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Des récifs artificiels en mer du nord pour recréer la biodiversité

Publié le par Notre Terre

Voilà où on en est réduit maintenant.

 

Des boules de béton imitant les caractéristiques d’un récif naturel viennent d’être installées en mer du nord du côté d’Ostende. L’objectif est d’attirer toutes sortes de poissons et autres espèces animales comme des crabes, des oiseaux ou encore des phoques.

 

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33 boules de récifs artificiels devraient bientôt permettre de reconstruire une biodiversité en mer du nord. Cette opération marque la volonté de certains de donner un petit coup de pouce à la nature. Pour le ministre de la mer du nord, Johan Vande Lanotte, jusqu’à présent seule une politique défensive a été adoptée pour éviter que la situation s’aggrave, "mais aujourd’hui nous adoptons une politique active pour augmenter la biodiversité. Si ça marche, la qualité de nos mer devrait s’améliorer".

L'expérience a déjà fait ses preuves

Après avoir trempé dans les eaux du port d'Ostende, ces récifs artificiels seront amenés à 30 kilomètres des côtes, dans un parc éolien. Cet environnement protégé parce qu’il est inaccessible à la navigation, offre un refuge aux espèces des fonds marins. Ce type d’expérience a déjà fait ses preuves dans des mers un peu plus chaudes du globe.

Le directeur des opérations de l’institut royal des sciences naturelles de Belgique, Steven De Graen, explique que les premiers résultats seront très rapides : "Il y aura très rapidement une croissance dans ce substrat. Dans quelques semaines, tout sera déjà recouvert". Chaque boule de récif comporte des dizaines de trous dans lesquels les plus petits poissons pourront se réfugier pour se protéger des espèces de plus grande taille. "Ces dernières espèces sont les plus intéressante car nous avons perdu cette faune", explique Steven De Graen qui précise que les vrais résultats devraient se voir dans cinq à dix ans en moyenne.

Cette expérience est la première du genre en mer du nord et si la nature ne se montre pas trop capricieuse, d'autres opérations du genre devraient voir le jour dans le futur.

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Tout juste annoncée, la taxe carbone divise déjà

Publié le par Notre Terre

Aussitôt annoncé, la création de la taxe carbone a suscité de nombreuses réactions. Au sein du Parti socialiste, on s'y oppose déja, ainsi qu'au Medef. Les associations écologistes sont dans l'expectative.

 

A peine annoncée, la taxe carbone fait déjà polémique. Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a annoncé jeudi 22 août que la création d'une contribution climat énergie avait été "actée" par le Premier ministre. Il n'a pas donné davantage de détails sinon qu'il y aurait "débat sur le montant et le rythme" de cette contribution.

La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a précisé vendredi que ce dispositif serait présenté "au mois de septembre avec l'ensemble du projet de loi de finances" pour 2014. Une telle contribution, en taxant les émissions de CO2 "contenues" dans certains biens ou services, vise à orienter les particuliers et les entreprises vers des comportements moins néfastes pour le climat.


Pierre Moscovici est monté au front. Le ministre de l'Economie a assuré qu'il ne s'agissait pas de "frapper les Français", parlant plutôt de "verdir les taxes existantes pour modifier les comportements", mais sans donner de détails concrets. Philippe Martin a renchérit: "il ne s'agira pas d'une taxe nouvelle, supplémentaire", a expliqué le ministre de l'Ecologie en marge de l'université d'été du PS à La Rochelle, ce vendredi. "Ce n'est pas une fiscalité additionnelle mais une fiscalité de substitution", a-t-il assuré. "S'il s'agissait d'une taxe nouvelle, je serais contre, comme j'étais contre la taxe carbone" que Nicolas Sarkozy avait tenté de mettre en place durant le dernier quinquennat, a-t-il martelé.

Oppositions politiques à gauche


Ségolène Royal a estimé que ce n'était "pas le moment de mettre un impôt supplémentaire". Elle considère que l'écologie ne devait "pas être une punition".


Selon la présidente socialiste de Poitou-Charentes, "il faudrait d'abord développer la voiture électrique, avant de taxer l'essence, sinon les gens vont se sentir pris en otage par un impôt supplémentaire auquel je ne suis pas favorable tant qu'il n'y a pas de liberté de choix".

Notion de "punition" également partagée par François Rebsamen. "Je ne suis pas favorable à la création d'une nouvelle taxe parce que la fiscalité écologique, qu'il est nécessaire de mettre en place dans le cadre de la transition, ne peut pas être punitive", a déclaré le sénateur PS au micro de France Info. Il ne faut "pas de taxe fiscale supplémentaire qui ne prépare pas vraiment à une transition écologique. Je ne suis pas sûr que ce soit le cas aujourd'hui dans l'annonce qui est faite", a ajouté le président du groupe socialiste au Sénat.

Opposition des acteurs économiques


Le Medef a qualifié de "mauvais coup" l'annonce de l'instauration prochaine d'une contribution climat-énergie. Il dénonce le "coup porté aux entreprises, à la croissance et à l'emploi". La principale organisation patronale considère qu'"il est irresponsable de présenter au Parlement un projet de taxation nouvelle avant d'avoir réalisé des études d'impact sérieuses et complètes".

La fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR) a rejeté la taxe carbone. Selon l'organisation, si cette taxe entre en application, ce serait une "double peine" si elle était imposée au secteur. "A partir du moment où on est déjà contributeurs à la fiscalité écologique via l'écotaxe poids lourds qui entrera en vigueur le 1er octobre prochain, nous nous opposons à la taxe carbone", a déclaré Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR.


Les associations écologistes dans l'attente de détails

Matthieu Orphelin, le porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot a indiqué que "l'annonce d'une contribution énergie climat va dans le bon sens". "Mais, avant de nous réjouir, il nous faudra connaître les détails du projet du gouvernement. Quel taux? Quelle progressivité dans le temps? Quelles aides et quelles mesures de compensation pour les ménages?", a-t-il ajouté.


"Si c'est une taxe carbone uniquement pour financer le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) des entreprises, ce n'est pas acceptable. Le gouvernement doit mettre sur la table l'ensemble du dispositif et plus globalement, avoir une stratégie globale et cohérente sur la fiscalité écologique", a ajouté la Fondation Hulot.

 

 

"L'expansion"

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Le lac Tchad, 3ème réserve d'eau douce au monde, est sur le point de disparaître

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Une réunion interministérielle s’est tenue en début de semaine dans les locaux de du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) à Yaoundé au Cameroun

Les études menées récemment sur le lac ne sont guère enthousiastes. Le lac Tchad rétrécit à une vitesse assez rapide. De 25 000 km2 en 1960, sa superficie est passée à 1 500 km2 en 2010 selon des experts. 

Ce qui équivaut à une diminution de 90% en valeur relative. Cette réduction contraste grandement avec la population de plus en plus grandissante (30 millions d’habitat) qui vit essentiellement des ressources que produit ce lac. Les experts ont tenu à avertir que si rien n’est fait, dans 20 ans ce fleuve n’existera plus du tout.

Les pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), ont donc décidé de prendre les choses en mains. Avec l’aide de des partenaires au développement, ils se sont engagés à trouver des solutions définitives qui aboutiront à l’arrêt net de l’assèchement de ce cours d’eau considéré comme la 3e réserve mondiale d’eau douce. 

Selon Henri Eyebe Ayissi, président du Consupe, il est question d’identifier les principales défaillances dans la gestion des ressources en eau et de l’écosystème du lac Tchad. Les résultats obtenus seront diffusés vers plusieurs destinataires dont le Parlement de la Cemac, le Parlement de l’Union africaine, la Commission de la Cemac et la Commission de l’Union africaine. 

Ils sont censés permettre de formuler des recommandations destinées à sauver le Lac Tchad. La réunion tenue ce début de semaine fait suite à la 2e réunion du groupe de travail de l’Organisation africaine des institutions de contrôle des finances publiques sur la vérification environnementale, qui s’est également tenue dans la capitale camerounaise en juillet de l’année dernière.

 

 

 

 

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400 millions de dollars pour nier le réchauffement climatique

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Des journalistes et des chercheurs ont révélé l’existence d’une fondation secrète par laquelle 400 millions de dollars ont été versés depuis 1999 à divers groupes américains de droite, dont une bonne partie est vouée à défendre l’idée que le réchauffement climatique est un canular.

Selon l’Agence Science-Presse, qui cite The Center for Public Integrity, en 2010, 12 de ces groupes ont reçu entre 30 et 70% de leur financement de ce fonds, Donors Trust. Parmi ces groupes, on trouve Heartland Institute et Competitive Enterprise Institute, des «groupes de réflexion» reconnus comme des noyaux du réseau de désinformation: ils organisent des conférences, écrivent des lettres aux journaux et publient des recommandations qui sont repris par des blogueurs et des chroniqueurs complaisants.

Le Center for Public Integrity révèle que le Donors Trust, qui a le statut d’un organisme de charité et, de ce fait, n’est pas tenu de révéler ses donateurs, a versé 400 millions de dollars à plus d’un millier de groupes de droite, depuis 1999. Une autre enquête, celle du Guardian, de Londres, a permis de préciser que 120 de ces millions ont servi spécifiquement à alimenter 102 organismes, groupes ou blogues opposés à la thèse du réchauffement climatique, entre 2002 et 2010.

Ce flot d’argent est six fois plus important que celui des opposants plus visibles à une action contre le climat, comme l’industrie pétrolière. Faisant état de ces découvertes la semaine dernière, le magazine Mother Jones a surnommé Donors Trust «le guichet automatique de la droite».

Un des 102 groupes identifiés comme climatosceptiques porte le nom innocent de Franklin Center for Government and Public Integrity. Il est apparu en 2009 et est rapidement devenu un chef de file de l’opposition aux investissements dans le solaire et l’éolien.

La dernière année couverte par les recherches du Guardian , soit 2010, correspond à celle où l’opposition des politiciens américains a fait mourir au feuilleton un projet de loi sur le climat, en préparation depuis quelques années.

 

 

 


Des journalistes et des chercheurs ont révélé l’existence d’une fondation secrète par laquelle 400 millions de dollars ont été versés depuis 1999 à divers groupes américains de droite, dont une bonne partie est vouée à défendre l’idée que le réchauffement climatique est un canular.  - See more at: file:///C:/Documents%20and%20Settings/Cash/Bureau/400%20millions%20de%20dollars%20pour%20nier%20le%20r%C3%A9chauffement%20climatique%20_%20ActuWiki.htm#sthash.30iOPgLk.dpuf
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Le cirque expliqué en quelques images

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Si l'homme pouvait mettre les arcs-en-ciel en cage, il le ferait. Voilà à quoi sont réduits ces animaux pour distraire nos enfants. Acheter un ticket pour le cirque c'est cautionner la détresse des animaux, c'est cautionner l'esclavage.

 

 

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