Les émissions de gaz à effet de serre dans l'Union européenne ont augmenté en 2010

Publié le par Gerome

Ce sont les premières estimations de l'Agence européenne pour l'environnement. Elle estime cependant que l'Europe reste sur la bonne voie pour atteindre les objectifs du protocole de Kyoto de réduite de 8% ses émissions entre 2008 et 2012...

 

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Retour à la croissance économique, hiver rigoureux dans de nombreux pays… Pour plusieurs raisons, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté en 2010 par rapport à 2009. Les premières estimations de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) font état d’une hausse de 2,4%, avec une marge d’erreur de 0,3%. Ce mauvais chiffre fait suite à une baisse des émissions de 7% entre 2008 et 2009.


Cependant l’AEE préfère regarder le verre à moitié plein, et estime que globalement l’Union reste sur la bonne voie en vue de répondre aux objectifs du protocole de Kyoto. Celui-ci prévoit une réduction des émissions de 8% entre 2008 et 2012. Les résultats cumulés depuis 2008 sont encore «en-deçà» de l’objectif de Kyoto, mais celui-ci «devrait être atteint». L’AEE estime que les émissions en 2010 ont été maîtrisées «grâce à la transition du charbon au gaz naturel et à la forte croissance soutenue dans la production d'énergie renouvelable ». Sur les 15 États membres de l'UE ayant un engagement commun au titre du protocole de Kyoto (l'UE-15), l'Autriche, l'Italie et le Luxembourg étaient encore à la traîne par rapport à leurs objectifs de Kyoto.


«Plusieurs politiques ont joué un rôle actif pour réduire les émissions de gaz à effet de serre», explique le professeur Jacqueline McGlade, directrice exécutive de l'AEE. «Outre l'énergie renouvelable et le rendement énergétique, les efforts visant à réduire la pollution de l'eau résultant de l'agriculture ont également mené à une réduction des émissions. Cette expérience montre que nous pouvons encore réduire les émissions si nous tenons compte plus systématiquement des impacts climatiques de diverses politiques.»


Les émissions de l’UE restent de 10,7% inférieures aux valeurs de l’année de référence, à savoir 1990.» A l'horizon 2020, les États membres de l'UE devront mettre en œuvre des mesures prévues pour atteindre l'engagement unilatéral de l'Union visant à réduire de 20% les émissions, ledit engagement étant lui-même un précurseur des réductions bien plus drastiques des émissions nécessaires sur le long terme pour développer une économie à faibles émissions de CO2.

 

 


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Un renfort d'abeilles débarque à Cannes

Publié le par Gerome

La cité des festivals vient d'installer en ville un rucher de 960 000 ouvrières

Leur population s'amenuise à grande vitesse. Pourtant, parce qu'elles pollinisent les fleurs « les abeilles sont indispensables », rappelle Pascale Vaillant, l'adjointe (UMP) au maire de Cannes déléguée à l'environnement. Pour favoriser la biodiversité, la cité des festivals a donc décidé de jouer les Arches de Noé.


La ville vient ainsi d'accueillir encore près d'un million de ces nouvelles Cannoises à rayures, placées sous la bonne garde de leur apiculteur. Mais qui sont précisément ces locataires ? Des Européennes, Apis Mellifera de leur petit nom, « bien plus tranquilles » que les abeilles provençales, explique le professionnel François Guérinot. Logées dans 32 ruches tout confort sur une parcelle des 35 000m² de terrain de la villa Domergue (la demeure protocolaire de la ville de Cannes), elles y bourdonneront tout l'hiver.


Transhumance


Puis de mi-mai, à mi-septembre, ces « filles » iront transhumer, dans la Vésubie, vers Belvédère, un peu plus au frais. En attendant de partir en montagne, les ouvrières ne sont pas là pour chômer, mais pour butiner. « Et ça bosse déjà dur », relève l'apiculteur. Elles ont bien leur péché mignon, le nectar des arbousiers, et celui du lierre aussi, dont elles raffolent, mais c'est toute la colline dont elles ont à s'occuper. Et dans le quartier de la Californie, verdoyant et fleuri, elles ont plutôt de quoi faire. D'autant plus que les petites championnes sont capables de frétiller des ailes jusqu'à 2 kilomètres !

 

 


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Le site de Notre Terre : un succès grandissant

Publié le par Gerome

Le site de Notre Terre connaît un succès grandissant :
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une moyenne de 150 visiteurs par jour
et surtout une base de données conséquente avec presque 1000 articles rédigés à ce jour

 

MERCI DE VOTRE FIDELITE!!!!

 

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Publié dans Divers (Hors sujet)

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On peut recycler le CO2!!

Publié le par Gerome

Une équipe de chercheurs du CEA et du CNRS a présenté une démarche innovante visant à convertir du dioxyde de carbone (CO2) en molécules aujourd’hui utilisées à la base de la fabrication de textiles, médicaments et colles. Une alternative très intéressante au pétrole dont les ressources diminuent et dont la pollution n’est plus à démontrer.

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Ce n'est plus un mystère, le CO2 est l'un des gaz à effet de serre qui participent au réchauffement climatique. Réduire les émissions de ce déchet de la combustion des différents hydrocarbures et utiliser celui existant est donc aujourd'hui un défi plus que jamais d’actualité. Mais une équipe de chercheurs du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et du Centre nationale sur la recherche scientifique (CNRS) pourrait bien avoir trouvé une première solution à cet épineux problème d'après une étude parue dans la revue Angewandte Chemie


Grâce à un procédé chimique original exposé dans un communiqué du CNRS et du CEA, il serait possible d’incorporer des molécules de CO2 dans des matériaux, tout en lui fournissant de l'énergie et ce, grâce à une réaction reposant sur une source d'énergie d'origine chimique. Cette démarche, qui permet de produire une grande diversité de molécules, a été validée par les expériences conduites cette année. Concrètement, il est désormais possible de convertir du CO2 en formamides, des molécules habituellement issues de la pétrochimie et qui sont à la base de la production de colles, de peintures ou encore de produits textiles. 


Par ailleurs, la synthèse industrielle des formamides repose généralement sur des méthodes pétrochimiques, en plusieurs étapes, mettant en jeu un gaz toxique (le monoxyde de carbone) utilisé à haute température et haute pression, rapporte le CNRS. Mais la conversion du CO2 ne nécessite elle, qu'une seule étape et un catalyseur, qui permet une réaction à basse température et basse pression.


Alors que les chercheurs utilisent uniquement un catalyseur d'origine organique, la technique se passe également de solvants, limitant ainsi les rejets de déchets. Répondant aux exigences de la chimie verte, le procédé ouvre alors la voie à de nombreux développements technologiques et industriels, indispensables pour répondre aux contraintes économiques et surtout écologiques actuelles.

 

 


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Le plus grand complexe photovoltaïque terrestre du monde a été inauguré en Allemagne

Publié le par Gerome

Situé près de Senftenberg, dans l’est de l’Allemagne, il a été construit en l’espace de trois mois sur l’ancien site minier de Meuro. Tout un symbole…

 

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Très marqués par l’accident de Fukushima 1 (Japon), nos voisins d’outre-Rhin ont été des centaines de milliers à manifester pour réclamer une sortie du nucléaire dès les jours qui ont suivi le drame. Du pain béni pour les Grünen, qui militent depuis toujours pour que l’Allemagne révise son panache énergétique en accordant naturellement davantage d’importance aux technologies renouvelables.


À la tête d’un pays où l’atome a toujours déchaîné les passions et dans un contexte politique marqué par la forte poussée des écologistes – lesquels, avec le concours du SPD (parti social-démocrate), se sont même offerts le luxe de ravir le länder du Bade-Wurtemberg à la CDU et à ses alliés libéraux de la FDP -, la chancelière Angela Merkel a finalement donné un grand coup de pied dans la fourmilière en annonçant fin mai le démantèlement de l’ensemble des centrales nucléaires allemandes à l’horizon 2022. Une décision qui dans l’immédiat ne fait pas les affaires des compagnies nationales d’électricité E.ON, RWE et consorts (dans tous les sens du terme) et a également conduit Siemens à se recentrer sur les énergies propres.


S’il suppose de surcroît la mise en service de nouvelles centrales au gaz et au charbon et pourrait par conséquent remettre en cause les engagements pris par Berlin en matière de lutte contre le réchauffement climatique, le contre-braquage gouvernemental (NDLR : Mme Merkel s’était prononcée pour un allongement de la durée de vie des unités atomiques à l’automne dernier) est cependant aussi une aubaine pour les industriels des secteurs de l’éolien et du photovoltaïque. L’inauguration début mai du parc éolien offshore Baltic 1, le tout premier d’Allemagne à usage commercial, doit encourager les premiers. Les seconds, eux, ont certainement apprécié à sa juste valeur le raccordement au réseau électrique du complexe photovoltaïque dit « de Brandebourg », du nom du länder qui l’héberge.


 

Abritant quelque trois cent-trente mille modules cristallins fabriqués par l’entreprise Canadian Solar, il s’étend sur deux cents hectares. D’une puissance de base de soixante dix-huit mégawatts (MW) et à même de répondre aux besoins énergétiques de quelque cinquante mille foyers, ce « mégapark » « est une nouvelle preuve de la pertinence de l’Allemagne pour des projets de cette dimension », a commenté le ministre-président du Brandebourg Matthias Platzeck, qui l’a inauguré le 24 septembre dernier.


L’effort de développement de cet immense complexe, qui a coûté près de cent-cinquante millions d’euros et dont le financement a été assuré par trois banques allemandes, a été conduit par le promoteur berlinois Unlimited Energy. « Nous avons défini un périmètre de vingt-trois hectares uniquement pour les mélèzes, à l’extérieur du parc photovoltaïque. Les rangées de modules sont par ailleurs protégées par des ceintures coupe-vent et des ceintures vertes qui peuvent devenir un habitat de choix pour les oiseaux et d’autres espèces animales. Nous avons également attaché une importance toute particulière à la protection des plantes et des animaux lors de notre réflexion sur les concepts de maintenance du site », a précisé son directeur général Torsten Käsch.


« Les agglomérations et les communautés ne bénéficient pas uniquement d’un avantage environnemental : elles peuvent aussi bénéficier des revenus tirés de la taxation des parcs solaires ou des tarifs incitatifs lorsqu’elles les exploitent elles-mêmes. Les projets tels que celui-ci ont en outre un impact positif sur l’économie locale dans la mesure où la plupart des contrats de construction et d’exploitation sont confiés à des entreprises locales », a pour sa part souligné Dr. Shawn Qu, le PDG de Canadian Solar.

 

 


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