L'Amazonie brûle depuis trois semaines : messieurs les milliardaires, sortez le carnet de chèques
....et faites preuve d'autant de générosité que pour la Cathédrale de Notre Dame de Paris.
L’Amazonie est un trésor, elle est un cadeau fait à l’humanité. On trouve plus de biodiversité dans un hectare de forêt amazonienne que dans toute la superficie de l’Europe. Dans un rapport publié en août 2017, des chercheurs ont présenté près de 400 nouvelles espèces animales et végétales qui à peine découvertes périront sous les flammes et les tronçonneuses des agriculteurs brésiliens plus préoccupés à leurs profits qu’au devenir de l’humanité.
Car toucher à l’Amazonie revient à toucher à toute l’humanité. Outre les dégâts environnementaux causés par la déforestation et les incendies volontaires des "Bolsonariens", les gouvernements brésiliens successifs ont permis le saccage de la plus grande pharmacopée naturelle de la planète, en effet la Forêt Amazonienne compterait jusqu’à 390 milliards de végétaux parmi lesquelles le très fameux Graviola : depuis les années 1990 de nombreuses études ont été réalisées sur cet arbre, ses feuilles et ses fruits et elles ont démontré une action anti-tumorale, à la fois in vitro sur des lignes de cellules cancéreuses, et in vivo, sur des souris.
Cette propriété concerne plusieurs types de cancers, du poumon, du sein, du pancréas, du foie ou encore de la prostate. De plus, il a été montré en laboratoire que les acétogénines sont sélectives, et ne s’attaquent qu’aux cellules cancéreuses, épargnant les cellules saines.
42.510.000.000 m2 de forêt sont rasées chaque année, soit 1.350 m2 à chaque seconde, ce qui correspond à la surface d’un terrain de football toutes les 7 secondes. Cet écocide doit cesser car la déforestation de la forêt amazonienne aura des conséquences sur le réchauffement climatique de la planète. NOUS DEVONS NOUS SAUVER DE NOUS-MEMES.
Puisque Jair Bolsonaro compte accélérer la déforestation et renforcer l’agrobusiness, il faut dorénavant taper là où ça fait mal : au portefeuille ! Organisons un boycott massif et à durée indéterminée de tous les produits brésiliens tant que Jair Bolsonaro n’aura pas donné des gages de respect et de protection de la plus grande forêt du monde. Le Brésil exporte majoritairement du soja, des minerais de fer et de cuivre, de la viande de bœuf, de porc, de poulet, du pétrole, du maïs, du tabac et du café. Demandons à la France un acte fort, le boycott total de tous les produits brésiliens, demandons aux pays de l’union européenne un acte fort, demandons à tous les pays du monde un acte fort ! Isolons le Brésil sur la scène internationale, frappons l’économie brésilienne tant que le pays n’aura pas engagé une transition majeure en faveur de la protection de la forêt amazonienne.
Jérôme Garnier. Auteur, blogueur.
"Embrasement, histoire de la fin programmée d'une ère".