La France va lancer 4 projets de fermes éoliennes flottantes

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La France va lancer 4 projets de fermes éoliennes flottantes

 

 

Le mystère est levé. Le ministère de l'Energie et de l'Ecologie a annoncé vendredi avoir désigné quatre zones propices au développement de fermes pilotes pour des éoliennes flottantes en Bretagne, en région PACA, ainsi que dans le Languedoc-Roussillon.

 

Un appel à projet lancé fin juillet

 

« Ces quatre zones sont les plus favorables au regard des enjeux techniques et d'acceptabilité. Elles sont situées au large de l'île de Groix, des étangs de Leucate, de la commune de Gruissan (Languedoc-Roussillon) et du phare de Faraman (région PACA, NDLR) », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Un appel à projet « fermes pilotes éoliennes flottantes» va être lancé pour ces quatre zones et publié avant la fin du mois de juillet. Le ministère précise également que ces fermes seront financées par le programme d'investissements d'avenir (PIA) et par des tarifs de rachat de l'électricité produite.

 

L'éolien en mer permet notamment d'accéder à des gisements de vent plus importants en permettant d'installer des éoliennes dans des zones de grande profondeur jusqu'ici inaccessibles, souligne le communiqué. La loi sur la transition énergétique prévoit d'atteindre 40% d'énergies renouvelables dans le bouquet électrique en 2030, tandis que les déclinaisons par filière (éolien, solaire, etc) seront connues dans la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).

 

Actuellement, le parc éolien français représente une puissance installée de 9.713 MW, exclusivement dans le terrestre, selon l'association France Energie éolienne (FEE), qui rassemble près de 90% des acteurs du secteur, soit l'équivalent d'environ dix tranches nucléaires.

 

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Canicule, montée des océans: les gaz à effet de serre à un niveau record en 2014

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Canicule, montée des océans: les gaz à effet de serre à un niveau record en 2014

 

 

Le niveau des océans a encore grimpé en 2014, la concentration des gaz à effet de serre à l'origine du changement climatique franchissant un nouveau record et les températures atteignant leur plus haut niveau depuis 135 ans, ont rapporté des chercheurs du monde entier jeudi.

 

«Même si nous conservions les gaz à effet de serre à leur niveau actuel, les mers continueraient à se réchauffer pendant des siècles voire des millénaires», a mis en garde Greg Johnson, océanographe de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

 

«A mesure que les océans se réchauffent, ils s'étendent et le niveau de la mer continuerait donc à augmenter», a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse téléphonique au sujet de ce rapport, élaboré grâce aux contributions de 413 scientifiques venant de 58 pays.

Le climat continue d'évoluer rapidement par rapport à l'ère pré-industrielle, sans solution en vue, ont alerté ces scientifiques.

 

 

«Le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d'azote, qui sont les principaux gaz émis dans l'atmosphère, ont atteint des records de concentration dans l'atmosphère pour l'année» 2014, indique le rapport sur «l'Etat du climat» (State of the Climate), publié par la NOAA.

 

- L'année la plus chaude en Europe -

 

«L'Europe a connu son année la plus chaude et de loin, avec une vingtaine de pays qui ont battu de précédents records», précise le 25ème rapport d'une série basé sur des données collectées par les postes de surveillance de l'environnement et publié dans le Bulletin of the American Meteorological Society.

«Beaucoup de pays en Asie ont connu des températures annuelles parmi les dix plus chaudes. L'Afrique a recensé des températures supérieures à la moyenne sur la majorité du continent, l'Australie a battu un record de températures pour la troisième fois, après un sommet en 2013».

En Amérique latine, le Mexique a connu son année la plus chaude tandis que l'Argentine et l'Uruguay ont atteint pour la deuxième fois des sommets de températures.

 

Exception en matière de température, la région Est de l'Amérique du Nord est la seule zone dans le monde à avoir connu l'an dernier des températures inférieures à la moyenne.

 

- Montée des océans -

 

Offrant un bon baromètre du réchauffement climatique, car ils absorbent une grande quantité de dioxyde de carbone et de chaleur, les océans eux aussi ont connu l'an dernier des records de températures tandis que le niveau de la mer a atteint son plus haut niveau.

La montée des eaux a été provoquée notamment par «le réchauffement des océans et la fonte des glaces», avec une hausse en 2014 de 6,7 centimètres par rapport à la moyenne de 1993, quand a débuté la mesure par satellites du niveau des océans.

 

 

Même si l'Homme adoptait des mesures fortes et décisives pour lutter contre le réchauffement, la tendance ne pourrait pas être immédiatement renversée, estime Greg Johnson.

«C'est comme un train de marchandises. Il faut lui donner une grande impulsion pour le lancer», explique l'océanographe. «Mais il est en route maintenant et continuera à avancer longtemps après que nous ayons arrêté de le pousser.»

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« Le coût de la pollution de l’air dépasse 100 milliards d’euros »

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« Le coût de la pollution de l’air dépasse 100 milliards d’euros »

Dans un rapport qu’il présente aujourd’hui avec Leila Aïchi (Europe Ecologie - Les Verts), le sénateur Jean-François Husson (Les Républicains) tire la sonnette d’alarme sur les consèquences de la mauvaise qualité de l’air.

 

La commission d’enquête sur la pollution de l’air rend aujourd’hui ses conclusions sur les coûts pour la France des rejets atmosphériques. L’un de ses rapporteurs nous livre en avant-première les chiffrages précis.

 

À combien s’élève le coût de la pollution de l’air en France ?

Sur le plan sanitaire (hospitalisations, maladies, arrêts de travail…), le coût économique et financier de la pollution représente entre 68 et 97 milliards d’euros sur une année. Mais les coûts sanitaires ne sont pas les seuls. Un simple exemple : la réfection du Panthéon à Paris était chiffrée à 90 000 euros. Elle a coûté dix fois plus cher en raison de la forte présence de plomb dans la façade. Nous estimons que la pollution coûte 4,3 milliards d’euros par an en matière de bâtiment ainsi qu’en termes de réduction du rendement des productions agricoles.

 

Donc, si on prend la fourchette haute des estimations, la pollution coûte a minima 101 milliards d’euros par an à la société française. Par ailleurs, la pollution de l’air intérieur représente 19 milliards d’euros par an, mais il est difficile d’additionner ces chiffres, car il y a une perméabilité de l’air extérieur et de l’air intérieur.

 

Que préconisez-vous dans votre rapport ?

Il faut s’attaquer à la pollution de fond, celle du quotidien, et pas uniquement aux pics. Dans certains territoires, elle atteint des niveaux supérieurs aux normes européennes en permanence ! Nous risquons des amendes de l’Europe, mais l’État est défaillant et ne met pas de mesures en œuvre pour y remédier.

 

Faut-il une fiscalité plus dure sur les carburants ?

Nous pouvons actionner trois leviers : la réglementation, la fiscalité et la pédagogie alliée à l’innovation. La réglementation est de loin le levier le plus efficace, car elle impose d’agir dans un certain sens. Vient ensuite la fiscalité. Nous proposons de taxer de manière identique à l’horizon 2020 l’essence et le diesel (moins taxé aujourd’hui alors que plus polluant). Nous proposons également de réfléchir à des mesures permettant d’amener certains pollueurs à modifier leur comportement. Mais des mesures doivent être prises à niveau constant de fiscalité : si l’on crée de nouvelles taxes, il faudra en enlever d’autres dans d’autres domaines. Enfin, il faut jouer la carte de l’innovation.

 

En encourageant les technologies propres, la voiture électrique ?

Les innovations ne sont pas uniquement dans l’automobile. Dans l’agriculture, la lutte contre la pollution est possible à travers de nouvelles manières de pratiquer les cultures ou grâce à du nouveau matériel agricole qui permet de limiter la fuite dans l’air de composants mauvais pour l’homme. Il est notamment nécessaire d’investir massivement sur la recherche et l’innovation par le biais des programmes d’investissements d’avenir. On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas le coût que la pollution représente pour notre société !

 

Source : dernières nouvelles d'Alsace

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CLIMAT : le temps presse.....et nous pouvons encore faire quelque chose

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CLIMAT : le temps presse.....et nous pouvons encore faire quelque chose

 

 

Produire de l'énergie différemment, optimiser la consommation des transports et du bâtiment, réduire la déforestation et transformer l'agriculture: les pistes pour réduire les menaces liées au réchauffement de la planète sont à portée de main, mais il faut agir vite, ont plaidé vendredi des scientifiques.

 

Cet appel a été lancé dans une déclaration ponctuant quatre jours de débats au siège de l'Unesco à Paris, avec quelque 2.000 experts de près de 100 pays, à moins de cinq mois de la conférence climat (COP21) qui doit être un tournant décisif dans la lutte contre le changement climatique.

«Le changement climatique est un défi déterminant au XXIe siècle» et «2015 est une année cruciale pour réaliser des progrès», écrivent 36 éminents chercheurs, représentant le comité scientifique de la conférence de l'Unesco.

 

 

Les impacts du changement climatique en cours, dont la vitesse est inédite, ont «déjà touché chaque continent, de l'équateur aux pôles, des montagnes aux côtes», soulignent les scientifiques en rappelant que les modifications du système climatique favorisent les événements extrêmes (vagues de chaleur, fortes précipitations, feux de forêts, sécheresses, fonte des neiges et des glaces).

L'élévation du niveau des mers, l'acidification des océans, la migration rapide d'espèces marines, le déclin d'autres, la modification de rendements agricoles sont également des conséquences du réchauffement et leur ampleur sera décuplée si la hausse du thermomètre mondial se poursuit au rythme actuel.

 

Le réchauffement a «le potentiel d'affecter chaque région du monde, chaque écosystème et de nombreux aspects de l'activité humaine», préviennent les chercheurs, la plupart membres du groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), qui fait référence.

Le monde est donc à un tournant et «chaque nation a un rôle à jouer», poursuivent-ils, alors que 195 nations doivent conclure en décembre à Paris un accord universel engageant tous les pays - qu'ils soient développés, émergents ou en voie de développement - vers un modèle économique de moins en moins fondé sur les énergies fossiles (gaz, charbon, pétrole).

 

- Économiquement réalisable-

 

«Une action ambitieuse pour réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ne pas dépasser une hausse de 2°C» à l'échelle planétaire «est économiquement faisable», selon les scientifiques. Mais reporter l'action à plus tard «augmentera ses coûts et sa complexité».

 

 

«Il y a vraiment une occasion à saisir maintenant pour relever le défi climatique, et faisable d'un point de vue économique», a souligné Christopher Field, président du comité scientifique de la conférence.

Dans les prochaines décennies, les investissements dans le secteur de l'énergie atteindront des montants faramineux et les sommes nécessaires à une transition vers des énergies propres (non émettrices de gaz à effet de serre) constitueraient «une petite fraction de ces montants», ont calculé les économistes.

 

 

Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, a argumenté dans ce sens vendredi lors d'une présentation à l'Unesco: investir pour lutter contre le changement climatique «stimulerait l'économie, améliorerait la croissance et l'emploi», a-t-il défendu. Cela permettrait aussi de lutter contre «la croissance des inégalités», a-t-il insisté.

Soulignant que de nombreux pays n'arrivent même pas à supprimer les subventions aux énergies fossiles, l'économiste prône «un prix unique pour le carbone» au niveau mondial.

 

Dans leur déclaration, les scientifiques rappellent que pour limiter le réchauffement à 2°C - sachant que + 0,8°C a déjà été enregistré - les émissions de gaz à effet de serre doivent être nulles d'ici la fin du siècle, ce qui passe par une réduction de 40 à 70% en 2050 par rapport à 2010.

Faisable, cette transition est néanmoins ambitieuse car elle remet en question de nombreux intérêts et car l'innovation en est un pivot.

«Un engagement accru de la communauté scientifique» dans la recherche des solutions est «nécessaire», a estimé la négociatrice française Laurence Tubiana lors d'un point-presse.

 

«La science de l'alerte climatique est de plus en plus une science des solutions», a renchéri en clôture de la conférence le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, futur président de la conférence climat.

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Les Parisiens vont pouvoir végétaliser leur ville

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Les Parisiens vont pouvoir végétaliser leur ville

 

 

La mairie lance un nouveau défi aux parisiens : repeindre Paris en vert. Pour y parvenir, le « permis de végétaliser la ville », présenté au Conseil de Paris le 29 et 30 juin, est désormais accessible depuis mercredi sur Paris.fr. En quelques clics, il suffit de faire une proposition de lieu et de végétalisation en ligne, pour obtenir son « permis ».

 

Hugo Meunier n’a donc pas hésité une seule seconde à soumettre, non pas une, mais trois propositions. « La première concerne le triangle végétal en bas de la rue d’Aboukir pour y planter un petit potager. La deuxième pour végétaliser la façade d’un immeuble avec du lierre. Et pour finir, j’aimerais installer des gros sacs au pied du métro Sentier pour y faire pousser quelques plantes », explique le jeune homme âgé de 25 ans.

 

Jardinières, arbres, plants de tomates, fleurs ou plantes grimpantes, tous ceux qui le souhaitent vont ainsi pouvoir semer et rhabiller Paris à leur goût. « L’idée du potager, c’est aussi pour créer du lien, tout le monde peut en profiter. Avoir quelques tomates ou haricots en bas de chez soi, c’est quand même pratique », indique également Hugo.

 

Après avoir fait la demande en ligne, l’autorisation de végétaliser est ensuite délivrée au bout d’un mois. « Cela permet de vérifier si l’endroit proposé n’est pas du domaine privé, si cela ne bloque pas la circulation ou encore de voir s’il n’y a pas de câbles réseaux sous terre », explique Pénélope Komites, adjointe au maire de Paris, en charge des espaces verts et de la biodiversité. « Ce nouveau permis va permettre plein de petites initiatives dans Paris, et çà prend à peine deux minutes à faire », se réjouit Hugo.

 

Après avoir fait la demande en ligne, l’autorisation de végétaliser est ensuite délivrée au bout d’un mois. « Cela permet de vérifier si l’endroit proposé n’est pas du domaine privé, si cela ne bloque pas la circulation ou encore de voir s’il n’y a pas de câbles réseaux sous terre », explique Pénélope Komites, adjointe au maire de Paris, en charge des espaces verts et de la biodiversité. « Ce nouveau permis va permettre plein de petites initiatives dans Paris, et çà prend à peine deux minutes à faire », se réjouit Hugo.

 

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