Les jardins familiaux
Si les potagers individuels ont en ce moment le vent en poupe, les jardins familiaux ne sont pas en reste.
Le jardinage n’est pas réservé à ceux qui disposent d’une maison individuelle. On peut jardiner tout en vivant en ville. Il suffit d’adhérer aux Jardins familiaux ou ouvriers. Le système est simple ; il s’agit de parcelles de terre de 150 à 300 mètres carrés, souvent situées en périphérie des villes. La plupart du temps, les terrains appartiennent à des collectivités (municipalités le plus souvent), voire à des entreprises dans les anciens centres industriels, qui les viabilisent (eaux, abris, clôtures…). Ils sont gérés collectivement par des associations. Chaque jardinier doit cultiver son jardin et le maintenir propre, participer à l’entretien des parties communes et s’acquitter d’une redevance. Il est bien sûr interdit de vendre les produits de ces jardins, qui doivent être réservés à la consommation familiale.
Lieux d’échanges culturels
En 1993, la Ligue française réunissait 750 groupes de jardins comptant 120 000 parcelles. Une enquête faisait état de 4 000 demandes non satisfaites (28 %), ce qui, rapporté à l’échelle nationale, signifierait que 34 000 jardiniers attendent un coin de terre.Pour créer des jardins familiaux, il faut trouver un terrain et convaincre une collectivité locale de se lancer et d’affecter des terrains à cet usage.
La Fédération des jardins familiaux s’y emploie.Si l’aventure vous tente, n’hésitez pas à la contacter.Fédération nationale des jardins familiaux, 11, rue Desprez, 75014 Paris.Tél. : 01 45 40 40 45 ; fax : 01 45 40 78 90.Il existe une autre Fédération : Le Jardin du cheminot, 23, rue Yves-Toudic, 75010 Paris. Tél. : 01 42 08 78 22.