L'enfant qui voulait tuer sa Mère

Publié le par Gerome

"L'homme est une vermine à éradiquer, une mauvaise herbe dans le jardin d'Eden, un rocher dans l'engrenage de la vie. C'est un cancer, une bactérie pompant l'énergie vitale de la Terre. Partout où il passe son empreinte se fait sentir, après son passage c'est le chaos et la désolation... Nos belles et majestueuses Forêts se réduisent comme peau de chagrin, les déserts s'étendent, les animaux sont réduits au stade d'esclaves lui procurant de la nourriture frelatée et toxique, des fourures pour que coconne puisse aller faire sa belle; on les humilie dans les cirques et les zoos, prouvant ainsi notre supériorité sur le genre animal.
Pour ceux qui sont encore à l'état naturel, la déforestation, l'urbanisation galopante, l'agriculture intensive, et le braconage se chargent d'eux..

L'homme dans sa grande perfidie, dans sa vénalité sans bornes a crée le capitalisme, la croissance économique et industrielle qui s'est bâtie sur l'extraction du pétrole, de l'uranium, des ressources minières, du bois. L'homme n'est plus HOMME, il est devenu une créature dangereuse, laide et soumise aux démons du matérialisme. La croissance qu'il a tant désiré se retourne maintenant contre lui, l'équilibre climatique est rompu et notre mère la Terre lui fait profiter du retour de baton, il doit subir maintenant le courroux de la Nature : canicules, pandémies, maladies diverses, ouragans, vagues de froid, désertifications, pénuries d'eau, montée des océans....

Cette créature creuse chaque jour un peu plus sa tombe. L'humanité se détruit de l'intérieur, elle procède à un suicide de l'espèce voulant emporter la Terre dans sa chute. Mais après nous, Gaïa sera encore là, pleurant ses pertes et pleurant l'humanité qu'elle créa, hurlant jusqu'au fin fond de l'univers, son chagrin, qui résonnera dans chaque planète et chaque soleil, ainsi chacun connaîtra l'histoire de cette tribu quelque part dans la voie lactée.
Une race arrogante qui un jour décida de défier sa Mère lorsqu'elle prit conscience de l'étendu de ses pouvoirs; cette histoire tout le monde la connaîtra sous le nom de "l'enfant qui voulait tuer sa Mère".



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source : le monde.


Faire un bilan est toujours risqué. Stavros Dimas, le commissaire européen à l'environnement, s'est prêté à l'exercice à Athènes, les 27 et 28 avril, devant la fine fleur des experts de la biodiversité. Ce bilan ne s'imposait pas seulement parce que le mandat de la Commission arrive à échéance dans quelques semaines, mais aussi parce qu'il y a sept ans, la communauté internationale s'était fixé rendez-vous en 2010 - autant dire demain - pour mesurer les progrès accomplis en matière de lutte contre la disparition des espèces et la dégradation des écosystèmes constatées sur tous les continents.

L'objectif avait été adopté par les Nations unies, mais l'Union européenne (UE) avait choisi de se montrer encore plus ambitieuse en s'engageant à "stopper l'érosion de la biodiversité" à l'horizon 2010. L'état des lieux dressé par Jacqueline McGlade, la directrice exécutive de l'Agence européenne de l'environnement (AEE), montre qu'un peu de prudence aurait évité aux Européens de devoir assumer aujourd'hui un véritable échec. "L'objectif de 2010 ne sera pas atteint et la biodiversité européenne demeure très fortement menacée", a-t-elle confirmé.

De 40 % à 70 % des espèces d'oiseaux et de 50 % à 85 % des habitats dans lesquels se déploient la faune et la flore européennes se trouvent ainsi dans "une situation de conservation critique", selon les chiffres d'un rapport que l'AEE s'apprête à publier.

A-t-on au moins réussi à ralentir la cadence à laquelle la nature dépérit sous l'effet de la fragmentation du territoire, de l'extension des villes, des routes et de l'intensification de l'agriculture ? Le débat reste ouvert.

"Au niveau mondial, la moitié de la nature a disparu depuis l'ère préindustrielle et elle recule encore au rythme de 1 % par an. C'est peut-être moins en Europe depuis la création de Natura 2000", avance Andrew Balmford, professeur à l'université de Cambridge (Royaume-Uni). Avec ses 25 000 sites couvrant 17 % du territoire européen, Natura 2000 constitue le premier réseau d'aires protégées au monde. Mais cette vitrine a surtout vocation à préserver les espèces dites "remarquables", pas la biodiversité que l'on pourrait qualifier d'ordinaire, sur laquelle repose l'essentiel des services rendus par les écosystèmes.

 


En 2006, l'UE a adopté un plan d'action pour la protection de la biodiversité. La mise en oeuvre n'a pas suivi. "Ce plan n'a aucun caractère contraignant. C'est sa grande faiblesse. Sans menaces de sanctions, il est illusoire de penser que les gouvernements ou les acteurs économiques prendront en compte la biodiversité", remarque Tony Long, représentant du Fonds mondial de la nature (WWF).

Les scientifiques font aussi leur mea culpa : "Nous n'avons pas réussi à démontrer pourquoi la sauvegarde de la biodiversité est si importante", a reconnu John Hutton, du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Alors que, grâce au travail du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), à celui de l'économiste britannique Nicholas Stern et à l'engagement de l'ancien vice-président américain Al Gore, le changement climatique s'est hissé au sommet de l'agenda mondial, la crise de la biodiversité reste dans l'ombre. Et peu d'hommes politiques en ont saisi la gravité.

"Nous n'avons pas un indicateur simple - la hausse des températures ou la concentration du CO2 dans l'atmosphère - pour nous alerter. Nous n'avons pas non plus de scénarios nous mettant en garde contre les risques à franchir certains seuils, explique Lucien Chabason, de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Enfin, nous n'avons pas encore vécu d'épisodes comme Katrina ou la canicule de 2003 pour aider à la prise de conscience du problème." Certains phénomènes commencent cependant à frapper les esprits, tels l'effondrement des stocks de poissons ou la mortalité massive des abeilles.

"Le changement climatique et la perte de biodiversité sont intimement liés, ces deux crises doivent être traitées avec la même importance", a plaidé Stavros Dimas. Les écosystèmes jouent en effet un rôle majeur dans la régulation du climat. Les experts estiment qu'ils absorbent la moitié des émissions de gaz à effet de serre émis par l'homme.

A Athènes, la Commission et les scientifiques ont appelé les Européens à redoubler d'efforts et à se doter, secteur par secteur - agriculture, équipements, aménagements du territoire, etc. -, d'objectifs chiffrés qui permettront réellement d'enrayer la destruction de la nature. Bruxelles devrait lancer prochainement une campagne pour sensibiliser les citoyens européens. En 2007, 75 % d'entre eux ignoraient la signification du mot biodiversité, selon un sondage réalisé pour la Commission.




Publié dans Nature

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Si notre habitat se réduisait comme la banquise....

Publié le par Gerome



C'est un ami qui m'a envoyé cette vidéo par mail et je voulais vous la faire partager. C'est tourné comme un spot publicitaire, vous allez voir c'est édifiant.

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Publié le par Gerome

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Loi européenne sur le bois : le parlement européen vote oui, et le gouvernement français s’oppose à un projet ambitieux

Publié le par Gerome



Source : France Nature Environnement

Les députés européens ont voté hier après midi un renforcement considérable de la proposition initiale de règlement visant à enrayer les importations de bois illégal en Europe. Les associations de protection de l’environnement les Amis de la Terre, France Nature Environnement (FNE), Greenpeace, Sherpa et WWF saluent ce vote mais regrettent l’opposition surprenante de la France : dans une note que les associations ont pu se procurer, la France demandait aux députés européens français de voter contre le principe d’une traçabilité des produits bois, des forêts de productions aux consommateurs finaux.

L’Union européenne est l’un des principaux importateurs mondial de bois dont une partie importante provient de l’exploitation illégale des forêts. Jusqu’à ce jour, il n’existe aucun cadre juridique au niveau européen permettant d’enrayer ce commerce. Lancé en 2003, le plan d’action européen pour lutter contre les importations de bois illégal et améliorer la gouvernance dans les pays producteurs (FLEGT) entre - enfin ! - dans sa phase finale : l’adoption d’un règlement, c'est-à-dire d’une loi européenne, contre le commerce de bois illégal.

Les associations de protection de l’environnement considèrent que ce vote des députés européens pour une loi sanctionnant le commerce de bois illégal est une victoire d’étape cruciale. « Les députés ont suivi l’opinion majoritaire des citoyens européens dont 92% souhaitent une loi garantissant que seul du bois d’origine légale soit commercialisé dans l’Union européenne et que des sanctions plus fortes soient prisent pour les entreprises commercialisant du bois illégal », déclarent les cinq ONG.



Il ne reste donc plus aujourd’hui qu’une seule étape : l’adoption de ce règlement au Conseil de l’Agriculture. Malheureusement, les Etats membres tergiversent. Premier importateur de bois exotique en Europe, la France ne souhaite pas un règlement trop contraignant qu’elle juge, sans avoir mener les expertises nécessaires, pénalisant pour les entreprises, malgré les enjeux climatiques, environnementaux et sociaux de la déforestation. Hors, il faut rappeler que c’est la concurrence déloyale du bois d’origine illégale qui pénalise toute la filière bois et récompense les mauvaises pratiques au détriment du bois d’origine légale et durable. Ce vote satisfait aussi les entreprises ayant déjà développé des systèmes vertueux répondant aux obligations que présente ce texte.

« Alors que depuis plusieurs mois, nous demandons en vain la position officielle de la France, nous avons été très surpris d’apprendre que les services du Premier Ministre avaient ainsi envoyé une note aux députés européens leur demandant de ne pas voter « un dispositif trop lourd », « totalement prohibitif » et au contraire de reconnaitre les chartes et autres opérations de verdissement de façade des opérateurs », s’insurgent les associations.

Ce manque de volonté de la France est contraire à sa volonté affichée – du Président et du gouvernement – de lutter contre la déforestation, les changements climatiques et la perte de biodiversité. Le Président de la République s’était prononcé lors de son discours de clôture du Grenelle de l’Environnement pour que la France soit dorénavant « à la tête de la politique environnementale européenne, avec la Commission et le Parlement européens…».

De son coté, Mr. Barnier s’est récemment présenté dans la presse comme le candidat de l’éco croissance et d’un grenelle à 27 tandis que Mr. Borloo s’engageait pour la protection des forêts tropicales et avait soutenu sur ce dossier le principe d’une traçabilité totale pour les produits bois, du premier importateur jusqu’au consommateur.
Nous demandons au gouvernement d’adopter dans les jours qui viennent une position officielle à la hauteur de ses ambitions publiques et sans double discours, qui confirme le vote du parlement, seule à même de mettre réellement un terme au scandale du bois illégal en Europe.
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"C'est une fois de plus l'exemple d'une france à 2 vitesses....Derrière les beaux discours, rien n'est fait concrètement. Le grenelle est une belle merde, un effet médiatique pour surfer sur la vague écolo et contenter l'opinion publique...Mais quand il s'agit de prendre des mesures concrètes, ces gros lâches d'encravatés se cachent derrière de faux arguments. HONTE A LA FRANCE!!!!"


Publié dans Nature

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L'empreinte légère des nouvelles maisons écologiques

Publié le par Gerome



Dans l’architecture écologique, la dernière tendance, c’est l’habitat quasi-nomade, ou en tout cas très léger, facile à monter et économe en matériaux autant qu’en énergie. Consacrée par un récent article du monde, cette tendance en phase avec les nouvelles mobilités façon GPS et MP3 a pour cible les "nonos" (contraction de nouveau-nomade) - une clientèle nantie de "Touaregs des villes" écumant les capitales. C'est pour eux, en tout cas, que l'architecte allemand Werner Aisslinger a imaginé son "Loft Cube", une structure sur pilotis de 39 ou 56 m2 en Corian (minéraux naturels, résine acrylique et pigments alimentaires) capable de s'amarrer sur le toit d'un immeuble : habitable, transportable (par hélicoptère ou démonté en deux containers), entièrement écologique et recyclable, avec terrasse, jacuzzi et piscine en option... (et achetable à partir de 109 000 euros).

C'est pour eux aussi qu’ont été imaginées la cabane en bois "Suite Home", aux grandes baies vitrées (60 000 euros), et le chalet refuge "Joshua Tree" (70 000 euros) dessinés par les Italiens de Hangar Design. Aux Etats-Unis, certains fabricants de maisons individuelles sont d'ores et déjà spécialisés sur ce créneau, comme Blu Homes, et les étudiants de l’école d’architecture Frank Lloyd Wright  ont conçu Mod.Fab, un prototype d’habitat léger écologique, compact et prêt-à-commercialiser, avec panneaux solaires et récupération d’eau de pluie.
 En France, le bureau d'étude Ecop Habitat, spécialisé dans la conception d'habitat écologique, propose de son côté, pour un coût relativement modeste (de 42 000 à 88 000 euros), le "Mini-Loft 36" - un mini loft transportable d'une surface de 36 m2 (24 m2 au rez-de-chaussée et 12 m2 à l'étage), entièrement autonome en énergie grâce à son éolienne, ses panneaux photovoltaïques (solaires), son récupérateur d'eau de pluie et ses toilettes sèches avec compost.

Mais ces éco-cabanes  d’un genre nouveau ont plus que la légèreté à leur actif : non seulement elles sont moins gourmandes en matériaux mais en plus la préfabrication permet de préparer les modules en usine, plutôt que sur le chantier, et d’assembler la maison en quelques jours à peine, ce qui limite les déchets et les risques d’accidents sur le chantier. Idéal pour alléger l'empreinte écologique de nos maisons…

Source : mescoursespourlaplanète

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