La désertification menace un quart de l'Inde

Publié le par Notre Terre

desertification-inde.JPG

 

Un quart de la superficie totale de l'Inde est menacé par la désertification, avec les risques liés pour la sécurité alimentaire du deuxième pays le plus peuplé de la planète, a déclaré mercredi le nouveau ministre indien de l'Environnement et du Changement climatique.


"La terre devient stérile, une dégradation est à l'oeuvre", a dit Prakash Javadekar. "Un grand nombre de territoires sont sur le point de devenir des déserts mais on peut stopper cette tendance", a-t-il ajouté.


D'après les relevés de l'Organisation indienne de recherche spatiale, 69% des terres indiennes sont des "terres sèches", vulnérables à l'érosion, à la salinisation et à un phénomène d'engorgement des sols, autant de facteurs favorisant la désertification.

La situation est particulièrement grave dans les Etats du Rajasthan, du Gujarat, du Punjab, de l'Haryana, de Karnataka et de l'Andhra Pradesh.

L'Inde ne représente que 2% des terres émergées de la planète, sur lesquelles vivent 17% de la population mondiale.

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

La citation du jour

Publié le par Notre Terre

safari-elephant.jpg

 

"Nous torturons et tuons deux milliards d'êtres vivants sensibles chaque semaine. 10.000 espèces entières sont anéanties chaque année à cause des actions d'une seule, et nous sommes maintenant confrontés à la sixième extinction de masse de l'histoire cosmologique. Si n'importe quel autre organisme faisait cela, un biologiste le considèrerait comme un virus."

 

Philip Wollen

 


Publié dans Les citations

Partager cet article

Les Etats-Unis veulent créer un vaste sanctuaire marin dans le Pacifique

Publié le par Notre Terre

john-kerry-copie-1.jpg

 

Les Etats-Unis ont annoncé mardi un projet de création du plus vaste sanctuaire marin de la planète dans le Pacifique et des mesures «historiques» pour réprimer la pêche illégale, lors d'une conférence internationale sur la protection des océans en péril.


Le secrétaire d'Etat John Kerry a reçu lundi et mardi au département d'Etat les représentants de 80 pays, aux côtés d'experts et d'industriels, pour pousser la communauté internationale à se doter d'une stratégie pour sauver les océans menacés par le réchauffement climatique, la pollution et la surexploitation des réserves de pêche.

Au total, plus d'1,8 milliard de promesses de dons ont été récoltées, dont 1 milliard fourni par la seule Norvège pour lutter contre le changement climatique.

«Assurons-nous que nous pourrons regarder nos enfants dans les yeux et leur dire: oui, nous avons agi et nous avons préparé un monde plus sûr et plus stable», a exhorté le président Barack Obama, dans un message vidéo adressé à la conférence.


D'après la communauté scientifique, la santé des océans, qui couvrent 72% de la planète, et de leur écosystème s'est dégradée de manière spectaculaire depuis 70 ans.

De fait, a égrené Barack Obama, «la hausse des niveaux de dioxyde de carbone provoque une acidification des océans. La pollution met en péril la vie marine. La surpêche menace toutes les espèces et les populations qui en dépendent pour leur alimentation et moyens de subsistance».

Selon la Maison Blanche, le chef de l'exécutif a demandé à son gouvernement de mettre sur pied un projet de préservation d'aires marines dans les eaux territoriales américaines, notamment autour des îles Howland, au centre du Pacifique.


 

- Pêche commerciale interdite dans le Pacifique -


 

D'une surface de plus de deux millions de km2, il s'agirait du plus vaste sanctuaire marin du monde. Les Etats-Unis entendent y interdire la pêche commerciale et l'exploitation énergétique.

Au total, avec les engagements d'autres pays comme les Îles Cook ou les Kiribati, «plus de trois millions de km2» d'aires marines devraient être sanctuarisées dans le Pacifique, selon John Kerry.

«Nous devons faire davantage ailleurs, mais c'est un début formidable», s'est-il félicité.


C'est la République des Kiribati qui avait fait lundi la première annonce concrète, le président de ces archipels d'Océanie, Anote Tong, interdisant dès janvier 2015 la pêche commerciale, malgré l'impact économique. Les Kiribati font partie, avec l'archipel polynésien des Tuvalu et les Maldives, des pays qui pourraient disparaître avec la montée du niveau des océans si rien n'est fait contre le réchauffement climatique, selon l'ONU.

Le président Obama a aussi annoncé qu'il avait réclamé à son administration «une stratégie nationale pour combattre la pêche pirate». Aujourd'hui, 20% des réserves de poissons sont pêchées illégalement, soit 26 millions de tonnes par an, accélérant la disparition de certaines espèces, selon la fondation écologiste The Pew Charitable Trusts.


John Kerry a promis que tous les produits de la mer vendus aux Etats-Unis seraient «traçables», pour lutter contre la fraude et la pêche illégale et des associations écologistes ont salué «un pas en avant historique».

«Si nous ne réglons pas ces problèmes, si nous épuisons les ressources de nos océans, non seulement nous sapons les trésors de l'humanité, mais nous nous privons aussi d'une source majeure d'alimentation et de croissance économique», a mis en garde le président Obama.


Il a été soutenu par la star d'Hollywood Leonardo DiCaprio, en personne, qui a promis, via sa fondation, sept millions de dollars sur deux ans pour la protection des océans. L'acteur est un défenseur de l'environnement et un plongeur émérite.

«J'ai été le témoin direct de la destruction de l'environnement», a dit M. DiCaprio en racontant ses plongées il y a une vingtaine d'années près de la Grande barrière de corail, le long de la côte orientale de l'Australie. «Ce qui ressemblait autrefois à un paysage de rêve sous-marin sans limites est aujourd'hui truffé de coraux blanchis et de zones mortes», s'est alarmé le comédien.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

Monsanto est-il en train de perdre du terrain en Europe?

Publié le par Notre Terre

OGM-danger.jpg

 

Un compromis permettant aux Etats membres de l'Union européenne d'interdire sur leur territoire la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) a été entériné jeudi par les ministres de l'Environnement des Vingt-Huit.

Cette question divise de longue date les gouvernements et les citoyens de l'UE et le compromis approuvé jeudi a suscité des critiques aussi bien de partisans que d'adversaires des OGM.


Dans un communiqué, les ministres français de l'Ecologie, Ségolène Royal, et de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, qualifient "l’accord obtenu d’avancée très importante".

La France, qui a mené bataille pour cette nouvelle réglementation, juge que le texte permettra de combiner "une liberté accrue des Etats et une plus grande sécurité juridique".

Le Conseil constitutionnel a validé en mai la loi française interdisant la mise en culture des variétés de maïs génétiquement modifié en France.

L'accord adopté jeudi a été approuvé par 26 des 28 ministres réunis à Luxembourg. La Belgique et le Luxembourg se sont abstenus.


Il doit encore être entériné par le Parlement européen.

A l'heure actuelle, la décision d'approuver un nouvel OGM dans l'UE revient à la Commission, sur base d'avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), sauf opposition à la majorité qualifiée des Etats membres.

La France proposait que cette étape soit transférée au niveau national. Les Etats membres auraient alors pu décider de leur côté, en incluant également des facteurs additionnels comme l'efficacité d'un OGM ou le rapport bénéfices/risques.


Aux termes de cette nouvelle réglementation, la Commission européenne conservera le pouvoir d'interdire ou d'autoriser la culture de chaque variété d'OGM à travers l'UE en se fondant sur un avis scientifique.

Dans le cas où l'exécutif européen donnerait son feu vert, un Etat pourra ensuite demander à ne pas appliquer cette décision sur tout ou partie de son territoire. Les pays qui refusent la culture des OGM pourront aussi passer par la Commission européenne pour que celle-ci demande aux fabricants de semences génétiquement modifiées de les exclure des demandes d'autorisation formulées à Bruxelles.


Pour l'instant, le maïs MON810 de Monsanto est la seule semence génétiquement modifiée autorisée à la culture en Europe, et ce depuis 1998. Il est cultivé depuis une décennie en Espagne et au Portugal.

Le groupe américain a déclaré que, si elle était adoptée en l'état, la nouvelle réglementation de l'UE l'inciterait à concentrer ses investissements dans d'autres régions du monde.

Le groupe écologiste au Parlement européen qualifie en revanche cet accord de "cheval de Troie" ouvrant la voie à la culture d'OGM à travers le continent.

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

Partager cet article

Un avocatier à la maison : la méthode en images

Publié le par Notre Terre

noyau-avocat.jpg

 

Gardez vos noyaux!

 

Partager cet article

<< < 1 2 3 4 > >>