Brésil : la Cour suprême ordonne la reprise des travaux du Belo Monte

Publié le par Gerome

La Cour suprême du Brésil a annoncé hier avoir autorisé la reprise des travaux du barrage de Belo Monte. Cette nouvelle décision de justice suspend le verdict du 14 août émis par le Tribunal régional fédéral qui avait ordonné l’arrêt du chantier au motif que les indiens n'avaient pas été consultés avant le début des travaux.

 

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C'est une mauvaise nouvelle pour tous les opposants au projet qui avaient cru à une première victoire il y a une quinzaine de jours. Dans une décision préliminaire, le président du Tribunal suprême fédéral brésilien, Carlos Ayres Britto, a en effet autorisé la reprise des travaux du barrage de Belo Monte, le troisième plus grand ouvrage de ce type en construction dans le monde. Un pas en arrière alors qu'on avait appris le 15 août dernier que le Tribunal régional fédéral de la première région au Brésil avait ordonné l'arrêt des travaux


En prenant cette décision de les reprendre, la Cour suprême a ainsi donné raison à l’avocat général Luis Inacio Adams qui représentait les intérêts de l'Etat brésilien. Celui-ci a plaidé en expliquant que les travaux devaient reprendre "pour empêcher des dommages notables et irréparables du patrimoine public, de l'administration, de l'économie et de la politique énergétique brésilienne". C’est cette politique énergétique d’un pays en plein développement et qui doit accueillir les Jeux olympiques en 2016 qui a donc primé sur la vie de toutes les populations indiennes locales.


En effet, la construction du barrage de Belo Monte, situé au cœur de l'Amazonie brésilienne entraînera l'inondation de 502 kilomètres carrés. Si les terres des populations qui vivent à proximité ne seront pas directement inondées, leur mode de vie en sera grandement affecté car elles vivent de la pêche. Or, même si le gouvernement brésilien prévoit d’investir 1,2 milliard de dollars d'ici à la fin des travaux pour réduire les impacts négatifs de la construction, cela risque d’être insuffisant. C'est pourquoi depuis plus de deux ans maintenant les manifestations et actions se multiplient pour empêcher cette construction mais la bataille semble de plus en plus loin d'être gagnée.

 

 


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Une portion de moules, 300 microparticules de plastique

Publié le par Gerome

"Pour chaque portion de moules, qui contient environ 300 grammes de chair de moule, nous ingérons 300 microparticules de plastique," d'après les résultats d'une enquête.

 

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Des preuves de plus en plus alarmantes s'accumulent que nous ingérons des microfragments de plastique quand nous mangeons du poisson. Une équipe de l'Université de Gand (Belgique) a analysé les moules de la Mer du Nord en vue de déceler la présence de micro-déchets plastiques. D'après les résultats de l'enquête, chaque gramme de chair de moule contient un micro-fragment de plastique.

"Pour chaque portion de moules, qui contient environ 300 grammes de chair de moule, nous ingérons 300 microparticules de plastique," a indiqué Colin Janssen, professeur à l'Université de Gand, au quotidien flamand De Standaard.

Les conséquences de la présence de macro-déchets sur les organismes marins sont connues depuis de nombreuses années. Par contre, les recherches sur les microparticules de plastique, qui résultent de la fragmentation de ces macro-déchets, ont encore un long chemin à parcourir, alors que l'ampleur et l'urgence du problème ne cessent de croître: la concentration de minuscules déchets plastiques flottant à la surface du Pacifique nord, que l'on appelle aussi le 7e continent de plastique, a été multipliée par cent au cours des quarante dernières années.

L'enquête réalisée par l'Université de Gand a déterminé que la chair des moules de la Mer du Nord contiennent des microparticules (1 particule de plastique/gramme). Les effets sur la santé humaine, par contre, sont moins connus.

"Il faut maintenant se demander si ces particules de plastique causent des problèmes. Pour le moment, il n'y a aucune raison pour céder à la panique," a ajouté Colin Janssen. "Chez les moules, nous n'avons pas décelé d'autres problèmes et il n'est pas encore clair que le plastique dans les moules soit un danger pour ceux qui les mangent."

D'autres études ont tout de même démontré que les nano-particules de plastique peuvent pénétrer les tissus humains, entrer dans le sang ou, chez les femmes enceintes, traverser le placenta et atteindre le bébé.

 

 


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Les projets les plus fous pour combattre le réchauffement climatique

Publié le par Gerome

Le réchauffement climatique est bien présent et ses conséquences de plus en plus visibles. Des scientifiques proposent des solutions folles. Mais le remède ne pourrait-il pas se révéler pire que le mal?


La fonte de  la calotte glaciaire Arctique, de plus en plus rapide, atteint,  cette année encore, un nouveau record. Et plus de doute : Le responsable en est le réchauffement climatique.
Des scientifiques Américains se sont penchés sur ce grave problème et ont imaginé des moyens de lutte contre ce réchauffement. Des projets fous, dont les conséquences pourraient se révéler dangereuses pour la planète puisque l’on parle ici d’action à échelle planétaire !

1 – Le parasol spatial
Une des façons imaginée par les scientifiques, pour réduire le rayonnement solaire arrivant sur terre est assez simple….sur le papier :mettre en place, entre la Terre et le Soleil, un "Parasol Spatial" sous forme de milliards de petits miroirs qui seraient envoyés par conteneurs dans l’espace. Ceux-ci renverraient alors le rayonnement solaire dans l’espace et refroidiraient la Terre.
Problème : Le coût de ce projet est estimé à 5.000 milliards de dollars. Un peu trop cher !

2 – Du soufre dans l’atmosphère
Les scientifiques l’ont remarqué : Après une éruption volcanique, le rayonnement solaire diminue à cause des millions de tonnes de poussières et de gaz (principalement du dioxyde de soufre) envoyés dans l’atmosphère. 
Ces scientifiques en ont donc déduit qu’envoyer du soufre dans l’atmosphère avec des ballons sondes limiterait le rayonnement solaire. 
Ce projet est sérieusement étudié et pourrait voir le jour d’ici une dizaine d’années.
Problème : Quid des conséquences de la présence de ce souffre dans l’atmosphère sur le climat ?

3 – Du fer dans les océans
Les océans sont les  puits de carbone les plus important de la planète. Une solutions serait d’accélérer l’activité du plancton pour augmenter leur absorption de CO2, principal gaz à effet de serre, en injectant du sulfate de fer dans les océans. Des expériences sont déjà en cours.
Problème : Certains scientifiques crient à la folie car les conséquences sur la modification de l’écosystème marin sont totalement inconnues.

4 – Fabriquer des nuages avec de l’eau de mer
Le projet le plus avancé, selon France 2, serait de fabriquer des nuages….en projetant de l’eau de mer en hauteur dans l’athmosphère.
Problème : Comme la solution précédente, des scientifiques émettent de gros doutes quant aux conséquences de tels agissements sur l'atmosphère de la planète.
Mais le principal défaut de ces solutions deumeure, celui de combattre les conséquences du réchauffement climatique, et ne pas traiter le problème à la source : La pollution de la planète.

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Los Angeles a diminué ses émissions de COV de 98 %

Publié le par Gerome

Une étude encense les efforts entrepris par la métropole californienne pour lutter contre la pollution

 

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Si il était déjà de notoriété publique que la Californie (États-Unis) et plus particulièrement Los Angeles sont à la pointe en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique en général, les études scientifiques validant ces efforts force chiffres à l’appui n’étaient jusqu’ici pas légion. Le « mal » est réparé avec un rapport publié par la National Oceaonographic an Atmospheric Administration (NOAA), qui souligne que, depuis les années 1960, la quantité de composés organiques volatils (COV) présents dans l’atmosphère de la cité des anges a diminué de… 98 %.


Principalement produits par les gaz d’échappement des voitures, les COV sont parmi les plus gros contributeurs des problèmes de pollution atmosphérique. Avec les oxydes d’azote Ils sont en effet « précurseurs » de l’ozone troposphérique (le « mauvais ozone ») et peuvent sérieusement altéré les capacités respiratoires.

 

Des efforts pour la protection de l’environnement


Paradoxalement, la période comprise entre 2002 et 2010 est celle où la ville a eu le plus de voitures en circulation dans son histoire, mais également celle où la concentration de COV a le plus diminué (50 %). Une dissymétrie étonnante qui s’explique par la mise en œuvre de réglementations sur la pollution atmosphérique et de normes strictes sur le rendement des véhicules.

 

Selon la NOAA, les nouvelles exigences pour les convertisseurs catalytiques, l’utilisation de carburants moins sujets à l’évaporation et l’efficacité améliorée des nouveaux moteurs auraient aussi participé activement à cette baisse sans précédent.

Il reste cependant à mieux réglementer les rejets carbone provenant des bâtiments eux-mêmes pour pouvoir impacter réellement sur tous les gaz à effet de serre, et pas seulement les COV. La municipalité a tout de même montré qu’elle était sur la bonne voie.

 

 


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Découverte de huit nouvelles espèces de requins au sud de Maurice

Publié le par Gerome

Huit nouvelles espèces de requins d'eau profonde ont été découvertes par un étudiant américain au début du mois au cours d'une expédition à 200 km au sud de l'île Maurice, rapporte le Moss Landing Marine Laboratories (MLML) sur son site web. 

L'étudiant diplômé Paul Clerkin avait accompagné les pêcheurs au chalut qui étaient en campagne le long de la crête de Melville dans le sud de l'océan Indien.

C'est une faille peu explorée où la profondeur avoisine les 4. 000 mètres. Les marins avaient cependant pêché près d'une tonne de requins et parmi 350 individus, l'étudiant est tombé sur huit nouvelles espèces jamais répertoriées à une profondeur de 2 000 mètres, soit autour des monts sous-marins. 

Selon le directeur du MLML Pacifique Shark Research Center, la découverte de ces nouvelles espèces de requins est peut-être encore plus importante que celle du requin blanc charismatique.

Ces nouvelles espèces, les unes plus bizarres que les autres, dont un faux requin-chat de 3 mètres, ont été trouvées à un emplacement distant à une semaine de voyage en bateau à partir de la rade de Port-Louis, un isolement qui en fait une zone peu étudiée jusqu'ici.

"Les requins n'ont pas vraiment été exploré autant que nous le pensons", a déclaré Paul Clerkin. 

Paul Clerkin indique qu'il a pêché au moins 35 faux requins- chats, ce qui suggère que la Melville Ridge n'a guère intéressé les scientifiques.

"Les requins demeurent encore une espèce inconnue qui possède une mauvaise réputation mais qui joue un rôle extrêmement important dans l'écosystème marin", avance-t-il.

De son côté, le Dr Ebert suggère que c'est ce manque d'informations de base sur les requins qui rend ces nouvelles espèces si important.

"Les grands requins blancs sont protégés en Amérique du Nord et dans de nombreux endroits à travers le monde, tandis que ces nouvelles espèces ne sont même pas connus et ne peuvent donc pas être protégés", explique le Dr Ebert.

Selon le scientifique, les nouvelles découvertes comme celles de Clerkin sont essentielles, par conséquent, pour empêcher les espèces de requins tels que ceux-ci de tomber sous le radar.

Pour déterminer les liens de parenté de ces nouveaux requins avec les squales existants, Paul Clerkin va procéder à des tests ADN.

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