nature

C'est la fête de la Nature!!!

Publié le par Gerome

Ce weekend nous fêtons la Nature!!!! Trop bien! La Fête de la Nature comptera cette année plus de 1500 activités gratuites et ludiques partout en France! Toi et ta famille seraient acceuillis par des professionnels de l'animation nature, vous ferez du vélo, des ballades, on vous parlera de la faune et de la flore, ça sera trop bien!
Mais est- ce qu'on va te montrer ça?





ou ça?




et puis ça?




ou encore ça?








Qu'est ce qu'il faut fêter? La fin programmée de la Nature ou juste le fait de partir ballader avec un pignouf qui va t'expliquer que ça c'est une trace de sanglier, ça c'est une crotte de renard et qu'on t'explique où jeter tes poubelles?
C'est quoi cette fête de la Nature? C'est un événement déculpabilisant, une journée dans l'année où on se dit qu'on est écolo?

Moi cette fête je ne la vois pas comme ça. Il faut de l'action et il faut impliquer les gens. Alors oui à l'éducation à l'environnement mais oui à l'action pour l'environnement...
Chacun à son niveau devrait pouvoir faire un geste concret pour la Nature, ce weekend (et les autres jours ça serait bien aussi) on devrait partir dans les bois avec des grands sacs poubelles, ramasser les ordures, on devrait être dans les rues devant les ministères et exiger de nos dirigeants des réponses adaptées à la crise écologique, au lieu d'injecter des ronds dans les banques qui ont joué avec notre argent par cupidité, ordonnons à l'état de stopper les grands projets autoroutiers, de fermer les centrales nucléaires et de ne créer plus que des centrales solaires, ordonnons à l'état d'arrêter d'acheter du bois exotique et illégal... Le Peuple c'est nous, la Force c'est nous, la Majorité c'est nous!

Voilà comment je vois la fête de la Nature, comme un grand mouvement populaire accompagné d'actions concrètes et non d'une fête aseptisée à la sauce développement durable pro grenelle.



Publié dans Nature

Partager cet article

Filets de pêche perdus ou abandonnés : une grande menace pour l'océan

Publié le par Gerome

Source : maxisciences

Selon une étude publiée par les Nations Unies, les nombreux filets de pêche perdus dans l'océan constituent une réelle menace pour l'écosystème marin. Cette "pêche fantôme" est en effet à l'origine de la capture inutile d'un nombre très important d'animaux marins.

"Le rapport estime que les équipements abandonnés dans les océans représentent 10% (soit 640 000 tonnes) des déchets marins" peut-on lire dans un communiqué du Programme des Nations Unies pour l'environnement.L'écosystème marin est menacé par ce phénomène. Les filets de pêche perdus dans l'océan peuvent continuer à capturer poissons et autres animaux marins pendant plusieurs années après leur abandon. Ils "continueront à s'accumuler et les impacts sur les écosystèmes marins continueront à s'aggraver si la communauté internationale ne prend pas des mesures effectives pour gérer ce problème des débris marins dans son ensemble" poursuit Ichiro Nomura, directeur-général de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture ).

Le rapport préconise donc que des moyens soient rapidement mis en oeuvre pour remédier au problème : rémunération pour les pêcheurs qui ramèneront des filets abandonnés ou signaleront leur présence, ou création de filets de pêche biodégradables par exemple.Le rapport invite également les chefs d'Etats à prendre en considération ce problème lors de la Conférence internationale des océans qui se déroulera en Indonésie du 11 au 15 mai prochains.







Publié dans Nature

Partager cet article

Capital sur M6: ce que j'en ai pensé

Publié le par Gerome

Hier soir, je me faisais une joie de regarder cette émission orientée sur les produits dits écolo... Le sujet des panneaux solaires m'a beaucoup intéressé et m'a réconforté car je me suis apperçu que de plus en plus de français en installaient, alors visiblement plus pour se faire de l'argent et en économiser que par réelle sensibilité écologique... Bon, c'est le résultat qui compte me diriez-vous mais je trouve que l'intention compte tout autant. Faire rimer écologie avec économie c'est devenu possible, c'est le déclic qu'il fallait aux gens pour s'y mettre on dirait. L'argent est un moteur et les énergies vertes relancent la machine, pourquoi pas?

J'ai été très déçu par le sujet des maisons en bois dites écolos. Cet entrepeneur suédois qui propose des maisons en kit à basprix toutes équipées et clés en main avec ce design très moderne n'a rien d'un militant, c'est un gros businessman qui surfe sur la vague écolo et rien de plus! Déjà il propose de la laine de verre comme isolation et en plus pour réduire ses coûts de production, il fait venir d'Asie ses équipements ménagers par centaines... Alors je comprends qu'il doit faire venir son matériel de loin et en très grande quantité pour répercuter le prix final à la baisse mais alors qu'il ne s'étiquette pas constructeur de maison écolos!

Déçu également par cet entrepeneur du Jura qui fait venir son bois de Roumanie et qui emploie une équipe roumaine pour monter ses maisons, alors d'accord les prix sont sympas, moins de 70.000€ le chalet de 76m² ça laisse rêveur mais l'empreinte écologique est élevée!
Pour fabriquer une maison passive il faut utiliser la matière première environnante : il faut utiliser le bois local et surtout faire travailler les entreprises locales, c'est bon pour l'économie locale mais surtout cela baisse l'empreinte écologique.....mais cela augmente le prix de la maison!
On dirait qu'on est face à un dilemene : comment faire pour obtenir une maison à bas prix tout en respectant de A à Z une charte environnementale?

Déçu aussi du sujet qui traitait de l'alimentation bio. Déjà produire du bio en Egypte et le faire venir en france, c'est plus du bio, les coûts de transport alourdissent l'empreinte écologique. Deuxièmement on a vu que l'Allemegne accrédite des organismes pour contrôler les producteurs bio afin que les produits puissent entrer en Europe; le ministère de l'agriculture pour faire rentrer des produits bio étrangers sur le territoire français se base sur les rapports de l'organisme de contrôle et cet accord se base sur le simple principe de la confiance!!
Je ne dis pas qu'il ne faut pas faire confiance mais lorsqu'on est à des milliers de kilomètres comment peut-on réellement savoir si l'organisme de contrôle a réellement bien fait son travail?

Surtout que bien souvent dans les pays en voie de développement les dessous de table sont courants : le paysan qui se fait épingler car il a utilisé par exemple trop de cuivre ou des pesticides peut tout à fait proposer un peu d'argent au contrôleur pour qu'il ne note rien sur son rapport. Le produit arrive en france et on ne se doute de rien car l'accord se base sur la confiance!

Bref, cette émission était bien sympa mais elle a relevé quelques zones d'ombre qui méritaient que je m'y attarde.


Publié dans Nature

Partager cet article

A voir ce soir sur M6 : capital

Publié le par Gerome

Capital - Je consomme vert : rêves et pièges !
Capital - Je consomme vert : rêves et pièges !
  • Genre : Informations
  • Durée : 1h55
  • Tous publics

Résumé :

Au sommaire :
Les ampoules basse consommation
Avec leurs formes bizarres, elles envahissent les logements : les ampoules basse consommation remplacent les ampoules classiques, bientôt interdites à la vente.

Logement écolo : le boum des maisons à prix cassé
Une maison écolo pour moins de 100 000 euros ? C’est désormais possible. Ce sont des maisons en bois au look design qui permettent d'économiser des milliers d'euros de chauffage.

Alimentaire bio : peut-on payer moins cher ?
Avant, s'offrir des fruits ou des légumes bio était un luxe. Mais depuis quelque temps, les grandes surfaces cassent les prix.

Maisons et jardins : révélation sur les panneaux solaires
Gagner 2000 euros par an en produisant son électricité verte : c'est ce que proposent les installateurs de panneaux solaires.

Publié dans Nature

Partager cet article

L'enfant qui voulait tuer sa Mère

Publié le par Gerome

"L'homme est une vermine à éradiquer, une mauvaise herbe dans le jardin d'Eden, un rocher dans l'engrenage de la vie. C'est un cancer, une bactérie pompant l'énergie vitale de la Terre. Partout où il passe son empreinte se fait sentir, après son passage c'est le chaos et la désolation... Nos belles et majestueuses Forêts se réduisent comme peau de chagrin, les déserts s'étendent, les animaux sont réduits au stade d'esclaves lui procurant de la nourriture frelatée et toxique, des fourures pour que coconne puisse aller faire sa belle; on les humilie dans les cirques et les zoos, prouvant ainsi notre supériorité sur le genre animal.
Pour ceux qui sont encore à l'état naturel, la déforestation, l'urbanisation galopante, l'agriculture intensive, et le braconage se chargent d'eux..

L'homme dans sa grande perfidie, dans sa vénalité sans bornes a crée le capitalisme, la croissance économique et industrielle qui s'est bâtie sur l'extraction du pétrole, de l'uranium, des ressources minières, du bois. L'homme n'est plus HOMME, il est devenu une créature dangereuse, laide et soumise aux démons du matérialisme. La croissance qu'il a tant désiré se retourne maintenant contre lui, l'équilibre climatique est rompu et notre mère la Terre lui fait profiter du retour de baton, il doit subir maintenant le courroux de la Nature : canicules, pandémies, maladies diverses, ouragans, vagues de froid, désertifications, pénuries d'eau, montée des océans....

Cette créature creuse chaque jour un peu plus sa tombe. L'humanité se détruit de l'intérieur, elle procède à un suicide de l'espèce voulant emporter la Terre dans sa chute. Mais après nous, Gaïa sera encore là, pleurant ses pertes et pleurant l'humanité qu'elle créa, hurlant jusqu'au fin fond de l'univers, son chagrin, qui résonnera dans chaque planète et chaque soleil, ainsi chacun connaîtra l'histoire de cette tribu quelque part dans la voie lactée.
Une race arrogante qui un jour décida de défier sa Mère lorsqu'elle prit conscience de l'étendu de ses pouvoirs; cette histoire tout le monde la connaîtra sous le nom de "l'enfant qui voulait tuer sa Mère".



..............................................................................................................................


source : le monde.


Faire un bilan est toujours risqué. Stavros Dimas, le commissaire européen à l'environnement, s'est prêté à l'exercice à Athènes, les 27 et 28 avril, devant la fine fleur des experts de la biodiversité. Ce bilan ne s'imposait pas seulement parce que le mandat de la Commission arrive à échéance dans quelques semaines, mais aussi parce qu'il y a sept ans, la communauté internationale s'était fixé rendez-vous en 2010 - autant dire demain - pour mesurer les progrès accomplis en matière de lutte contre la disparition des espèces et la dégradation des écosystèmes constatées sur tous les continents.

L'objectif avait été adopté par les Nations unies, mais l'Union européenne (UE) avait choisi de se montrer encore plus ambitieuse en s'engageant à "stopper l'érosion de la biodiversité" à l'horizon 2010. L'état des lieux dressé par Jacqueline McGlade, la directrice exécutive de l'Agence européenne de l'environnement (AEE), montre qu'un peu de prudence aurait évité aux Européens de devoir assumer aujourd'hui un véritable échec. "L'objectif de 2010 ne sera pas atteint et la biodiversité européenne demeure très fortement menacée", a-t-elle confirmé.

De 40 % à 70 % des espèces d'oiseaux et de 50 % à 85 % des habitats dans lesquels se déploient la faune et la flore européennes se trouvent ainsi dans "une situation de conservation critique", selon les chiffres d'un rapport que l'AEE s'apprête à publier.

A-t-on au moins réussi à ralentir la cadence à laquelle la nature dépérit sous l'effet de la fragmentation du territoire, de l'extension des villes, des routes et de l'intensification de l'agriculture ? Le débat reste ouvert.

"Au niveau mondial, la moitié de la nature a disparu depuis l'ère préindustrielle et elle recule encore au rythme de 1 % par an. C'est peut-être moins en Europe depuis la création de Natura 2000", avance Andrew Balmford, professeur à l'université de Cambridge (Royaume-Uni). Avec ses 25 000 sites couvrant 17 % du territoire européen, Natura 2000 constitue le premier réseau d'aires protégées au monde. Mais cette vitrine a surtout vocation à préserver les espèces dites "remarquables", pas la biodiversité que l'on pourrait qualifier d'ordinaire, sur laquelle repose l'essentiel des services rendus par les écosystèmes.

 


En 2006, l'UE a adopté un plan d'action pour la protection de la biodiversité. La mise en oeuvre n'a pas suivi. "Ce plan n'a aucun caractère contraignant. C'est sa grande faiblesse. Sans menaces de sanctions, il est illusoire de penser que les gouvernements ou les acteurs économiques prendront en compte la biodiversité", remarque Tony Long, représentant du Fonds mondial de la nature (WWF).

Les scientifiques font aussi leur mea culpa : "Nous n'avons pas réussi à démontrer pourquoi la sauvegarde de la biodiversité est si importante", a reconnu John Hutton, du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Alors que, grâce au travail du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), à celui de l'économiste britannique Nicholas Stern et à l'engagement de l'ancien vice-président américain Al Gore, le changement climatique s'est hissé au sommet de l'agenda mondial, la crise de la biodiversité reste dans l'ombre. Et peu d'hommes politiques en ont saisi la gravité.

"Nous n'avons pas un indicateur simple - la hausse des températures ou la concentration du CO2 dans l'atmosphère - pour nous alerter. Nous n'avons pas non plus de scénarios nous mettant en garde contre les risques à franchir certains seuils, explique Lucien Chabason, de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Enfin, nous n'avons pas encore vécu d'épisodes comme Katrina ou la canicule de 2003 pour aider à la prise de conscience du problème." Certains phénomènes commencent cependant à frapper les esprits, tels l'effondrement des stocks de poissons ou la mortalité massive des abeilles.

"Le changement climatique et la perte de biodiversité sont intimement liés, ces deux crises doivent être traitées avec la même importance", a plaidé Stavros Dimas. Les écosystèmes jouent en effet un rôle majeur dans la régulation du climat. Les experts estiment qu'ils absorbent la moitié des émissions de gaz à effet de serre émis par l'homme.

A Athènes, la Commission et les scientifiques ont appelé les Européens à redoubler d'efforts et à se doter, secteur par secteur - agriculture, équipements, aménagements du territoire, etc. -, d'objectifs chiffrés qui permettront réellement d'enrayer la destruction de la nature. Bruxelles devrait lancer prochainement une campagne pour sensibiliser les citoyens européens. En 2007, 75 % d'entre eux ignoraient la signification du mot biodiversité, selon un sondage réalisé pour la Commission.




Publié dans Nature

Partager cet article