et président de 4D, association spécialisée dans la transition énergétique,invité du journal de 13 heures de France Inter ce mercredi. Selon lui, il y a de quoi s'inquiéter mais pas de quoi s'affoler...

 

Selon lui, cet accord a été signé par tous les pays de la planète pour développer les énergies renouvelables, économiser l'énergie, mieux construire, protéger l'agriculture etc. Donc pour les industriels et les financiers, le signal est très clair et très fort. Et donc, les entreprises, notamment les grandes entreprises américaines, ne veulent pas louper l'occasion des financements et des marchés qui seront libérés grâce à cet accord. Une fracture existe dans la société américaine, avec des Etats plutôt démocrates (comme la Californie) qui refusent d'appliquer les décisions de Trump, et des multinationales américaines qui refusent de sortir de l'Accord de Paris.

 

La relance des centrales à charbon pourrait ne pas avoir lieu

 

Si relance du charbon il y a, Donald Trump va très vite se retrouver avec des problèmes de pollution de l'air et des associations qui vont aller devant les tribunaux pour protester contre cette pollution. Et en dehors de quelques entreprises, peu vont se lancer dans le charbon, selon Pierre Radanne. Par exemple, une entreprise spécialisée dans la centrale au charbon prendrait de trop gros risques à construire de nouvelles centrales alors que l'on ignore l'avenir de l'administration Trump dans quatre ans, et qu'il y a peu de chance qu'une autre administration suive la même voie que Trump.

 

 

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Limiter la charcuterie, éviter les pesticides : de nouveaux repères alimentaires

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Limiter la charcuterie, éviter les pesticides : de nouveaux repères alimentaires

Le Haut Conseil pour la santé publique a actualisé ses repères alimentaires destinés aux adultes, qui ne doivent pas être pris pour des "injonctions moralisatrices".

Limiter la charcuterie, manger des légumes secs au moins deux fois par semaine, et privilégier les produits les moins exposés aux pesticides font partie des nouveaux repères alimentaires pour adultes, diffusés par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Le Haut Conseil a actualisé ses repères, qui ne doivent pas être pris pour des "injonctions moralisatrices" souligne-t-il, pour le futur Programme national de nutrition santé (PNNS 2017-2021). 

 

  • 80 à 100 g par portion sont préconisés pour les "au moins cinq" fruits et légumes par jour ou une "petite poignée par jour" (sauf cas d'allergies) pour les "fruits à coque sans sel ajoutés" (amandes, noix, noisettes, pistaches). Autre conseil : pas plus d'un jus de fruit par jour, de préférence pressé. Ce dernier peut alors compter pour une portion de fruit, selon le HCSP.

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  • Il est recommandé de privilégier les aliments cultivés "selon des modes de production diminuant l'exposition aux pesticides pour les fruits et légumes, les légumineuses, les produits céréaliers complets, et de varier les espèces et les lieux d'approvisionnement pour les poissons" (à cause de la présence possible de métaux lourds).

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  • Pour la viande rouge, le conseil est de se limiter - pour les amateurs - à 500 grammes au maximum par semaine.  

  • Pour les fruits et légumes (frais, surgelés ou en conserve), il recommande d'"augmenter sa consommation quelque soit son niveau initial". Pour les fruits en conserve, il s'agit de privilégier ceux au sirop léger et de ne pas consommer le sirop.

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  • Pour rappel, il est conseillé de limiter le sel, le gras et le sucré (desserts et boissons comprises), et en autres d'éviter les céréales du petit-déjeuner grasses et sucrées au profit des céréales complètes non sucrées. Avis aux distraits : "un produit gras et/ou sucré même bio, reste un produit gras et/ou sucré", rappelle le HCSP.

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  • Deux produits laitiers restent conseillés par jour, avec des portions de 150 ml pour le lait, 125 g pour le yaourt et "30 grammes" de fromage.

  • Pâtes, riz, pain et autres produits céréaliers complets ou peu raffinés font partie de l'alimentation quotidienne.

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  • Concernant l'alcool, le repère de consommation sera défini par l'agence sanitaire Santé publique France au 2e trimestre 2017. Au final, cette agence devra tenir compte de la "notion de plaisir" et des "importantes difficultés économiques" d'une partie de la population dans ses messages alimentaires.

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Heureuse nouvelle : le nouveau solaire est deux fois moins cher que l'EPR

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Heureuse nouvelle : le nouveau solaire est deux fois moins cher que l'EPR

 

 

À 62,50 euros le mégawattheure, le solaire distance désormais sensiblement l'éolien, dont le coût est estimé en moyenne à 80 euros.

Les gains de compétitivité du solaire ne sont pas un vain mot. Jeudi, les résultats du quatrième appel d'offres photovoltaïque lancé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE) se sont soldés par un prix moyen de rachat de l'électricité - il correspond au seuil de rentabilité des installations - autour de 62,50 euros le mégawattheure (MWh), soit deux fois moins que l'EPR de Flamanville (Manche). La production du réacteur nucléaire de nouvelle génération actuellement en chantier devrait «sortir» aux environs de 120 euros le MWh.

 

Fort de ce prix de 62,50 euros, le solaire distance désormais sensiblement l'éolien, dont le coût est estimé en moyenne à 80 euros. Même si les partisans respectifs de chaque énergie prennent bien soin de ne pas les opposer, force est de constater que le solaire prend de plus en plus le leadership des énergies renouvelables, à la fois en France et dans le monde. Même si, à l'échelle de la planète, les deux énergies sont aujourd'hui au coude-à-coude avec environ 70 gigawatts (GW) de puissance installée.

 

«Dans le solaire, nous assistons à un autre phénomène intéressant, à savoir que les centrales photovoltaïques vieillissent mieux que prévu, poursuit Xavier Barbaro, dans la plupart des cas, elles vont pouvoir tourner pendant 30 ans alors que les contrats initiaux partaient sur des durées de 20 ou 25 ans.»

 

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